Le Manoir Hanté

La journée avaçait bien dans la guilde du Mana. Des magiciens s'excercaient dans la cour, tous plus talentué que les autres.

L'homme qui entrait dans la guilde était le majordome d'un riche seigneur ,un marchand de perles d'une qualité rare.

La toge de l'homme était d'un bleu marin impeccable, contrastant avec son vieux chapeau haut-de-forme fripée noir à bandes blanches.

Il s'adressa au comptoir d'aide de la guilde de la manière suivante:
"Nous avons besoin d'aide au manoir de mon seigneur! De réçents cambriolages nous ont poussée à investir dans de la sécurité magique.Nous avons engagé une bande de gnomes ,et au lieu de rendre le manoir sécuritaire, ils l'ont rendu invivable! Une multitude de sort nous rend la vie impossible. À chaque fois que je touche une poignée de porte, je reçoit des oeufs pourris en pleine figure!J'ai failli être mangé par mon bureau ce matin!Mon maitre vous paiera cher pour enlever tout ces sortilèges."

L'homme alla s'asseoir pendant que le préposé à l'accueil appelait tout les membres présents de la guilde par message mental.

Angrott entra dans cette superbe demeure et vit un magnifique double escalier, juste en face de la porte d'entré à double battant, qui menait au premier étage, il ne vit personne mais sentit que cette maison était habitée.
Il décida d'aller au premier etage lire quelques temps en pensant aller se présenter au maitre de maison un peu plus tard pour lui demander s'il pouvait rester quelques temps dans cette maison.

En gravissant les escaliers il sentit des flux magiques nombreux et tortueux mais n'y pris pas garde il vit une porte ouverte qui menait à un petit salon, il y entra et trouva un grand fauteuil qui semblait exempt d'énergie magique, de plus il était agréablement placé près de la fenêtre qui donnait une vue d'ensemble sur le jardin.

Angrott pris place dans ce fauteuil et après avoir vaguement contemplé la vue se mis a lire cet ouvrage très enrichissant.

[hrp] desole eliess a chaque fois que j'essaye de poste je suis deconnecter, changement de tactique s'impose, tu remarqueras un petit decalage dans le temps si ca te derange pas de faire ce petit saut dans le temps[/hrp]

Angrott eu vaguement sentit quelqu'un entrer, ce qui l'arracha a sa lecture passionnante, il fermit doucement son livre pour s'impregner des derniers mots lus, puis se leva et se tourna vers la porte ou il vit une charmante magicienne.

" Excusez moi chere dame vous devez etre la maitresse des lieux, je me suis permit d'entrer chez vous sans y etre inviter, je suis odieux.
Je me presente je suis Angrott Blingoll, et suis venu chez vous etudier un livre passionnant qui m'a fait perdre tout repaire de temps, croyez bien que je serais venu me presenter plus tot sinon.

Sur ces excuses prononcées en reverences face a son hote, il se souvint d'autre chose:
"Mince le second vote pour l'election du thaumaturge"
Il prit un parchemin et une plume grifonna, se concentra et lacha le papier qui contre toute attente levita, il fit un geste de la main et le papier s'envola passa et sous la porte, au bout d'une bonne minute il eu un sourire et dit "a voter"

Se retournant vers la magicienne il demanda: " me ferez vous l'honneur de bien vouloir m'heberger quelque temps cette demeure est somptueuse et je m'y sens bien, a part cette magie environnante, c'est a croire qu'on y a jeter des mauvais sots dans tout les coins."

[hrp] je rencontre moi même des déconvenues avec mon PC [hrp]

Eliess suspendit un instant son attention s’inquiétant de ne pas pouvoir se rendre dans la salle des votes pour l’élection finale du thaumaturge . Elle entra alors sa main gantée à l’intérieur de la poche de son petit sac de lin porté en bandoulière puis en sortit délicatement un objet qui lançait mille feux d’or et de rubis , lesquels illuminèrent les tapisseries murales . Elle concentra son regard sur la sphère ; une urne s’y matérialisa et la jeune femme mentalement y glissa un petit papier.
A voté ! murmura t’elle.

Puis elle ramena son esprit, là, devant l’objet de sa curiosité … le fauteuil... mais occupé par qui ? Prudente elle préféra garder ses distances et le contourna de ses yeux bleus d’acier , d’un éclat coupant.
Le fauteuil d’un coup lui fit volte face et un homme ou plutôt un elfe se leva brisant le suspens . Il s’adressa à elle tout naturellement s'excusant d'avoir pris possession des lieux sans y être invité….Elle l’écouta intimidée par sa prestance et laissa planer un silence pour enfin retrouver son aplomb :

… Je serais prête à vous héberger, noble seigneur mais je ne vous connais pas pour ainsi dire : pourtant mes sens ne semblent nullement inquiétés par une quelconque offensive de votre part .
Ajouta t elle amusée .

Malheureusement cette jolie demeure n’est pas mon "chez moi "… et heureusement car tout comme moi vous l'avez ressenti , il semble s’y tramer de curieux phénomènes…
Je crois que ce manoir nous offre une hospitalité forcée ! J’aimerais explorer ses complexes. A deux se serait un peu plus rassurant, qu’en dites vous ?
J’oubliais, permettez moi de me présenter, Eliess, seigneur d’Arbycande.

Golou se baladait, il vit un un homme a l'entrée, la curiosité le poussa a venir voir de quoi il s'agissait, il lui parlat et pris connaissance de sa requete, et vit les seigneurs présents, il réfléchi un moment, son seingeur n'avait donné aucune information selon lesquelles, il aurait besoin de ces services, il pouvait donc bien se joindre a se genre de quête. Il s'aprocha.

Excusez moi mes seingeurs, je pensait venir vous rejoindre dans ce quête, certe je ne suis pas et de loin a votre niveau, cependant vous êtes tout deux des mages si je ne me trompe, et en ce cas vous auriez besoin d'un guerrier ce prenant les coups pendant que vous lancez vos sorts, et je pense pouvoir faire l'affaire, acceptez vous donc que je me joigne a vous ?

La magicienne réinvestit le manoir … La poignée cette fois ne fit pas des siennes. Surprise , elle tomba nez à nez avec un autre elfe noir qu’elle reconnu presque immédiatement.

Je me souviens vous avoir croisé en éclair dans une des succursales de la bibliothèque . Ravie que d’autres âmes se manifestent pour mâter les contrevenants qui tourmentent ces lieux. Dieu sait ce qu’ils nous réservent !


Eliess était partagée entre son rôle de résoudre le malaise qui régnait dans ce manoir et son investissement dans la guilde ; en outre , cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas impliquée au-delà des murs et pourtant la guilde avait plus que jamais besoin d’un soutient pour le dessein de chacun de ses membres . La magie n’était pas un jouet mais une arme dangereuse à manipuler avec sagesse pour peu qu’elle se retourne contre soi ; il faut mesurer son impacte aussi bien à l’extérieur que dans l’essence même des êtres et des choses.

Profondément ancrée dans les aphtes de ses sens, la nature torturée et sensible de cette jeune femme devient presque une infirmité ; comment créer un lien de concordance entre la raison d’être de chacun qu’il soit lié au bien ou au mal ? comment définir ces paramètres si aléatoires et prédestinés ? Elle devait mener sa propre enquête en dehors des limites et en dedans .

Elle tourna son regard vers le fond de la pièce qui ouvrait sur une chambre. Sans en connaître la raison, elle était attirée par cette pièce… froide. ; un lit à baldaquin aux voilages d’un blanc immaculé semblait en être l’unique décor .Mais la jeune femme ne put explorer plus avant la chambre, arrêtée par une flaque rougeâtre sur le dallage de pierre grise . Les contours parfaitement dessinés du liquide laissaient deviner que cette empreinte ne découlait pas d’un combat meurtrier.
Posant des pas précis et lents sur le sol de l’entrée , elle s’approcha calmement vers cet élément qui enfiévrait sa curiosité .
La surface du fluide condamnait l’accès de la pièce, seul un inconscient aurait tenté de poursuivre sa route en souillant ce liquide parfait de foulées grossières .
Son instinct la poussa à rester immobile et surtout ne pas franchir la limite qui s’imposait devant elle. Jetant un coup d’œil furtif aux deux elfes noirs, presque implorant, ne sachant que penser de cette manifestation, Eliess voulait s’assurer que ce ne fut pas le fruit d’une folie refoulée cachée dans sa conscience.
Elle s’accroupit et observa cet infini pourpre laissant son esprit s’inonder. La pureté de cette vision qui s’offrait à elle se révéla soudainement détestable ; rien ne troublait cette substance inerte.

Ffff…

Elle souffla sur la flaque et des cercles commencèrent à s’esquisser ; leurs mouvement percutèrent son esprit . Ensorcelée ?
Ou se trouve la limite de l’affranchi et du fantoche ?

Epuisée, elle parvint à fouiller sa besace . Ses mouvement étaient lourds , ralentis pour l'empêcher d'agir . Elle parvint instinctivement à extirper de son sac un petit caillou blanc rugueux et machinalement, le plaça au centre du glacis rouge.
Un froid s’écoula en elle alors que son épiderme dégageait une ardente chaleur .
Elle sussura :

Petite pierre, ne saigne pas …

La pierre aspira le liquide et l’entrée de la chambre ne fut plus condamnée…
Après avoir ramassé sa pierre, Eliess effleura du bout des doigts les voiles du lit d’une blancheur astrale.
Des larmes d’épuisement mêlées de tristesse vinrent trahirent son visage d’albâtre. En recourt, elle se recueillit silencieuse , implorant son dieu , dieu de la pensée .

Nimburr, j’ai parfois si froid. L’horizon incandescent est parfois si impalpable, je me sens ignorante .je veux m’unir avec le tout et le rien . Vous seul pouvez me conduire vers la satisfaction.

Elle s’assit sur le bord du lit, observa ses comparses en se demandant si elle devait pousser plus loin cette investigation .

Dernière édition par le Lun 16 Avr 2007 - 21:15, édité 1 fois