- Il y a Aedric, les deux individus qui t'ont nuis lors du transport de l'objet magique, les fidèles à ton père, bien que 500 ans ont passé depuis que tu l'as tué, et aussi Heimdall, qui pourrait avoir fomenté ce projet sans aide ni soutien...
Dorgo et Fenrir dressait une liste des possibles responsables ou complice à son éviction.
- Cela m'étonnerait, trop bête pour élaborer un plan de cette envergure et trop pauvre pour s'entourer de scribes spécialistes dans la falsification. Rajoute aussi Aquilodon à la liste, le Géant a eu le pardon un peu rapide lorsque je l'ai vu...
Tout en marchant, l'Elfe noir ruminait sa vengeance et préparait déjà son retour. Lorsqu'il aurait la tête d'un des légendaires Dragons d'argent, il lui faudrait revenir à Perganon. Mais il fallait surtout resté en vie durant le trajet retour... Qui donc pourrait lui apporter son soutien ?
- Vidar, ton deuxième Général, pourrait peut-être t'aider. Qui sait ce qu'il est devenu ?
- A tout les coups, il a participé à ce simulacre de coup d'état, grogna Dorgo.
Mais une phrase d'Heimdall lui revint en tête. Les drows ne méritent même pas de respirer... Vidar étant un Elfe noir, peut-être s'était-il exilé, attendant le retour du vrai Palatin, Dorgo. Ou, plus probablement, il s'était fait abattre par ce chien d'humain.
- Quoiqu'il en soit, je peux toujours compter sur Poigne-de-Fer, et sa troupe de dégénérés.
- Il est fort probable qu'il te soit resté fidèle, en effet.
Ils s'arrêtèrent un instant pour se repérer sur la carte. Ils avaient choisis de longer la chaine de montagne, afin d'éviter les grandes routes et les troupes du traître.
- Nous ne sommes maintenant plus très loin. Nous contournerons le camp de travail en passant à l'Est, dans les monts, et ensuite nous devrons nous repérer à l'aveuglette. Bien que...
Fenrir interrompit, aux aguets. D'un geste, il fit signe à Dorgo de se cacher, et à l'affût du moindre bruit ils attendirent, derrière un rocher situé légèrement en hauteur. Le sang de Dorgo ne fit qu'un tour lorsqu'il reconnut le dénommé Carthangiel. D'ailleurs, ce fut surtout sa débile chose de compagnie qui trahit son identité.
- Il nous a suivi ? chuchota Dorgo, hors de lui.
- Possible.
- Fais le tour par derrière, et tâche de te montrer un minimum menaçant quand tu le tiendras en joue !
Toujours aussi impassible, Fenrir s'exécuta. D'un bond, Dorgo se plaça devant Carthangiel:
- Tu as du culot de venir jusqu'ici, vermine de bouffeur de mort ! Qui t'envoie ? Pourquoi ? Parle ou ta colonne vertébrale accueillera un carreau entre deux vertèbres !
Le bâtard s'était en effet mis en position, pointant une arbalète de basse qualité, volé à des brigands. Bien qu'il n'arborait pas le visage haineux espéré par Dorgo, le simple fait de le voir tenir sans trembler cet objet de mort lui conférait malgré tout une allure menaçante.
Dorgo et Fenrir dressait une liste des possibles responsables ou complice à son éviction.
- Cela m'étonnerait, trop bête pour élaborer un plan de cette envergure et trop pauvre pour s'entourer de scribes spécialistes dans la falsification. Rajoute aussi Aquilodon à la liste, le Géant a eu le pardon un peu rapide lorsque je l'ai vu...
Tout en marchant, l'Elfe noir ruminait sa vengeance et préparait déjà son retour. Lorsqu'il aurait la tête d'un des légendaires Dragons d'argent, il lui faudrait revenir à Perganon. Mais il fallait surtout resté en vie durant le trajet retour... Qui donc pourrait lui apporter son soutien ?
- Vidar, ton deuxième Général, pourrait peut-être t'aider. Qui sait ce qu'il est devenu ?
- A tout les coups, il a participé à ce simulacre de coup d'état, grogna Dorgo.
Mais une phrase d'Heimdall lui revint en tête. Les drows ne méritent même pas de respirer... Vidar étant un Elfe noir, peut-être s'était-il exilé, attendant le retour du vrai Palatin, Dorgo. Ou, plus probablement, il s'était fait abattre par ce chien d'humain.
- Quoiqu'il en soit, je peux toujours compter sur Poigne-de-Fer, et sa troupe de dégénérés.
- Il est fort probable qu'il te soit resté fidèle, en effet.
Ils s'arrêtèrent un instant pour se repérer sur la carte. Ils avaient choisis de longer la chaine de montagne, afin d'éviter les grandes routes et les troupes du traître.
- Nous ne sommes maintenant plus très loin. Nous contournerons le camp de travail en passant à l'Est, dans les monts, et ensuite nous devrons nous repérer à l'aveuglette. Bien que...
Fenrir interrompit, aux aguets. D'un geste, il fit signe à Dorgo de se cacher, et à l'affût du moindre bruit ils attendirent, derrière un rocher situé légèrement en hauteur. Le sang de Dorgo ne fit qu'un tour lorsqu'il reconnut le dénommé Carthangiel. D'ailleurs, ce fut surtout sa débile chose de compagnie qui trahit son identité.
- Il nous a suivi ? chuchota Dorgo, hors de lui.
- Possible.
- Fais le tour par derrière, et tâche de te montrer un minimum menaçant quand tu le tiendras en joue !
Toujours aussi impassible, Fenrir s'exécuta. D'un bond, Dorgo se plaça devant Carthangiel:
- Tu as du culot de venir jusqu'ici, vermine de bouffeur de mort ! Qui t'envoie ? Pourquoi ? Parle ou ta colonne vertébrale accueillera un carreau entre deux vertèbres !
Le bâtard s'était en effet mis en position, pointant une arbalète de basse qualité, volé à des brigands. Bien qu'il n'arborait pas le visage haineux espéré par Dorgo, le simple fait de le voir tenir sans trembler cet objet de mort lui conférait malgré tout une allure menaçante.