Au fur et à mesure que les chevaux galopaient, Dorgo et Fenrir se rapprochaient de leur destin. On ne distinguait au loin de la Citadelle qu'une sinistre ombre noire sur fond blanc. La dernière fois que Dorgo avait quitté la Citadelle d'aussi loin, c'était pour se faire jeter au fond d'une grotte, pour théoriquement ne pas en sortir. Le climat s'adoucit de plus en plus, ce qui n'était pas pour déplaire les deux elfes noires. Bien qu'habitué au climat gelé des Terres du Nord, la douce température était agréable. Sur leur chemin, ils croisèrent des marchands emmitouflés dans d'interminables couches de tissus. S'il vivait à la Citadelle, il verrait ce qu'est le grand froid... Mais la seule place de ces humains dans la Citadelle serait les cachots, ou la salle des Tortures.
Avant de partir, Dorgo s'était renseigné un maximum sur l'Empire, et plus particulièrement sur l'Edhesse, tandis que Fenrir était chargé de questionner les marchands de passage sur les récents évènements de l'Empire. Mais les discours de cette vermine humaine se contredisaient toujours. Au moins, ce que Dorgo savait d'Edhesse était vrai. Il avait lu que c'était une province civilisé, mais toutefois cruelle, où les meurtres étaient courants. Mais les ouvrages dataient, peut-être était-ce différent maintenant. Mais lorsqu'un mode de vie est imprimé sur une terre, les gens et le culture ne peuvent changer comme ça. Le drow constaterait tout cela, une fois sur place.
Ils arrivèrent en fin de journée, dans une immense cité. Perganon. La première étape d'un long périple à travers l'Empire. Ici, il irait dans les tavernes dans le but de se mettre en courant des faits du continent, les conflits, les manipulations, et pourquoi pas y pendrent part. En avançant dans les rues, à dos de cheval, les passants les regardaient étrangement. Les étrangers ne devaient pas être bienvenues ici. La population de cette cité était vraiment hétérogène. Des riches, des mendiants, des classes moyennes, toute la hiérarchie était représentée. Les deux elfes noirs allèrent ensuite dans une auberge en début de soirée, là où les bâtiments étaient le plus bondés. Ils restèrent trois jours de suite dans la même auberge, car il y avait toute sorte d'informateurs, et la plupart fiable. Enfin, il décidèrent de partir, ils avaient toutes les informations qu'ils leur fallaient. Sur le chemin de la sortie, ils firent l'inventaire de tout ce qu'ils avaient appris, en particulier les conflits:
[...]
- De ce que nous savons, l'Outre-Mer a l'air une grande menace pour l'Empire. Il y aussi les anarchistes, cet infernal nommé Mogoth qui a vu son antre assiégé. Mais l'Empire a l'air de tenir le choc, comme depuis des millénaires, d'après ce que j'ai lu.
- Il y aussi ce mystérieux humain, qui nous a dit que la fin de Fardall était proche, que l'ancienne Impératrice Auréa reprendrait le trône, que les rouages étaient en marche.
- Il avait sûrement abusé de vin, qui coulent à flot dans cette cité dépravé, je pense qu'il délirait.
- Il y a beaucoup de coincidences troublantes. Sur un fort dont j'ai perdu le nom, un drapeau noir et rouge flotte. A l'Abysse, l'antre de Mogoth, des guerriers en rouge et noir auraient fait leur apparition. Et je m'arrête là. Le rouge et le noir étaient les couleurs d'Enguerrand lors de son règne, et il était marié à Auréa. Quoi de plus normal qu'elle est gardée ses couleurs... De plus, ...
- Ca va, ça va! Nous partons pour Maon, on avisera une fois sur les lieux.
Un bruit interrompit leur discussion.
Trois hommes apparurent devant Dorgo. Un rapide coup d’œil lui indiqua que Fenrir ne se trouvait déjà plus derrière lui, la selle de son cheval étant vide. Dorgo reporta toute son attention sur les brigands. Ils portaient tout les trois une dague de jet, qu'il tenait comme une arme de poing. Des amateurs, sûrement. Dorgo leur sourit, glacialement, puis un des bandits parla:
- Holà, étranger! Tu croyais pouvoir pénétrer dans notre capitale et en repartir sans rien nous devoir? Donne nous notre bourse, aveugle, et il ne t'arrivera rien.
Dorgo éclata de rire. Chez lui, tout le monde s'était habitué à ses yeux livides, laiteux, froid comme glace. Mais on n'avait jamais comparé ses yeux à ceux d'un aveugle. Son rire surprit les trois humains, et c'est à ce moment là que Fenrir se glissa derrière un des brigands, et lui coupa 'proprement' la gorge. Dorgo profita de l'opportunisme de l'effet de surprise pour transpercer un deuxième humain de sa lugubre lame. Le troisième, plutôt vif, fuit, mais Dorgo sortit le spectre de Kereb, qu'il place dorénavant dans son dos, et lança le sort de lance de glace. Le pic vint se ficher en plein dans le dos de l'homme, le tuant sur le coup. Ne préférant pas rester sur les lieux, ils s'échappèrent à la hâte. Un long voyage vers Maon les attendait.
Avant de partir, Dorgo s'était renseigné un maximum sur l'Empire, et plus particulièrement sur l'Edhesse, tandis que Fenrir était chargé de questionner les marchands de passage sur les récents évènements de l'Empire. Mais les discours de cette vermine humaine se contredisaient toujours. Au moins, ce que Dorgo savait d'Edhesse était vrai. Il avait lu que c'était une province civilisé, mais toutefois cruelle, où les meurtres étaient courants. Mais les ouvrages dataient, peut-être était-ce différent maintenant. Mais lorsqu'un mode de vie est imprimé sur une terre, les gens et le culture ne peuvent changer comme ça. Le drow constaterait tout cela, une fois sur place.
Ils arrivèrent en fin de journée, dans une immense cité. Perganon. La première étape d'un long périple à travers l'Empire. Ici, il irait dans les tavernes dans le but de se mettre en courant des faits du continent, les conflits, les manipulations, et pourquoi pas y pendrent part. En avançant dans les rues, à dos de cheval, les passants les regardaient étrangement. Les étrangers ne devaient pas être bienvenues ici. La population de cette cité était vraiment hétérogène. Des riches, des mendiants, des classes moyennes, toute la hiérarchie était représentée. Les deux elfes noirs allèrent ensuite dans une auberge en début de soirée, là où les bâtiments étaient le plus bondés. Ils restèrent trois jours de suite dans la même auberge, car il y avait toute sorte d'informateurs, et la plupart fiable. Enfin, il décidèrent de partir, ils avaient toutes les informations qu'ils leur fallaient. Sur le chemin de la sortie, ils firent l'inventaire de tout ce qu'ils avaient appris, en particulier les conflits:
[...]
- De ce que nous savons, l'Outre-Mer a l'air une grande menace pour l'Empire. Il y aussi les anarchistes, cet infernal nommé Mogoth qui a vu son antre assiégé. Mais l'Empire a l'air de tenir le choc, comme depuis des millénaires, d'après ce que j'ai lu.
- Il y aussi ce mystérieux humain, qui nous a dit que la fin de Fardall était proche, que l'ancienne Impératrice Auréa reprendrait le trône, que les rouages étaient en marche.
- Il avait sûrement abusé de vin, qui coulent à flot dans cette cité dépravé, je pense qu'il délirait.
- Il y a beaucoup de coincidences troublantes. Sur un fort dont j'ai perdu le nom, un drapeau noir et rouge flotte. A l'Abysse, l'antre de Mogoth, des guerriers en rouge et noir auraient fait leur apparition. Et je m'arrête là. Le rouge et le noir étaient les couleurs d'Enguerrand lors de son règne, et il était marié à Auréa. Quoi de plus normal qu'elle est gardée ses couleurs... De plus, ...
- Ca va, ça va! Nous partons pour Maon, on avisera une fois sur les lieux.
Un bruit interrompit leur discussion.
Trois hommes apparurent devant Dorgo. Un rapide coup d’œil lui indiqua que Fenrir ne se trouvait déjà plus derrière lui, la selle de son cheval étant vide. Dorgo reporta toute son attention sur les brigands. Ils portaient tout les trois une dague de jet, qu'il tenait comme une arme de poing. Des amateurs, sûrement. Dorgo leur sourit, glacialement, puis un des bandits parla:
- Holà, étranger! Tu croyais pouvoir pénétrer dans notre capitale et en repartir sans rien nous devoir? Donne nous notre bourse, aveugle, et il ne t'arrivera rien.
Dorgo éclata de rire. Chez lui, tout le monde s'était habitué à ses yeux livides, laiteux, froid comme glace. Mais on n'avait jamais comparé ses yeux à ceux d'un aveugle. Son rire surprit les trois humains, et c'est à ce moment là que Fenrir se glissa derrière un des brigands, et lui coupa 'proprement' la gorge. Dorgo profita de l'opportunisme de l'effet de surprise pour transpercer un deuxième humain de sa lugubre lame. Le troisième, plutôt vif, fuit, mais Dorgo sortit le spectre de Kereb, qu'il place dorénavant dans son dos, et lança le sort de lance de glace. Le pic vint se ficher en plein dans le dos de l'homme, le tuant sur le coup. Ne préférant pas rester sur les lieux, ils s'échappèrent à la hâte. Un long voyage vers Maon les attendait.