La nuit s'installait curieusement. Une brûme opaque et pénétrante, embrassant le sol et le ciel, se répandait. Chassé par le zephyr, le soleil se couchait alors et les ondes de la brise amère et froide se voyaient remplacées par les bruissements du sol humide. Elle semblait y cacher un individu qui se fondait admirablement dans le décor grâce aux proriétés merveilleuses de camouflage de sa tunique grise de verde, de laine à bouton, sur la place publique bondée de monde à cette heure pourtant tardive. Un manant, au coeur de cette foule joyeuse, bonne enfant, s'y trouvait précisément.
C'était un elfe pâle, cerné d'ombre et vêtu de ses longs cheveux nacres enmêlés et de lui émanait cette étrange lumière blanche, son aura, qui ne le quittait jamais et sans laquelle rien ne serait vraisemblable en lui. Une multitude de fines cicatrices parsemaient sa peau albe, si pâle que la lumière tant manquante alentour, y paraissait entièrement contenue dedans. Il attendait son heure qu'il savait approcher d'une remarquable célérité, faisant qu'il se décide à prendre les dispositions qui s'imposaient. La confiance peu à peu l'engloutissait, déjà qu'il était noyé dans l'assurance d'y parvenir alors qu'aujourd'hui marquait pour lui le début d'une nouvelle manche, ouvrant à de nouvelles portes qui elles-mêmes amèneraient à d'autres horizons inexplorées.
Dans le noir tamisé s'érigeait fièrement sa fine silhouette, et l'étrange individu paupières closes au milieu de l'assemblée qui l'obervait curieusement, offrit son visage au vent glacé.
Il s’énivra de sentir à nouveau la morsure de l'élément sur lui, la pluie ruisseler sur son corps, l’air pur envahir ses poumons, le chant des hiboux frissonner de leurs plaintes à ses oreilles attentives, chacune de ces douceurs de la nature affûtant son présent bien être. Des odeurs orientales venaient combler le tout par l'exaltation de ses sens en émois, une poignée de notes aux pointes ambrées se mêlant savamment aux délicieuses senteurs de la steppe qui entourait cette forêt. Il sussura, fredonnant une chanson apprise au cours de son périple à travers tout l'Outre-Mer, qui durait depuis son exil volontaire de sa terre natale.
Malgré l'inconfort des conditions fort déprimantes de la traversée mouillée depuis sa dernière étape, il n'avait pas changé d'état d'esprit, figé dans l'indifférence la plus exaspérante, comme intouché aux effets persistants du temps menaçant. Ses mots se tarrirent enfin, il ouvrit les yeux, de façon soudain. Deux pupilles d'un percant acéré, aux cadrants plissés et d'une couleur nâcre s'y découvrirent, d'une froideur et d'une fierté rare, qui échappaient à la posture amicale, sereine du jeune voyageur. Son regard insaisissable s'ouvrait de nouveau sur l'univers qui entourait son insignifiante existence. Qui était-il ? Nul n'en savait rien.. On le voyait simplement traîner dans son sillage un ample et sal manteau qui lui épargnait les tourments du temps fort capricieux, et attaché pour le reste à des hautes bottes de cuir, sans attraits et poussièreuses. Puis il fit entendre enfin sa voix.
Peuple d' Outre-Mer, je viens à toi. Il écarta les bras lentement, un sourire éclatant s'étirant sur son visage imaculé d'impureté, comme s'il souhaitait accueillir tous ceux qui l'entouraient dans ses bras. On se tourna vers lui avec grande curiosité, nul n'étant assez simplet pour ne pas comprendre qu'il s'agisse d'un nouveau candidat à la représentation de l'Outre-Mer. C'était une évidence qui n'échappait pas même aux enfants.
Bonnes gens, citoyens et citoyennes, patriotes en tout genre, nobles et seigneurs, mes salutations. J'en viens aux présentations, je me nomme Jund Arakasï, originaire de Tol Aëna, petite île lointaine à l'ouest d'ici et promise à la dévotion d'Adrien comme à Synodar. Bien qu'étant simple visage inconnu, je n'émerge assurément d'aussi loin que vos esprits intrigués s'hasardent sûrement à imaginer. J'ai longtemps travaillé à l'ombre, corps et âme aux côtés de nombreux seigneurs et de représentants afin de m'enrichir de leur expérience, de leur avis, de leur conseils. Et j'en crois, je suis prêt à devenir à mon tour l'un des représentants de cette contrée, à assumer le fardeau de porter les espoirs de tout un peuple affamé en haillons mais intrasèquement fier de ses racines.
L'heure est à la venue du printemps, au chant de la félicité qui a défait pour toujours les liens de l'hiver, qui a libéré nos esprits par trop épris de leur indépendance, depuis trop longtemps gelées, entravées par la tyrannie. A présent les fleurs peuvent naître, mais ce seulement si nous jouons des coudes et resserrons les rangs.
Citoyens je viens à vous, dans le noble but de servir l'Outre-Mer comme ont jadis servi nos ancêtres avant que ne se perde tristement nos traditions. Aujourd'hui semble t-il, la loi du plus fort se fait moins dure, moins oppressante qu'autrefois. Sachons ainsi émousser les tranchants de nos lames furieuses contre les ennemis de jadis, faire preuve de clémence, de pardon, sans jamais toutefois oublié ce que fut notre condition misérable et passée sous leur égide.
Grâce à notre chère représentante, j'ai nommé Méhe qui a proclamé l'indépendance, et qui est acutellement en charge des négociations, l'Outre-Mer peut d'ores et déjà respirer la liberté. J'entends poursuivre sur sa lancée, suivre le fil conducteur de sa pensée et redonner à la Nation sa prospérité d'antan. Mains dans la mains, rebâtissons ce monde, oeuvront pour le bien commun, comme l'ont fait tant d'autres avant nous, sans autres atouts que leur volonté et leur détermination.
Voyez comme j'aime la terre de nos ancêtres. Qu'elle soit la demeurre des Natifs et des amoureux des Natifs.
De ce thème de renaissance, de refondation que je viens de proclamer devant vous, je souhaite que tous ensemble, nous fassions de la Nouvelle Nation d'Outre-Mer une grande oeuvre, une légende, une grande aventure. Muons cette nouvelle liberté acquise, en de nouvelles offres infinies d'opportunités. Transcendons l'appréhension, parons nous d'assurance et lançons nous dans les grands projets pour l'avenir.
Croyez en notre créativité, forgez le caractère riche de notre communauté par la valeur du travail et de l'amour d'autrui. Eveillons nous à la culture, à la connaissance de notre terre, à l'enseignement de notre histoire. Attachons nous aux êtres et à la nature qui nous entourent, ils sont nos amis, pourquoi certains s'acharnent-ils à vouloir en faire des martyrs ?
Voici donc mes priorités, qu'elles soient entendues de vous tous :
-Rebâtir ce qui a été détruit. La reconstruction sera notre priorité, les ruines d'antan deviendront cités à l'avènement de nos ambitions engagées en profondeur. Aucun de ceux qui vivent dans cette contrée ne sera laissé sur le bord de la route, nous veillerons à ce que tous possèdent un foyer ou loger et dormir.
- Apporter nourriture et bien de base à toute la populations. Nul ne devra plus jamais être affamé.
- Reconstituer notre flotte marchande, développer le commerce, garantir la sécurité des notres, les préserver autant de l'intérieur que de l'extérieur.
Je m'engage à tout faire pour remplir cette mission qui appelle à beacuoup d'abnégation et de sacrifices. J'appelle à votre soutien citoyens, faîtes moi confiance.
C'était un elfe pâle, cerné d'ombre et vêtu de ses longs cheveux nacres enmêlés et de lui émanait cette étrange lumière blanche, son aura, qui ne le quittait jamais et sans laquelle rien ne serait vraisemblable en lui. Une multitude de fines cicatrices parsemaient sa peau albe, si pâle que la lumière tant manquante alentour, y paraissait entièrement contenue dedans. Il attendait son heure qu'il savait approcher d'une remarquable célérité, faisant qu'il se décide à prendre les dispositions qui s'imposaient. La confiance peu à peu l'engloutissait, déjà qu'il était noyé dans l'assurance d'y parvenir alors qu'aujourd'hui marquait pour lui le début d'une nouvelle manche, ouvrant à de nouvelles portes qui elles-mêmes amèneraient à d'autres horizons inexplorées.
Dans le noir tamisé s'érigeait fièrement sa fine silhouette, et l'étrange individu paupières closes au milieu de l'assemblée qui l'obervait curieusement, offrit son visage au vent glacé.
Il s’énivra de sentir à nouveau la morsure de l'élément sur lui, la pluie ruisseler sur son corps, l’air pur envahir ses poumons, le chant des hiboux frissonner de leurs plaintes à ses oreilles attentives, chacune de ces douceurs de la nature affûtant son présent bien être. Des odeurs orientales venaient combler le tout par l'exaltation de ses sens en émois, une poignée de notes aux pointes ambrées se mêlant savamment aux délicieuses senteurs de la steppe qui entourait cette forêt. Il sussura, fredonnant une chanson apprise au cours de son périple à travers tout l'Outre-Mer, qui durait depuis son exil volontaire de sa terre natale.
Malgré l'inconfort des conditions fort déprimantes de la traversée mouillée depuis sa dernière étape, il n'avait pas changé d'état d'esprit, figé dans l'indifférence la plus exaspérante, comme intouché aux effets persistants du temps menaçant. Ses mots se tarrirent enfin, il ouvrit les yeux, de façon soudain. Deux pupilles d'un percant acéré, aux cadrants plissés et d'une couleur nâcre s'y découvrirent, d'une froideur et d'une fierté rare, qui échappaient à la posture amicale, sereine du jeune voyageur. Son regard insaisissable s'ouvrait de nouveau sur l'univers qui entourait son insignifiante existence. Qui était-il ? Nul n'en savait rien.. On le voyait simplement traîner dans son sillage un ample et sal manteau qui lui épargnait les tourments du temps fort capricieux, et attaché pour le reste à des hautes bottes de cuir, sans attraits et poussièreuses. Puis il fit entendre enfin sa voix.
Peuple d' Outre-Mer, je viens à toi. Il écarta les bras lentement, un sourire éclatant s'étirant sur son visage imaculé d'impureté, comme s'il souhaitait accueillir tous ceux qui l'entouraient dans ses bras. On se tourna vers lui avec grande curiosité, nul n'étant assez simplet pour ne pas comprendre qu'il s'agisse d'un nouveau candidat à la représentation de l'Outre-Mer. C'était une évidence qui n'échappait pas même aux enfants.
Bonnes gens, citoyens et citoyennes, patriotes en tout genre, nobles et seigneurs, mes salutations. J'en viens aux présentations, je me nomme Jund Arakasï, originaire de Tol Aëna, petite île lointaine à l'ouest d'ici et promise à la dévotion d'Adrien comme à Synodar. Bien qu'étant simple visage inconnu, je n'émerge assurément d'aussi loin que vos esprits intrigués s'hasardent sûrement à imaginer. J'ai longtemps travaillé à l'ombre, corps et âme aux côtés de nombreux seigneurs et de représentants afin de m'enrichir de leur expérience, de leur avis, de leur conseils. Et j'en crois, je suis prêt à devenir à mon tour l'un des représentants de cette contrée, à assumer le fardeau de porter les espoirs de tout un peuple affamé en haillons mais intrasèquement fier de ses racines.
L'heure est à la venue du printemps, au chant de la félicité qui a défait pour toujours les liens de l'hiver, qui a libéré nos esprits par trop épris de leur indépendance, depuis trop longtemps gelées, entravées par la tyrannie. A présent les fleurs peuvent naître, mais ce seulement si nous jouons des coudes et resserrons les rangs.
Citoyens je viens à vous, dans le noble but de servir l'Outre-Mer comme ont jadis servi nos ancêtres avant que ne se perde tristement nos traditions. Aujourd'hui semble t-il, la loi du plus fort se fait moins dure, moins oppressante qu'autrefois. Sachons ainsi émousser les tranchants de nos lames furieuses contre les ennemis de jadis, faire preuve de clémence, de pardon, sans jamais toutefois oublié ce que fut notre condition misérable et passée sous leur égide.
Grâce à notre chère représentante, j'ai nommé Méhe qui a proclamé l'indépendance, et qui est acutellement en charge des négociations, l'Outre-Mer peut d'ores et déjà respirer la liberté. J'entends poursuivre sur sa lancée, suivre le fil conducteur de sa pensée et redonner à la Nation sa prospérité d'antan. Mains dans la mains, rebâtissons ce monde, oeuvront pour le bien commun, comme l'ont fait tant d'autres avant nous, sans autres atouts que leur volonté et leur détermination.
Voyez comme j'aime la terre de nos ancêtres. Qu'elle soit la demeurre des Natifs et des amoureux des Natifs.
De ce thème de renaissance, de refondation que je viens de proclamer devant vous, je souhaite que tous ensemble, nous fassions de la Nouvelle Nation d'Outre-Mer une grande oeuvre, une légende, une grande aventure. Muons cette nouvelle liberté acquise, en de nouvelles offres infinies d'opportunités. Transcendons l'appréhension, parons nous d'assurance et lançons nous dans les grands projets pour l'avenir.
Croyez en notre créativité, forgez le caractère riche de notre communauté par la valeur du travail et de l'amour d'autrui. Eveillons nous à la culture, à la connaissance de notre terre, à l'enseignement de notre histoire. Attachons nous aux êtres et à la nature qui nous entourent, ils sont nos amis, pourquoi certains s'acharnent-ils à vouloir en faire des martyrs ?
Voici donc mes priorités, qu'elles soient entendues de vous tous :
-Rebâtir ce qui a été détruit. La reconstruction sera notre priorité, les ruines d'antan deviendront cités à l'avènement de nos ambitions engagées en profondeur. Aucun de ceux qui vivent dans cette contrée ne sera laissé sur le bord de la route, nous veillerons à ce que tous possèdent un foyer ou loger et dormir.
- Apporter nourriture et bien de base à toute la populations. Nul ne devra plus jamais être affamé.
- Reconstituer notre flotte marchande, développer le commerce, garantir la sécurité des notres, les préserver autant de l'intérieur que de l'extérieur.
Je m'engage à tout faire pour remplir cette mission qui appelle à beacuoup d'abnégation et de sacrifices. J'appelle à votre soutien citoyens, faîtes moi confiance.