Dans les collines de Scitopole

Le camp duseigneur Uzul était plutôt calme dans les collines de scitopole. Uzul se disait que la marche avait du fatigué ses hommes. Il prenait son bain dans sa tente tranquillement pour se détendre un peu, quand tout à coup un de ses hommes entra dans la tente.

"Seigneur, des troupes ont été aperçues non loin de notre campement. Nous ne reconnaissons pas leur emblème et nous ne savons point qui cela peut bien être !"

" Merci, j'arrive tout de suite, dit à Grujkar de se préparer à une attaque ennemie ! On ne sait jamais ! "

Après ces paroles, il sortit vite de son bain, enfila son armure et sortit de la tente ! Il grimpa sur un arbre prévu pour observer les alentours et il vit en effet une troupe de soldats. A ce moment, il se demandait bien qui cela peut-il bien être? Grujkar avait préparé la défense du camp, ils étaient prêts à subir ne offensive.
Il voyait sa nouvelle disciple appuyée sur un arbre entrain de dormir, quand il vit à côté de celle-ci un elfe, pourtant il n'avait aucun elfe dans ces troupes. Il demanda à son second, pour être sur et en effet il était inconnu.
Uzul prit à main son épée et se rapprocha de l'inconnu, il était environ à 5 mètres de celui-ci.

" Qui êtes-vous? Que faîtes-vous ici ? "

L'inconnu comprit que s'il ne répondait pas rapidement, le célestial essaierait sans aucun doute de le tuer !

Arden sauta par en arrière et se vira, il appercu alors un célestial qui foncait vers lui épée à la main. Arden comprit qu'il devait répondre le plus rapidement possible. Il leva les bras dans les airs et disa :

-De calme mon ami, je ne suis pas ici pour me battre. Juste pour parler à cette demoiselle. Disont que j'ai essayer de la contacter dans la ville et elle a pris peur...

-Ahh, j'oubliais, je me nomme Arden Farlen des rôdeurs des fôrets. Le pourquoi de ma présence... et bien disons que je ne pourrais le révéler.

Voyant la mine sévère du célestial qui s'aproche encore je continue.

-Ne vous en faites pas, ce n'est pas méchant ce que je ne puis vous dire. Disons que j'aime l'aventure et que votre troupes m'avaient l'air de ne pas en manquer.

-Pourrais-je savoir votre nom avant de mourir, si t'elle est encore votre souhait.

Le rodeur des forêts avait répondu aux deux questions du célestial très rapidement, cependant l'elfe avait pris de l'assurance et c'était un peu éloigné, juste de quelques mètres, cela n'éviterait pas sa mort si la seigneur Uzul le voulait !
Mais celui-ci rabaissa son arme et se demanda qu'est-ce qu'il voulait à sa nouvelle disciple. Il lui reposa donc des questions pour en savoir plus sur son intérêt de le suivre !

" Je suis Uzul, maître d'Utarique, chef de ce campement, j'ai combattu aux côtés du seigneur Fardall, l'empereur actuel, contre l'ancien empereur !
Que voulez-vous à ma nouvelle disciple, faîtes attention une dizaine d'archers est pointé sur vous si vous faîtes un geste déplaisant je donne le signal et vous mourrez!
Je vous conseille donc de me dire ce que vous faîtes ici ! A moins que vous vouliez me faire part de votre idée dans ma tente ? "

Les deux personnages se regardaient fixement, au moindre geste suspect de l'elfe Uzul n'hésiterait pas et le rodeur l'avait compris.
Il attendait une réponse à nouveau, il était plutôt impatient, il ne fallait pas que l'elfe tarde trop !

-Je vous trouve impatient maitre Uzul d'Utarique, Je trouve bien normal que j'aille le droit de parler à votre disciple. Je ne veux que m'excuser devant elle, car elle à eu peur lorsque j'étais dans la capital à la mort de l'empereur.

Arden regarda au alentour, il avait toujours les mains dans les airs. Il pourrait toujours se rendre un peu, mais là n'était point son intention.

-Messire Uzul, je vois que vous ne savez rien lorsqu'il est question de liberté. Je ne puis me promener seul sans que vous ne me menacier à vos archers. J'aurais attendu un peu plus de la part d'un seigneur ou d'un maitre.

-Maintenant si vous me le pemettez, je vais baisser les bras, ne tirer pas, je sais que vous en avez envit peut-être, mais cette guerre est fini. Et je ne suis pas votre ennemie.

Arden regarda le seigneur avec satisfaction, un autre de plus ou un autre de moins, peu importe.

Les songes de Wisteria étaient étranges : elle se voyait plus jeune avec sa famille sur leur domaine, puis tout devenait flou et sombre. De nouveau du clair et une voix, une voix masculine mais pas de visage... Enfin une voix qu'elle connaissait plus, des échanges entre ces deux êtres...

Wisteria commença à bouger un peu et ouvrit les yeux. Elle vit son maître tout près d'elle avec son arme à la main. Est-ce qu'il comptait la réveiller à coup d'épée? :shock: Non ça ne pouvait pas être ça, elle tourna la tête de l'autre côté : il y avait un elfe. Wisteria ne comprenait pas tout, elle dormait encore à moitié. D'un seul coup ses idées se rassemblèrent.

Cette voix!! Farden?

Elle s'arrêta là, regrettant bien d'avoir ouvert la bouche. Son maître semblait énervé et elle restait tranquillement par terre à se poser des questions. Elle commençait à comprendre : il était venu s'excuser de ce qu'il lui avait fait dubir probablement sans le vouloir lors de l'assaut. Elle n'était donc pas folle : quelqu'un lui avait donc réellement parlé et ce quelqu'un c'était lui.

Elle tourna la tête vers son maître en attendant un ordre. Elle ne savait pas si elle devait se lever, brandir son arme, elle n'était même plus armée. Elle avait peur de la suite. Qu'est-ce qu'Uzul ferait à ce rodeur? Est-ce qu'elle saurait pourquoi il lui avait fichu une peur pareille? Qu'est-ce qu'Uzul ferait en voyant qu'elle n'avait plus d'arme? Les secondes lui semblaient être des minutes et son maître ne lui disait rien.

Arden regarda à gauche et à droite sans savoir quoi faire. La demoiselle s'était surement réveiller dût au bruit de la conversation. Par chance celle-ci ne devrait avoir qu'une idée flou de lui. Il devait lui parler seul, pas avec une compagnie au grande oreille. Il recula un peu vers l'arrière et mit ses mains dans ses poches.

-Désoler messire, mais il va falloir que je m'n aille, on vient de m'avertir que mon campement s'est fait attaquer. Et à vous aussi demmoiselle, je reviendrais vous voir lorsque le temps sera venue.

Arden sortit un parchemin et le jeta terre tout en douceur. Il ne voullait pas effrayer le célestial devant lui. Il lui dit :

-Tenez messire un petit cadeau de ma part pour la demoiselle. Ahh oui, j'oubliait. Azloud drak.

Le parchemin émit une fumée noir qui se dissipa en quelques seconde. Arden avait disparu le parchemin aussi...

L'elfe regardait aux alentours mais ne la regardait pas, il ne disait rien pour elle. Le voila qui s'excusait auprès d'Uzul en prétextant qu'il devait partir. Il s'excusa finalement auprès d'elle. Elle commença à sourire mais elle arrêta rapidement intriguée par le "quand le moment sera venu". Est-ce qu'il userait encore d'un de ses tours pour venir la voir quand elle serait seule? Est-ce qu'il viendrait encore la traumatiser?

Finalement l'elfe dit qu'il avait un cadeau pour elle : une ruse probablement pensa-t'elle. Elle avait eu raison de ne pas s'approcher car il avait menti ce n'était qu'une parade pour se volatiliser.

Wisteria se leva d'un seul coup, regarda son maître en attendant un ordre ou une réprimande quelconque. Dire qu'elle avait presque cru que ce parchemin était pour elle : quelle sote!! Il était trop rusé pour faire ça sous les yeux d'Uzul.

Maitre que fait-on?Une battue?

Lorsque Arden disparu avec le parchemin, une petite pierre verte fôret resta à terre près du parchemin carbonnisé. La pierre s'éleva et un message apparu avec de la fumée.

Demoiselle, désoler de vous avoir fait peur, mais de voir quelqu'un qui me menace avec un épée et des archers et qui peu me trancher la tête par plaisir ne peut pas me faire du bien. J'ai donc dût user d'un peu de ruse pour m'en sortir. Je vais revenir vous voir toi et Uzul lorsque j'aurais réparer mon propre village. Désoler encore pour cette sortit fulgurante, j'espère ne pas vous avoir trop fait peur ou bien impressioné. Messire Uzul, sachez juste que lorsque je reviendrais, ne prenez pas d'arme contre moi, car il est vrai que la violence est une de vos qualité, mais de la à s'en prendre à un Elf qui ne que s'excuser. c'est de la démence.

Ahh oui chère demoiselle, pour me faire pardonner de mon intrusion ici, je vous offre cette pierre, elle n'a pas de capacité magique, mais offre un pouvoir exceptionnelle, celle que vous retrouveriez votre propre chemin et que vous bâtissiez votre propre destin. Si un jour vous réusisser à trouver votre voie, je vous aiderez moi ainsi que mon frère la fôret.

Arden farden.

Sur ce message, la pierre tomba sur le sol et le message disparu.

Wisteria regardait toujours le seigneur Uzul qui ne répondait pas.
Elle avait regardé trop vite et n'avait pas vu la petite pierre laissée après la disparition du parchemin. Finalement l'elfe n'avait pas menti et lui laissait réellement un cadeau.

Elle était souriante en écoutant ce message. Si cette pierre pouvait la guider, ce serait très bien. Elle commençait seulement à avoir une légère idée de ce qu'elle voulait faire de sa vie.

Elle ne s'approcha pas et attendait toujours une réaction d'Uzul. Lui laisserait-elle le droit de ramasser la pierre verte?

Après une discussion avec le célestial, le mystérieux elfe se volatisa à l'aide d'un parchemin magique. Uzul était intrigué par celui-ci et voulait absolument le revoir, il ne l'avait jamais vu auparavant et voulait savoir ce qu'il lui voulait.
Sa disciple qui avait été réveillé par les bruits de la discussion semblait être traumatiser pas cet elfe, le seigneur Uzul avait rangé son épée dans son fourreau, quand Wisteria lui demanda :

"Maître, que fait-on? Une battue ? "

" Nous partons d'ici peu, vous pouvez vous reposer un peu encore mais d'ici deux heures préparez vous pour repartir ! nous verrons bien ce que nous veux cet elfe. Mais ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas à vous reprocher quoi que se soit !"

Uzul s'aprétait à retourner se reposer dans sa tente, quand tout à coup une petite pierre verte à côté du parchemin qui avait brulé, scintilla et s'éleva avec une message destiné pour les deux célestials.
Ils le lirent attentivement, puis Uzul de tourna vers Wisteria et lui dit :

"Ne prenez pas cette pierre, laissez la où elle est, on ne sait jamais. Je n'ai aucune confiance en cet elfe. Ne vous fiez pas aux apparences! "

Enfin son maître donnait des directives à Wisteria. Il ne semblait pas plus déçu d’elle que ça. Il lui laissait deux heures pour se préparer. C’était largement suffisant pour prendre le peu d’affaire qu’elle avait. Pourtant il y avait une chose dont elle avait envie, elle hésitait un peu à demander.

Le maître lui interdisait de prendre la pierre : il avait donc opté pour la prudence et ne laissait aucune chance à cet elfe. La jeune célestiale était plus partagée : ça pourrait être un vrai cadeau ou une nouvelle ruse pour lui parler à distance ou pour la suivre. De toute façon elle ne pouvait pas ramasser. Elle décida donc de se concentrer sur le départ.

Deux heures vous dites... Euh... Est-ce qu'il serait possible que je me fasse un petit brin de toilette? Est-ce que je pourrai avoir de quoi écrire aussi ? J'aimerai si possible un petit calpin...

La disciple d'Uzul était intrigué par la pierre si éblouissante qu'elle pouvait être . Celle-ci était tenté de la prendre, mais après les paroles de son maître elle ne l'a prit pas .
Uzul se dirigeait vers sa tente, quand Wisteria lui demanda une question assez discrète, elle était un peu gênée de lui poser ce genre de questions .

"Deux heures vous dites... Euh... Est-ce qu'il serait possible que je me fasse un petit brin de toilette? Est-ce que je pourrai avoir de quoi écrire aussi ? J'aimerai si possible un petit calpin..."

Uzul sur la question de son élève se mit à se pouffer de rire. Après quelques secondes, il se reprit tout à coup et répondit à la jeune célestial.

" Vous pouvez faire ce que bon vous semble. Ne me demandez pas tout, sans quoi nous sommes parti pour des heures de discussions!
Pour le papier demandez à Grujkar, je crois qu'il peut vous procurer ceci.
Pour votre toilette, demandez à une célestial elle vousindiquera le cheminb .

Uzul était surpris que sa disciple lui pose ces questions un peu loufoque. Cependant cela montrai le respect qu'elle avait pour son maître et celui-ci se sentait un peu touché.

Wisteria tenta de rester calme suite aux réponses d'Uzul. Voila qu'il se moquait d'elle et bien il serait servi, elle ne poserait plus de question même si elle n'avait pas très bien à qui s'adresser. S'il n'avait pas été son maître elle l'aurait probablement fusillé du regard mais elle prit sur elle.

Bien je vais donc faire ce que bon me semble... J'arrête de vous importuner.

Elle partit à la recherche du fameux Grujkar, elle qui avait vécu seule depuis un moment n'avait pas pour habitude de retenir les noms mais puisqu'elle devait se débrouiller... Elle n'allait pas demander à son maître de qui il parlait. Au bout d'un petit moment elle avait donc un calpin, des fusains, une plume et un encrier. Elle mit le tout délicatement dans sa besace.

Son deuxième objectif était de pouvoir se laver un peu. Elle voulait être un minimum présentable pour son retour à la société. Elle trouva une célestiale qui comprit bien le désir de la jeune Wisteria. Elle n'avait pas envie de perdre un temps précieux à se laver et n'avait plus l'habitude des bons bains. Après sa petite toilette elle retourna à son arbre et s'assit. Elle fixa des yeux la pierre qui n'avait pas bougé. Elle sortit son calpin ses fusains et se mit à dessiner la pierre et des esquisses du visage de l'elfe.

Elle n'y avait pas prêté attention mais les ombres s'étaient déplacées, les deux heures devaient s'être écoulées. Elle avait mis ses souvenirs sur papier, elle rangea son nécessaire à écrire et retourna près de la tente d'Uzul. Elle avait repris ses armes.

Voila je suis prête. Nous partons chez vous?

Uzul n'avait pas fait attention et s'était en quelque sorte moqué de sa disciple et celle-ci se sentait vexée . Le célestial se sentait un peu géné par ce qu'il venait de faire mais ce n'était passa priorité. Sa priorité était pour l'instant cet elfe, que voulait-il à sa jeune célestial? Uzul savait que sa disciple pouvait être manipuler par sa naïveté à cause de sa jeunesse. Il fallait qu'il reste sur ses gardes, on ne sait jamais.
Grujkar, le second du maître Uzul, lui signala que Wisteria avait dessiné la pierre et une esquisse de l'elfe. Pour le chef de cette petite armée, il ne fallait pas se faire de soucis, ce n'était d'après lui que des dessins pour se remémorer les moments de sa vie comme un petit journal secret.

Après deux heures écoulées, la jeune célestial alla voir son maître, celle-ci lui demanda une petite question qui paraissait évidente mais Uzul aimait bien discuter avec son élève.

"Voila je suis prête. Nous partons chez vous ? "

" Tout à fait, nous arriverons si rie ne nous retarde quand le soleil sera couché. Je pense que vous allez bien aimer. C'est un royaume paisible . "

Tout le campement était prêt à partir, tous les soldats qui avaient enduré cette guerre allaient enfin pouvoir retrouver leur famille. Uzul était content pour ses soldats, il pensait lui aussi à fonder une nouvelle famille.

Uzul a écrit:: " Tout à fait, nous arriverons si rie ne nous retarde quand le soleil sera couché. Je pense que vous allez bien aimer. C'est un royaume paisible . "

Wisteria s'était donc mise en route, à la suite de son maître. Elle avait hate d'arriver dans son domaine. Elle imaginait de la verdure, des montagnes... peut-être même un lac.

Elle aurait voulu que tout le monde presse le pas, elle trouvait la route bien longue...

Elle regardait les alentours, une fois arrivée elle ressortirait son calpin et dessinerait le paysage. Elle avait bien décidé de résumer son voyage et son apprentissage.

Les terres de Scitopole …
L’homme avait toujours rêvé d’y poser les pieds ; tout était comme il l’imaginait, à une exception, et cette exception altérait toute la bienfaisance du lieu. Cette absence dont il souffrait tant. L’air, l’herbe, la vie entière ici arborait le parfum de Sanya. Chaque seconde passée ici l’emplissait de cette odeur, faisant naître en lui la quasi-totalité des sentiments péjoratifs. Regret, nostalgie, colère, allant jusqu’à la haine envers lui-même …
Il avait décidé de tenter d’oublier, de cesser de s’en vouloir, d’arrêter de se remémorer les derniers évènements dans cette grotte … Leur fuite, cette tentative, cet évanouissement, son réveil, seul.

Des bruits de pas forcèrent l’évasion de l’emprise qu’avaient ses mauvaises pensées sur lui. Se remémorant la situation actuelle, il s’allongea délicatement par terre, et appliqua son oreille contre le sol. Ces dernières années à voyager et vivre seul tel un ermite avait apparemment naître en lui une vocation de rôdeur. Ils n’étaient pas beaucoup, et l’allure des pas n’étaient pas les mêmes ; dans cette compagnie se mêlait plusieurs races. Ne percevant aucune agressivité dans ces bruits transmis par la terre, il quitta la vaste et découverte plaine pour aller se poser sur un roc, sur une légère colline. S’asseyant tel un enfant lors d’un déjeuner en plein air, il laissa aller ses cheveux aux vents et ferma les yeux. Bientôt ceux dont il avait entendu les pas passeraient non loin de lui. Il eut une frayeur à l’idée qu’il n’avait sur lui aucun de ces ingrédients ou artifices qu’ont les magiciens de son niveau, si jamais l’agressivité prenait ses passants.
Tout de même confiant, il huma légèrement l’air à plein poumon. Il donnerait tout ce qui lui est possible de donner pour que la céléstiale soit encore à ses cotés …

A cause de son jeune et probablement de sa longue période d'errance, Wisteria était très curieuse de tout ce qui l'entourait. Elle restait silencieuse mais se régalait des paysages... La moindre plante la faisait sourire. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas vu d'aussi beaux décors.

En son être il y avait un étrange mélange : une joie de retrouver des décors ressemblant à ses souvenirs mais aussi tristesse et nostalgie de tout cela. Elle retrouvait ce qu'elle avait perdu et ce n'était pas simple. Elle pensait à sa famille mais n'arrivait pas à voir de visages... Elle ne savait pas si un jour elle retrouverait sa famille.

Aïeeeee

La jeune célestiale venait de manquer de tomber en trébuchant dans une pierre. Ce n'était une mauvaise chose au moins elle arrêtait de se torturer l'esprit. Personne ne l'avait entendue apparemment, heureusement pour elle sinon elle aurait probablement eu droit à une remarque.

Elle ne voulait plus penser et décida de ne faire que profiter du décor. Elle tourna la tête vers la droite, elle y contempla une colline. Quelque chose retenait son attention, on aurait dit une silhoute sur un roc. Est-ce que c'était son fameux rodeur? Elle voulait en avoir le coeur net. Un coup d'oeil sur la troupe, elle fermait la marche donc personne ne remarquerait son absence. De plus ils pensaient tous à leurs familles...

Elle tourna alors sur la droite en regardant de temps en temps la troupe. Elle ne savait pas quelle excuse elle sortirait si quelqu'un la questionnait. A vrai dire elle ne pensait qu'à l'elfe qui avait promis de venir la revoir. Si c'était bien lui, il ne tarderait pas à lui parler. Elle posa la main sur son petit poignard, dans le pire des cas elle était "armée"...

Le vent se dissipait peu à peu, emmenant tout de même les murmures venant de la troupe jusqu’aux oreilles de l’homme. Ils ne devaient plus être loin. Geoffrey entrouvrit légèrement les yeux, afin de voir ce qu’il en était vraiment. Il n’avait encore que peu confiance en ses intuitions de rôdeur improvisé …
Pourtant, sa vue confirma les perceptions hypothétiques qu’avaient avancé ses autres sens, a l’exception près que du groupe qui avançait dans les plaines, se détachait une personne, qui semblait s’avancer en sa direction avec hésitation. Cette même hésitation devait sans doute altérer à sa concentration, car le magicien put discerner ne serait-ce que quelques pensées de l’être qui s’approchait ; et cela l’étonna, depuis bien longtemps il n’avait usé ce don, pourtant il ne semblait pas avoir perdu la main …
Il força légèrement sa vue afin de mieux discerner l’être qui s’approchait. Il fut vite pris de stupeur. Il s’agissait d’une céléstiale. Il cligna plusieurs fois des yeux afin de s’assurer qu’il ne s’agissait pas du fruit de son imagination ; une illusion projeté par la souffrance face à l’absence d’une personne que l’on désire. La situation n’avait rien de plus réel. Il ne pouvait point se défiler ; s’étant mis volontairement sur la route de cette troupe, malgré qu’il craignait ses propres réactions une fois la céléstiale en question approchée. Il finit par décider de faire abstraction de toutes ses pensées et craintes qui l’emplirent au premier abord puis descendit fébrilement de son rocher pour aller jusqu’à elle …

Une fois plus proche, il aperçut la main de la céléstiale serrant convulsivement le petit poignard. Il resta confiant, jugeant les intentions de celle-ci bonnes. Il arbora un sourire amical puis continua sa marche jusqu’à elle, réfugiant ses mains dans les plis de ses vêtements.

- Au risque de vous décevoir, je dois vous annoncer que je ne suis pas celui que vous attendiez ; je suis un homme et non un elfe.

Accentuant ses airs sympathiques, bien qu’extrêmement mal à l’aise ; voilà bien longtemps qu’il n’avait plus fait de rencontre, et cela tombait sur une de ces créatures divines que sont les céléstiales, il justifia sa présence :

- Puis-je demander vers quel endroit votre troupe se dirige ? C’est que je souhaiterais rejoindre la ville impériale, mais les collines Scitopoliennes sont si vastes …

Foutaises, il savait très bien où il devait aller. Cette discussion était probablement un autre moyen d’intérioriser les troubles qu’il avait, face à la présence d’une céléstiale …

La jeune célestiale escaladait difficilement la colline. Elle n'avait pas remarqué que ça bougeait au-dessus d'elle. Une voix masculine la fit sursauter et elle releva la tête pour apercevoir un sourire. Elle lacha son poignard pour ne pas tomber par déséquilibre. Elle esquissa un léger sourire elle aussi. Ce n'était pas l'elfe et en plus cet homme savait qu'elle cherchait un elfe.

Bonjour... Comment savez-vous cela? Vous êtes sorciers? Vous lisez en moi comme dans un livre ouvert? Je ne vous conseille pas de lire mes souvenirs c'est loin d'être gai... je tente moi même d'oublier.

Peut-être que lui arrivait à voir les visages de ses parents, de sa grande soeur, de toute sa famille. Si tel était le cas alors il avait bien de la chance car elle n'y parvenait pas.

Vous m'avez l'air sympatique, gêné bien que je ne dois pas être bien impressionnante du haut de mes 16 ans, mais sympatique. Est-ce que je dois vous donner notre destination? De toute façon vous pourriez nous suivre facilement. Nous allons chez le maître que je viens de me trouver : à Aratibe, chez le seigneur Uzul. Le célestial qui est dans la troupe, juste là...

Elle le désignait de l'index.
Elle sentait que cet homme souffrait et aurait voulu lui parler un peu mais elle ne pouvait pas s'attarder trop non plus. Elle marqua plus son sourire.

Je ne sais pas ce qu'il se passera si on remarque mon absence... Je ne peux pas m'attarder ici... Notre destination vous intéresse? Vous pourriez peut-être vous joindre à nous mais sans dire que je suis venue vers vous, en arrivant par "hasard".

Elle avait semble t-il été surprise par l’arrivée de l’homme, bien qu’elle se soit elle-même risquée à s’éloigner de sa troupe.

Bonjour... Comment savez-vous cela? Vous êtes sorciers? Vous lisez en moi comme dans un livre ouvert? Je ne vous conseille pas de lire mes souvenirs c'est loin d'être gai... je tente moi même d'oublier.

Sorcier ? C’était tout à fait différent d’un mage, mais l’appellation en elle-même ne dérangeait pas Geoffrey. Il esquissa un sourire.

- Rassurez vous, je n’ai en aucun cas, ou alors très peu le don de télépathie, je sais cependant qu’un elfe est venu à votre rencontre, bien qu’il ne soit plus là désormais. Ce qui m’intrigue cependant, c’est que je n’ai vu aucun signe témoignant de son départ …

Pour en user de temps en temps, il savait que les parchemins de téléportation s’avéraient instantanés et discrets. Il garda pour lui le fait qu’il avait réponse à sa propre énigme.

Vous m'avez l'air sympatique, gêné bien que je ne dois pas être bien impressionnante du haut de mes 16 ans, mais sympatique. Est-ce que je dois vous donner notre destination? De toute façon vous pourriez nous suivre facilement. Nous allons chez le maître que je viens de me trouver : à Aratibe, chez le seigneur Uzul. Le célestial qui est dans la troupe, juste là...

Aratibe ? Cette consonance lui semblait familière. La stupeur gagna son visage. N’était-ce pas là le nom du royaume de la céléstiale disparue ? Son ventre se noua. Il prit le temps d’y réfléchir. Non ce n’était pas ce royaume, Sanya était issu d’Abritaniel … Pourtant la ressemblance n’était pas moindre. Peut être les royaumes étaient-ils voisins, et dans ce cas, il devait s’y rendre en quête d’information. Depuis son réveil quasi amnésique de la maison des guérisseurs, il n’eut aucune nouvelle du sort de Sanya, Légendia et Raziel. Avaient-ils continué ? Peut être la céléstiale avait-elle trouvé refuge dans son royaume ? Une lueur d’espoir redressa son visage, avant que celui-ci ne replonge dans le regret, à la pensée que tout cela était peu probable, et qu’il n’en souffrirait que d’avantage.

Je ne sais pas ce qu'il se passera si on remarque mon absence... Je ne peux pas m'attarder ici... Notre destination vous intéresse? Vous pourriez peut-être vous joindre à nous mais sans dire que je suis venue vers vous, en arrivant par "hasard".

-Je …

Il hésita un instant, durant lequel il contempla le visage de la céléstiale. Tout dans ses traits, son sourire, l’attitude lui rappelait la douceur et l’amour de son aimé. Sa solidité morale était mise à rude épreuve. Devait-il lutter face à cette ressemblance, ou la laisser aller ?

- Je dois absolument regagner le royaume d’Aratibe néanmoins, je doute que votre maître daigne me laisser me joindre à vous s’il n’en tire aucun profit … Je vois deux solutions ; lui vendre mes service, ou me faire passer pour captif. Je préfèrerai ne pas vous impliquer d’une quelconque manière dans ma venue parmi vous …

Spoiler:

Dernière édition par Wisteria le Dim 16 Nov 2008 - 16:37, édité 1 fois

Des expressions étranges passaient sur le visage de cet homme comme s'il revivait certains évènements de sa vie.

Finalement il tenait à aller au même endroit qu'elle. Elle trouvait intéressant de faire la route avec lui. Il n'était pas comme tous les guerriers qui ne pensaient qu'à leur famille ou à en fonder une. Elle n'était pas très à l'aise avec eux.

Je dois absolument regagner le royaume d’Aratibe néanmoins, je doute que votre maître daigne me laisser me joindre à vous s’il n’en tire aucun profit … Je vois deux solutions ; lui vendre mes service, ou me faire passer pour captif. Je préfèrerai ne pas vous impliquer d’une quelconque manière dans ma venue parmi vous …

Je ne veux pas que vous soyez captif... Je n'ai pas tellement envie que vous vendiez vos services et puis je ne sais pas comment réagirait Uzul, je ne le connais pas assez.

Voyez vous je viens à peine de faire sa connaissance... et je suis devenue sa disciple. J'ai vécu trop longtemps en hermite. Je voudrais oublier toute cette période noire même si c'est plutôt impossible.

Elle avait les yeux dans le vague. Elle revoyait le soir où elle avait perdu tout ce qu'elle avait, sa famille...

Je... je propose que nous fassions route ensemble. J'étais la dernière, ma jeunesse justifiera mon retard. Vous avez quelques pouvoirs puisque vous avez lu mes pensées. Vous pourrez donc vous cacher ou ... je ne sais pas si jamais les autres se retourne pour voir si je suis. Qu'en dites vous? Vous m'accompagnez ou vous préférez désécher sur ce roc ou encore risquer de vous perdre seul?

Je ne veux pas que vous soyez captif... Je n'ai pas tellement envie que vous vendiez vos services et puis je ne sais pas comment réagirait Uzul, je ne le connais pas assez.

Voyez vous je viens à peine de faire sa connaissance... et je suis devenue sa disciple. J'ai vécu trop longtemps en hermite. Je voudrais oublier toute cette période noire même si c'est plutôt impossible.

* Ermite ? Ah bah, on est deux … *

Il préféra éviter de parler de cette fameuse période noire ; il ne questionnerait pas la céléstiale sur un sujet sur lequel il n’aimerait pas être questionné, ou du moins pour l’instant. Cependant, un élément retint son attention.

- Il vous a pris pour disciple alors que vous venez à peine de faire sa connaissance ? Waouh, vous devez vraiment respecter et apprécier cet Uzul, afin de vous mettre sous sa tutelle aussi vite … Et je suppose que cette confiance est réciproque, enfin, je suppose …

Personnellement, il n’aurait jamais pris de disciple aussi vite. Pour tout dire, il n’aurait jamais pris de disciple tout court. Il pensait qu’on apprenait mieux sur un pied d’égalité, sans avoir une relation de maître à élève. Et puis, il se voyait mal enseigner quoique ce soit, il en avait peut être la capacité, mais la patience, il en doutait fortement.

Je... je propose que nous fassions route ensemble. J'étais la dernière, ma jeunesse justifiera mon retard. Vous avez quelques pouvoirs puisque vous avez lu mes pensées. Vous pourrez donc vous cacher ou ... je ne sais pas si jamais les autres se retourne pour voir si je suis. Qu'en dites vous? Vous m'accompagnez ou vous préférez désécher sur ce roc ou encore risquer de vous perdre seul?

Il esquissa un sourire, puis pensa à voix haute.

- Entre nous, il y a des chances que ce roc dessèche avant moi.

Il détourna son regard du ciel pour le fixer sur le visage de la céléstiale. Il lui sourit, comme s’il voulait lui montrer qu’il ne parlait pas sérieusement. Il en avait en effet peut être un peu trop dit. Il enchaîna bien assez vite afin d’éviter quelques soupçons ou questions, tout en gardant un air naturel et détendu.

- Bon, et bien, je vous accompagnerai en fin de marche, même si quelques soldats nous surprennent je pourrais toujours m’enfuir, ou même les faire taire … continua-t-il affichant un sourire angélique, malgré ces propos.

Ils se mirent donc en route, afin de rejoindre la troupe. Celle-ci était relativement calme, et plutôt bien discipliné, ce seigneur Uzul devait probablement diriger son royaume d’une main de maître. Ce personnage l’intriguait. Une fois à proximité des troupes, il prit soin d’éclaircir un point auquel il ne pouvait déduire aucune réponse.

- Et que vous apprend cet Uzul, en tant que maître ? Vous enseigne-t-il une profession ? Peut être la gestion d’un Royaume ?

Le seigneur Uzul et sa disciple se dirigeaient toujours en direction du royaume d'Arataribe.
Uzul dormait tranquillement, son royaume, ses hommes étaient calmes, tout était serein.
Grujkar qui surveillait le camp, vit passer la disciple d'Uzul et un homme intriguant. Celui-ci pensait que la disciple du maître d'Arataribe avait vraiment du succès pour faire autant de connaissances en aussi peu de temps, cependant il devait informé son maître de la présence de cet inconnu.
Il alla donc sans faire aucun bruit dans la tente du seigneur Uzul, celui-ci brandit un poignard et se mit en garde de peur que cela soit un ennemi. C'est alors que Grujkar dit :

" Mon maître, mon maître, j'ai vu Wisteria avec un homme dans le campement qui marchaient tranquillement. Je voulais vous informer de cela le plus rapidement possible. "

Le célestial baissa son arme et répondit à son second :

" Tu as bien fait de me prévenir le plus rapidement possible. J'irai voir cet inconnu tout seul ! Couvre moi à l'arc ! Il ne doit pas te remarquer ! "

Sur ces dits, Grujkar sortit de la tente et fit ce que lui ordonna son maître.
Ensuite, Uzul mit rapidement son armure et sortit de la tente.
Il s'approcha d'une marche rapide des deux êtres, puis il vit un homme en effet, cependant cette fois-ci ce visage lui rappelait quelque chose, contrairement à Arden.
Il alla en face de ce personnage et commença à parler.

" Bonjour,
Je suis Uzul, maître de ce campement !
Votre visage me dit bien quelque chose, mais je ne me rapelle pas du tout où j'ai bien pu voir celui-ci.
Qui êtes-vous donc et que faîtes-vous vous ici ? "

Le célestial avait un regard posé un direction de cet homme. Il était tout de même sur ses gardes.

Wisteria continuait la conversation tout en se mettant en route avec l'homme inconnu.

- Il vous a pris pour disciple alors que vous venez à peine de faire sa connaissance ? Waouh, vous devez vraiment respecter et apprécier cet Uzul, afin de vous mettre sous sa tutelle aussi vite … Et je suppose que cette confiance est réciproque, enfin, je suppose …

Hummm en fait je ne sais pas trop pourquoi il m'a prise pour disciple. Je n'ai rien fait d'exceptionnel pour ça... Vous savez il est le premier de mon espèce que je vois depuis bien longtemps, je pense que c'est pour cette raison que moi je suis devenue sa disciple. La confiance? Je ne sais pas.
Peut-être qu'il a eu pitié de moi, regardez moi, voyez mon allure... Peut-être qu'il avait besoin d'un souffre douleurs...

Il se mettait à la suivre, elle lui souriait. Il continuait de la question sur Uzul, sur ce qu'il lui apprenait. Elle était gênée par cette question. Elle se retrouvait dans l'embarras.

Et bien... à vrai dire... pour le moment il ne m'a encore rien appris, sauf peut-être qu'il ne fallait pas prendre les cadeaux des elfes. Ne faites pas attention à cette remarque. Je pense qu'il s'occupera de mon éducation lorsque nous serons chez lui. J'ai fait sa connaissance en pleine guerre, il ne pouvait rien m'apprendre à ce moment là.

Wisteria était tellement plongée dans sa conversation qu'elle n'avait pas vu que son maître approchait d'eux. Quand elle le vit c'était trop tard... Elle avait un peu peur pour elle mais surtout pour cet homme qu'elle avait entrainé avec elle. Qu'est-ce qu'Uzul allait faire?

Il ne lui adressa même pas un mot et questionna cet homme dont elle ne connaissait même pas le nom. D'ailleurs elle ne s'était même pas présentée. Elle resta silencieuse. Elle regardait l'homme, attendant sa réponse.

Marchant d’un air totalement décontracté, il fit abstraction de sa situation plutôt clandestine afin de se concentrer pleinement sur la conversation avec la céléstiale. Il l’écoutait toujours en souriant, même si parfois ces paroles ne prêtaient pas à la joie.

Hummm en fait je ne sais pas trop pourquoi il m'a prise pour disciple. Je n'ai rien fait d'exceptionnel pour ça... Vous savez il est le premier de mon espèce que je vois depuis bien longtemps, je pense que c'est pour cette raison que moi je suis devenue sa disciple. La confiance? Je ne sais pas.
Peut-être qu'il a eu pitié de moi, regardez moi, voyez mon allure... Peut-être qu'il avait besoin d'un souffre douleurs...

Et bien... à vrai dire... pour le moment il ne m'a encore rien appris, sauf peut-être qu'il ne fallait pas prendre les cadeaux des elfes. Ne faites pas attention à cette remarque. Je pense qu'il s'occupera de mon éducation lorsque nous serons chez lui. J'ai fait sa connaissance en pleine guerre, il ne pouvait rien m'apprendre à ce moment là.

Cette relation l’intriguait au plus haut point. Mais face au mal-être visible qu’avait la jeune disciple à s’expliquer sur ce sujet, il laissa vite tomber. Il ne voulait pas d’avantage la contrarier. Il laissa errer son regard, celui-ci naviguant à son gré. Il finit par se poser fixement sur le ciel, vide. Il marcha un moment ainsi, comme l’aurait fait un penseur. L’arrivée d’un céléstial, et il devinait aux précédents dire du disciple qu’il s’agissait d’Uzul le tira de ses pensées.
Ignorant totalement l’homme qui s’avançait, il se retourna vers sa disciple, abordant un sourire radieux et décontracté qui se voulait rassurant.

- Rhalala, je crains que notre discussion doive cesser un instant, me feriez-vous l’honneur de me dire votre nom avant que nous soyons interrompus ?

Il en oublia de se présenter lui-même, mais ce désir d’en savoir plus à propos de sa « complice » l’obstruait dans ses manières.
Le céléstial arrivait, et aussitôt entreprit la conversation.

" Bonjour,
Je suis Uzul, maître de ce campement !
Votre visage me dit bien quelque chose, mais je ne me rapelle pas du tout où j'ai bien pu voir celui-ci.
Qui êtes-vous donc et que faîtes-vous vous ici ? "

Son ton n’avait rien d’offensif, bien qu’il se trouvait face à un intrus.

- Mes salutations ; je suis … enfin, vous me nommerez Geoffrey, quant à mon visage, vous l’avez certainement vu ses dernières années ; que ce soit en scitopole …

Il pensa à Sanya, son cœur se resserra comme étreint par cette pensée, cette envie.

- … ou sur le champ de bataille. Quant à ma présence ici … comme vous pouvez le voir, j’étais en ce moment même en train de discuter avec cette jeune céléstiale ici présente …

Il se retourna vers elle, et lui accorda un énième sourire.

- Mais peut-être que ma présence auprès d’elle vous dérange ? Si c’est le cas je m’en excuse.

Il fixa ses yeux impassibles dans ceux de son interlocuteur. Un léger sourire confiant et plein d’assurance en disait long sur ses différentes futures réactions face à la réponse de cet Uzul. Il ne le laisserait pas refuser sa présence.