Guilam, ange de la nuit.

Ma mort fut causée par la même chose que des milliers d'hommes avant moi; Je suis mort pour une femme.
Ma mémoire semble peut à peut s'effacer sur mon passer, mais je n'oublierai jamais ses yeux...D'un gris métalique qui vous transperse et vous met à nu sans que vous sachiez vous en protéger.
Elle était belle...Trop belle...Et elle le savait.
Beaucoup d'homme lui tournaient autour, plus beaux, plus riches que moi. Mais je ne perdais pas espoir. L'espoir fait vivre.
Pourtant elle trouva un mari, et malheureusement se ne fut pas moi.
La rage et le désespoir me firent faire un geste que je ne me pensais pas capable de pouvoir faire. J'étais en train de nouer la corde qui allait me pendre dans mon jardin quand un être apparut. C'était un femme, du moins, je le pensais. Elle était vraiment belle... Peut-être une once d'espoir persistait en moi car je succombait à ses avances croyant rendre jalouse la femme que j'avais toujours aimé mais qui ne m'avait jamais remarqué.
Après une nuit passé dans ses bras froids, je me réveillais et une douleur cuisante me parcouru la gorge...
Depuis j'attend, pour l'éternité, que ma belle veuille bien enfin me regarder... Et qui sait, peut être m'aimer...

Cette histoire me semble déjà tellement loin.

Beaucoup de choses se sont passées depuis que ce récit fut écrit.

Je suis devenu, selon moi, le meilleur tavernier de toute la ville.

La taverne du loup qui boite est aujourd'hui tellement fréquentée que je ne sais plus où donner de la tête.

Je ne suis pas reconnu comme tavernier légal par notre bon gouvernement, mais cela ne saurait tarder.

Y faire un tour ne coûte rien et commander, si peu.


Passer à la taverne du loup qui boite, l'accueil y est toujours chaleureux !

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