Un vieil homme, au nez rougi par la boisson, vêtu de haillon et titubant en guise de pas, se déplaçait lentement sur les chemins des royaumes du sud de d'Édhesse. Visiblement, il cherchait quelque chose ou quelqu'un, nul ne pouvait le savoir et personne ne s'en préoccupait guerre. Il est le colporteur, annonciateur des plus grandes rumeurs, vraie ou fausse, qui circulent dans les tavernes. Il se fait un plaisir de les faire passer d'un établissement à l'autre et même d'en parler à la milice du coin pour les voir paniquer lorsque ses propos annonce guerres et destructions prochaine.
Un malin plaisir qui chaque fois faisait rire le vieillard qui occupe ses journées grâce à toute cette alcool et ces histoires farfelu, mais cette fois c'était bien réel.
M'sieu l'garde, mais j'vous dis que c'te fois c'est pas une blague, ya trois s'gneur qui s'battent pour contr'ler les vallées du sud, y z'ont des dents longues pi y s'aime po l'soleil. J'vous dis que ma source est fiab' c'te coup-ci.
Le militaire écoutait le colporteur, le regard en l'air, se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour être encore pris avec ce bougre et c'est histoire.
Je vais en informer mon supérieur lorsqu'il passera prendre mon rapport, monsieur. Je ne puis en faire plus pour le moment. Ces décisions ne me reviennent pas, je ne suis qu'un simple soldat qui garde la route et surveillent que tout se passe bien sur ce tronçon.
Mais zet fou ! Vous bougez mêm' po pour aller voire ? Du monde comme vous pi moé s'font massacrer chak nuite par ses bebittes à crocs pi z'êtes de glace ? Où va c'monde...
Le vieillard s'en retourna d'où il était venu, se disant qu'une bonne bouteille à la taverne lui ferait oublié tout ça, dans l'attente de nouveaux message, véridique ou mensonger, à colporter.
Un malin plaisir qui chaque fois faisait rire le vieillard qui occupe ses journées grâce à toute cette alcool et ces histoires farfelu, mais cette fois c'était bien réel.
M'sieu l'garde, mais j'vous dis que c'te fois c'est pas une blague, ya trois s'gneur qui s'battent pour contr'ler les vallées du sud, y z'ont des dents longues pi y s'aime po l'soleil. J'vous dis que ma source est fiab' c'te coup-ci.
Le militaire écoutait le colporteur, le regard en l'air, se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour être encore pris avec ce bougre et c'est histoire.
Je vais en informer mon supérieur lorsqu'il passera prendre mon rapport, monsieur. Je ne puis en faire plus pour le moment. Ces décisions ne me reviennent pas, je ne suis qu'un simple soldat qui garde la route et surveillent que tout se passe bien sur ce tronçon.
Mais zet fou ! Vous bougez mêm' po pour aller voire ? Du monde comme vous pi moé s'font massacrer chak nuite par ses bebittes à crocs pi z'êtes de glace ? Où va c'monde...
Le vieillard s'en retourna d'où il était venu, se disant qu'une bonne bouteille à la taverne lui ferait oublié tout ça, dans l'attente de nouveaux message, véridique ou mensonger, à colporter.