Le Monde de Kalamaï
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descriptionIrkos, survivant de Kalferas EmptyIrkos, survivant de Kalferas

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- Irkos, lâche ça tout de suite! Tu pourrais te blesser!

Le petit elfe, un sourire innocent aux lèvres, obéit à sa mère et lâcha la lame courte qu'il avait chipé chez le forgeron.

- Et regarde ce que tu as fait à cet arbre, soupira Läetil, la mère d'Irkos, en pointant le chêne qui portait de nombreuses taillades. Quand apprendras-tu enfin à respecter ce qu'Adrien a eu la bonté de nous donner?

Irkos continua d'écouter le sermon de sa mère sur l'importance que jouaient les arbres et les animaux dans le Monde. Quand elle eut fini, le jeune elfe de 11 ans fut soulagé. Il était encore très jeune, et la Nature n'était alors pas sa préoccupation principale. Il voulait découvrir le monde, jouer, profiter de la vie.

- Et va récupérer Anarion, il s'est encore aventuré dans la fauconnerie.

L'elfe ne se fit pas prier, et il courut jusqu'au bâtiment où il retrouva son chien, un beau mâle brun qui approchait les 10 ans. Irkos l'avait depuis tout petit, et ils étaient rapidement devenu inséparable. Il lui appliqua consciencieusement de l'onguent là où les becs avaient percé la chair. La bête avait toujours eu la fâcheuse habitude de se promener dans la fauconnerie, là où il courait après les volatiles. Les deux compères retournèrent ensuite au foyer familial, là où un bon repas chaud les attendait. Irkos partit ensuite se coucher, en pensant à la journée de demain où il avait prévu d'aller chasser avec son chien, et avec Eldacar, le meilleur chasseur de la forêt de Kalferas.

Vers le milieu de la nuit, le petit elfe se réveilla en sursaut. Quelqu'un tapait à la porte de leur demeure, et la voix semblait paniquée. Irkos se décida enfin à se lever, et ce qu'il vit à la fenêtre le terrifia: des centaines et des centaines d'orques débarquaient, poussant des beuglements qui glacèrent le sang d'Irkos. Celui-ci entendit ensuite les aboiements d'Anarion. Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, sa mère débarqua, et souleva Irkos avec une force quasi surhumaine.

- Viens par là vite!
- Maman, que...

Mais sa mère lui couvrit sa bouche avec sa main, le fit monter sur un cheval, puis ils s'éloignèrent de la bataille qui se jouait entre elfes et orques.

Lorsqu'elle jugea qu'ils étaient assez loin, la mère posa Irkos sur le sol, puis d'une main, ouvrit le tronc de l'arbre centenaire, et y poussa son fils à l'intérieur. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose, sa mère lui dit:

- Je t'aime mon fils, survit longtemps et protège ceux que tu aimes.

N'ayant pas le temps de dire autre chose, la druide déposa un dernier baiser sur le front de son fils, et referma le tronc de l'arbre, y coinçant l'elfe à l'intérieur. Enfin elle repartit aider ses compagnons elfiques, malgré les cris d'Irkos. Celui-ci tapait de toutes ses forces contre la paroi, ne comprenant pas le geste de sa mère, puis il s'écroula de fatigue et s'endormit.
Lorsque il se réveilla, le tronc de l'arbre s'était rouvert, aussi Irkos se dégagea-t-il prudemment de l'intérieur du vaste tronc. Il se cacha les yeux, à cause du soleil qui était maintenant haut dans le ciel. Suivant les traces du cheval, il revint au village, et ce qu'il aperçut lui fit monter les larmes aux yeux. Le village était entièrement détruit, pas un seul bâtiment n'était encore debout. Des cadavres méconnaissables jonchaient le sol, rendant le tableau encore plus macabre. Un glapissement tira Irkos de son mutisme, et celui-ci s'empara d'une dague ensanglantée avant d'aller voir d'où venait le bruit. Le spectacle auquel il assistait finit de lui démonter le moral. Anarion gisait là, la patte arrière droite arrachée. A la vue de son maître, la brave bête glapit de joie, comme si l'elfe pouvait l'aider. Mais Irkos ne pouvait plus rien pour lui. Il serra son chien dans ses bras pendant de longues minutes, avant de trouver la force de faire ce que sa mère lui avait toujours conseillé: abréger les souffrances d'un animal agonisant. Il trancha la gorge du brave chien, avant de s'endormir avec le cadavre dans ses bras. Irkos ne se 'réveillera' que cinq années plus tard.

5 ans plus tard...

Irkos se tenait au dessus d'un lapin éventré, du sang coulait de sa bouche. C'est alors qu'un changement s'opéra en lui. Durant ces cinq derniers étés, il avait vécu comme une bête, se nourrissant comme un animal, chassant comme un animal, se lavant comme un animal... Irkos courut jusqu'à un cours d'eau se lever la bouche, et regarda son reflet dans l'eau. Il ne ressemblait plus à l'elfe de 11 ans d'avant, il avait changé. Son regard était devenu plus dur, ses muscles plus saillant, ses cheveux avaient poussé. Comment était-ce possible de vieillir de cinq ans en si peu de temps? Et pourquoi ne se souvenait-il de rien? L'elfe commença par se calmer, puis se remit à réfléchir. Ses derniers souvenirs remontaient à sa dernière journée avant la bataille. Sa mère lui avait sauvé la vie, il s'était ensuite rendu au village, s'était rendu compte de l'étendue des dégâts et avait découvert Anarion blessé mortellement. Irkos frissonna. Il évoquait tous ses souvenirs sans même que les larmes ne lui vinrent aux yeux, alors que cinq ans plus tôt il aurait fondu en larmes. Mais ce n'était pas la question de savoir pourquoi il était devenu si froid. Après l'épisode de la mort de son chien, Irkos ne se souvient de quasiment rien, si ce n'est qu'il menait une vie primitive. Il en déduit que sa 'période primitive' avait duré cinq ans mais il se demanda alors pourquoi après avoir passé tant de temps dans cet état, il était revenu à lui. Il se mit ensuite en route vers son village, dans une vaine quête de réponse. Au bout d'une journée de course, rien ne lui revint, mais il arriva enfin à destination. Le paysage n'avait pas changé, sauf les cadavres qui étaient en état de décomposition presque terminé. Il resta un long moment à contempler ce qui était autrefois son territoire, puis se résigna à partir. Il passa avant dans l'ancienne forge, maintenant en ruine, et récupéra deux lames jumelles. Il testa leur solidité contre la pierre, leur tranchant contre le bois, ce que sa mère n'aurait pas apprécié, puis se remit en route.

Malgré toutes ces épreuves, il était toujours en vie. Si tel était la volonté des Dieux, Ils devaient voir en Irkos un pion important pour la suite des évènements, et le but de son existence allait lui apparaître d'un coup. Du moins, c'était ce que se disait l'elfe pour se rassurer. Il se mit à marcher, espérant que sa destination serait plus clair au fur et à mesure.


Dernière édition par Irkos le Sam 8 Aoû 2009 - 18:38, édité 10 fois

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BG Approuvé

N.B. : Attention à l'orthographe/grammaire svp. Un correcteur est suggéré pour faciliter les écrits.

descriptionIrkos, survivant de Kalferas EmptyRe: Irkos, survivant de Kalferas

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La forêt de Kalferas se situait dans l'espace boisée qui était entre l'actuelle Naxopole et Mesolomnon. Irkos, dans une vaine quête de réponse, marchait droit vers l'ouest.

Cela faisait maintenant une semaine qu'Irkos courait, à la recherche de quelque chose, quelqu'un qui lui donnerait des indices quand à sa destinée. Il était sorti de l'épaisse forêt, et marchait maintenant dans les plaines menant à la province d'Igoumen. Il avait trouvé sur son chemin de nombreux villages, mais les habitants, méfiants à cause de sa nature elfique, l'avait tous repoussés. Commençant à se fatiguer, il s'arrêta au bord d'un cours d'eau et se creusa les méninges. Dans un premier temps, il arracha une partie de sa tunique de manière à en faire un bout de tissu qui couvrirait ses oreilles pointues. Cela ne suffirait pas, mais pourrait sûrement endormir la vigilance de ces saletés d'humains. Avant de s'endormir, il repensa à une discussion qu'il avait surpris dans une taverne. Il avait apprit qu'un groupe indépendantiste basé en Outre-Mer secouait l'Empire. Il était tenté de s'y rendre, mais le voyage pour aller sur cet autre continent si éloigné était coûteux, et l'elfe ne possédait plus rien. Il fit un feu, puis entreprit de s'endormir en souhaitant que la nuit lui porte conseil.
Il fut réveillé quelques heures après par un bruit de pas venant dans sa direction. Sans bouger, il ouvrit ses yeux pour regarder qui venait. Un homme trapu approchait doucement, mais pas assez pour qu'Irkos ne le remarque pas, puis l'inconnu s'accroupit et se mit à fouiller le sac de voyage de l'elfe. Sans un bruit, il se leva et alla se placer silencieusement derrière le voleur.

- Vous cherchez quelques chose?

En entendant la voix, le voleur sursauta tant qu'il se retrouva le cul par terre, regardant d'un air apeuré le duvet vide, puis l'elfe qui le toisait de toute sa hauteur.

- Je... Oui... Non! Enfin...
- J'ai appris qu'ici, à Kalamai, on coupait les main aux voleurs. Désires-tu le même sort?
- Non, s'il vous plait... J'ai une famille à nourrir, pis personne ne veut m'engager au travail à cause de mon dos trapu. J'ai essayé pourtant, je vous jure! Et...
- Epargne moi tes supplications. Je pourrai te tuer sur le champ pour l'audace dont tu viens de faire preuve. Mais tu peux peut-être me renseigner. Je cherche moi aussi à me faire de l'argent, connaîtrais-tu quelqu'un qui serait susceptible de m'embaucher?

En se relevant, Irkos avait oublier de remettre son bandeau, et l'attention du voleur se portait désormais sur ses oreilles pointues.

- Peu de personnes embaucherait un elfe..., commença le voleur, puis il se reprit, de peur qu'Irkos ne change d'avis et le tue. Peut-être un vieux fermier accepterait de vous prendre... C'est à peine deux jours d'ici. Je vous y emmène dés demain si vous voulez...
- Nous partons maintenant.
- Mais il faut que prévienne ma famille, et...

En voyant l'air dédaigneux que lui adressait l'elfe, le voleur n'insista pas, et se résigna à partir. En quelques minutes l'elfe finit de tout ranger, éteignit le feu mourant, puis ils partirent vers le sud.

Durant la première journée de voyage, les deux acolytes restèrent silencieux, le voleur par peur, et l'elfe par dédain. Lorsque vint le moment de faire une pause, le voleur se décida à briser la glace:

- Au fait, je m'appelle Léodor, mais tout le monde m'appelle Léo. Comment vous vous appelez? Et pourquoi un elfe vient chercher du boulot ici?
- Je me nomme Irkos, et je viens de Kalferas. Tout mon village a été massacré par les orques il y a cinq ans. Je cherche du travail pour partir, en Outre-Mer ou ailleurs.

Espérant avoir rassasié la curiosité de l'homme, Irkos accéléra le pas pour que Léodor ne lui pose plus de questions. Ils arrivèrent enfin à destination au bout de deux jours et demi, ce qui soulagea Irkos car il n'aurait plus à supporter la présence du voleur. Celui-ci prit soudainement un air apeuré, et montra du doigt un groupe de deux cavaliers impériales chevauchant dans leur direction.

- L'elfe, je dois vous avouer un truc... Lorsque j'ai tenté de vous voler, j'en ai été pas à mon coup d'essai... Et les deux cavaliers vont me reconnaître et m'emmener...
- Et alors?
- Je pensais que vu le service que je vous rend, vous pourriez peut-être...

Léo jeta un coup d’œil timide à Irkos, mais celui-ci affichait toujours son air froid qui l'agaçait. Le voleur prédit espoir et se fit tout petit lorsque les cavaliers posèrent pied à terre. Irkos analysa la situation: un d'eux avait la main au fourreau, et l'autre tenait un papier dans sa main. C'est lui qui prit la parole, et déclara d'un ton solennel:

- Léodor, je vous déclare coupable du vol du seigneur Varsal, par conséquent vous êtes en état d'arrestation. Il replia son papier, et poursuivit. Veuillez nous suivre sans faire d'histoire, mon maître a deux mots à vous dire.

Ainsi Leodor avait volé un seigneur, alors que l'elfe le prenait pour un brigand de bas étage. Cela fit légèrement sourire Irkos, de plus le voleur tremblait maintenant comme une feuille.

- Eh, le blondinet, ça te fait rire? Tu veux nous suivre aussi pour complicité? siffla l'homme qui était rester en retrait jusque là.
Sa remarque fit perdre tout sourire à l'elfe, qui sortit par la même occasion ses deux lames. Les deux gardes rièrent bruyamment, et firent de même. Le combat ne dura pas longtemps, à peine le premier garde avait fait un pas qu'Irkos fit un bond en avant, une lame devant et l'autre en retrait pour le protéger, et perfora l'armure du garde. Celui-ci s'écroula, la main sur le ventre, et Irkos l'acheva en plantant sa lame derrière sa nuque. Le deuxième garde, qui l'avait insulté, resta pétrifié, ce qui facilita la tache à Irkos. Il le désarma puis le décapita, l'action n'ayant duré que quelques secondes. La force d'Irkos était son agilité et sa précision plutôt que la force. Irkos se retourna vers le voleur, toujours paralysé:

- Voila ta récompense, prend ce cheval et ne recommence plus tes méfaits.

Léodor acquiesa sans rien dire, content de son sort, et repartit à bride abattu d'où il venait. L'elfe grimpa sur le cheval restant, et se rendit sur la ferme isolée qu'il apercevait. Il s'arrêta devant la battisse. Celle-ci était grande, mais paraissait très vieille. Un homme d'une quarantaine d'années était là, et regardait l'étranger attacher son cheval. Irkos se rapprocha de l'homme qui suait, et se présenta:

- Je me nomme Irkos, et je viens de Kalferas. On m'a dit que vous seriez susceptible de m'embaucher.

Le vieil homme le dévisagea, puis prit la parole:

- Je m'appelle Guedric, et on vous a bien renseigné. Vous avez l'air costaud, vous êtes jeune, je vous prend à l'essai. PAr contre, enlevez moi votre bandeau, je ne suis pas dupe.

Irkos ne se fit pas prier, et le fermier s'empressa de lui montrer là où il dormirait, puis il lui montra les différents travaux de la ferme, c'est à dire bêcher, planter, couper, aller chercher des ustensiles en ville. L'elfe vécu comme cela durant huit ans. A table, l'elfe et le fermier parlait de tout et de rien, sauf une fois où Irkos avait parlé de son objectif à Guedric:
[...]
- Je voulais vous remercier de l'aide que vous m'avez apporter, et du traitement que vous m'avez accordé. Je ne vous l'ai jamais dit, mais je souhaite depuis longtemps partir en Outre-Mer rejoindre une armada indépendantiste, car je crois que c'est là mon destin. Je peux rester encor un peu, le temps pour vous de trouver un nouvel apprenti.
- Non petit, ne t'en fais pas pour moi. J'ai assez d'argent pour pouvoir partir en retraite tranquillement. Et de toute façon, j'ai une réputation plutôt mauvaise ici, on me considère comme un sorcier depuis le temps où toutes les plantation des fermes aux alentours ont pourris, sauf la mienne. Enfin, vous devez savoir ce que c'est de subir d'une réputation...
- Vu comme j'ai été accueilli, je comprends bien que les gens ont une mauvaise image des elfes ici.
- Dis moi, j'ai une question que je ne t'ai jamais posé, mais qui me turlupine depuis un moment. Tu m'as dit venir de Kalferas, or chacun sait dans le coin que les orques sont venus massacrés les elfes. Comment as-tu survécu?

L'elfe prit une profonde inspiration, et lui narra son histoire. Guedric écouta en silence, puis lui permit d'aller se coucher. Un matin, alors qu'Irkos commençait à faire les préparatifs de son voyage, on frappa à la porte. En regardant dans le trou de la serrure, le visage de Guedric se durcit, puis fit signe à Irkos de se cacher, ce que fit l'elfe à contre cœur. Le vieil homme ouvrit la porte, et cinq hommes rentrèrent sans gêne.

- Guedric, au nom de l'Empereur, je vous arrête pour sorcellerie. Veuillez nous suivre sans rien tenter.

Irkos avait déjà entendu cette phrase, ce qui éveilla une colère en lui. Le vieil homme, au lieu de se rendre, courut vers le fond de la pièce afin de s'emparer d'une hache, mais celle ci était émoussé. Les cinq soldats coururent dans sa direction, ce qui fit réagir l'elfe. Celui-ci bondit, s'emparant de ses deux lames fétiches, et en abattit un avant même de se faire voir.

- Va t-en gamin, laisse moi régler ça.
- On m'a déjà éloigné des combats il y a très longtemps, mais je ne ferai pas la même erreur.

Sur ce, un garde se jeta sur lui. Irkos esquiva habilement, et lui brisa la nuque avec son coude. Il eut juste le temps de se baisser pour éviter une épée qui venait à l'horizontale, puis il tacla le soldat qui s'écroula par terre. Irkos mit fin à sa vie d'un coup sur la pomme d'adam. Guedric ,de son coté, avait abattu un garde, mais avant que l'elfe puise intervenir, le vieil homme se prit la pointe de l'épée entre les côtes. A cette vue, Irkos devint fou de rage et attaqua le meurtrier en lui laissant une vingtaine d'entaille avant de l'achever. Il se pencha vers Guedric, qui était malheuresement mortellement. C'est lui qui prit la parole en premier:

- Laisse moi mourir Irkos, ne tente rien et ne perds pas ton temps ici. D'autres reviendront. Derrière la cheminée il y a une cavité avec toutes mes économies. Prends tout et fais un bon voyage. Il toussa. Brûle ma maison avec moi, je ne veux qu'elle tombe entre de mauvaises mains. Bonne chance pour la suite.

Puis le vieil homme mourant reprit son souffle, son dernier, et s'écroula dans les bras de l'elfe. Irkos poussa un hurlement qui ressemblait plus à celui d'un loup que d'un elfe, puis fit ce que Guedric lui avait ordonné. Une heure plus tard, sur son cheval, il contemplait la maison qui brûlait. Une fois que le feu avait tout dévoré, il adressa une rapide prière aux Dieux, puis partit pour un très long voyage.

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