Arrivée de la division du général Konk

La route n’était pas très longue d’Ald’Rhune à Ménéxène, les hommes du général Konk avait déjà naviguaient de Prévèze à Zackinthe, puis après avoir accosté, ils avaient route vers le domaine de ce Prophète de l’Equilibre Aquilodon, Konk avait reçu un message qui affirmait que des troupes de Zackinthe avaient attaqué Nardogord mais que ceux-ci avait été écrasés. Le général, venait donc dans deux buts en apprendre plus sur la théorie de l’Equilibre et demander quelques explications…Et si les réponses ne le satisfaisaient pas, les chasseurs de Démons feraient en sorte qu’ils ne constituent plus une menace.

C’est ainsi qu’une colonne de soldats en armure blanches immaculées brandissant un drapeau tout aussi blanc,s'approchait du camp de Ménèxene leurs intentions n’étaient pas de combattre. Le général Konk marchait en tête de colonne, son manteau rouge volait au vent, il avait revêtu son armure blanche son épée pendait à sa ceinture, prêt à réagir à la moindre réaction des barbares. Lorsqu’ils se retrouvèrent en vue du camp d’Aquilodon, le général ordonna à ces hommes de ne bouger quand cas de danger, le palatin de Zachkinthe pouvait très bien devenir un allié aussi bien qu’un ennemi mortel. S’approchant de la porte du campement tranquillement, il hurla aux barbares :

Servants du Prophète Aquilodon et de l’Equilibre, je suis le général Maelir Konk commandant de la deuxième division des élus de Brak,et deuxième lieutenant de sa sainteté Aedric Von Seviand ,sénateur de Nardogord au Saint sénat Thassopolien .Je souhaite m’entretenir avec Le Prophète comme il se fait appelé ,ou n’importe lequel de ces lieutenants, nous exigeons des expliquassions sur l’attaque injustifiée dont à été la cible Nardogord.Deux choix s’ouvrent à vous soit vous m’ouvrez gentiment et nous réglerons peut être ce problème calmement , ou vous préparez à l’assaut des meilleurs combattants de Thassopole .Puisse Brak vous montrez le bon chemin.

Le général espérait ne pas avoir à combattre, il tenait à la vie de chacun de ses hommes, de plus malgré l’attaque de Nardogord le prophète n’était pas son ennemi il n’avait pour l’instant commis aucun acte d’hérésie, après tout ne maniait il pas selon les rumeurs la Claymore de Brak ?

Kintar le barde observa la colonne d'homme en arme pénétrer dans le campement, actuellement établi près d'Arthandre. Diantre, se dit-il, que les nouvelles vont vite. Comment peuvent-ils déjà savoir que Nardogord a été attaquée, alors qu'il viennent de Prévèze. Leur organisation devait être remarquable. Le barde, intrigué par ce cortège que nul ne semblait vouloir approcher, s'adressa à celui qui semblait être leur chef.

- Soyez le bienvenu ici, messire Konk. Notre divin maître est actuellement en voyage diplomatique près de Prévèze, et je suis étonné que vous ne l'ayez vu, car vous semblez venir de cette désertique province. Son premier lieutenant est parti avec lui. Vous pouvez cependant vous entretenir avec le lieutenant Grodor, qui dirige actuellement la tribu, ou avec moi-même, qui suis un notable de ce clan. Je ne pense pas en revanche pouvoir répondre à vos questions d'ordre militaire, car je ne suis, hélas, qu'un homme de lettre et d'art. Je vais donc prévenir le lieutennant Grodor de votre présence.

Sans plus de manières, le barde s'esquiva, et revint quelques minutes plus tard avec un gigantesque colosse, haut de trois bons mètres et demi. Lorsqu'il vint l'emblème de Nardogord sur les tabards des soldats de Brak, il pâlit légèrement, mais fit comme si rien ne l'effrayait. Dans ses yeux passa une lueur de haine, qui fut imperceptible à tout autre que Kintar. Puis sa voix puissante et rocailleuse retentit.

- Kintar m'a informé de votre nom. Je représente le divin Prophète. Je pense qu'il vous aurait accueilli, alors je vais faire de même. Vous pourrez, lorsque nous aurons terminé de bavarder, vous installez avec vos troupes dans les tentes les plus à l'Ouest du camp. Le barde m'a dit que vous exigiez des explications. Tout d'abord, sachez que mon maître n'est en rien responsable de cette... boucherie. Si vous cherchez un coupable, je suis devant vous, prêt à mourir s'il le faut. J'ai jugé bon d'attaquer Nardogord car vos terres recèlent de nombreuses richesses, et, de plus, elles jouxtent la côte, ce qui nous confiait un important avantage stratégique. Si vous avez d'autres questions auxquelles je peux répondre, dites-les. Sinon, nous serons forcés d'attendre le Prophète, qui devrait rentrer bientôt, dans quelques jours tout au plus.

Grodor sentait que l'Equilibre ne le laisserait pas mourir ici et maintenant. Mais il avait tout de même peur du général Konk, bien que celui-ci fasse presque deux mètres de moins que lui. Il sentait en lui une foi fanatique, qui le terrifiait bien plus que tout.

Konk fixa le géant dans les yeux,il était impressionnant il faisait deux fois sa taille,cherchant dans ses yeux une quelconque information sur les sentiments du géant le général n'y vit rien.Ce géant était intéressant se jeter à l'assaut d'un royaume comme Nardogord ,sans l'avis de ses chefs ,juste pour les richesses du royaume.Tout cela démontrait clairement que c'était un homme ambitieux ,une ambition insatisfaites après tout alors que son maître partait il le laissait au camp.Une ambition que le général allait tentait d'exploiter.

Grodor,lieutenant Grodor c'est cela ?Vous êtes comment dire ... il le toisa du regard impressionnant,un homme comme vous mérite plus que de s'occuper d'un campement pendant que son chef part en vadrouille avec son comment à dit votre ami ,ah oui premier lieutenant,cela veut donc dire que vous n'êtes que le second ou d'autre sont encore devant vous ?Laissez moi vous expliquez Grodor ,votre armée a été battu sur les plages de Nardogord où vous l'avez vous même envoyée,je suis ici avec les meilleurs troupes du royaume et vous êtes un serviteur de l'Equilibre considéré par l'inquisition comme une hérésie.Je vous explique donc vos alternatives:
-Premièrement nous attendons gentiment le Prophète ici qui sera sans doute "ravi" d'apprendre que son armée a été massacrée par votre seul et unique faute.
-Deuxièmement,je vous tue pour hérésie et attaque contre Nardogord et votre maitre ne reverra de vous que votre tête sur un pique
-Troisièmement,vous reniez l'Equilibre et Aquilodon et vous jurez fidélité à Brak et à Aedric Von Seviand en échange vous avez la vie sauve et je fais de vous le lieutenant de ma division la plus redoutable de tout Nardogord.
-Il reste la dernière option où nous nous battons tous comme des animaux et Brak choisiras le vainqueur.
Je vous laisse faire le choix mon ami,réfléchissez bien votre vie en dépend.

Il avait parlait froidement et d'un ton menaçant qui ne lui ressemblait guère et il savait pourquoi: avec ce géant de son coté aucun hérétique ne résisterait aux "chasseurs de démons" et avec Grodor sous sa coupe il serait plus facile de discuter avec le Prophète.

Grodor était assurément en bien mauvaise posture. Cependant, il savait qu'il la méritait, et il ne chercha pas à s'en défiler. Malgré son impulsivité, le géant savait prendre de sages décisions. Il répondit donc ainsi au général qui osait le mettre au défi, et pour qui tout cela n'était visiblement qu'un jeu.

- Je suis bien Grodor, oui. Mais je pense que vous ne comprenez pas notre hiérarchie, tout bonnement car elle se sent plus qu'elle ne se comprend. Les liens qui lient les memebres de cette tribu déterminent leur place au sein de celle-ci, mais elle n'est en aucun cas définie à l'avance. Techniquement, je suis le chef militaire du clan. Cependant, notre pouvoir spirituel domine à présent sur notre pouvoir guerrier. Je suis donc sous les ordres du Prophète Aquilodon et de Targaf, son disciple. Quant à vos propositions de gloire, elles ne m'intéressent pas. J'ai mon honneur, voyez-vous, et jamais je ne renierai l'Equilibre, ni ne trahirai mon maître. Je l'attendrai avec vous, si vous le souhaitez. Il pourra vous expliquez en profondeur les liens subtils qui nous lient, et la subtilité de l'Equilibre.

Bien que d'un grand calme et d'une parfaite lucidité, Grodor sentait la rage monter en lui. Comment ce général pouvait-il prendre ici, dans le camp du Palatin de Zakinthe, établi à une vingtaine de minutes de marche d'Arthandre, des airs de propriétaire ? Malgré sa colère, il attendit avec une patience feinte la réponse de Konk.

Grodor assista au massacre de ses frères, impuissant. Emprisonné dans une toile intangible, il sentit une rage et une haine si grandes pour le général que, pendant que, après la courte escarmouche, Konk le menaçait d'un macabre chantage, il se concentra comme seul un fanatique enragé peut le faire, réduit en poussière sa prison ectoplasmique et jeta à terre son ennemi de la seul force de son esprit, l'emprisonnant à son tour dans une cage d'électricité.

- Ne bougez pas, et jetez vos armes, ou votre général meurt foudroyé, dit Grodor, menaçant, en s'adressant à la deuxième division. Il savait bien qu'il allait mourir, alors autant en emporter avec lui dans la tombe. Puis, s'adressant au général, il ajouta :

- Croyiez-vous vraiment que le Prophète donnait les rênes de sa tribu à un faible ? Il a déjà senti le massacre, vous pouvez en être sûr. Sa rage va s'abattre sur vos semblables si vous ne leur ordonnez pas de cesser les hostilités. De plus, je dois vous apprendre qu'un de nos messagers est en train d'apporter une demande pour reconnaître notre religion. A l'Empereur lui-même. Vous êtes donc ici, en faible position.

La voix chargé de colère, Grodor attendit, prêt à tuer Konk au moindre mouvement de ses troupes. Sans maître, les hommes de Nardogord seraient affaiblis, c'est évident. Alors, Ménéxène aurait une chance de triomphe. Mais, pour le moment, les deux camps étaient dans une impasse.

Grodor, enragé, allait refuser et ordonner à ses hommes de charger quand Kintar le barde, empli de colère, s'avança parmi les cadavres et s'adressa au général Konk.

- Vous n'avez donc aucun honneur, général ? Vous massacrez des innocents, car, en effet, nos troupes ne sont pas ici, et vous avez le toupet de nous demander d'attendre le Prophète ? Vous allez maintenant entrer dans la tente qui vous était destinée, et y attendre le retour de notre maître, avec Grodor et moi-même. Sinon, général Konk, je ne parie pas sur vous dans le combat qui nous affrontera, vous et moi. Sans vous, vos hommes seront abattus l'un après l'autre, jusqu'au dernier. Aviez vous donc besoin de massacrer des paysans pour prouver votre valeur. Vous venez de vous couvrir de honte, au contraire.

Le barde acheva sa tirade d'un rictus de rage, et dans ses yeux brillèrent une lueur surnaturelle, tandis qu'il fixait Konk sans ciller.

Kintar aperçut du coin de l'oeil des hobgobelins s'approcher furtivement derrière la seconde division, prêts à bondir au moindre faux mouvement de leur part.

La tension était redescendu,d'un coup,une fois que Konk et les deux géant furent rentré dans la tente.Le Nardogord fut impressionné par la taille de la tente puis il se rappela que ses hôtes étaient immense et qu'il était normal que leurs habitations soient à leurs image.Voyant les deux géants s'asseoir autour d'un table dont les proportions étaient elles aussi impressionnante,il les imita.Le lieutenant Grodor ,lui demanda alors si il avait des questions à poser sur l'Equilibre .Lui vint alors en mémoire les objectifs principaux de sa mission,en savoir plus sur le prophète et ses élucubrations.

Et bien lieutenant je dois bien vous avouer, que votre peuple me surprend.On m'avait toujours affirmé que les géants et la magie se repoussait hors je vous vis capable d'enfermer un individu dans une immense cage de foudre,comment est-ce possible ?Sinon j'aimerais aussi savoir pourquoi est-ce Aquillodon qui dirige cette tribu.Et enfin parlez moi de l'équilibre dont j'ignore tout mis à part le nom.


Le général n'avait pour l'instant pas d'autre question en tête,mais il ne doutait pas que la suite de la conversation lui en apporterai...

- Bien que vous persitiez à le penser, dit Grodor, nous ne sommes en aucun cas des barbares. Il est vrai que seuls certains d'entre nous sont doués pour la magie, les autres ont conservé leurs superstitions archaïques, mais tolèrent tout de même notre magie divine. C'est par le biais de notre foi que nous avons accès aux courants de mana. Coupez un Ménéxen doué de magie de sa foi, et il n'aura plus que ses poings. Mais je doute que vous y arriviez.

Aquilodon dirige cette tribu, tout d'abord car c'est lui qui l'a formé. En effet, la plupart d'entre nous étaient des exilés, des parias, des bandits. Certains, comme moi, viennent cependant de l'ancienne tribu Ménéxène, décimée il y a longtemps dans les montagnes de Vénopole par les peuples nains. Aquilodon venait alors de s'engager sur la voie de l'Equilibre.

Mais vous ne connaissez donc pas l'Equilibre. Kintar connaît ses principes détaillés bien mieux que moi.

Kintar, serein, réfléchit longuement avant de prendre à son tour la parole.

- Nous allons attendre le retour d'Aquilodon pour vous en dire plus, mais voici les principes de base de l'Equilibre.

Nous pensons que les notions de bien et de mal sont purement imaginaires. Il n'y a que l'éternel combat, vous savez, l'Aïopugna, comme vous l'appelez. Nous, nous le nommons Equilibre. Ce combat est celui de Kanderak et de Bronek, l'Ordre et le Chaos. Nous vénérons donc ce combat, et Hassar, qui a apporté la science à notre maître.

Dans l'Equilibre, les deux combattants sont destinés à se battre pour l'éternité, sinon, Kalamaï, Destinée et tout notre univers n'y survivraient pas. Nous sommes les agents de l'Equilibre, et nous sommes censés faire en sorte qu'aucun des deux camps ne triomphe. Nous sommes l'incarnation de la neutralité, en quelque sorte. Nous savons contrôler et canaliser nos émotions néfastes comme vertueuses, et nous ne sommes ni bons, ni mauvais. Je ne peux sans l'autorisation du Prophète vous en dire plus.

Soudain, un gobelin surexcité fit irruption dans la pièce. Trois paires d'yeux se braquèrent sur lui. Gêné, il s'inclina, puis délivra son message.

- Maître Aquilodon est de retour, Kintar, lieutenant, général. Il demande à vous voir tous trois. Je vous conseille, ô général, d'obéir.

Puis le petit être détala comme un lièvre.

- Eh bien ! dit Kintar. Vous allez maintenant rencontrer le Prophète. Ne le provoquez pas, surtout. Les conséquences pour les vôtres et les nôtres pourraient être désastreuses.

Ces géants maitrisait donc la magie voila qui méritait déjà un certain respect.Toute de fois les expliquations du dénommé Kintar,sur leur croyance ne laissait aucun doute.Ils vénéraient Bronek,l'un des dieux noirs.Symbole de corruption et de décadence.Konk n'avait plus aucun regret d'avoir massacré les villageois et il espérait que dans la mort,les ménéxéens défunts obtiendraient leur rédemption.Konk prit alors le temps d'expliquer la religion des Nardogords.

Vous avez une façon de voir le monde ,qui est vous est propre.Elle présente des choses inacceptables le culte de Bronek par exemple.Tout de fois,je ne peux que respecter les grands croyants quelque soit l'hérésie qu'ils pratiquent.Chez nous dans les terres de Nardogord nous avons une vision du monde qui nous est propre.Nous considérons que c'est la loi du plus fort celle de Brak,qui régit ce monde.Les espèces faibles sont dévorées par les plus fortes.Les petits royaumes sont absorbés dans les grands empires ainsi va le monde depuis son commencement.Notre idéologie est donc d'être les plus puissants sur cette terre pour satisfaire le tout puissant Brak.Nous considérons aussi que Nucter ou Kereb par exemple ne sont que des aspects de cette grande force qui régit notre monde : Brak.C'est pourquoi malgrés notre immense foi dans Brak nous vénérons l'intégralité du panthéon mis à part les dieux sombres : Bronek ,Velsfer et Chezzer.Qui ne sont que le symbole de la perversion de ce monde.

Il fut interrompu par l'entrée d'un gobelin,qui leur apportera ce message:

Maître Aquilodon est de retour, Kintar, lieutenant, général. Il demande à vous voir tous trois. Je vous conseille, ô général, d'obéir.

Le ton ne plaisait pas au général,et il eu une furieuse envi d'abattre le gobelin d'une boule de feu.Mais il se retint après tout le Prophète était assez fâché comme ça.Et vu ce qu'allais lui demander le général,il fallait mieux qu'il soit le plus calme possible.

Vous allez maintenant rencontrer le Prophète. Ne le provoquez pas, surtout. Les conséquences pour les vôtres et les nôtres pourraient être désastreuses*
La remarque fit sourire le général l'arrogance de ses gens le surprenait.Et il était prêt à en découdre avec ce prophète.Et il espérait que le prophéte se montre coopératif.Sinon Aedric n'allait pas apprécier.
Nous verrons ,Géant nous verrons,allez amenez moi à cet Aquillodon. Il me tarde de discuter avec lui.

Le Prophète fulminait, tandis qu'autour de lui on brûlait les corps de ses gens. Il vit sortir de l'ambassade Kintar, Grodor et un homme, probablement le général Konk, servile vassal d'Aedric Von Seviand. La sérénité apparaissait sur les trois visages, et Aquilodon sut que sa colère était le voeu de l'Equilibre. Derrière lui, Targaf accomplissait les rites funéraires pour les défunts Ménéxens. Ukrimos s'était allongé dans la poussière aux pieds de son maître, et reniflait les odeurs que la faible brise lui apportait. Aquilodon s'avança d'un pas vers le trio qui était sorti de la tente et parla d'une voix à faire trembler les montagnes de terreur.

- Qui ici est responsable de cette boucherie ? Parlez !

Au son de sa voix, Grodor et Kintar s'inclinèrent. Pas le général Konk. Quelle impudence, oser ainsi insulter non seulement un Prophète, mais en plus un seigneur de Kalamaï ! Aquilodon eut envie de trancher la tête de l'insolent au moyen de la Claymore, mais il se retint. Il reprit plutôt.

- J'ai ouï dire que vous étiez le général Konk de Nardogord, envoyé d'Aedric Von Seviand. On m'a dit que vous étiez venu chercher Grodor, pour des raisons que j'ignore encore, et que vous vouliez des renseignements sur l'Equilibre. C'est moi ici que vous devez interroger. Alors demander ce que vous cherchez et partez.

Konk observa le Prohéte .Et il fallait bien l’avoué il était impressionnant pas seulement par sa taille mais aussi par l’aura qu’il dégageait, il était fort très fort. Le général l’avait remarqué dés le premier coup d’œil. Il restait tout de fois confiant. Après tout les dangereux fanatiques, il les connaissait. Voila déjà un certain temps qu’il fréquentait Aedric. Et il espérait que le géant aurait meilleur caractère.
J'ai ouï dire que vous étiez le général Konk de Nardogord, envoyé d'Aedric Von Seviand. On m'a dit que vous étiez venu chercher Grodor, pour des raisons que j'ignore encore, et que vous vouliez des renseignements sur l'Equilibre. C'est moi ici que vous devez interroger. Alors demander ce que vous cherchez et partez.
Konk s’approcha du géant et le salua le plus poliment possible, même si il doutait de l’importance de la politesse dans la culture des géants. Lorsqu’il eut fini il parla.

Pour désigner mon maitre se ne sera pas Aedric mais Seigneur Von Seviand. Je vous prierez de parler de mon maître avec plus de respect ô Prophéte. Je suis en effet le général Maelir Konk de Nardogord, général de la seconde division des Elus de Brak. C’est un honneur de faire votre connaissance seigneur de Zackinthe.Le responsable de cette boucherie vous nous avez demandé et bien il est juste à coté de vous et vous le connaissez plutôt bien. Votre lieutenant Grodor. Votre subordonnée a jugé bon d’envoyer une partie de son armée à Nardogord. Elle y a été vaincue. Mes hommes et moi avons du avec regret donner un message à vous et à votre peuple on ne défie pas Nardogord et Brak impudemment. Tout de fois malgré les apparences je ne suis pas porteur de conflit sur vos terres votre grandeur. Je suis là pour vous apporter un message. Un message d’amitié et de paix. Mon maitre de nature brutale et sanguinaire, vous fait une offre qu’il n’a pas l’habitude de faire. Vous êtes plutôt chanceux. Il est en effet prêt à vous pardonner. Cela à deux petites conditions.
La première : est plutôt évidente vous vous engagez sur votre honneur de ne plus jamais menacer nos terres et de collaborer avec notre république. Les deux provinces de Brak ne devraient elle pas collaborer plutôt que de se déchirer ?
La deuxième close est peut être la plus difficile à approuver nous souhaitons une enclave sur le continent, la ville portuaire de Berhadril par exemple mais nous vous laissons le choix du moment que c’est au bord de la mer.
Si vous acceptez ces modalités. Nous oublions tous vos actions contre nous. Nous nous engageons aussi à libérer les prisonniers encore en vie. Et pour finir nous interviendrons au prés du Pontife Thangotorim pour que votre religion sois acceptée.

Que choisissez-vous Grand Aquillodon ? La paix ou la guerre ? L’amitié ou la haine ? Le chaos ou l’Equilibre ?


Fixant le géant droit dans les yeux Konk avait retrouvé son sens de la diplomatie.Il ne pouvait plus se permettre d’être arrogant beaucoup de chose était en jeu. Une guerre serait néfaste au deux camps Zackinthe et Thassopole n’était pas les plus puissantes régions de l’empire et si elles voulaient s’emparer de ce titre elles se devaient d’éviter ce genre de conflit inutile.C’est ce que pensait le générale en tout cas…

Le général Konk n'était pas un imbécile. Aquilodon s'en aperçut rapidement. Et l'offre qu'il donnait sur un plateau à Ménéxène lui paraissait trop belle pour être vraiment honnête. D'après ce qu'il savait de Von Seviand, le Prophète ne pouvait se fier à lui. Il retrouva cependant son calme tandis que le général s'inclinait et lui étalait la proposition d'Aedric comme une offrande faite à un dieu.

- Pour ce qui est du nom de votre maître, général, vous n'êtes pas en mesure d'exiger quoi que ce soit. Je suis le seul et unique maître, ici. Mais si cela peut vous faire plaisir, alors ce sera le seigneur Von Seviand. N'oubliez pas cependant que nous sommes, aux yeux de l'Empire, de même rang, lui et moi. Je me doutais bien que Grodor ferait des erreurs. J'en ai fait une en lui laissant le campement, je ne la ferai jamais plus, soyez en sûr.

Vous avez dit n'être pas porteur de conflit ? Et ce génocide dont ma tribu a été victime qu'est-ce sinon une action conflictuelle. Mais vous me plaisez, car vous faites une offre de paix au milieu d'un champ de bataille. Paradoxal. Et le paradoxe est l'Equilibre.

Je suis d'accord pour collaborer avec Thassopole, quoique république me semble être un titre donné assez hativement, si j'en crois mes informateurs. N'y voyez pas là un sarcasme de ma part, je suis moi-même une sorte de tyran. Toutefois, j'aimerais savoir quel sens vous donnez au mot collaboration. Entendez vous par là une soumission masquée ou une véritable alliance ?

Si vous entendez par là une réelle coopération, je m'engage à laisser à Thassopole une enclave en Zakinthe, à plusieurs conditions. Tout d'abord, cette enclave n'aura de droit que sur les terres qui lui seront allouées. Si elle tente d'étendre son influence militaire ou économique au-delà de sa sphère d'influence initiale, nous répondrons par la force et l'assiègerons. Deuxième condition : le dirigeant de l'enclave doit jurer devant Brak qu'il ne tentera en aucune manière de nuire au palatinat de Zakinthe. Troisième condition : je veux que Nardogord, ou l'ensemble de Thassopole m'aide à étendre Zakinthe jusqu'aux territoires anarchistes, dans le désert de Prévèze. La moitié des territoires capturés lui reviendra. Dernière condition : l'enclave appartiendra non pas au seigneur Von Seviand, mais au Palatinat de Thassopole, et votre maître devra la donner si quelqu'un d'autre monte sur le trône "républicain".

Je veux en échange tout ce que vous m'avez promis, exceptée la libération des prisonniers Ménéxens. Si l'Equilibre a décidé qu'ils aillent en Nardogord, ils y resteront. Je vous demande donc de les garder en captivité ou de leur rendre la liberté, mais de les garder en Nardogord.

Si tout ce que j'ai énoncé vous convient, nous pouvons rédiger ce traité et le rendre actif dans moins d'une journée. Si une seule des clauses n'était pas repectée, sachez cependant que je vous en tiendrai personnellement responsable, seigneur Konk.

Quant à vos dernières questions, je vais vous répondre. Je ne suis partisan ni de la guerre, ni de la paix, ni de l'amitié, ni de la haine. Et le Chaos n'est pas l'opposé de l'Equilibre. Il en fait partie, comme toute chose.

Manifestement, Konk était satisfait, mais il ne savait pas qui étaient les anarchistes.

- Sire Konk, les anarchistes sont les ennemis du Palatinat Prévézien. La Province nous laissera leur territoire si nous les débarrassons de cette menace. Mais, puisque vous êtes d'accord, ratifions notre accord, et je vous enverai par pigeon voyageur où se trouvera votre enclave : nous vous aiderons à la bâtir sur la côte, au point le plus proche de Thassopole à vol d'oiseau.

Je suis prêt à rencontrer le dictateur de Thassopole dès aujourd'hui. Qu'il vienne ici lorsque cela lui plaira. Cependant, sachez que je n'accepterai pas que l'armée de Nardogord s'aventure avec lui en Zakinthe. Une division sera le maximum. Je refuserai de le voir s'il venait avec plus de cent hommes d'armes sur le continent. J'espère que vous m'avez bien compris, général.

Maintenant, venez dans ma tente, que nous signions notre accord.

Konk fut emmené dans la grande tente du Prophète elle était immense,bien plus grande que le tente où il avait séjourné. Il regarda tel un enfant cet habitation au proportion gigantesque. Il faisait ce qu'il appréciait découvrir d'autre culture et se lier avec elle. Toutes ces races que son maitre traité comme des barbares ,lui étaient plus sympathique que n'importe lequel des nobles hommes de Scitopole et que n'importe lequel de ces marchands véreux qui grouillait à Anaphe. Konk et Aquillodon s'assirent autour d'une table elle aussi gigantesque, le générale se sentit un peu ridicule face à la taille du mobilier.
L'accord fut écrit en ces termes:


Konk signa en bas du parchemin , au nom de sa province et de son palatin, qui serait satisfait de cet accord il voulait en effet depuis longtemps un pied à terre sur le continent.Et cette enclave deviendrais un lieu important Konk en était sur...

Avez vous des modifications à apportées Prophète ? Si non je vais à présent prendre congé et prendre le chemin du retour nous attendrons avec impatience de vos nouvelles à propos des terres que vous nous cédez et de nos futurs opérations dans le désert.

Le général Konk semblait avoir peu de respect pour le Prophète. Aquilodon en fulminait intérieurement. L'appeler "Prophète", quelle insolence !

- Vous m'avez demandé de faire preuve de respect envers le seigneur Von Seviand, alors évitez de m'appeller "Prophète". Je suis le seigneur Aquilodon, pour vous. J'ai en effet des modifications à apporter.

Accord Thassopole-Zakinthe

Par le texte suivant, les gouvernements des deux provinces jurent sur l'honneur et sur les Dieux de ne commettre aucun acte belliqueux l'un envers l'autre. Et ce tant que cet accord sera en vigueur.
Les deux palatinats s'engagent aussi à soutenir l'autre dans ses actions militaires, aussi bien offensive que défensive si et seulement si ces actions militaires ne menace aucun engagement pris avec une tierce puissance.

Cet accord n'entrera toutefois en vigueur qu'aux conditions suivantes :

- Le palatinat thassopolien doit abandonner toutes idées de représailles contre Ménéxene et Zackinthe.
- Le palatinat de Zackinthe cède à la République de Thassopole une enclave situé au bord de la mer à l'endroit le plus proche à vol d'oiseau de la cote Thassopolienne. Cette enclave ne pourra étendre son influence en dehors de son territoire initial, auquel cas elle sera réintégrée à Zakinthe par la force. Ce territoire est possésion du Sénat et de la République et non du palatin de Thassopole. Le chef de cet enclave se doit de jurer devant Brak ou le dieu qu'il vénère qu'il ne menacera Zakinthe d'aucune façon. La construction de l'enclave sera aidée par les ouvriers de Zakinthe pendant une année. Les autorités thassopoliennes n'auront aucun droit sur ces ouvriers, et ce traité sera considéré comme caduc si quelque mal leur est fait.
- Thassopole s'engage en échange à aider l'armée de Zakinthe à lutter contre les anarchistes du désert prévézien à condition d'avoir l'approbation des autorités prévéziennes au préalable.
- Le Palatin de Thassopole s'engage personnellement à faire légaliser la religion qu'est l'Equilibre, et ce dans un délai de six révolutions lunaires.
- Un prisonnier Ménéxen devra être libéré en Nardogord, et servir d'ambassadeur de Zakinthe à Thassopole. Les autres prisonniers resteront la propriété du dirigeant de Nardogord.

Général Maelir Konk, au nom de la République de Thassopole et de son Palatin Aedric Von Seviand.

Sire Aquilodon de Ménéxène, Palatin de la Fraternité de Zakinthe.

Aquilodon signa, recopia le parchemin et tendit au général l'original. Ils devaient maintenant fixer le rendez-vous entre Aquilodon et Von Seviand.

- Vous m'avez, général Konk, fait part de la volonté de votre maître quant à notre rencontre. Qu'il me retrouve, tout compte fait, sur le futur site de l'enclave, dans un mois. Nous y poserons une pierre symbolique et signeront une nouvelle fois notre accord. Cela vous va-t-il ?

Aquilodon ne réprimanda pas Grodor après le départ des Elus de Brak. Il finit les rites funéraires et se retira silencieusement dans sa tente avec Ukrimos et la Moitié. Ils n'en sortirent que le lendemain. Targaf était vêtu d'un toge par dessus son armure, et s'appuyait sur un bâton cerclé d'acier. Aquilodon marcha jusqu'à Kintar, qui grattait son luth, assis sur une peau, cherchant l'inspiration dans les activités prosaïques de la tribu.

- Bonjour Kintar. Cette nuit, Targaf et moi-même avons conversé au sujet d'une délégation en Prévèze. Nous avons pensé que lui et toi devriez la constituer. Pour envahir le désert anarchiste, il nous faut l'appui des autorités prévéziennes, et vous allez tous deux vous charger de les acquérir. Vous avez un mois. Allez parler à la comtesse Héléna d'Ald'Rhune, la Palatine. J'ignore où vous pourez la trouver, mais je veux son accord, est-ce clair ?

Encore, une fois, Aquilodon choquait Kintar par son manque de diplomatie. Il espérait que le chef Targaf saurait se montrer plus courtois. Mais au moins le Prophète était conscient de sa balourderie. C'était déjà une bonne chose.

- C'est parfaitement clair, maître. J'imagine que je serai sous les ordres de maître Targaf ?

- En effet. Mais il est en apprentissage. Ne suis pas ses ordres s'ils te paraissent trop disproportionnés.

- Bien, maître.

Le barde s'inclina devant le Prophète, sourit à la Moitié et partit prendre ses affaires. Les deux hommes partirent au zénith.