Discours de Méhe, princesse d'Eryope

Méhe d'Eryope a écrit:

Chers concitoyens d’Outre-Mer,

Si je me présente aujourd’hui au poste de Palatine de notre noble Nation d’Outre-Mer, c’est que je crois que la dictature des colons n’a que trop duré. En effet, Dame Arianthe de Bise, l’actuelle Palatine, a emmené avec elle bon nombre d’alliés de Kalamai afin de venir piller et profiter de nos richesses. Arrêtons-là cette colonisation destructrice et expulsons nos ennemis hors de nos terres !

C’est pourquoi je vous propose d’élire une nouvelle dirigeante native d’Outre-Mer et non pas issue de Kalamai. Alors que Dame Arianthe de Bise s’intéresse actuellement plus à la guerre contre l’Empereur Enguerrand qu’au territoire qu’elle doit administrer, je vous propose de m’occuper réellement des problèmes des habitants de notre contrée.

Concrètement, je serai à l’écoute des désirs des différents royaumes et je n’augmenterai ou ne baisserai pas les taxes en fonction d’événements concernant mon armada puisque je ne suis affiliée à aucune. Variant de 10 à 20%, les taxes permettront de renforcer les défenses militaires et d’augmenter la capacité magique de notre Nation.

Au niveau politique, je plaiderai auprès de l’Empereur quel qu’il soit pour récupérer l’indépendance de l’Outre-Mer ou au moins dans un premier temps retrouver l’autonomie que nous méritons.

J’espère que ces quelques directives vous aideront à choisir le bon camp. Si nécessaire, je reste disponible pour vous apporter toutes les précisons nécessaires.

A bientôt,
Princesse Méhe d’Eryope, royaume indépendant d’Outre-Mer.

Méhe d'Eryope a écrit:

Chers concitoyens d’Outre-Mer,

C’est en tant que native de cette magnifique contrée que je me propose au poste de Palatin. Je ne prétends pas être la meilleure des gestionnaires mais ce que je veux pour notre Nation, c’est qu’elle soit reconnue comme telle.

Nous, peuple natif d’Outre-Mer, voulons retrouver la pleine possession de la terre de nos ancêtres. Nous ne voulons pas être une province de plus dans l’Empire de Kalamai. Nous voulons être libres de choisir notre propre Destinée. C’est pourquoi si je suis élue, j’œuvrerai dans la voie de l’indépendance. Nous lutterons aussi bien sur le plan politique que militaire si nous devons en arriver à ce point.

Pour la gestion de la Nation, je n’ai pas préparé de plan particulier. Je considère que sur ce point, le Palatin n’est qu’un instrument au service du peuple. C’est aux habitants d’Outre-Mer qu’il appartient de proposer l’orientation économique à prendre.

Même si ceci n’était pas vraiment un discours de candidature mais plutôt un plaidoyer en faveur d’une pleine indépendance de la Nation d’Outre-Mer, vous connaissez à présent mon point de vue sur la fonction de Palatin. C’est pourquoi je vous demande de voter en votre âme et conscience.

Méhe, princesse du royaume indépendant d’Eryope, Nation d’Outre-Mer.

Et c'est avec force et sincérité que nous résolus citoyens, fier natifs de cette contrée enchaînée, décidons de répondre à votre appel. Aussi percutant qu'une flèche implacablement décochée, ce discours sans détour et déterminé, parsemé de vérité comme de clairvoyance a touché droit au coeur de tous ceux qui ont déjà cessé de vivre dans leur pensées comme les martyrs d'un passé terrible.

Au diable les gestionnaires, les chiffres ne rendront pas ce qu'à l'Outre-Mer appartient à l'Outre-Mer. C'est d'un Grand Dirigeant dont a besoin cette Grande Nation, une légitime orientation ardemment espérée et qui n'a ' attendu que trop longtemps de voir le jour, seule solution d'entre toutes, envisageable à un avenir meilleur.

Ce même Grand Dirigeant qui ne garderait d'autres considérations que celles pour son peuple, résisterait aux intimidations comme aux vulgaires petites friandises de l'Empire de Kalamaï espérant faire s'évanouir ces flammes ardentes qui brûlent rageusement en nos âmes meurtries par les chaînes de glaces étouffantes qui les tenaillent et ainsi nous mettre devant un fait accompli. Mais ce jour semble enfin venu, ö grande et noble Palatine.

Méhe, d'Eryope, apparaissant divinement comme celle tant attendu, dans la nouvelle ligne tracée de la destinée, notre soutien vous est indéfectible. Nous croyons en vous, en votre passion, en votre loyauté inébranlable au service du peuple. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il en coûte, nous vous suivrons. Ici et là, partout et ailleurs pour ceci ou pour cela; Dans la vie ou la mort. Vos idéaux sont nos idéaux, vos rêves sont nos rêves, à présent nos actes et pensées deviendront aussi intimement liés. Enhardis par les conditions déplorables dans lesquelles nous logeons, l'extrémité d'une guerre sera pleinement considéré si le choix ne nous était guère offert.

Depuis trop longtemps l'Empire prête une vilaine et sourde oreille devant nos légitimes revendications de plus en plus criantes et indignées. Qu'à cela ne tienne et qu'on se le dise, pour nous Natifs d'Outre-Mer la liberté n'est pas négociable, l'indépendance n'a et n'aura jamais de prix.
Pour la Nation et la liberté nous voterons pour vous. Nous voterons tous pour vous.

Les Citoyens engagés, Groupe de soutien à Méhe d'Eryope, La flamme du peuple, Vice-Reyne de l'idéal incandescent d'Outre- Mer.