Le Monde de Kalamaï
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descriptionPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. EmptyPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall.

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Prise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. Peinture-galion-de-l-armada-gf


Hrp : suite et référence à ce topic : https://do-roleplay.1fr1.net/ruines-terre-de-colons-f97/kharnas-chef-lieu-de-la-nouvelle-kondall-t1064.htm?sid=37ec4d13f3865b54c5fa73fdb6eef55e

Cette cité de conquérants. Cette terre qu'on nous a usurpé après la destruction de l'ancienne métropole indigène au lieu de la reconstruire pour tous et que l'infâme lieutenant Rhasil osa revendiquer impudiquement comme sienne à l'époque pour son confort personnel et celui de ses compairs scitopoliens à nos détriments. Les populations chassées, leur foyers détruits. Cette colonie qu'on a érigé sur les ruines et le cimetière des notres pour la seule gloire d'un Empire à milles lieues d'ici, notre peuple certes bien misérable face à leur richesse appropriée, volée, éhonteusement exibée. Oui. Une manière significative de pavaner leur supériorité et leur puissance étrangère face à ceux qu'ils ne considèrent que tels des indigènes. Comme un langage aux bêtes inférieurs que nous sommes : " Nous pouvons faire ce que nous voulons, ici chez vous c'est chez nous, tenez le vous pour dit. "

Et bien plus pour longtemps, le temps de l'impunité est révolu.

Le symbole du colonialisme sauvâge et débridé va bientôt tomber sous le coup férir de la justice des autorités légitimes.


Eknad Rad, avec un dernier sourire ému derrière son masque, chose rare chez lui, sort enfin de ses brûlantes pensées et s'engage à l'avant du navire de guerre. Arrivé tout droit de la cité Impie, traversant terre et mer, bref passage à Luluferati pour recevoir ses ordres et départ intempestif dans l'engagement de cette mission particulière, il n'a détenu aucun temps pour lui. Mais habitué il ne s'est plaint, au contraire il ne s'est jamais senti aussi bien, comme libéré d'un poids.


Son père qui a compté sur lui pour représenter la dernière race de Primeterre serait sûrement fier de ce qu'il est entrain d 'entreprendre en ce moment. Pour la première fois, il est heureux car il entrevoit enfin la porte de sortie qui lui permettra de se pardonner sa faiblesse au moment de frapper, faiblesse qui a coûté jadis la vie à soeur et sa mère qui l'ont protégé malgré son impardonnable erreur.

Il se tient droit et concentré sur son immense tâche, bien que les embruns lui glacent le visage, à lui aussi bien qu' à ses compagnons. A son côté Nivaria Katarath donnent les ordres aux équipages, le travail à bord d'une efficacité toute professionnelle, tandis que Kenthar Tsani s'assure avec minutie des derniers paramètres quant à l'abordage des côte.

La mer est plutôt calme en cette nuit pourtant agitée. Il doit être environ quatre heures du matin, une nuit sans lune ... Les navires de guerres approchent, tous feux éteint, des côtes de Kharnas, merveilleusement dissimulés qu'ils sont par la brume environnante s'élevant insidieusement des vapes de la mer, tancée, fracassée par les dizaines et les dizaines de proues surfant avec arrogance sur ses vaguelettes.

Tandis que Nivaria, sa seconde à ses côtés, fébrile et impatience, pose son regard au loin à son poste de surveillance maritime; Eknad Rad, Centurion Alen'ien, capitaine de l'Escadron Corail a l'oeil rivé dans sa longue vue. Il tente de percer les ténèbres , à la recherche de la moindre trace lumineuse qui aurait pu déceler la présence de l'ennemi. Mais Kharnas est une ville côtière principalement peuplée de paysans et de commerçants, c'est pourquoi d'ailleurs, il a été décidé de ne faire aucune victimes, seulement si réellement nécessaire.

Ils ne sont plus désormais qu'à une centaine de mètres des côtes, celles-ci, sombres, belles et resplendissantes, comme toutes celles d'Outre-Mer, s'étendant grandiosement à ses yeux derrière les flôts bleutées.

Les voiles apparaissent enfin à l'horizon, par douzaines. Le Navire- Amiral commandé par Eknad heurte enfin délicatement la côte. Nivaria, Kenthar, lui et les troupes à son bord, s'empressent avec discipline de faire voler les échelles et les cordes, ouvrir les cales descendantes. L'écumes jusqu'aux jambes, ils se jettent sur le sable, Eknad lancé à l'avant de ses troupes.

La même scène se répète partout, sur toute la côte. En silence les armées débarquent et se mettent rapidement en formation.

Puis les lames, les arbalètes et autres armes diverses sont dégainés avec fougue.

La formation qui se rassemble est diverse, elle contient des miliciens en réalité des citoyens volontaires d'un côté, des soldats masqués alen'iens, des soldats d'Outre-Mer, le tout renforcé par un régiment de soldats automates et de golems de chair confectionnés dans les immenses industries de Luluferati. L'Escadron Corail entier est sur place.

La voix d'Eknad s'élève, porté par le souffle du vent.


Soldats, l'objectif est clair. Investir cette cité colonisatrice et la mettre sous contrôle du nouveau gouvernement légitime. N'utilisez la force qu'en ultime recours et seulement pour défendre chèrement vos vies. Surtout pas d'effusion de sang. De toute façon, les Automates et Golems seront là pour y veiller. Nous nous battons pour les principes justes de l'Oracle, éloignées de la haine malgré les souffrances endurées. C'est notre devoir. C'est ça que nous faisons. La cessation totale de la colonisation, le droit à l'auto-détermination, et le respect de l'intégrité de notre territoire sont aux coeurs de nos idéaux, c'est ça que nous visons. Une fois la cité pacifiée, si tout va bien, je prononcerai une allocution pour m'en expliquer aux habitants.

Les armées du Centurions alen'iens Kaamos qui soutiendront nos efforts, s'apprêtent à débarquer par mer à l'opposé de notre position, de l'autre côté de la cité. Les cohortes du Centurion Irkos dissimulées dans les forêts voisines, préserveront un périmètre de sécurité, et nous préviendronstd'un danger s'il y a, au pire des cas, elles sortiront de l'ombre et viendront appuyer nos forces. Nous allons à présent entrer.

Soldats, l'ère du colonialisme sans résistance s'achève ici. Allons-y.


Et les troupes fondent sur la cité en question. Les cannonières apporteraient un appui en artillerie si necessaire.

descriptionPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. EmptyRe: Prise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall.

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Irkos, dernière recrue de l'Oracle, avait été chargé de surveiller le périmètre autour de la cité pendant qu'Eknad et Kaamos prenaient d'assaut la cité. C'était sa premiere mission, et il tenait à la réussir.

Il avait pour cela recruté ses meilleurs guerriers et créatures pour la mission. Il lui fallait de la discretion, et facultativement de puissantes créatures pour soutenir les forces Alen'ienne si besoin. Le choix avait été compliqué, mais il avait choisi d'emmener avec lui des rapaces, pour surveiller discretement les airs et faire office de messagers, des loups et des fauves, pour se fondre dans la foret et surveiller tous les passages en provenance des bois, et quelques élus d'Adrien pour leur polyvalance à guetter et leur puissance au combat. Le voyage fut simple car son armée se deplaçait rapidement et discrètement, et ils pouvaient subvenir à leurs besoins seuls. Ses pensées divaguèrent vers les membres de l'Oracle. Il y avait Tilk, un gnome rusé à qui il devait tout, Mehe, une sinistre necromancienne qu'il considerait avec horreur comme une amie, Kaamos ,un minotaure barbare beaucoup plus intelligent que la moyenne, et Cadmos , un géant shaman dont la presence le rassurait malgré lui ... Quelle clique formait-il ...

Un mouvement dans les fourées le sortit de ses pensées. Fausse alerte. Ce n'était qu'un simple lapin , mais malheureusement pour lui il se dirigeait sans le savoir vers l'endroit où était tapi ses loups ... Cela prouvait au moins qu'ils étaient bien caché. Une heure, puis deux passa sans le moindre incident. L'elfe, étant un guerrier, commençait à s'ennuyer ferme. Aussi envoya-t-il un de ses faucons prendre des nouvelles de la bataille.


Le soleil commençant à percer les pénombres de la forêt, Irkos se résolut à confectionner un meilleur camouflage dans le but de se rendre invisible aux yeux de possibles ennemis.

Dernière édition par Irkos le Dim 6 Sep 2009 - 11:41, édité 3 fois

descriptionPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. EmptyRe: Prise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall.

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Kaamos, en grand chef guerrier, menait la charge sur les portes de la ville . Les forces d'Eknad étaient prêtes pour leur manoeuvre , de l'autre côté de la ville , tapies dans l'ombre .

Ses cornes, couvertes de bijoux et de tatouages guerriers, luisaient au soleil telles deux lames glaciales et porteuses de mort . Son énorme hache était haute levée tel un glorieux étendard galvanisant les forces de l'Alen'ia . Ogres, trolls , centaures et autres belliqueuses créatures des montagnes couraient à ses côtés et à ceux de ses plus grands guerriers minotaures, avec qui il formait l'avant extrême de l'armée .
Un long pont de pierre menait jusqu'à la porte de Kharnas , qui était complètement barricadée par des chaînes de métal , et blindée de plusieurs épaisseurs des bois et morceaux de pierre les plus solides .

Sur les remparts, les archers ennemis étaient sur le qui-vive . Leurs arcs étaient bandés , et leurs yeux ne quittaient pas leurs ennemis . Mais ils étaient trop loin pour tirer .
La ligne de bataille de Kaamos était immobile . Nul ne bougeait . Le silence régnait . Longtemps .
Un signe . Une odeur dans l'air . Une flèche avait fusé des remparts, frappant un centaure, qui s'effondra ; un énorme cri de rage souleva les troupes du Minotaure , qui leva sa hache en criant des paroles magiques . Le sort contenu dans la gemme de sa hache s'activa , et un terrible vent souffla , dans le dos des assaillants .

Aussitôt , Kaamos hurla la charge d'un mugissement titanesque qui secoua et ébranla le courage de toute la ville . En réponse , une marée de Trolls , de minotaures , de centaures, d'ogres et autres , Kaamos en tête, se rua sur le pont de pierre . Sabots et pieds géants martelèrent le sol tels de furieux tambours de guerre , et l'ovation de joie guerrière qui émanait de l'armée Alen'ienne comme d'une seule bouche fit trembler les murs de la ville .
Les flèches fusèrent . Mais , repoussées par le vent, elles retombèrent sans succès , ou frappèrent les murs piteusement .
L'armée arriva à la porte et la cogna terriblement ; un terrible craquement se fit entendre .

Kaamos tonna :

-Kharnassiens ! Ouvrez cette porte , au nom de l'Oracle Alen'ien ! Ou connaissez la ruine ! Nous ne détruirons pas vos foyers ni ne mettrons votre ville à sac si vous vous rendez ! "



Nulle réponse autre qu'un grand cri de haine .


-Vous l'aurez voulu , tas de bâtards galeux ! "

Et , hurlant un autre mot de pouvoir , il frappa la porte de sa hache magique . Dans un bruit apocalyptique, elle vola complètement en éclats, son bois brûlé et son métal tordu et brisé comme une brindille sous l'effet de la magie dévastatrice enchaînée dans la hache par les plus ingénieux mages de Tilk , ami et chef du minotaure .

La porte était brisée ,et des flots d'armée des montagnes , alliées à l'outre-mer sous la bannière de Kaamos de Khûmgor , balayèrent les résistances effarées de la ville avant de s'y engouffrer, y portant mort et désolation aux insolents résistants à l'Oracle .

Kaamos était monté au dessus de la porte, sur la partie de muraille la plus haute de la ville . Sublime et terrible silhouette rayonnant d'acier , de fureur et de gloire à la lueur du soleil sanguin qui fuyait ce monde sauvage , il se dressait de toute sa hauteur , éclairé par les flammes naissantes .
De son perchoir, il hurla un grand cri de joie et de rage étroitement mêlées ,de ce subtil et violent mélange des émotions que Brak n'accorde qu'à ses plus grands champions .

-Brûlez tout, frères Alen'iens ! Que ceci marque le début du pouvoir naissant d'outre-mer ! "

descriptionPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. EmptyRe: Prise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall.

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La folie et la peur avaient emporté les esprits de leur ennemis. Mais que leur prenait-il de résister face à la composante adverse, massive et submergeante, que gagnait-il à sacrifier futilement leur vies alors que la fin était déjà écrite. Les canons des vaisseaux avaient troué le vide et craché leur boulets de canons sur les murs ébranlés de la cité. Une brêche avait été ouverte.

Les forces d'assaut Alen'iennes mené par le redoutable et décapant Centurion minotaure Kaamos avaient déjà fait entendre leur clameur, effrayante et paralysante, dans toute la ville, l'attention de tous captivés à leur sauvâge entreprise. La surprise totale avait donc étranglé les défenseurs de ce saillant côtier de la cité. Mais au lieu de répondre favorablement à la demande de réedition, ceux-ci face à ce qu'ils considéraient comme des indigènes, des cloportes avaient laissées éclatés leur haine. Ils nous tirent dessus ! Ils nous tirent dessus ! Par Synodar,qui a formé ces plouks ! Kharnassiens voyez la force qui s'oppose à vous, rendez les armes au nom de la vie ! Pour seule réponse, une magie lancée du haut des murs qui leur faisait face se déversa sur eux. Des rageuses déflagrations s'en prirent aux quelques Alen'ien à portée de l'ennemi, les voraces tornades enflammées se repaîtrant d'une cruauté sans pareille de leur chair. Poussières de haines et entrelacs nébuleux noir de ravages s'élevèrent haut dans le ciel, l'air s'emplissant lentement de l'odeur de mort et de cramé jusqu'à atteindre un degrès limite de toxicité. De nombreuses victimes étaient à décompter par cette infâmie.

Les lâches, les Scélérats ! Rathl'hockt !
hurla Eknad chargé d'une haine nouvelle, incommensurable, se tournant prestamment vers les golems de chair qui, à ses derniers mots incantatoire réagirent et vinrent s'interposer dans leur course affreusement lente face à la toute puissante magie déployée mais sans effet sur eux. Ceux-ci assumèrent toute l'inflammation comme si de rien n'était, le feu intense vaincu par leur chairs décrépit insensibles à ses langues affûtés.

Aucune faiblesse face aux élements agressifs ! Eliminez les défenseurs et sentinelles ! TIREZ !
claironna ardemment Eknad qui se précipita, son bouclier levé au dessus de sa tête à l'abri derrière les géants golems. La contre-attaque ne se fit pas attendre. Derrière lui une marée de farouches soldats archers d'Outre-Mer piaffiant d'impatience, l 'arc bandé, crachèrent leurs volées de flèches d'un précision diabolique et qui vinrent s'abbattre implacablement sur le restant des troupes ennemis sur les murs de la cité, amoindries et sonnées. Assaillis de cette pluie foudroyante, les armures percées de toute part sur le mur défensif, un flot de sang gicla et se déversa sans retenue sur la terre brûlante. Mais le nombre ennemi malgré ses pertes ne refluait encore, d'autres sentinelles surgissaient..


Les arbaletiers et archers de l'escadron Corail ripostaient avec rage tandis que les canons des vaisseaux sur la côte faisaient pleuvoir une pluie impitoyable de boulets qui s'écrasèrent contre les flancs de la façade de pierre brut, déchiquetèrent la chair offerte de leur ennemis. Mais alors que la bataille à distance se faisait plus intense, les automates cachés depuis le début, sautèrent des buttes de l'ombre et se révèlèrent enfin, fusant à une vitesse incroyable vers le pan d'un mur intacte. Avec une dextérité phénoménale, indifférent à la pluie de flèche du fait de leur carapaces, ils s'atelèrent à le grimper à toute jambe, par bond gigantesque, l'immense façade. Leur envol s'expliquait par les piques accrochés sous la plante de leur pieds et s'enfonçait aisément dans la pierre, une invention aisée de Tilk Nosferan.


Arrivés en haut des murs, ils s'attaquèrent avec une froide efficacité aux combattants stupéfiés, pris au dépourvu et déjà aux pris avec eux, surpris, avant enfin d'être foudroyé et terassé par leur puissance. Un par un les corps s'affaissaient sous les coups lancinants et machinales. Automates Nosferan, balancez l'Archimage ! Qu'il se brise au contact du sol et pait pour les vies qu'il a indécemment supprimé ! Ceux-ci répondant aux ordres de leur chef, se ruèrent vers leur cible qui grâce à sa magie réussit à en fracasser quelques unes, mais elles étaient trop nombreuses. L'une des machines humanoïde, imposante, géante et sournoise l'attrapa, la souleva au-dessus d'elle et le jeta sans aucun regret, sans aucun remords du haut mur. Le pauvre homme vint se fracasser au sol, ses os brisés, raid mort. Les dernières sentinelles subirent le même sort, les flèches achevant les cris désespérés. Eknad ravi du résultat de cet assaut, se tourna vers ses troupes.

La voie est libre soldats ! En avant !
L'avant-garde alen'ienne s'enfonça tête la première dans la cité mais déjà une horde de colons armées, de miliciens et de patrouilles ennemis, ces moindres entités, fiers et déraisonnables qui jouaient les têtes brûlées, déferla sur leur formation discipliné qui les balayèrent rapidement. L'avant garde alen'ienne débarassé de ces gêneurs se déploya en formation saillante afin de repousser chaque vague de tous côté, d'ou qu'elle survienne. Et il fut temps car d'autres arrivaient, mais Eknad n'allait certainement pas se laisser submerger, la contre-offensive s'annonçait. Il leva son épée souillé du sang de ses ennemis, et cria :

CHARGEZ !
Les soldats d'Outre-Mer, les soldats Alen'iens, les régiments de l'escadron Corails, d'un seul mouvement, d'un seul corps chargèrent en ordre de bataille, libérant toute leur colère compressée depuis trop longtemps, toute leur haine accumulée, effaçant par leur clameurs des années de résignation face à l'oppression. Les archers ne pouvant envoyer leurs volées de flêches à si courte distance, se joignirent aux fantassins, automates et golems, tandis que les arbalétiers se redéployèrent et se replièrent de chaques côtés sur les adversaires, surpris, prenant leur flans à revers et tirant leur sanglante épines. La colonne, au centre, montra son efficacité lors de son impact et brisa très rapidement leur formation. La brêche était crée, les colons véritablement peu entraînés, et les soldats ennemis fléchirent très rapidement. Eknad, comme à son habitude était en première ligne et commençait ses ravages. Il tournoyait avec son épée, comme une toupie équipée de lames acérées. Il tuait tout les adversaires qui faisait obstacle à sa progression. Les combats étaient d'une violence rare et l'on sentait tout l'enjeu du conflit qui tourmentait l'Outre-Mer.

Les opposants envisageant la futilité de leur combat désespéré abandonnèrent très vite leur armes - il était temps - et prirent la fuite, foulant impunément les corps de leur conjoints sanguignolents, et abandonné ur le sol. La dernière résistance avait été brisé. Eknad pouvait s'occuper de choses plus sérieuses. Son regard se posa sur ses deux lieutenants, un doigt dirigé sur chacun d'eux.


Nivaria sur la côte est, Kenthar sur le saillant ouest. Je vous charge d'englober la cité. Neutralisez rapidement les postes de commandement, défaisez les dernières oppositions. Kaamos s'atelle à contrôler l'autre partie de la ville. La prise devrait s'accomplir sous peu. N oubliez pas surtout. Détruisez des vies seulement pour survivre et ramener l'ordre.
Qu'on fasse suivre l'ordre au Centurion Irkos d'utiliser ses rapaces contre les sentinelles qui penseraient encore utiliser des positions hautes pour nous cibler de leur flèches. Je m'en vais attraper avec une formation réduite d'élite les représentants de cette cité. Sans attendre, Syv, accompagné de ses automates et de quelques Alen'iens de confiance, légers dans leurs vêture et agiles se lancèrent avec détermination dans les faubourgs de la ville.

Ca et là des mouvements de population dans tous les sens obstruaient quelque peu son passage.


Citoyens pour votre sécurité ! Rentrez chez vous et restez y !
Tel était le message envoyé, répété par les colporteurs Alen'iens dissiminés un peu partout dans la ville, charger de calmer la population en pleine effervescence.

Après une course irréfrénable, Syv et ses troupes atteignirent leur destination. Armé d'un bêlier, ils défoncèrent la porte du bâtiment ou était censé loger le gouverneur et lames en mains ils se ruèrent à l'intérieur. Personne. Ils montèrent à l'étage, fouillèrent partout. Toujours aucune trace du gouverneur. Au comble de l'incertitude, un Alen'ien entra dans la maison inoccupée et vide, salua le centurion et vint lui transmettre ses informations.


Aucune trace non plus du Seigneur et du Sénateur, commandant !

Insatisfait, Eknad hurla à ses hommes :

Il faut impérativement les retrouver, ils ne doivent s'échapper ! Trouvez le Seigneur Kamed, le gouverneur Ursol et le sénateur Hamonis, c'est un ordre.
Un autre soldat débarqua en trombe, l'air alerte.

Commandant, le Centurion Kaamos a donné l'ordre de brûler la ville, les flammes ont déjà commencé à s'emparer des pans de certains foyers !


Ah les minotaures, on n'avait pourtant dit pas d'incartades ! lança Eknad en la prenant à la rigolade, soupirant faussement. Bon je m'en vais le rejoindre et modérer ses ardeurs, avant ça trouvez moi une plume et un encrier quelque part, amenez moi enfin un rapace du Centurion Irkos. J'ai une lettre urgente à écrire et envoyer.

Sa lettre écrite, il la donna à l'un de ses sous-fiffres, puis fonça de l'autre côté de la ville. Il n'avait jamais autant courru.

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Irkos commençait sérieusement à s'impatienter. Voila six heures que la conquête avait commencé, et rien de neuf à l'horizon. Grâce à son ouïe fine, il entendait néanmoins les hurlements sauvages de Kaamos et les beuglements d'Eknad. Il vit aussi une colonne de fumée s'elever dans le ciel. Peut-être était-ce les habitants de Kharnas qui brulaient leurs biens, afin qu'il ne tombe pas entre nos mains. Ou peut-être était-ce Kaamos qui ne retenait plus ses pulsions devastatrices. Il penchait pour la 2ème option. Lorsque la cité serait tombé entre leurs mains, il fêterait surement ça dignement, et l'idée de se melanger à la populace répugnait l'elfe, mais cela faisait maintenant parti de ses obligations.

Irkos sortit de ses rêveries . Il faut que je me concentre, songea-t-il, même si l'issue semble être plié, il faut que je reste vigilant. Il entreprit de marcher un peu pour se degourdir les jambes, mais à peine se leva-t-il qu'un de ses rapaces lui apporta une lettre. Enfin des nouvelles ! Il parcourut rapidement la lettre . Celle-ci expliquait que la prise de la cité se deroulait bien , mais que les sentinelles et archers poseraient un probleme si ils n'étaient pas rapidement maitrisés. Il passa en revue ses créatures, et opta pour les rapaces qui étaient à toute evidence les créatures les plus aptes à faire taire les sentinelles archères. D'un regard, l'elfe fit comprendre à ses faucons qu'ils devaient réduire en silence les Kharnassiens revêches. Sur ce, des milliers de faucons sortirent de la forêt. Les environs s'assombrirent, car le soleil était maintenant presque masqué par la masse de faucons présents. L'affaire serait vite plié, et il avait presque pitié des derniers defenseurs qui se feraient harcelés par des milliers de becs. Irkos se leva et commença sa marche ,enfin , pour se degourdir les jambes, et essaya d'attendre patientamment la suite des evenements .

Dernière édition par Irkos le Dim 6 Sep 2009 - 11:47, édité 1 fois

descriptionPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. EmptyRe: Prise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall.

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Répondant à l’appel d’Eknad Rad, Centurion d’Alen’ia dont personne n’avait jamais entendu parler mais qui semblait connaître l’art de la guerre, les Veilleurs d’Eryope mobilisés par la reine Mélopée se rendirent rapidement sur les rivages d’Outre-Mer près desquels la cité de Kharnas avait été construite. Quelques squelettes accompagnaient le groupe au cas où il aurait fallu se battre mais la plupart des soldats étaient bien humains parce que c’était une mission de recherche et non pas de combat. Une poignée de gracieuses méphites bien plus dociles et plus faciles à contrôler avaient été également invoquées pour observer les environs d’un point de vue plus aérien.

C’était un jeune homme qui avait été promu récemment lieutenant qui avait en charge cette mission de recherche. Mais il n’était pas seul au gouvernail puisque de vieux briscards moins gradés mais plus expérimentés étaient là pour lui prêter main forte et relayer ses ordres auprès des troupes.


« Déployez les méphites pour qu’elles observent du ciel les environs. Veilleurs, emmenez avec vous des squelettes et fouillez les moindres recoins, le moindre buisson qui pourrait cacher la sortie d’un tunnel souterrain. Vous, là-bas, prenez le reste des troupes et bloquez tous les accès à la mer. Si vous trouvez des embarcations, détruisez-les, nous ne pouvons pas prendre le risque que quiconque les utilise. Et souvenez-vous, nous les voulons vivants.»

Les épaisses fumées qui s’échappaient de la ville ne facilitaient pas l’envol des méphites. Ces créatures aussi fragiles qu’impitoyables guerrières ne pouvaient pas assurer leur patrouille aérienne de façon optimale, si bien qu’elles devaient se contenter de vols en rase-motte et ne pouvaient pas profiter d’un champ de vision suffisamment large. Ceux qui étaient en charge de couper les accès à la mer étaient en place et scrutaient patiemment le moindre mouvement. Il était préférable que les fuyards ne s’échappent pas par la mer parce que les Veilleurs étaient de piètres navigateurs. L’Outre-Mer était une Nation maritime par excellence mais Eryope était un petit royaume à l’intérieur des terres et aucun soldat n’avait été formé à la navigation et au combat en milieu aquatique.

De leur côté, les fouineurs et autres fureteurs arpentaient chaque âcre de maquis. La fumée leur piquait les yeux mais ils poursuivaient leur recherche. Tranchant tout ce qui pourrait les gêner, ils fouillaient soigneusement les environs de la citadelle d’où s’échappaient des cris de fureur et de peur mais moins de cliquetis d’armes et bruits assourdissants de métal qui frappait. Peut-être que le combat était terminé à l’intérieur des murs. Mais ils ne devaient pas perdre leur mission de vue. Arpentant encore et toujours les buissons qui commençaient à prendre feu à cause de la chaleur dégagée par l’incendie de la ville, les Veilleurs fouineurs ne trouvaient rien. Ils commençaient à désespérer mais soudain un cri.


« Là-bas, ils sont là-bas », fit un très jeune Veilleur pointant du doigt un petit groupe de personnes qui sortaient d’un fourré.

A travers la fumée qui avait envahi l’espace autour de la citadelle, ils étaient à peine perceptibles. Bientôt le jeune lieutenant hurla l’ordre à tous les soldats de converger vers le lieu où ils avaient été repérés. Les squelettes firent entendre leur bruit d’os se frottant et les méphites poussèrent de petits hurlements stridents. Le groupe des fuyards qui était composé de trois personnes richement vêtus et de quelques hommes en armes fut rapidement encerclé par les morts-vivants et les créatures magiques.


« Rendez-vous gentiment et il ne vous sera fait aucun mal. Les Veilleurs d’Eryope ne sont pas des barbares. »

Ils ne résistèrent pas et se constituèrent prisonniers. Le lieutenant envoya un petit groupe vers la citadelle pour voir où en était l’opération et pour trouver ce fameux Eknad Rad pour lui annoncer le succès de leur mission de récupération des autorités de la ville.

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Kaamos , d'abord furieux de la contre-attaque et de la résistance que lui opposaient les Kharnassiens , noya les résistants dans un bain de sang , dans une danse gracieuse mêlée à une force pure et une violence inouïe . Ouvrant en deux un crâne d'un coup de hache , il brisait les cervicales d'un autre en lui faisant avaler le douloureux manche de son arme cyclopéenne , tandis que son sabot imprimait bruyamment sa trace dans la poitrine d'un soldat et que sa corne empalait coeur sur coeur .

La magie avait d'abord brûlé douloureusement les ogres et les minotaures, mais quelques mages et chamanes eurent la présence d'esprit de poser leurs armes pour protéger leurs frères . Mais un ogre, tout ogre qu'il est , quand il se concentre sur la magie étant désarmé, a tendance à se faire pourfendre . De grands cris des sergents dans leurs oreilles crasseuses furent nécessaires pour les faire reculer et organiser une contre-défense efficace .
Kaamos en personne décapita le premier des mages qui défendaient cette partie de la ville , et accrocha son crâne à sa ceinture, dans un retentissant : "Sang et crânes ! Sang et crânes pour Brak ! "
Les deux autres n'eurent pas plus de chance , le second ayant été littéralement déchiré en lambeaux par un cyclope monstrueux , et le troisième ayant été piétiné à mort par des centaures , furieux de la perte d'un des leurs .

Kaamos et ses troupes retournèrent à leur sauvage entrain , et lui et deux de ses plus forts minotaures s'avancèrent vers l'hôtel de ville dans la ferme intention de faire un gros badaboum avec .
Ils furent donc très déçus lorsque le Centurion Eknad arriva, l'air furieux , et leur interdit formellement de détruire et brûler la ville . Kaamos, tenu d'obéir , dut , malgré sa frustration, donner l'ordre d'arrêter de brûler , et d'aider à éteindre .

Par la suite, les troupes sauvages du minotaure durent policer la ville et mater les tentatives de rébellion des Kharnassiens . Quelques foyers d'insécurité qui abritaient des rebelles furent incendiés , malgré les ordres, et les rebelles fraîchement brûlés dégustés, selon les ordres . (De Kaamos , bien entendu ) .

Maintenant, après quelques heures, les troupes étaient soit mortes, soit capturées , soit en fuite , et la ville , encore en pleine effervescence, était entièrement sous la coupe des Alen'iens , qui ,conformément à leur parole ,ne pillèrent ni ne ravagèrent la cité .

Sauf Kaamos, bien entendu . Le tapageur minotaure , quelques alliés Uruks et membres de sa race à sa suite, se livrait à ses pulsions de pillard . Mais à échelle raisonnable , bien sûr, car il se contentait de dévaliser les cuves des tavernes .
Et , imbibé d'alcool , qui le rendait encore plus lunatique et violent , vision de décadence assumée , de pillages euphoriques et de fêtes sauvages célébrés dans le coeur des nuits de Zakinthe , qui donnaient naissance aux légendes des humains effrayés , il cria, d'une voix qui semblait faire aux plus sombres et sauvages des trolls des montagnes, enfants de la Nuit qui se complaisaient dans la destruction et les orgies de pillage , il dit :

-Buvez, frères Alen'iens ! Car bientôt, y en aura plus ! "

descriptionPrise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall. EmptyRe: Prise de Kharnas, de la Nouvelle Kondall.

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La ville était endormie, un silenge agité mais ténue y régnant. Après l'effervescence et la fureur, le calme relatif et presque le retour à la sérénité malgré les combats qui se s'étaient déroulé un peu plutôt. Kharnas était totalement occupée, entièrement contrôlée par les forces d'outre-mer. Des patrouilles surgissaient de chaque ruelles et formaient des va et viens continues, à l'affût du moindre incident. La population dans sa majorité était resté calfeutrée dans les foyers qu'aucun soldat n'oserait jamais franchir, respectant les ordres données par Eknad. Les éléments agressifs avaient presque tous été réprimés, permettant ainsi aux soldats de s'occuper de déblayer les corps et la cendre, nettoyé un peu la ville du sang qui s'écoulait sur le sol. L'exigeant, l'intraîtable Centurion et chef de l'expédition, ne semblait leur laisser aucun répit, mais aucun ne se plaignit, ils avaient tous été formé à la dur malgré leur petite fatigue, et la victoire extasiante leur procurait une force et une endurance inimaginable.

Seul Kaamos, soulé comme pas possible avait eu le droit d'être laissé endormi sur la table d'une taverne. Curieusement Eknad s'en était même senti soulagé, comme si celui-ci causerait moins de dégâts, moins de problème mort de sommeil que vivant éveillé. Que de bonnes nouvelles qui plus est, des veilleurs d'Eryope étaient venues à sa rencontre pour l'informer de la capture des représentants de la cité, et il les avait grandement félicité. Eknad toucherait un mot à Tilk Nosferan de l'efficacité de chacun des centurions, y compris le seigneur Irkos qui avait sublimement exécuté sa tâche et qui avait permis d'assurer leur arrières sans qu'il ne s'inquiètent de mauvaises surprises.

Le soleil, rouge, se levait à présent, il était temps d'afficher les milliers de parchemins écrits pendant la nuit par les scribes Alen'iens qui avaient effectué leur travail sur les vaisseaux demeurés sur la côté. Ainsi chaque soldat se vit charger d'une pile de paperasse à faire dissiminer partout dans son district, et venir frapper aux portes et les distribuer aux habitants.


Kharnassiens,

je ne vous ferai pas le déshonneur de vous appeler ni de vous assimiler à la nature de que vous fûtes si fièrement ici, des colons.

Respirez la délivrance, respirez la liberté, respirez la souverainté ! Essouflez vous de ce vent novateur qui inspire fièvreusement nos contrées en proie à l'effervescence.

Ce soir l'Outre-Mer s'est insurgé, ce soir l'Outre-Mer s'est révolté !

La fatalité a failli. Elle nous a seulement rendu plus forts. Ravissez vous de la chute d'un ordre dépravé qui a seulement reposé sur la domination aveugle, conçu sa vision étriqué sur le pillage et l'exploitation au détriment des conditions de vie des peuples dont il ne s'est jamais soucié.

L'aube à l'est frivole, se lève glorieux et parcourt l'immense sud radieux en même temps qu'un nouvel âge d'or illumine nos cieux; là ou l'usurpateur et le conquérant n'ont lieu d'éblouir de leur noirceur suffisante et d' exister.

Le cercle de la honte et de l'asservissement a été brisée, le symbole abstrait que les natifs maudissaient parmi les myriades de pensées amers qui les submergeaient depuis, dans leur esprits, est tombé. Il y a peu nos représentants dérobaient le sol sous nos pieds et accédaient à nos rêves de voir contempler l'Outre-Mer reprendre son envol.

Accueillez à présent le nouveau Pouvoir, élu par le Peuple et pour le Peuple, qui servira le Peuple et non un quelconque prestige lointain à préserver pour un seul homme, aussi grand soit-il, et des étrangers.


Les premiers édits furent votés il y a quelques jours, à savoir l'erradication des croulants vestiges de la colonisation et la reconquête totale de l'intégrité de notre territoire uni et fédéré sous la seule autorité qui puisse nous gouverner.

Ne vous méprenez pas cependant. Ce ne sont pas seulement la situation désastreuse et périlleuse de notre Nation laissée à l'abandon le plus infâme, et le mépris de l'oppression qui ont forgé l'action des notres, mais aussi la fierté, l'amour intarrissable de nos terres, de nos traditions.

Vous qui avez si bien profiter, vous comprenez mieux que quiconque au monde pourquoi vous fûtes si noblement la cible de la justice et je ne m'épancherai point inutilement. Désormais, prenez conscience des changements qui vont s'établir sous peu. L'intôlérance, le pillage, l'exploitation sans autorisation et l'usurpation ne seront plus tôlérés. Aussi nul ne sera plus supérieur à aucun autre.

Le choix est votre Kharnassiens. Soit vous devenez de vrais citoyens d'Outre-Mer et changez votre mode de vie comme l'exige nos représentants, ou bien vous restez des colons dans l'âme, et alors vous réembarquerez immédiatement pour Kalamaï à la recherche d'autres terres moins hostiles à exploiter, d'autres peuples plus lâches et plus faibles à asservir.

Ici, nous oeuvrerons pour le bien commun et non pour la renomée et la soif de richesse. La cité sera bientôt accessible à tous, des logements nombreux vont y être construits. Toutes les statues qui font gloire à Enguerrand et à d'autres empereurs inconnues seront joyeusement détruites.


Les fils et les filles dOutre-Mer, au delà de leur races, de leur provenance et de leur origines seront débarassés de la politique de l'ignorance, et de celles qui divisent, pour une autre plus proche, plus légitime et fondé sur l'unité et le bien être de l'ensemble du peuple.

Kharnas sous notre égide sera protégée, étroitement contrôlée pendant les mois qui suivront, mais le commerce, le travail reprendront dès les premiers jours, je vous le promets. Liberté sera permise de circuler une fois les rues totalement déblayées. Vous serez minutieusement tenu au courant.


Kharnassiens, à présent je vous invite à rattraper vos erreurs passées et à renouer avec les natifs.

J'ai dit,

Eknad Rad, Centurion Alen'ien, représentant de l'Oracle, des élus d'Outre-Mer et de la Vice-Reyne sur le terrain.


Le travail effectué, Eknad, détacha Nivaria et Kenthar au rôle de commandement de la charge de la ville, et rassemblant ses capitaines, ses armées, libérant Kaamos et Irkos de leur responsabilités et les invitants à rentrer au sanctuaire, il repartit en direction des navires. Son rôle avait été joué, il pouvait désormais partir l'esprit libre et tranquille, s'atelant à d'autres taches.

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