Princesse du minuscule royaume inconnu d’Eryope, Méhe fut élevée dans l’amour sincère de sa mère la reine Mélopée et dans la folie douce de son père le roi Ogidé.
Persuadé de l’existence du huda femelle, un animal légendaire, Ogidé partait régulièrement à sa recherche délaissant sa famille pendant plusieurs semaines. Mais, dès qu’il retrouvait un semblant de lucidité, il passait le plus clair de son temps à jouer avec sa fille qu’il adorait, si bien qu’elle ne fut jamais vraiment au courant de sa folie. Pour elle, c’était un père prévenant et juste un peu fantaisiste.
De son côté, Mélopée était là pour prendre soin de sa fille quand Ogidé était absent et s’occupait également de la gestion du royaume d’Eryope délaissé par son époux. Le peuple n’était pas dupe de l’incompétence du roi mais comme tout allait bien, il laissait les choses se passer ainsi.
Rien dans l’entourage de Méhe ne la prédisposait à s’intéresser à la nécromancie mais très peinée du décès de son animal de compagnie, elle chercha un moyen de le faire revivre et c’est là qu’elle commença à s’intéresser, mal conseillée par un ami d’enfance, à l’invocation des esprits. Au fur et à mesure de ses lectures, sa fascination pour la Mort grandissait et elle progressait d’autant dans la maîtrise de cet art ...
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Cela ne fait que quelques jours que le roi Ogidé n’est pas revenu d’une de ses nombreuses chasses au huda et que la jeune Méhe, tout juste seize ans, se retrouve à la tête du petit royaume d’Eryope. Heureusement, sa mère, veuve éplorée, est là pour l’aider pour diriger son peuple et la réconforter de l’absence de son père.
Une nouvelle page de l’Histoire du petit royaume d’Eryope peut maintenant commencer ...
Persuadé de l’existence du huda femelle, un animal légendaire, Ogidé partait régulièrement à sa recherche délaissant sa famille pendant plusieurs semaines. Mais, dès qu’il retrouvait un semblant de lucidité, il passait le plus clair de son temps à jouer avec sa fille qu’il adorait, si bien qu’elle ne fut jamais vraiment au courant de sa folie. Pour elle, c’était un père prévenant et juste un peu fantaisiste.
De son côté, Mélopée était là pour prendre soin de sa fille quand Ogidé était absent et s’occupait également de la gestion du royaume d’Eryope délaissé par son époux. Le peuple n’était pas dupe de l’incompétence du roi mais comme tout allait bien, il laissait les choses se passer ainsi.
Rien dans l’entourage de Méhe ne la prédisposait à s’intéresser à la nécromancie mais très peinée du décès de son animal de compagnie, elle chercha un moyen de le faire revivre et c’est là qu’elle commença à s’intéresser, mal conseillée par un ami d’enfance, à l’invocation des esprits. Au fur et à mesure de ses lectures, sa fascination pour la Mort grandissait et elle progressait d’autant dans la maîtrise de cet art ...
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Cela ne fait que quelques jours que le roi Ogidé n’est pas revenu d’une de ses nombreuses chasses au huda et que la jeune Méhe, tout juste seize ans, se retrouve à la tête du petit royaume d’Eryope. Heureusement, sa mère, veuve éplorée, est là pour l’aider pour diriger son peuple et la réconforter de l’absence de son père.
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