Ardent prit place lui aussi parmi les seigneurs mais il fut isolé car peu de seigneurs voulaient s'assoire près de l'homme qui portait les symboles de l'homme qui allait se faire juger.

Il fixait Nathaniel recherchant le moindre signe dans sa démarche qu'il avait trouvé l'espoir, mais n'en vit aucun. Il commença à retenir ses larmes, qu'il ne voulait pas laisser libre court devant cet homme.

Il devait être brave, plus qu'il ne l'avait jamais été. Il pensa à sa famille, à ses hommes, aux gens qui étaient morts pour rien...

Il était prêt à craquer, mais il était trop orgueilleux pour le laisser paraître. Mais des observateurs attentifs voyaient bien qu'il ne cessait de serrer ses mais sur le sabre d'outre-mer jusqu'a ce que ses jointures deviennent blanches.

Cela faisait à peine quelques heures qu'Arzhùl fut nommé Grand Prêtre qu'il était déjà convier à assisté au jugement d'un certain Nathaniel.
On lui avait fait un briefing sur cette individu en chemin. C'était une affaire des plus importante.

Après de bref retrouvailles avec son ancien mentor, le Prêtre Gunthar Von Torkish, le Grand Prêtre l'invita à ce joindre au tribunal avec lui, escorté par le Capitaine Sysk'o et 4 de ses hommes et la suite inéluctable et ennuyeuse qui que le rôle de Grand Prêtre impose. Il fera changé cela des que possible.

... et je pense que vous feriez un parfaite conseiller. Enfin nous verrons plus tard. dit t il à l'attention de son mentor

Bon, prenons place dans ce paradis poussiéreux... Ils s'assirent, finir de parler, et attendirent le début du procès.

Ardent sursauta lorsque le mercenaire des légendes protesta. Il l'avait tiré de ses cauchemars, et ses paroles trottèrent un instant dans sa tête.

Comment osez-vous??? Je ne sais pas...

Pour qui vous prenez-vous? Qui suis-je??

Comment pouvez-vous avoir le droit de juger le plus grand guerrier ayant jamais foulé le sol de ce continent maudit??? Je ne veux pas le juger mais le sauver, si possible...

Mais qui êtes-v.... Je suis son seul défenseur...


Il avait imaginé en rêves toutes les fins possibles... Il voulait vérifier un dernier point...

Marignan, J'ai besoin de ta chance. Jouons à pile ou face. Pile, Nathaniel mérite de mourir. Face, non.

Son ami lança sa pièce, qui tomba sur le sens de la largeur.

Ce tribunal risque d'être plein de surprises... Pensa-t-il.

Le palatin d'Amphise entra dans le Tribunal Impérial et croisa les gardes qui, semble-t-il, expulsai une des Légendes qu'Oengus avait croisé en Zirconie. Il ne semblait pas apprécier l'accueil qui lui était offert.

L'elfe entra dans la salle où se tiendrait le procès de Nathaniel, l'accusé était déjà présent ainsi que plusieurs personnes connu ayant participé de près ou de loin aux récentes aventures de Kalamaï. Oengus salua tout ceux qu'il croisa et alla prendre place aux côtés d'Ardent qui était un peu à l'écart de tous. Il fut surpris de constater que ce dernier portait l'armure et le sabre du mercenaire. Le palatin connaissant peu le cavalier mais suffisamment le prisonnier pour savoir que les raisons de cet échange devaient avoir un sens précis.

Oengus s'assit donc près d'Ardent : Messire Ardent, vous avez fier allure dans ce nouvel équipement. Au fait, je crois que d'en votre empressement de parler au Seigneur Fardall tantôt, vous n'avez pas entendu mes propos indiquant que votre frère a été retrouvé et déposé dans un lieux sûr et frais. Vous n'aurez qu'à me suivre lorsque nous aurons fini ici afin qu'il est le repos qu'il mérite.

Le Grand Prêtre se leva et prit la parole

En effet, nous sommes devant un dilemme. il marqua une courte pose
Cette homme doit payer ses crimes et cela de façon exemplaire! La Guerre est un moyen d'expression, déplorable, il en est sur, mais dans certains cas, voir même souvent, nécessaire. L'un des questions qui se pose est, devons nous punir un homme pour qui le métier est de faire la guerre? a cette phrase il leva les bras au niveau des épaules, les paumes vers le ciel et fit un tour sur lui même pour s'adresser à toute l'assemblée

Je répondrais oui! dit t il en posant son regard inquisitoriale sur le Général déchu
Comme je le disait, la guerre est une chose horrible qui est souvent nécessaire. Mais une guerre se dois d'être une guerre propre!
Le civile n'ont pas à subir les massacres violes et pillages qui sont trop souvent perpétrer... Un miliaire de métier, comme vous Nathaniel se doit d'être exemplaire! Que vous soyez le meilleur guerrier n'ayant jamais fouler cette terre ou non. il marqua une nouvelle pose
Le Maitre Inquisiteur de l'Ordo Repurgatoris, le Palatin de Thassopole et le Grand Prêtre qui je suis a pris sa décision sur la sentence du général. Coupable pour crime contre la Nation. Mise à mort par décapitation, la plus noble pour un guerrier de votre rang. Arzhùl se rassit et laissa la parole aux autres seigneurs.

Belthil avait prit place dans le tribunal comme tout les autres, il ne portait pas son armure mais une toge de tissu blanc et bleu. Les récents événements s'étaient déroulés à une vitesse ahurissante, la guerre était finie et maintenant il se retrouvais là à devoir rendre un verdict quand à la sentence du seigneur Nathaniel. Le seigneur Fardall avait parlé, il attendait que tous ce prononce sur le cas de l'ancien général.

C'est à ce moment qu'un homme de l'Ordo Repurgatoris prit la parole, un certain Arzhùl Gorbad. Belthil écoutais attentivement malgré l'aversion qu'il ressentais pour ce genre d'homme, leur manière expéditive et leur goût pour la torture le dégoutais. Sans surprise celui ci préconisât la peine de mort. Ha! :ce dit Belthil, comme tout devait leurs paraître si simple... détruire tout ce qui n'est pas à leurs goûts...

Une fois que celui ci eu finit le Paladin se leva et prit la parole d'une voix calme et douce mais audible par tous:

Tout d'abord , salut à vous seigneurs de Kalamaï.

Aujourd'hui je ne voie nul dilemme. Certes Nathaniel à prit beaucoup de vies innocentes mais il en a sauvé de nombreuse en tuant l'empereur... tout les civils de notre Capitale lui doivent la vie, certain d'entre nous aussi...

Je ne vous demande pas de lui pardonnez, mais qui sommes nous pour juger? Souhaitez vous vraiment que l'empire redémarre sur ce genre de base sanglante? La guerre est terminée! Il n'y a plus de place pour la rancœur!

Nul besoin de lui ajouter un fardeau supplémentaire... si vous ne désirez pas le laisser libre alors je peut me porter garant pour lui et l'emmener en Arda, veillez à ce qu'il passe le restant de sa vie la bas... on a connue pire geôle vous dites? Moi je dit que le poids de sa conscience suffira...

Mais si vous voulez faire de lui un bouc émissaire alors condamnez moi aussi ! J'ai ôter la vie à de nombreux hommes, je leur ai interdit le droit de revoir leur famille et leur amis et même pour les plus vils, je leur ai ôter la possibilité de changer...

Une fois finit Belthil resta debout attendant et espérant.

Simuel savait au fond de lui qu'il pensait comme le célestial nommé Belthil, alors le paladin se leva et dit :

"Seigneurs de tout horizons de Kalamaï, vous qui avez participés à la guerre, comment pouvez vous juger un homme tel que Nathaniel. Il à beaucoup tué certe, mais comme nous tous dans ce conflit ! La peine qu'il porte est déjà sa plus grande punition. Il à perdu un être cher dans ce conflit, comme nous tous, donc à mon humble avis un pélerinage en terre sainte serait amplement suffisant."

Le paladin resta debout et lança un signe d'accord au seigneur Belthil.

Le seigneur Regit était au milieu de tous, personne ne semblait l'avoir remarqué et c'est tout à fait normal, même si le nom est encore en mémoire de certaine personnes, son visage n'est pas dans toutes les têtes. Il n'avait pas pu participer au dénouement, on l'avait appellé ailleurs...

Je me levais alors tout en ôtant le chapeau que j'avais encore sur la tête. Deux principales avaient été balancées ce jour de tribunal, la mort et l'exil. L'exil qui était le choix d'un plus grand nombre de personnes et le mien actuellement.

- Seigneur Belthil ne nous offre qui peu de choix. Si en condamnant Nathaniel nous perdons un homme de valeur supplémentaire alors personne ne se permettrait de l'executer. Je suis ainsi d'avis comme beaucoup de laisser la vie sauve de Nathaniel. Cependant étant donné qu'il a été notre ennemis, le laisser seul dans la nature ne me convient pas. Lâchez le avec une petite surveillance, pas une surveillance contraignante, juste pour savoir s'il se tient bien. Et si au bout d'un certain temps, il s'avére qu'on peut lui faire suffisemment confiance alors nous n'aurons plus besoin de le surveiller.
Voilà quel est mon avis.

J'allais m'assoir lorsqu'une autre idée me vint et je me remis debout.

- Nous pourrions également envisager de lui enlever le port d'arme, et donc lui empêcherais également de devenir chasseur, garde, forgeron et tout autre métier dans lequel nous sommes proche des armes.
Cependant ce serait simplement dommage que son talent ne se perde ...

Je remis mon chapeau sur la tête avant de m'assoir de nouveau.

*Ce n'est pas encore temps, il ne faut pas qu'il meurt, il nous sera certainement utile*

Laonar arriva dans la salle et prit un siège. Il s'assit à coté d'un homme qu'il ne connaissait pas jusqu'au moment où celui-ci se leva. C'était Arzhul, l'homme qu'il recherchait. Après la présentation du Grand Prêtre, Laonar lui dit à voix basse:

- Bonsoir Grand Prêtre, j'aimerai bien avoir un entretien avec vous après le procès, peut-être pourrions-nous aller prendre un verre à la taverne?

Avant la réponse de l'inquisiteur, le procès débuta. Chacun des seigneurs, dont Arzhul, émit son opinion. Puis, se fut le tour de Laonar de faire part de ses pensées.

- Mesdames et Messieurs,
Nous sommes ici aujourd'hui dans le but de décider le sort de cet homme nommé Nathaniel. Ce dernier combattît pour des raisons immorales et sans fondements valables aux yeux de chacun de vous et peut-être même pour lui. Pourquoi l'a-t-il? Car c'est un mercenaire. Il fait ce qui lui est demandé en échange d'or. Je ne dis pas que ce qu'il a fait est pardonnable, mais que celui à qui revient la faute à déjà eu son jugement par la lame de celui qu'il avait payé pour tuer. Pourquoi l'a-t-il tué? Seul lui peut nous répondre.

Il marqua une courte pause puis repris.

- Comme plusieurs l'on dit, cet homme à des talents de combat exceptionnels, une mise à mort serait une perte pour nous. Comme je vous l'ai dit, c'est un mercenaire, il fait se pourquoi il est payé. Au lieu de le mettre à mort, nous pourrions l'utiliser pour d'autre chose qui lui permettrait d'utiliser ses talents pour une bonne cause. J'aurais même une proposition à lui faire, s'il n'est pas condamné à mort.

Laonar, son discours terminé, se rassit.

Ardent trouvait étrange que la majorité des seigneurs voulaient sauver le mercenaire, celui qui les avaient poussé à s’entre-déchirer.

Il réfléchit un peu, puis tout se fit clair dans son esprit. Ils voulaient l’arme, pas l’homme. Ils voulaient, avoir une machine à tuer qui ne pouvait être arrêtée par personne. Ils voulaient ses dons de guerriers rien d’autre…

Il se leva lentement, ce qui convergea les regards vers sa position. Ce mouvement interrompit celui d’un seigneur local sans importance qui resta bouche bée en voyant l’armure et les traits tirés de l’homme, et qui ne pu que se rassir


Vous ne comprenez pas ce que cet homme signifie. Il est plus qu’une arme ou un meurtrier. Il est plus qu’une icône ou un bouc émissaire. Il est plus qu’une victime de la guerre, et plus qu’un simple soldat.

Il est le plus humain d’entre nous. Son destin, le pire aussi. Il a tué, profané, détruit, non pas pour le plaisir, mais par obligation. Non pas d’une autre personne, mais par sa conscience. Pourquoi est-il devenu le chef des armées de l’empire? Il avait le choix. Mais je me dis que je préfère avoir eu cet homme que n’importe quelle brute du monde.

Il a agi comme son cœur lui dictait, et il ne pourra jamais se débarrasser des images de ce qu’il devait créer pour accomplir sa destinée.

Il y a quelques temps, j’étais comme lui. Par chance, il m’a donné un chemin pour me sortir du néant que je m’étais moi-même tissé. Mais je ne pourrais jamais me débarrasser des horreurs qui me hantent à chaque fois que je ferme les yeux.

Je ne vois qu’un seul moyen de lui rendre la pareille, lui qui doit voir des myriades de choses ignoble lorsque vient le sommeil.

Il mourra. Non pas que je ne souhaite pas qu’il vive, mais bien parce que chaque minute qui passe doit être la pire torture jamais infligée à un être vivant. Je souhaite sa mort pace que si jamais je le laisse vivre, je me sentirais coupable à jamais de le laisser ainsi.

Je souhaite qu’il meure de ma main, pas par vengeance ou par haine, mais parce que je suis le seul qui doit vraiment le comprendre. Il mourra de sa propre lame, qui m’a tristement marqué le dos à jamais.


Il tenta de se rasseoir, les joues baignées de larmes, et il défaillit, aussitôt rattrapé par le seigneur Oengus, assit tout près. Ardent lui chuchota :


Merci pour mon frère… merci pour tout….

Belthil avait été heureux de voir son frère paladin Simuel le soutenir et lui renvoya un sourire de gratitude. Tous se manifestaient. Certains envisageaient des solutions presque similaire à la sienne comme le seigneur Regit, d'autre comme un seigneur nommé Laonar voulait réutiliser Nathaniel comme s'il avait s'agit d'un vulgaire objet. Mais un discours troubla le cœur de Belthil, celui d'Ardent. Il n'y avait point de haine dans sa voix, point de rancœur, juste une infinie tristesse et de la compassion pour l'ancien général mais pourtant celui ci voulais le mettre à mort et de sa propre main qui plus est, son discours fut appuyé par celui d'Oengus. Après qu'ils eurent finit de parler le paladin se leva et prit de nouveau la parole :

La mort comme délivrance? Non je m'y oppose, cela serait injuste, il doit porter son fardeau. Pour tous ceux qui on souffert par sa faute. Dois-je tuer les femmes du pays d'Arda qui on perdu leurs maris dans cette guerre? Vous l'avez dit vous même, il s'agit d'un homme et non pas d'une bête que l'on peut abattre pour abréger ses souffrances... je comprend votre peine mais je ne peux considérer la mort comme une solution...

Sur ces paroles Belthil se rassit et laissa la parole libre.

Eliess d’Arbycande avait investi silencieusement la salle du tribunal car elle y avait été conviée malgré sa part discrète dans les conflits avec l’empire depuis Fort Wolfen. Elle avait repéré le seigneur de Glasphé , passa tout juste à côté , lui pressant légèrement l’avant bras et se rapprocha de la table des accusés. Consciencieusement , elle avait écouté chacun des discours sur le sort à venir de Nathaniel , le mercenaire légendaire . Elle ne l’avait jamais vu d’aussi prêt , … Elle observait son visage avec crainte et curiosité , douceur compatissante mêlée d’ une froide tristesse . Un prêtre ,visiblement membre de l’Ordo Repurgatoris avait suscité aussi son intérêt.
Elle prit la parole après celle du seigneur Bethild .

Je pense que cet homme s’est battu avec mérite finalement , défendant la cause qu'il à choisi de mener à bien. C'est le choix de tout homme que de se forger un esprit critique et des idéaux dignes de lui-même . Ceci dit, il a été un adversaire saigneur et redouté , mais … il a tout de même tué l’Empereur … Par ses qualités héroïques au combat , il demeure un être pensant. Peut on lui faire confiance s’il lui est permis de louer ses services? Il lui est aussi permis de choisir , et son choix déterminerait sa peine .
Somme nous suffisamment dignes pour décider de la mort dans ce jugement entant que châtiment alors que beaucoup trop de sang a été versé déjà pour une cause qui aurait pu être mieux défendue ? Dans l’autre cas la mort est elle une libération si nous lui concédons ? car seule, la loi divine se permet de juger les âmes qui font naufrage .

Eliess ne put donner de réponse claire au dilemme après les paroles d’Oengus ,elle qui avait foudroyé son père sous l’invocation de Nimburr pour le délivrer de sa folie . Elle qui avait osé faire ce choix .

Ardent ne prit pas la peine de se lever, sachant que la blessure dans son dos venait de se rouvrir. Il grimaça un peu sous la douleur puis se mit à parler d'une voix lente, ses traits s'étirant à chaque mot.

Je crois que tous ici présents ont accordé leurs opinions sur le sort de cet homme.

Je crois que le vainqueur de la guerre, le seigneur Fardall, doit décider si nos débats ont assez duré ou si il doit prendre encore du temps pour réfléchir.

Je lui accorde tous mes maigres pouvoirs décisionnels pour ce qui est du jugement car il a une meilleure vue d'ensemble que moi...

Quand ses paroles s’arrêtèrent de couler, il chuchota à l'oreille du palatin, assis à son coté.

Faites venir un guérisseur... Je n'ai plus assez de forces pour le faire moi même... Ma blessure s'est rouverte, mais il est hors de question que je quitte cette salle avant la fin...

Oengus fit signe au garde le plus prêt suite à la requête d'Ardent. Veuillez quérir les soins d'un guérisseurs impérial sur le champs je vous prît. En moins de quelques minutes, le soigneur était présent et une fois l'armure d'Ardent enlevé, il put effectuer son travail.

L'homme retenait ses cris de douleurs pour déranger le moins possible l'assistance qui semblait attendre le verdict final de Fardall, le nouvel empereur.

Après de longues minutes interminables, le soigneur repartit vers son lieu d'origine. Le palatin souhaitait qu'Ardent se sente beaucoup mieux. À tout le moins, la plaie était propre et bien cousue par les méthodes ancestrales. Cette fois-ci, le fil utilisé ne se cassera pas puisqu'il est elfique, vous pourrez guérir paisiblement. N'empêche que j'aurais préférence à vous voir sur un lit plutôt que sur une chaise de tribunal

Simuel était las de cette attente interminable mais rien ne devait entraver la marche de la justice. Quand un guérisseur fut demandé, le paladin se leva et alla voir le seigneur Ardent. Celui-ci malgré les coutures et les anti-douleurs prodigués ne se déplaçait qu'avec énormément de mal malgré une volonté de fer. Alors le paladin dit au seigneur blessé :

"Ardent mon amis laissez moi vous guérir, ma magie est plus efficace que des fils elfiques vous pouvez me faire confiance."

Les seigneurs parlaient tout bas pour ne pas déranger l'assistance, le paladin attendait une réponse de son frère d'arme.

Les yeux un peu ternes, il répondit au seigneur Simuel d'une voix faible et rauque:

Je vous remercie de votre proposition. Sauf que vos soins ne m'apportent pas ce que j'ai besoin pour le moment. J'ai besoin de cette douleur qui court sur mon dos. Elle me rappelle que quelqu'un souffre plus que moi ici...

Je vais guérir, mon ami... Le problème est que je ne peux pas me permettre de me reposer pour l'instant. J'aurais tout mon temps à la fin de tout ceci...

Avec un petit rire suivi d'une quinte de toux, il continua:

Mais, je vais essayer de ne pas mourir en plein milieu du jugement... Sa donnerait mauvaise impression...

Bon... je crois que le mieux que j'ai à faire est de m'asseoir et de rester tranquille... Si vous pouvez bien m'installer...

Le palatin et le paladin l'installèrent sur sa chaise en faisant attention pour que la plaie ne touche à rien d'autre que l'air.

Comme si je pouvais rester tranquille ici.... pensa-t-il

C'était fini. Il avait gagné, pas comme il l'entendait mais c'était une victoire quand même.

Il savait que s'en était fini. Il voulait faire quelque chose de plus, du moins rester jusqu'a la fin, mais la douleur dans son dos s'intensifia, réussisant presque à le jetter à terre. Par chance, un de ses hommes le supporta et le maintenait droit.

Je suis heureux du jugement apporté. Je suis désolé mais je dois vous quitter. J'ai un long voyage à préparer et je dois me guérir avant de partir.

Il s'approcha un seigneur Fardall, toujours supporté par son soldat.

Nous nous reverrons à la fin de mon pèlerinage, seigneur Phoenix...

Et il sortit du tribunal sans un bruit autre que ses grognements de douleur.

Ardent vint le voir après qu’il eu prononcé ses paroles, il était souffrant, mais déterminé a accomplir son voyage.

- Que Sorenssen et Kanderak te guident. Mais je te conseille de passer à la Maison des Guérisseurs avant de partir, un dos souffrant n’est pas un avantage lorsqu’on a à réfléchir et méditer.

Le père de Faraël posa sa main sur l’épaule de son allié de Montfort.

- Bonne chance, lui dit-il simplement, mais sincèrement.

Faraël qui était justement à côté, lui souhaita aussi prompt rétablissement et succès dans sa quête. Hadawen, la douce de Fardall, qui ne le connaissait pas lui fit un franc sourire, signe de bonne fortune selon elle.

Puis, comme il devait partir se préparer pour son pèlerinage, Ardent quitta le tribunal, non sans avoir jeté un dernier regard à Nathaniel.

Le mari d’Hadawen attendait toujours, Nathaniel était toujours au centre de l’espace et ceux qui désiraient lui dire quelques mots le pouvait, Fardall voulait sortir lui-même à la fin, car il voulait dire quelques paroles au général déchu. Hawenira comprenait son père, tout comme ses frères et attendit elle aussi.