Au bout d'une heure de course, Irkos arriva enfin chez lui, dans la forêt de Kalferas. Il jeta un coup d’œil derrière lui, mais personne à l'horizon. Il captait néanmoins la détresse dans la ville, mais il ne pouvait plus rien. Il fallait s'organiser loin de ce chaos, et préparer une offensive digne de ce nom pour libérer le peuple Natif. L'elfe se jura d'accomplir son devoir, et d’œuvrer pour le bien de la Nation, chose qu'il avait faite depuis son arrivée en Outre-Mer. Mais voila, il était plus ou moins isolé. Des souvenirs de l'Oracle lui revinrent, avec Tilk Nosferan, Syv, Méhe... Le 1er était mort, et les deux derniers disparus.
Il chassa sa mélancolie, et pénétra dans la lisière de la forêt. Des silhouettes aussi rapides que des ombres furtives se firent apercevoir, mais les élus d'Adrien reconnurent leur Conseiller, et l'accueillir avec joie:
- Conseiller Irkos ! On ne vous attendait plus ! Nous avons été mis au courant de la situation à Roc-le-Chastel, et avons déployé tout les moyens disponibles pour... Non, je ne vous embêterai pas avec ça tout de suite, venez vous reposer, les autres Conseillers vous expliqueront mieux que moi.
L'elfe fut guidé par ses pairs dans les méandres des bois, s'enfonçant toujours plus. Qu'il était bon de se retrouver ici, entouré de verdure ! Loin des poubelles de la cité et des quartiers crasseux. Et surtout, ne plus avoir à surveiller ses arrières, être entouré de proches... Proche. Irkos se demanda ce qu'il était advenu de Mïlas. Le vieil elfe s'en était-il sorti ? Lorsqu'il aperçut les membres du Conseil, l'elfe salua chacun de ses compagnons, et voulut les questionner à propos de son camarade, mais les Conseillers l'en empêchèrent. Ce fut Tilgar, le plus sage, qui prit la parole:
- Conseiller Irkos, vous nous voyez ravi de votre retour parmi nous. Nous commencions à croire que ces pirates avait eu raison de tout ce qu'il restait de pur sur ces terres.
- J'ai un instinct de survie très développé, comme vous le savez. Et vous devez le sentir, je me suis caché dans des endroits improbables pour m'en sortir...
L'épisode des poubelles lui vint en mémoire, douloureuse expérience pour un elfe, mais enrichissante. Là encore, l'image de Mïlas apparut dans son esprit, et cette fois-ci il prit les devants:
- Mïl... Le Conseiller Mïlas est-il revenu ? C'est grâce à lui que j'ai pu sortir de la ville et échapper aux pirates.
- Nous avons déployer quelques rôdeurs et fauconniers, ayant pour but de se renseigner de l'évolution de la situation dans la capitale. Mais d'après les derniers rapports, aucun ne fait allusion à notre compagnon.
- Mais il doit bien être quelque part ! Il a participé à la Grande Guerre de l'Outre-Mer, il ne peut s'être fait attrapé par ces maudits corsaires !
- Nos rapports sont formels. Aucune trace de se part, mais connaissant le Conseiller Mïlas, il a dû trouver une bonne cachette, esperons-le.
C'était un euphémisme. Une autre manière de dire que Mïlas s'était certainement fait attrapé, et était maintenant aux prises avec les pirates. Une rage sourde envahit Irkos, et l'envie de retourner dans la cité en siège le taraudait. Tilgar le sentit, et apaisa le jeune elfe bouillonnant:
- Mais un autre rapport devrait arriver, peut-être annonciateur de bonnes nouvelles.
- Il faut aller le chercher, nous avons largement les moyens de la faire !
C'était un elfe étonnamment grand et fort qui venait de prendre la parole. Kadrös, qui était l'archétype du guerrier aimant les batailles. Ses solutions étaient souvent radicales et meurtrières, ce qui déplaisait à ses pairs. Mais son esprit combatif et sa niaque sur le champ de bataille faisait de lui un élément indispensable.
- Ce n'est pas le moment pour déployer nos forces, Conseiller. Il ne sert à rien d'ajouter de la panique et des combats au sein de Roc-le-Chastel, et ...
- Le Conseiller Tilgar a raison, coupa Irkos. Il y a trop de chaos pour pouvoir entreprendre une opération de sauvetage. Mais soyez assuré que nos troupes se déverseront sur les pirates telles dans un flot de destruction le moment venu, et vos compétences nous seront vitales.
Kadrös adressa un hochement de tête de remerciement, et se tut. Irkos partit s'isoler, dépité que son compagnon ne soit pas là pour préparer la future bataille. Mais une missive qu'il reçut une heure plus tard lui redonna de l'espoir...
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Mïlas n'avait jamais arrêter de suivre l'orque, partout où il courait, grimpait, se cachait. Il se devait de remarquer que pour un orque, son sens du déplacement et son discernement était impressionnant. L'elfe faillit avoir une bonne opinion envers son sauveteur, mais ce dernier tua deux palefreniers innocents, juste pour s'approprier deux montures. Certes, les deux humains semblaient être sur le départ, et il s'agissait selon toute probabilité de déserteurs, mais il ne méritait pas de finir comme ça.
- Vous n'étiez pas obligé de les tuer, siffla Mïlas.
Ensuite, ils partirent au galop, loin de la ville. L'elfe dut plusieurs fois ralentir son allure, car le cheval de Bran'dor avait du mal à supporter son poids. Pour le bien être des animaux, Mïlas força l'orque à s'arrêter, et ils échangèrent plusieurs fois de montures, sans quoi un des deux acolytes aurait dû finir à pied. Mïlas ne décrocha pas un mot durant le voyage, tant le geste de l'orque l'avait dégoûté. Mais on ne changeait pas la nature profonde d'un être, malheureusement. Néanmoins, l'elfe lui devait la vie, et il ne pouvait l'oublier. Ils arrivèrent enfin à Kalferas, et empruntèrent un chemin de terre, et bientôt les arbre furent leur seul champ de vision. Deux voix se firent entendre :
- Descendez immédiatement de votre monture, les mains en évidence !
La source apparut tout de suite à Mïlas, deux elfes étaient perchés dans les arbres, arcs à main. L'elfe fit un signe de la main, et leur répondit en elfique, ironique:
- Wlel jörtk liguls, Pödskil !
- Mïlas !
Les deux elfes descendirent des arbres, et Mïlas en fit de même avec sa monture. Les deux jeunes sentinelles furent heureuses de retrouver le guide du Conseil des vingt. Elles jetèrent tout de même un regard en biais vers l'orque, mais l'elfe les rassura quand à sa bonne foi. Ils furent ensuite guidé à travers les bois, et pour la première fois Bran'dor se trouvait en situation d'infériorité. Dans un environnement hostile qui n'était pas le sien, face à des êtres qui appréciaient peu sa présence, ils auraient vite fait de le semer et de le laisser errer dans le forêt jusqu'à ce que les loups et autres créatures eurent raison de lui. L'idée était tentante, car une partie de Mïlas ressentait une vif animosité, mais sans cet orque, il serait prisonnier ou bien mort. Alors il tiendrait son marché, si son sauveur en faisait de même.
Ils arrivèrent enfin dans une petite clairière, où se trouvait une vingtaine d'elfe: les dix-neuf membres du Conseil, et Irkos. Mïlas fit signe à l'orque de rester en retrait, et alla saluer chaleureusement ses camarades. Seul une personne ne réagissait pas au retour de son mentor, Irkos. Celui-ci avait les yeux rivés sur la créature noire en armure. Lorsque Mïlas arriva à sa hauteur, il prit le jeune elfe dans ses bras, en tentant d'apaiser ses tensions:
- Il m'a sauvé la vie, Irkos. Nous lui sommes tous redevables.
- C'est son peuple qui a tué ma famille...
Une douloureuse colère venait s’emparer de tout son être, il avait appuyé chacun de ses mots. Les images de ses compagnons morts le hantèrent, et inconsciemment il serra sa main sur sa lame, et ses yeux ne pouvait quitter l'ignoble créature.
- Va te reposer, tu as vécu des heures difficiles.
Hésitant, Irkos se laissa tout de même faire, mais la seule idée qu'un orque se trouvait dans sa forêt le rendait malade. Il se retira, sans oublier de jeter un dernier regard chargé de haine et de mépris envers leur hôte.
- Conseillers, je vous présente Bran'dor, l'orque qui m'a sauvé la vie, alors que j'étais aux prises avec quatre pirates. Bran'dor, voici les Conseillers de Kalferas, je fais partie avec eux des vingt elfes qui régissent la vie de cette forêt, avec Irkos. Veuillez d'ailleurs lui pardonnez son absence, mais il a vécu un traumatisme avec les orques, et je préférerais éviter de vous confronter.
Tilgar, quelles mesures ont été prises ?
- Des rôdeurs arpentent les alentours de la ville, avec leur faucon, dans le but de nous donner l'évolution de la situation. D'ailleurs, votre fuite n'est pas passé inaperçu. Plusieurs groupes de soldats armés jusqu'aux dents fouillent la ville. Et le Chastel de Synodar est pris d'assaut et devrait tomber d'un instant à l'autre, selon mes toutes dernières missives. Nous avons aussi fait appel à toute la Nature, chaque créature est prête à partir au feu. Seulement les Dragons n'ont pas été prévenu, leurs réactions seraient imprévisibles.
- Ils ont dû être au courant de cette attaque bien avant que nous n'en soyons informé, ne sous-estimez pas l'intelligence de ses créatures.
Conseillers, j'ai passer un pacte avec cet orque. Si il nous sortait tous de là, il recevrait une grosse récompense. Il se tourna vers Bran'dor. Voila le moment de respecter notre marché, orque. Une fois que nous aurons terrassés ces pirates, vous obtiendrez votre or, comme prévu. Maintenant, avez-vous une idée de ce que nous devons faire ? Connaîtriez-vous des personnes susceptibles de nous venir en aide ?
L'elfe s'attendait à voir s'énerver l'orque, son instinct le prédisait. Déjà, Bran'dor ne devait pas être fort content d'être entouré d'elfes, race qu'il ne devait pas porter dans son cœur. Mais tous étaient contraint de faire des compromis, si on voulait que la Nation redevienne libre.
Il chassa sa mélancolie, et pénétra dans la lisière de la forêt. Des silhouettes aussi rapides que des ombres furtives se firent apercevoir, mais les élus d'Adrien reconnurent leur Conseiller, et l'accueillir avec joie:
- Conseiller Irkos ! On ne vous attendait plus ! Nous avons été mis au courant de la situation à Roc-le-Chastel, et avons déployé tout les moyens disponibles pour... Non, je ne vous embêterai pas avec ça tout de suite, venez vous reposer, les autres Conseillers vous expliqueront mieux que moi.
L'elfe fut guidé par ses pairs dans les méandres des bois, s'enfonçant toujours plus. Qu'il était bon de se retrouver ici, entouré de verdure ! Loin des poubelles de la cité et des quartiers crasseux. Et surtout, ne plus avoir à surveiller ses arrières, être entouré de proches... Proche. Irkos se demanda ce qu'il était advenu de Mïlas. Le vieil elfe s'en était-il sorti ? Lorsqu'il aperçut les membres du Conseil, l'elfe salua chacun de ses compagnons, et voulut les questionner à propos de son camarade, mais les Conseillers l'en empêchèrent. Ce fut Tilgar, le plus sage, qui prit la parole:
- Conseiller Irkos, vous nous voyez ravi de votre retour parmi nous. Nous commencions à croire que ces pirates avait eu raison de tout ce qu'il restait de pur sur ces terres.
- J'ai un instinct de survie très développé, comme vous le savez. Et vous devez le sentir, je me suis caché dans des endroits improbables pour m'en sortir...
L'épisode des poubelles lui vint en mémoire, douloureuse expérience pour un elfe, mais enrichissante. Là encore, l'image de Mïlas apparut dans son esprit, et cette fois-ci il prit les devants:
- Mïl... Le Conseiller Mïlas est-il revenu ? C'est grâce à lui que j'ai pu sortir de la ville et échapper aux pirates.
- Nous avons déployer quelques rôdeurs et fauconniers, ayant pour but de se renseigner de l'évolution de la situation dans la capitale. Mais d'après les derniers rapports, aucun ne fait allusion à notre compagnon.
- Mais il doit bien être quelque part ! Il a participé à la Grande Guerre de l'Outre-Mer, il ne peut s'être fait attrapé par ces maudits corsaires !
- Nos rapports sont formels. Aucune trace de se part, mais connaissant le Conseiller Mïlas, il a dû trouver une bonne cachette, esperons-le.
C'était un euphémisme. Une autre manière de dire que Mïlas s'était certainement fait attrapé, et était maintenant aux prises avec les pirates. Une rage sourde envahit Irkos, et l'envie de retourner dans la cité en siège le taraudait. Tilgar le sentit, et apaisa le jeune elfe bouillonnant:
- Mais un autre rapport devrait arriver, peut-être annonciateur de bonnes nouvelles.
- Il faut aller le chercher, nous avons largement les moyens de la faire !
C'était un elfe étonnamment grand et fort qui venait de prendre la parole. Kadrös, qui était l'archétype du guerrier aimant les batailles. Ses solutions étaient souvent radicales et meurtrières, ce qui déplaisait à ses pairs. Mais son esprit combatif et sa niaque sur le champ de bataille faisait de lui un élément indispensable.
- Ce n'est pas le moment pour déployer nos forces, Conseiller. Il ne sert à rien d'ajouter de la panique et des combats au sein de Roc-le-Chastel, et ...
- Le Conseiller Tilgar a raison, coupa Irkos. Il y a trop de chaos pour pouvoir entreprendre une opération de sauvetage. Mais soyez assuré que nos troupes se déverseront sur les pirates telles dans un flot de destruction le moment venu, et vos compétences nous seront vitales.
Kadrös adressa un hochement de tête de remerciement, et se tut. Irkos partit s'isoler, dépité que son compagnon ne soit pas là pour préparer la future bataille. Mais une missive qu'il reçut une heure plus tard lui redonna de l'espoir...
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Mïlas n'avait jamais arrêter de suivre l'orque, partout où il courait, grimpait, se cachait. Il se devait de remarquer que pour un orque, son sens du déplacement et son discernement était impressionnant. L'elfe faillit avoir une bonne opinion envers son sauveteur, mais ce dernier tua deux palefreniers innocents, juste pour s'approprier deux montures. Certes, les deux humains semblaient être sur le départ, et il s'agissait selon toute probabilité de déserteurs, mais il ne méritait pas de finir comme ça.
- Vous n'étiez pas obligé de les tuer, siffla Mïlas.
Ensuite, ils partirent au galop, loin de la ville. L'elfe dut plusieurs fois ralentir son allure, car le cheval de Bran'dor avait du mal à supporter son poids. Pour le bien être des animaux, Mïlas força l'orque à s'arrêter, et ils échangèrent plusieurs fois de montures, sans quoi un des deux acolytes aurait dû finir à pied. Mïlas ne décrocha pas un mot durant le voyage, tant le geste de l'orque l'avait dégoûté. Mais on ne changeait pas la nature profonde d'un être, malheureusement. Néanmoins, l'elfe lui devait la vie, et il ne pouvait l'oublier. Ils arrivèrent enfin à Kalferas, et empruntèrent un chemin de terre, et bientôt les arbre furent leur seul champ de vision. Deux voix se firent entendre :
- Descendez immédiatement de votre monture, les mains en évidence !
La source apparut tout de suite à Mïlas, deux elfes étaient perchés dans les arbres, arcs à main. L'elfe fit un signe de la main, et leur répondit en elfique, ironique:
- Wlel jörtk liguls, Pödskil !
- Mïlas !
Les deux elfes descendirent des arbres, et Mïlas en fit de même avec sa monture. Les deux jeunes sentinelles furent heureuses de retrouver le guide du Conseil des vingt. Elles jetèrent tout de même un regard en biais vers l'orque, mais l'elfe les rassura quand à sa bonne foi. Ils furent ensuite guidé à travers les bois, et pour la première fois Bran'dor se trouvait en situation d'infériorité. Dans un environnement hostile qui n'était pas le sien, face à des êtres qui appréciaient peu sa présence, ils auraient vite fait de le semer et de le laisser errer dans le forêt jusqu'à ce que les loups et autres créatures eurent raison de lui. L'idée était tentante, car une partie de Mïlas ressentait une vif animosité, mais sans cet orque, il serait prisonnier ou bien mort. Alors il tiendrait son marché, si son sauveur en faisait de même.
Ils arrivèrent enfin dans une petite clairière, où se trouvait une vingtaine d'elfe: les dix-neuf membres du Conseil, et Irkos. Mïlas fit signe à l'orque de rester en retrait, et alla saluer chaleureusement ses camarades. Seul une personne ne réagissait pas au retour de son mentor, Irkos. Celui-ci avait les yeux rivés sur la créature noire en armure. Lorsque Mïlas arriva à sa hauteur, il prit le jeune elfe dans ses bras, en tentant d'apaiser ses tensions:
- Il m'a sauvé la vie, Irkos. Nous lui sommes tous redevables.
- C'est son peuple qui a tué ma famille...
Une douloureuse colère venait s’emparer de tout son être, il avait appuyé chacun de ses mots. Les images de ses compagnons morts le hantèrent, et inconsciemment il serra sa main sur sa lame, et ses yeux ne pouvait quitter l'ignoble créature.
- Va te reposer, tu as vécu des heures difficiles.
Hésitant, Irkos se laissa tout de même faire, mais la seule idée qu'un orque se trouvait dans sa forêt le rendait malade. Il se retira, sans oublier de jeter un dernier regard chargé de haine et de mépris envers leur hôte.
- Conseillers, je vous présente Bran'dor, l'orque qui m'a sauvé la vie, alors que j'étais aux prises avec quatre pirates. Bran'dor, voici les Conseillers de Kalferas, je fais partie avec eux des vingt elfes qui régissent la vie de cette forêt, avec Irkos. Veuillez d'ailleurs lui pardonnez son absence, mais il a vécu un traumatisme avec les orques, et je préférerais éviter de vous confronter.
Tilgar, quelles mesures ont été prises ?
- Des rôdeurs arpentent les alentours de la ville, avec leur faucon, dans le but de nous donner l'évolution de la situation. D'ailleurs, votre fuite n'est pas passé inaperçu. Plusieurs groupes de soldats armés jusqu'aux dents fouillent la ville. Et le Chastel de Synodar est pris d'assaut et devrait tomber d'un instant à l'autre, selon mes toutes dernières missives. Nous avons aussi fait appel à toute la Nature, chaque créature est prête à partir au feu. Seulement les Dragons n'ont pas été prévenu, leurs réactions seraient imprévisibles.
- Ils ont dû être au courant de cette attaque bien avant que nous n'en soyons informé, ne sous-estimez pas l'intelligence de ses créatures.
Conseillers, j'ai passer un pacte avec cet orque. Si il nous sortait tous de là, il recevrait une grosse récompense. Il se tourna vers Bran'dor. Voila le moment de respecter notre marché, orque. Une fois que nous aurons terrassés ces pirates, vous obtiendrez votre or, comme prévu. Maintenant, avez-vous une idée de ce que nous devons faire ? Connaîtriez-vous des personnes susceptibles de nous venir en aide ?
L'elfe s'attendait à voir s'énerver l'orque, son instinct le prédisait. Déjà, Bran'dor ne devait pas être fort content d'être entouré d'elfes, race qu'il ne devait pas porter dans son cœur. Mais tous étaient contraint de faire des compromis, si on voulait que la Nation redevienne libre.