Le Monde de Kalamaï
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 La Création de Kalamaï

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Aquilodon
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Aquilodon

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MessageSujet: La Création de Kalamaï   La Création de Kalamaï EmptyMar 1 Déc 2009 - 23:33

HRP : Sur le forum général, j'ai fait ce texte, en addition avec ce que Keldaran (via Nilmarel) a écrit. Le voici donc, qui suit l'introduction RP (je sais qu'on est censé être dans une bibliothèque mais je me suis permis une petite liberté).

Aquilodon entra dans sa grande tente en peau de dragon, jetant son bâton sur le côté. Il s'approcha de ses précieux rouleaux de parchemin, soigneusement posés dans un angle. Il dut chercher longtemps dans le tas ce qu'il n'avait pas encore lu. Il vit ses Traités de l'Equilibre, une copie de la Cosmologie de l'Archimage Nilmarel et, enfin La Création de Kalamaï, par feu Han d'Enithar, de l'Académie Impériale de Théologie. Ce résumé, rédigé par le modérément célèbre seigneur, n'était plus, par endroit, écrit de l'orthographe en vigueur, et les tournures de phrase étaient de temps en temps vieillies, mais qu'importe ? Voilà ce qu'était la Création, d'après Han d'Enithar :

Citation :
Par l’Académie Impériale de Théologie



La Création

Chapitre Premier : de l'Apparition des dieux




Selon les écrits de l’Archimage Nilmarel, les dieux seraient sortis tout droit de la mana, appelée « néant mystique » par l’Elu. Dans le résumé divulgué, Nilmarel affirme que les dieux durent créer pour ne pas être repris par le néant. Ici, nous entrons dans le domaine des suppositions, mais apparemment, la première chose que comprirent les dieux, c’est qu’il leur fallait un nom pour s’ancrer dans la réalité. Alors ils se nommèrent. Ils furent Kereb, né de la mana, et mana lui-même, Nucter, qui s’empressa de vaincre la première chose qui s’opposa à lui : l’inexistence. Les deux autres furent Nimburr, celui qui inspira au dernier son nom, celui de Chezzer, l’ « invisible » dans le langage divin. Ainsi fut vaincu le néant, et la réalité triompha. Les quatre étaient ancrés dans la mana, du moins pour un temps. Ainsi le néant mystique ne fut plus appelé que « force invincible » par les nouveaux êtres. Pour s’en protéger durablement, ils concentrèrent leur puissance, durant plus de cinq mille années mortelles, et créèrent une bulle de protection, utilisant l’essence même de la Force Invincible, seule chose qu’elle ne pouvait vaincre, puisqu’elle était, comme son nom l’indique, invincible. Il s’y installèrent et décidèrent d’y vivre pour l’éternité. Ainsi furent créées l'existence, les choses qui devinrent plus tard des dieux, la notion de temps, et la terre de Destinée.



Chapitre Second : de l'Equilibre




Après une centaine d’années mortelles dans leur paradis protégé, les quatre dieux connurent l’ennui. Kereb, las, commença à manipuler la texture même de la bulle, surestimant sa toutefois très grande puissance. Chezzer s’en aperçut et inventa la colère, s’emportant contre son compagnon qui, par ses actes, les mettait tous en danger, juste pour tromper son ennui. Kereb s’offusqua et la dispute s’envenima. De la discorde naquit un nouvel être, terreur parmi les terreurs, dérangé dans son propre esprit, semeur de zizanie dans l’essence même de la réalité. Et les deux dieux, sous son emprise commencèrent à se battre, déployant des énergies terrifiantes. Sentant que leurs frères entraient en conflit, Nimburr et Nucter s’associèrent, afin de protéger leur bulle de perfection. De leur force naquit la Justice qui fila combattre le Chaos. Kereb et Chezzer revinrent à eux et furent choqués de leur inconscience. Ils firent la paix, alors que la Justice et le Chaos, que l’on appelle Kanderak et Bronek, tentaient de s’entredétruire. Ces deux entités n’ont jamais cessé depuis. Les dieux appelèrent ce combat éternel l’Aiopugna, c’est-à-dire l’Equilibre, dans cette langue divine et incomprise qu’est celle des divins.



Chapitre Troisième : de la Guerre et l'Honneur




Les dieux, ayant retenu ce que l’ennui terrible pouvait provoquer s’attelèrent de nouveau à leur œuvre créatrice. Ils agrandirent la « bulle », que nous appellerons à présent Teloïosmos, le monde parfait, et déversèrent sur ses parois une invention de Nimburr, limpide : la mer. La terre la suivit de près, et les dieux la nommèrent Kalamaï. Sur elle, ils placèrent la Première race, à leur image, avec leurs défauts et leurs qualités, qu’ils s’étaient au fil du temps découverts. Ce furent les sderoths, que nous appelons Anciens. Nucter créa ses propres terres, très loin, à l’est de Kalamaï, où il se nourrit dès lors de la mort des sderoths. Morts qui, d’ailleurs, furent de plus en plus fréquentes, car des conflits éclatèrent entre les différentes factions de sderoths. Ainsi furent les aeroths, les someroths et les kalimroths, de nouvelles races d’Anciens. Elles vénérèrent de nouveaux dieux, qui n’existaient pas. Kereb châtia les infidèles, mais ses compagnons et lui commencèrent à sentir des présences inconnues dans leur domaine. Ainsi, un jour, Nucter crut voir un géant en armure qui se volatilisa dès qu’il y accorda plus d’attention. Nimburr, lui aussi, vit ce géant, accompagné d’un sderoth aux longs cheveux, avec un gant affublé d’un œil à la main droite. Ils disparurent dès que Nimburr leur parla. Puis, un jour, alors que Chezzer, Kereb, Nucter et Nimburr regardaient Kanderak et Bronek se battre, grandir en force, ruser et manipuler la Force Invincible tels les premiers dieux eux-mêmes, les deux êtres apparurent. Ils dirent qu’il ne venaient pas faire le mal parmi leurs frères, qu’ils venaient au contraire sceller leur alliance. Tout d’abord, les quatre ne comprirent pas, puis la vérité jaillit : Kereb, en créant les sderoths, leur avait accordé tellement de puissance qu’ils pouvaient à présent créer de nouveaux dieux, aussi puissants et terribles que les premiers. Le géant en armure était Hassar, le dieu de la guerre, que les Anciens priaient avant de combattre. Le sderoth aux longs cheveux était Sorenssen, qui retenait la main des guerriers prêt à tuer un ennemi n’étant pas en mesure de se battre. Il appelait cela l’Honneur. Ainsi, les dieux furent au nombre de huit.



Chapitre Quatrième : de l'Arrivée du Maître



Je vais vous conter, dans ce chapitre, l’histoire d’un dieu aujourd’hui disparu, mais que les Anciens vénéraient comme un des grands. Son nom était Khanzeektor, le « maître », en aeroth ancien. Cette chose, ce dieu, ou cette déesse, ou peut-être même les deux, car il est désigné sous les deux sexes sur les vieilles pierres d’Halicarnasse, fut créée pour dominer. Son existence menaça la bulle, car il était la chose la plus puissante jamais sortie de la Force Invincible. Ce fut, fort heureusement, un dieu sage, qui n’eut pas la bêtise de tenter de séparer Bronek et Kanderak, ou de prendre le pouvoir en terrassant Kereb, Nucter, Nimburr et Chezzer par la force, ce que firent de jeunes dieux, des millénaires plus tard. Il apparaît sur les stèles des aeroths à partir de sept mille ans avant Elée, la première collision. Sa fonction est de dominer les Anciens, et d’accorder au peuple prétendument élu, les aeroths, le pouvoir de les contrôler selon leur bon vouloir. Ce qu’il ne fit jamais. Les aeroths attendirent jusqu’à la première collision qu’il envoie son Messie, mais il disparut avant eux. Lorsqu’il arriva sur Destinée, Khanzeektor se heurta à Hassar, qui, ne le reconnaissant pas, tenta de le chasser. Il fut bien vite vaincu par le Maître, qui le releva et se présenta comme le plus grand des dieux. Hassar lui prêta bien vite allégeance, et son nouveau seigneur, le seul qui fit jamais plier la Guerre, lui demanda s’il pouvait le conduire jusqu’aux quatre grands. Arrivé devant eux, il leur demanda de lui céder la direction de la bulle, mais les quatre refusèrent, d’après les aeroths. Alors Khanzeektor pointa son doigt vers Kalamaï, et ce fut le premier tremblement de terre sur le continent. Et le plus violent, si l’on ne prendre pas en compte les Collisions. Alors Kereb se leva, fit cesser le tremblement et dit au Maître qu’il aurait une place parmi eux, mais que jamais il ne devrait tenter de les tuer, sinon, la bulle disparaitrait, et la Force Invincible redeviendrait néant. Alors Khanzeektor comprit, et s’assit à leur côté. Sa première action en tant que Grand dieu fut de libérer Hassar de son serment. Sur les stèles des monuments de l’est de Scitopole sont relatés en long et en large les actions de Khanzeektor parmi les mortels, car il fut celui qui les aida et les aima le plus. Fréquemment, durant l’Eudermon, le Maître, dieu de la Domination, descendit sur Kalamaï et vécut parmi les aeroths.



Chapitre Cinquième : de la Guerre des Dieux



La fin de l’Eudermon connut de très nombreuses apparitions de dieux, majeurs comme mineurs, donnant lieu à des légendes probablement connues des Anciens actuels. Mais, durant ces sept millénaires, alors que les civilisations de Kalamaï prospéraient, des camps se formèrent parmi les dieux. On raconte que le dieu Jucturien, patron des artisans, proposa un jour à Bronek de s’allier à lui. Le déconcentrant, il faillit détruire l’Equilibre. Cette anecdote mit les cinq Grands en colère, et ils renvoyèrent, par la combinaison de leurs immenses pouvoirs, l’Artisan dans la Force Invincible. On suppose que c’est ce jugement qui déclencha la guerre des dieux évoquée par Nilmarel dans les Entretiens Cosmologiques de Nimburr. Les partisans des Grands dirent que ce renvoi au néant n’était que Justice, alors que les autres affirmaient que les Cinq abusaient de leurs pouvoirs. Vingt-trois groupes aux avis différents se formèrent dans les deux camps, dissociant encore les dieux. Ce millier de divinités, naguère soudés, se haïssaient maintenant. Ce fut la guerre des Vingt-Trois Armées. Ce conflit terrifiant produit de terribles cataclysmes sur Kalamaï, puis sur Destinée. Cette terre des dieux, lieu de paix, si l’on omet l’Aiopugna, devint un terrible champ de bataille. Lorsque le dieu Khanzeektor se suicida, voulant montrer aux dieux que leur querelle menaçait tout, durant une terrible bataille ou deux centaines de dieux périrent, « Destinée disparut dans une explosion apocalyptique », si l’on en croit les dires de Nimburr. Pire encore, la bulle, la Teloïosmos, fut déchirée, laissant la Force Invincible envahir leur création. Les cent douze dieux restant cessèrent de se battre pour empêcher cette calamité de détruire tout ce pourquoi ils avaient œuvrés, et pour ne pas retourner au néant. Ainsi Khanzeektor mit fin à la guerre, mais aussi à Destinée. Il fut créé pour dominer, et mourut en punissant. La réparation de la bulle ne laissa que seize dieux en vie sur les cent douze. Ces divinités sont celles que nous vénérons encore aujourd’hui.

Par Han d'Enithar, d'après les écrits de l'Archimage Nilmarel.

Ce récit laissa Aquilodon fort perplexe, et, après avoir enroulé le parchemin sur lui-même, il entra en transe shamanique.
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