Tol Aëna, minuscule royaume oublié, sans grandeur ni prétention, épris de paix et de fraternité. Isolé au confort d'une jolie petite île aux alentours du grand continent d'Outre-Mer, cette contrée erre joyeusement dans l'isolationnisme de la politique générale de La Nation, au sein même de sa forêt, dominante à tout point de vue dans le paysage, et pour laquelle les Elfes, fils de la terre qui les avait fait naître, éprouvent le plus grand amour et prennent le plus grand soin, celle-ci le leur rendant bien à travers bienfaits et fruits nées de ses entrailles.
De tous les êtres divins en ce monde, c'est à Adrien, que les Elfes d'Aëna donnent en premier leur amour et leur respect, embrassant chacune des occasions qui s'offraient à eux de lui témoigner sans fin ni cesse la promesse d' éternité quant à la fidélité inflexible de leur coeurs à son esprit, invisible, mais qui veillait sur eux, comme le ferait une mère envers ses enfants qu'elle avait pris en affection.
On raconte qu'il fut un temps ou cette petite île fut jalousée par une multitude de royaumes humains qui prêtaient force et foi au dieu unique que représentait Synodar, guidés et dirigés d'une main de fer par des moines fanatiques qui prétendaient que d'aucun se devait de reconnaître Synodar unique et supérieur à tous. Alors, fous de rage, éperdus dans leur folies destructrices, des armées, immenses, illimitées, furent édifiées, les rapports de force terriblement défavorable au petit peuple d'Aëna, et le nombre insuffisant contre la marée humaine.
Convaincus de leur victoire facile comme de la justesse de leur cause, les Hommes s'élancèrent alors en conquérants, insouciants quant aux dangers de s'en prendre à la nature, menant déprédations sur déprédations sur les foyers de leurs ennemis au coeur d'une forêt sourde de colère et désireuse de vengeance, faisant fi de la stratégie très efficace des Elfes dissimulés, pratiquant raid sur raids sur leur arrières ,au milieu de la nuit sans jamais s'opposer de front, jamais juger de se lancer dans la moindre bataille. On usait mentalement les humains tout aussi bien que, physiquement, puis dès lors on se dispersait, insaisissables. Une fois devenus aussi frêles que de des brebis égarés, seuls, impuissants, ces derniers étaient traqués, assassinés sans la moindre pitié.
Les Aënils chez eux, la guérilla fut menée de main de maître. A coups de flèches, de poignards dans le dos, de pièges, sans compter l'aide sauvage de la faune et de la flore, de la nature dans son ensemble et surtout de la magie d'Adrien, leur déesse devenue belle dans sa moue offensée prétendait la légende à travers l'effigie de son incarnation en dryade, tout autant que terrible dans sa colère divine. Alors les éléments se déchaînèrent. Les hommes qui avaient pris appui sur la côte furent submergés. Les vagues surgies de la mer comme des titanesques léviathans furieux, montres de hauteurs, déferlèrent sur leur camps engloutissant la moitié de l'armée ennemie, le niveau d'eau ne baissant qu'après des heures et des heures passées enfin. Un carnage effrayant.
La nature pouvait être imprévisible, brutale, effroyable lorsqu'on la provoquait. Qui s'y frottait, pouvait s'y piquer. Face à de tels évènements dépassant l'entendement et la compréhension des êtres, il y eut évidemment nombre de pensées, d'écoles en tout genre. Les plus terre à terre, dissertaient sur un simple phénomène miracle, une marée extraordinaire certes, mais une simple marée entrant dans la logique d'un fait uniquement naturel. Mais peu étaient ceux qui croyaient à une telle fantaisie. Selon la pluspart, rarement ce genre de hasards ne se produisaient au cours d'évènements cataclysmiques, et surtout au moment opportun.
C'était il y a longtemps, très longtemps, nombre de siècles déjà. Elu depuis ces temps immémorés des Hommes, à la tête du petit royaume calfeutré dans la plus mystérieuse forêt d'Outre-Mer, Jund Arakasï ne tarissait pas d'être surpris malgré les années passés, quant au fait qu'il fut choisi à ce rôle. Pourtant cet elfe rôdeur, bien que discret, avait été à l'origine de la tactique de guérilla contre leurs ennemis, joué de talents durant la guerre et surtout, fut le premier à souhaiter et tendre la main à leurs ennemis réduit de moitié par la marée, proposant la non victoire des partis engagées, la tolérance, et la paix durable.
Peut être avait-il été aussi conscient que jamais leur royaume ne résisterait à une guerre longue, contre le nombre de leurs ennemis. Toujours est-il que leur culte put être préservé, et dans le même temps ils reconnurent l'existence de Synodar, même s'ils prêtaient toujours la prime place à leur déesse. La fraternité s'installa ainsi, et plus jamais les frères d'une même nation ne prirent les armes contre les leurs. Ainsi sa sagesse fut récompensé et depuis il régnait tel un guide éclairé, sur son peuple.
Dernière édition par Arakasï le Mar 4 Mai 2010 - 10:11, édité 6 fois
De tous les êtres divins en ce monde, c'est à Adrien, que les Elfes d'Aëna donnent en premier leur amour et leur respect, embrassant chacune des occasions qui s'offraient à eux de lui témoigner sans fin ni cesse la promesse d' éternité quant à la fidélité inflexible de leur coeurs à son esprit, invisible, mais qui veillait sur eux, comme le ferait une mère envers ses enfants qu'elle avait pris en affection.
On raconte qu'il fut un temps ou cette petite île fut jalousée par une multitude de royaumes humains qui prêtaient force et foi au dieu unique que représentait Synodar, guidés et dirigés d'une main de fer par des moines fanatiques qui prétendaient que d'aucun se devait de reconnaître Synodar unique et supérieur à tous. Alors, fous de rage, éperdus dans leur folies destructrices, des armées, immenses, illimitées, furent édifiées, les rapports de force terriblement défavorable au petit peuple d'Aëna, et le nombre insuffisant contre la marée humaine.
Convaincus de leur victoire facile comme de la justesse de leur cause, les Hommes s'élancèrent alors en conquérants, insouciants quant aux dangers de s'en prendre à la nature, menant déprédations sur déprédations sur les foyers de leurs ennemis au coeur d'une forêt sourde de colère et désireuse de vengeance, faisant fi de la stratégie très efficace des Elfes dissimulés, pratiquant raid sur raids sur leur arrières ,au milieu de la nuit sans jamais s'opposer de front, jamais juger de se lancer dans la moindre bataille. On usait mentalement les humains tout aussi bien que, physiquement, puis dès lors on se dispersait, insaisissables. Une fois devenus aussi frêles que de des brebis égarés, seuls, impuissants, ces derniers étaient traqués, assassinés sans la moindre pitié.
Les Aënils chez eux, la guérilla fut menée de main de maître. A coups de flèches, de poignards dans le dos, de pièges, sans compter l'aide sauvage de la faune et de la flore, de la nature dans son ensemble et surtout de la magie d'Adrien, leur déesse devenue belle dans sa moue offensée prétendait la légende à travers l'effigie de son incarnation en dryade, tout autant que terrible dans sa colère divine. Alors les éléments se déchaînèrent. Les hommes qui avaient pris appui sur la côte furent submergés. Les vagues surgies de la mer comme des titanesques léviathans furieux, montres de hauteurs, déferlèrent sur leur camps engloutissant la moitié de l'armée ennemie, le niveau d'eau ne baissant qu'après des heures et des heures passées enfin. Un carnage effrayant.
La nature pouvait être imprévisible, brutale, effroyable lorsqu'on la provoquait. Qui s'y frottait, pouvait s'y piquer. Face à de tels évènements dépassant l'entendement et la compréhension des êtres, il y eut évidemment nombre de pensées, d'écoles en tout genre. Les plus terre à terre, dissertaient sur un simple phénomène miracle, une marée extraordinaire certes, mais une simple marée entrant dans la logique d'un fait uniquement naturel. Mais peu étaient ceux qui croyaient à une telle fantaisie. Selon la pluspart, rarement ce genre de hasards ne se produisaient au cours d'évènements cataclysmiques, et surtout au moment opportun.
C'était il y a longtemps, très longtemps, nombre de siècles déjà. Elu depuis ces temps immémorés des Hommes, à la tête du petit royaume calfeutré dans la plus mystérieuse forêt d'Outre-Mer, Jund Arakasï ne tarissait pas d'être surpris malgré les années passés, quant au fait qu'il fut choisi à ce rôle. Pourtant cet elfe rôdeur, bien que discret, avait été à l'origine de la tactique de guérilla contre leurs ennemis, joué de talents durant la guerre et surtout, fut le premier à souhaiter et tendre la main à leurs ennemis réduit de moitié par la marée, proposant la non victoire des partis engagées, la tolérance, et la paix durable.
Peut être avait-il été aussi conscient que jamais leur royaume ne résisterait à une guerre longue, contre le nombre de leurs ennemis. Toujours est-il que leur culte put être préservé, et dans le même temps ils reconnurent l'existence de Synodar, même s'ils prêtaient toujours la prime place à leur déesse. La fraternité s'installa ainsi, et plus jamais les frères d'une même nation ne prirent les armes contre les leurs. Ainsi sa sagesse fut récompensé et depuis il régnait tel un guide éclairé, sur son peuple.
Dernière édition par Arakasï le Mar 4 Mai 2010 - 10:11, édité 6 fois