Le ciel à l'horizon, au dessus de la mer, était teinté de rose orangé. Ne sachant guère s'il fallait le prendre comme un bon ou un mauvais présage, Xanis préféra ne pas considérer cela comme un message divin.
La grande cité était purement impressionnante.
La flèche semblait transpercer le ciel, fièrement dressée et se voyait depuis bien des heures avant leur arrivée.
Xanis avait laissé l'armée mobilisée en Draziva mais ne l'avait finalement pas fait marcher sur la capitale provinciale. Un simple escadron de cockatrices avait transporté Xanis, le Général Drethann et une poignée de soldats de la Phalange de la Couronne que ce dernier avait carrément imposé au Patriarche.
Ils se posèrent en douceur à l'extérieur de la ville et mirent pied à terre. Ils attachèrent les cockatrices à des barres horizontales spécialement conçues pour cela et prirent le chemin de la porte de la cité.
Cette dernière était entourée d'un lac artificiel que surmontaient trois ponts. L'île artificielle sur laquelle reposait la Cité Blanche était en forme de cercle et un pont partait de chaque tiers du cercle. Juste au bord du lac artificiel se dressait un mur aux fondations très profondément enfouies afin que l'eau ne puisse les saper.
Au bout des ponts, des ponts-levis donnaient sur des portes de bois épais et renforcé d'une plaque d'acier donnant sur un corps de garde comportant lui même une herse.
Afin d'éviter que les portes ne puissent subir une attaque de trébuchets ou de catapultes, les ponts et leurs pylônes de soutien maintenaient aussi une épaisse arche de pierre en forme de voûte et à la clef assez lourde pour ne pas être incommodée par une chute de pierres.
Assurément une ville très difficile à prendre, d'autant plus que ses espions lui avaient rapporté un autre mur quelques dizaines de mètres derrière celui qui s'offrait à leur vue.
Une fois passé le pont-levis, ils furent arrêtés par des fantassins. Les archers en poste sur les murs les avaient appelés en renfort lorsqu'ils avaient aperçu un groupe de soldats armés en approche. Sur leurs hauberts d'acier étincelant était gravée une flèche perçant les nuages de couleur or et argent. La garde d'Orchomène.
"Je suis le sergent Ihlonel de la garde d'Orchomène. Identifiez-vous et annoncez vos intentions."
"Je suis Xanis, Patriarche de Draziva. Je suis au fait de la situation fâcheuse dans laquelle se trouve votre maîtresse et souhaite prendre place de palatin de Mésolongion afin de ne pas laisser ce poste vacant."
Prit au dépourvu, le sergent fit un signe à ses hommes qui saisirent les étrangers sans ménagements et les menèrent dans une salle adjacente au poste de garde. On les y invita à s'assoir et à attendre le retour à sergent parti avertir l'administrateur de la cité.
Le temps passa, leurs hôtes n'étaient pas très loquaces.
La grande cité était purement impressionnante.
La flèche semblait transpercer le ciel, fièrement dressée et se voyait depuis bien des heures avant leur arrivée.
Xanis avait laissé l'armée mobilisée en Draziva mais ne l'avait finalement pas fait marcher sur la capitale provinciale. Un simple escadron de cockatrices avait transporté Xanis, le Général Drethann et une poignée de soldats de la Phalange de la Couronne que ce dernier avait carrément imposé au Patriarche.
Ils se posèrent en douceur à l'extérieur de la ville et mirent pied à terre. Ils attachèrent les cockatrices à des barres horizontales spécialement conçues pour cela et prirent le chemin de la porte de la cité.
Cette dernière était entourée d'un lac artificiel que surmontaient trois ponts. L'île artificielle sur laquelle reposait la Cité Blanche était en forme de cercle et un pont partait de chaque tiers du cercle. Juste au bord du lac artificiel se dressait un mur aux fondations très profondément enfouies afin que l'eau ne puisse les saper.
Au bout des ponts, des ponts-levis donnaient sur des portes de bois épais et renforcé d'une plaque d'acier donnant sur un corps de garde comportant lui même une herse.
Afin d'éviter que les portes ne puissent subir une attaque de trébuchets ou de catapultes, les ponts et leurs pylônes de soutien maintenaient aussi une épaisse arche de pierre en forme de voûte et à la clef assez lourde pour ne pas être incommodée par une chute de pierres.
Assurément une ville très difficile à prendre, d'autant plus que ses espions lui avaient rapporté un autre mur quelques dizaines de mètres derrière celui qui s'offrait à leur vue.
Une fois passé le pont-levis, ils furent arrêtés par des fantassins. Les archers en poste sur les murs les avaient appelés en renfort lorsqu'ils avaient aperçu un groupe de soldats armés en approche. Sur leurs hauberts d'acier étincelant était gravée une flèche perçant les nuages de couleur or et argent. La garde d'Orchomène.
"Je suis le sergent Ihlonel de la garde d'Orchomène. Identifiez-vous et annoncez vos intentions."
"Je suis Xanis, Patriarche de Draziva. Je suis au fait de la situation fâcheuse dans laquelle se trouve votre maîtresse et souhaite prendre place de palatin de Mésolongion afin de ne pas laisser ce poste vacant."
Prit au dépourvu, le sergent fit un signe à ses hommes qui saisirent les étrangers sans ménagements et les menèrent dans une salle adjacente au poste de garde. On les y invita à s'assoir et à attendre le retour à sergent parti avertir l'administrateur de la cité.
Le temps passa, leurs hôtes n'étaient pas très loquaces.