Le Monde de Kalamaï
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Le mystérieux inconnu, toujours escorté par les deux gardes en livrée rouge, couleur de Méthone, entrèrent dans le Palais du Peuple.
Les gardes de l'entrée les saluèrent d'un petit coup de leur poing sur le plastron de leur armure en leur laissant le passage.
Le premier garde passa devant l'étranger pour lui montrer le chemin, tandis que le second se plaça derrière lui, aussi bien pour le protéger que pour se protéger lui et son collègue.
Ils traversèrent un certain nombre de couloirs aux murs emplis d'arabesques et de motifs plus ou moins colorés. Une architecture complexe mais aérienne, se permettant quelques fantaisies par moment...
Le garde s'arrêta soudain devant une porte d'ébène sculptée où siégeaient de part et d'autre deux gardes de la même livrée que lui. Il les salua et déclina son identité:
-Je suis le soldat Darus, de la porte ouest, sous les ordres du sergent Paro. Le sergent m'a demandé d'accompagner cette personne auprès du capitaine Valdès. Le soldat leur présenta alors sa plaque d'identification, sorte de pendentif fait d'un alliage métallique particuliérement léger et brillant, propre aux arsenaux de Méthone. L'un des gardes de la porte examina un instant la plaque avant de la rendre à son propriétaire et de s'effacer devant les trois hommes, leur laissant passage.

Tout trois débarquèrent alors dans un vaste vestibule orné d'une fontaine en son centre. Une eau clair et chantante en rafraichissait l'air agréablement. Un domestique se tenant près de la porte leur faisant face, leur fit signe d'approcher, ce qu'il firent.
Il frappa trois petits coups contre l'épaisse porte avant de l'ouvrir doucement.

Dans la pièce, un homme à la peau mate portant une barbe brune finement taillée, sirotait une tasse de thé confortablement assis dans son fauteuil. Il portait des vêtements pourpre et rouge d'officier supérieur de la Garde de Méthone à la place de son armure de capitaine. Cette dernière se trouvait d'ailleurs rangée sur un meuble prévu à cet effet, prête à être enfilée en quelques instants.
Les deux gardes se placèrent de part et d'autre de l'homme inconnu et se mirent au garde-à-vous.
-Soldats Darus et Barns, mon capitaine.
-Repos, messieurs.
-Ce monsieur voulait vous voir, monsieur.
-Ah...Bien. Le capitaine déposa sa tasse sur son bureau et se leva. Je suis le capitaine Largo Valdès, commandant de la Garde de Méthone et conseiller militaire auprès du palatinat de Prévèze. Le Méthonais s'inclina. A qui ais-je l'honneur, monsieur et en quoi puis-je vous être utile?

descriptionVisites plus ou moins officielles... EmptyRe: Visites plus ou moins officielles...

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Dakeyras, accompagné des deux gardes, traversait la cité à vive allure et en utilisant des raccourcis si bien qu'il serait bien incapable de sortir de la ville seule. Mais cela ne l'empecha d'apercevoir quelques échaffaudages qui témoignait de la reconstruction bientot terminé de la capitale. Mais le gros des travaux constituait surtout à la conception de nouveaux jardins, mais au lieu de voir des jardiniers et ouvriers il vit des mages tracé quelques cercles dans la terre, il s'agissait surement de druides. Ils arrivèrent enfin au Palais, là où sejournait certainement le Capitaine Valdès. Le batiment était immense, et il pénétra avec les gardes non sans une certaine appréhension. Ce qu'il vit ensuite le dégouta. Un homme était affalé sur un fauteuil, habillé luxueusement, et sirotant un quelconque sirop. Il devait s'agir du capitaine en question... Mais l'homme se leva à leurs arrivées, retrouvant une posture plus digne et après avoir échanger quelques mots avec les gardes, ils se retrouvèrent plus ou moins seul.

-Je suis le capitaine Largo Valdès, commandant de la Garde de Méthone et conseiller militaire auprès du palatinat de Prévèze. Le Méthonais s'inclina. A qui ai-je l'honneur, monsieur et en quoi puis-je vous être utile?
-Je me nomme Dakeyras, Seigneur de Ferkalas. Je viens de la part de la corporation des combattants. Je suis ici pour quérir votre aide.
Voyant l'air perplexe du capitaine, il continua:
-Notre but est de creer une frontière de guerre devant l'Abysse. Cela nous permettrait de filtrer les entrées et les sorties, et de soigner les bléssés. Nous avons d'ailleurs obtenu l'accord de la corporation du Culte pour cela. Mais venons-en au but de ma visite. Nous aimerions votre appui pour nous approvisionner en vue de la future guerre qui se prepare, et eventuellement que vous fournissiez un foyer aux malheureux bléssés, et que dans la mesure du possible vous completiez vos forces armées avec les notres.
Dakeyras attendit la réponse du capitaine, non sans crainte d'un refus devant tant de requêtes.


Spoiler :

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Largo fit quelques pas dans la pièce. Il s'arrêta devant une carte de Kalamaï encadrée et accrochée à un mur. Quatre points de cette carte lui sautèrent au yeux: Méthone, l'emplacement des troupes de Prévèze, l'Abysse et la Capitale Impériale...
Il se retourna vers son interlocuteur de le corporation des combattants:
-Seigneur Dakeyras. Sachez qu'à titre personnel, je soutiens vos projets. Le visage de son visiteur paru s'éclaircir un instant. Mais je ne suis pas palatin. Ce n'est pas à moi de décider de l'envoi ou non de troupes, support, approvisionnement ou aide quelconque. Et notre palatine se trouve bien loin d'ici, à l'heure actuelle...
Toutefois, le second de mademoiselle Ianoss est à Méthone. Elle en sait peut être plus que moi concernant les intentions de la palatine dans ce conflit...


Le capitaine se saisit de son arme -une épée élégante et solide aux décorations et gravures abimées par le temps et le combat- et la ceignit à sa ceinture. Il délaissa son armure, jugée inutile pour se déplacer au sein du palais.
-Si vous voulez bien me suivre, nous allons aller à la salle des cartes où nous retrouvera Maëlle d'Ald'Rhune, le "second" de mademoiselle Ianoss.

Les deux hommes quittèrent le bureau du capitaine et aprentèrent une fois de plus quelques couloirs en direction de la fameuse salle des cartes. Cette pièce, lieu des réunions stratégiques, possédait en outre une grande carte de Kalamaï, chose intéressante pour préparer un mouvement de troupes.
Un serviteur qui passait par là fut intercepté par Largo:
-Peut tu dire a plus vite à Maëlle d'Ald'Rhune que je l'attend à la salle des cartes, je te prie?
-Tout de suite, monsieur.

L'homme disparut en courant dans le premier escalier. Largo et Dakeyras continuèrent leur progression jusqu'à tomber sur une porte portant un écriteau correspondand au nom de la salle recherchée. Le capitaine de la garde sortit une clef et s'en servit pour déverrouiller la lourde porte.
-Bien, il ne reste plus qu'à attendre la venue de Maëlle...Oh, à propos, Maëlle est une centauresse. Ne soyez pas trop surprit en la voyant...

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Lorsque Largo Valdès eut fini de parler, un soulagement souleva le coeur de Daeyras. Au moins, le capitaine avait les mêmes idées que lui. Mais il se doutait bien que seul un capitaine ne pouvait decider de telles décisions, mais la palatine étant parti, il n'avait pas d'autres solutions. Il le consuisit ensuite jusqu'à une salle rempli de cartes, après lui avoir annoncé qu'une certaine Maëlle allait etudier ses requêtes. Il s'agissait d'une centauresse, d'après les dires de Valdès. Il n'avait jamais vu de personne haut placé venant d'une telle race. Décidemment, il en voyait des belles depuis qu'il était parti d'Outre Mer pour accomplir les missions de son commandant. Ladite salle des cartes dans laquelle on les faisait patienter portait bien son nom, sauf que l'on y voyait aucune carte de l'Outre-Mer, mais Dakeyras aurait été plus étonné d'en voir une, que de n'en voir aucune. Pour faire passer le temps, il posit une question à Largo:

-Capitaine Valdès, sauriez-vous pourquoi on ne voit aucune carte de l'Outre-Mer nulle part? Malgré les conflits, cette province me semble être importante, surtout qu'une carte en cas d'entrée en guerre serait fort utile.

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Intelligent, ce Dakeyras, pensa Largo. En effet, l'envoyé de la corporation des combattants avait remarqué l'absence de cartes d'Outre-Mer. Du moins, en exposition... Pour un habitant de cette province située au bout de l'horizon, savoir si oui ou non Prévèze possédait une certaine connaissance du terrain pouvait se révéler une information précieuse... Surtout si le Sénat décidait de l'envoi d'un corps expéditionnaire contre les indépendantistes...

-Les cartes d'Outre-Mer ne sont pas à Méthone. Elles sont ailleurs, afin d'y être précisées. Je ne vous dirais pas où, ni comment, puisque je l'ignore moi même. D'autre part, ces cartes sont un secret militaire très bien protégé...

La porte de la salle s'ouvrit devant Maëlle. La centauresse s'avança vers les deux hommes dans un léger bruit de sabots. Les portes furent refermées afin de pouvoir tenir une conversation confidentielle à l'abris des oreilles indiscrètes.
Le capitaine Valdès présenta Maëlle à Dakeyras et vice-versa et entreprit d'expliquer ce que désirait le visiteur de la corporation des combattants.
Un court mais conçit résumé fut fait à la centauresse, qui écouta avec une grande attention les paroles de Largo. L'élégante créature examina la grande carte de Kalamaï étalée sur la non moins grande table en bois massif. Lorsqu'enfin, le capitaine se tut, la centauresse prit la parole:

-Si je comprend bien, messire Dakeyras, vous désireriez l'installation d'une ligne d'approvisionnement entre Prévèze et l'Abysse, où d'après nos renseignements se terre Mogoth, ainsi que la prise en charge des blessés et l'envoi d'une force armée...
Mmmmh... Vous savez que si nous envoyons des soldats vous soutenir, la ligne d'approvisionnement sera réduite... Parce qu'il nous faudra approvisionner nos propres forces en plus des vôtres. Maintenant, peut-on convoyer cet approvisionnement par bateau? Le fleuve le permet-il?

La centauresse posa son regard bleu sur le pauvre homme lui faisant face. Il ne devait pas trop savoir que penser de ses remarques. Oui, ou non enverrait-elle des troupes?
-Nous nous occuperons des blessés et de l'approvisionnement dans la mesure du possible. La comtesse Hélèna aurait très certainement voulu qu'on le fasse. Ensuite, pour les soldats...
La centauresse laissa la question en suspend un moment avant de trancher avec un sourire:
-Notre palatine avait tablée sur l'envoi de troupes à la comtesse Lailah lors de son dernier séjour à Méthone. Donc oui, vous pouvez compter sur Prévèze. J'ordonnerais à la 1ére Armée de faire mouvement sur l'Abysse.

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Lors du discours de la centauresse, Dakeyras avait fait preuve d'anxiété, mais ses dernieres paroles le rassurèrent au plus haut point. Il avait reussi à obtenir l'aide la corporation du culte, et l'aide de Preveze. Ce n'était finalement pas si mal de faire de la diplomatie de temps en temps, ça changeait de la guerre... Il entreprit de faire son rapport grâce à la bague telepathique de Farlen:
Commandant, ici Dakeyras. Preveze est d'accord pour approvisionner nos troupes, de venir en aide aux bléssés de guerre, et de nous envoyer une partie de leur armée. J'attend vos ordres.
Puis il reporta son attention sur Maëlle:
-Je vous remercie de tout mon coeur, brave centauresse. Ce que nous allons faire epargnera bien d'innoncente vies. Mais j'ai une dernière faveur à vous demander... Pouvez-vous envoyer quelqu'un me reconduire à l'exterieur de la ville? J'avoue ne pas être sur de retrouver mon chemin...
Il la vit sourire, ce qui le gena encor plus.

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-Je vais demander à un garde du palais de vous escorter jusqu'à la Porte Ouest. J'imagine qu'avec tout les travaux, il est difficile de se repérer... Seigneur Dakeyras, ce fut un plaisir que de faire votre rencontre.

La centauresse s'inclina devant l'homme d'Outre-Mer. Largo et Maëlle se firent un clin d'œil complice en guise de salut. Puis, Dakeyras, suivant le capitaine des Gardes de Méthone, quitta la salle, laissant la centauresse se pencher sur les aspects logistique qu'imposait les décisions qu'elle venait de prendre.
Largo escorta Dakeyras jusqu'à la Grande Porte du Palais du Peuple où il ordonna à un garde de raccompagner son visiteur. Il le salua avec sympathie et le laissa entre les mains du soldat en livrée rouge qui le ramena à la Porte Ouest...

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[Plus on est de fous...]


La mâtinée avait été resplendissante, comme souvent dans cette cité enlassée dans les sables du désert Prévèzien.
Les marchands de la région -et même un peu d'ailleurs- avaient menés grand train leurs affaires sur la place Tilk Nosferan. Les cris de ces derniers, ventant telle ou telle marchandise, survolant les mille voix de la foule emplissait chaque matin Méthone. Et le soleil agrémentait ce spectacle de ses lumières toujours plus vives, échauffant l'atmosphère comme un feu le ferait d'un lapin à la broche.
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore le marché de Méthone -ou de toute ville de Prévèze, d'ailleurs-, il est à savoir que tout peut y être acheté, vendu ou échangé. A l'exception depuis quelques temps, des esclaves...
Ces lieux regorgent des richesses en provenance de tout le monde connu, pour des sommes défiant souvent toute concurrence. Les plus belles pièces de viande, les plus beaux tonneaux de bière naine, le meilleur vin de Thassopole ou les épices aux parfums enivrant en passant par les plus beaux objets -armes, armures, bibelots, outils et ustensiles de toute sorte- des plus grands artisans de tout l'Empire. Tout cela pouvait se trouver, moyennant quelques pièces d'or, sur le marché de Méthone...
Au milieu de ces odeurs et couleurs à en perdre ses sens, une elfe d'un âge indéfinissable louvoyait entre les stands emplis de biens et de denrées rares.
La chaleur faisait petit à petit se vider la place de ses vendeurs et acheteurs potentiels. Le soleil, non loin de son zenith, frappait de ses rayons incandescent la pauvre capitale Prévèzienne. Les intérieurs frais des habitations accueillaient un nombre toujours croissant d'individus. Mais encore bon nombre de courageux ou de retardataires se trouvaient toujours sur le marché.
L'elfe allait à petite allure en direction du Palais du Peuple, surplombant la place. Elle venait d'arriver en ville par la diligence du matin en provenance d'Ald'Rhune après la réception d'une bien étrange missive. Missive qui l'avait enjointe à rejoindre le siège du palatinat au plus tôt pour des raisons obscures. Elle avait alors quittait sa confortable retraite et ses occupations au sein de l'Académie d'Ald'Rhune pour rejoindre Méthone, n'emportant que le stricte nécessaire.

Les escaliers menant au Palais du Peuple, écrasés sous le soleil, faisait l'air onduler de chaleur. Une après-midi bien chaude s'annonçait alors que midi venait tout juste de se présenter, brulant.
L'elfe les gravit rapidement, préférant cuire le minimum possible... Autant à Ald'Rhune l'air de la mer rafraichissait et assurait une brise légère, autant ici les souffles se faisaient rares et l'air asséchant. Mais l'intérieur du grand bâtiment, une fois sa porte passée, l'enveloppa d'ombre et fraicheur régénératrices. L'elfe se sentit revivre, comme plongée dans une bassine d'eau fraiche après avoir été portée au feu. Elle laissa échapper un soupir de contentement en fermant les yeux, de toute façon inutile momentanément car non encore habitués à la relative obscurité du palais.
A peine sentit-elle un des maitres du Palais s'approcher d'elle:
-Soyez la bienvenue au Palais du Peuple. Puis-je vous aider?
-Avec grand plaisir: amenez moi au capitaine Valdès, je vous prie.
-Si vous voulez bien me suivre...


L'homme l'amena jusqu'à une des ailes du palais renfermant, sembla-t-il, les bureaux. A chaque intersection, une fontaine aux eaux claires emplissait l'air d'une humidité bienvenue, alliée au doux bruissement de l'eau. Les multiples ouvertures vers l'extérieur se trouvaient munies de fines persiennes délicatement ouvragées contenant la chaleur à l'extérieur, mais permettant à la luminosité de s'infiltrer. La palais avait été récemment restauré, mais cela avait été fait habilement: les mosaïques manquantes avaient été refaites de façon à coller avec les anciennes. Quant aux couleurs des peintures, elles avaient été rajeunies de plusieurs décennies par d'habiles artistes pour retrouver leur ancien éclat...
Une amatrice d'art pouvait très légèrement le percevoir. A peine. Mais pour une habituée des architectures comme cette elfe d'Ald'Rhune, cela sautait aux yeux. Malgré l'excellent travail durant la restauration.
Le maitre du Palais que suivait l'elfe s'arrêta soudain devant la porte -gardée par deux soldats en faction- de l'un des bureaux. Il devait s'agir de l'antre du capitaine Valdès, se dit l'elfe dans un demi sourire.
L'homme frappa doucement à la porte trois fois. La réponse fut presque immédiate:
-Entrez.
Le maitre du Palais introduisit succinctement la visiteuse:
-Cette personne désirerait vous parler, monsieur.
-Bien, vous pouvez vous retirer, maitre.
L'homme s'inclina en guise de salut et quitta le bureau en refermant la porte derrière lui.
Le bureau du capitaine Valdès s'ouvrait sur un balcon couvert mais restait protégé de la chaleur par une mince porte-persienne en fermant l'accès. Néanmoins, les larges fenêtres, elles aussi pourvue de persiennes, devait rendre particulièrement agréable la pièce avant le départ de la fraicheur ou après son retour en soirée. La vue depuis le bureau donnait sur les jardins du palais, remis en état avec brio sous les ordres de Maëlle. Au delà, le sable reprenait ses droits et s'étendait à perte de vue.
Le capitaine se leva et vint à la rencontre de sa visiteuse. Après s'être à son tour incliné devant elle, il se présenta:
-Bonjour, madame. Je suis le capitaine Largo Valdès, commandant des gardes de cette cité et conseiller militaire auprès du palatinat. Que puis je pour vous?
-Capitaine, je suis ravie de vous rencontrer. Je me nomme Alïna Na'alea, je suis professeur à l'Académie d'Ald'Rhune et accessoirement amie de Maëlle, qui se trouve être la second de la comtesse Ianoss, palatine de Prévèze.
-Oh, je vois... Vous la remplacerez durant son absence, n'est-ce pas?
-Précisément.
-J'ai reçu une missive de la part de cette chère Maëlle qui m'indiquait votre venue prochaine.
-Elle pense toujours à tout... Déjà lorsqu'elle était mon élève, elle avait ce sens aigu de l'organisation qui lui permettait de toujours optimiser les gestions des...
-Vous désirez peut être prendre place dans vos appartements, non? L'interrompit le capitaine de la garde.
-...Euh oui, en effet. Peut être pourrais-je ensuite avoir un topo concernant la situation ici, à Méthone, puis enfin en Prévèze.
-Mais avec plaisir, madame Na'alea.
-Ecoutez, mon garçon, nous allons devoir travailler ensemble pendant un moment. Alors laissez de côté les "madame" et appelez moi Alïna, voulez-vous?
-C'est entendu...Alïna.

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