Le Monde de Kalamaï
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Fardall revint quelques heures plus tard avec sa fille, galopant tous les deux et s’amusant follement comme un père et sa fille qui n’ont pas passé suffisamment de temps ensemble.
Ils rapportèrent tous les deux leurs chevaux à l’écurie et entrèrent dans le palais. Un drapeau blanc flottait à l’entrée.

Hadawen les attendait sur le pas des portes et leur sourit.


- Ma fille ! Je suis heureuse de te voir si joyeuse. Ton père et toi vous êtes si beaux ensemble. Au fait mon chéri, ton cousin t’attend dans le palais. Je lui ai permis de s’installer avec deux de ses amis, un duc et sa femme semble-t-il. Ils sont dans le grand salon.

[i]Le souverain donna un baiser sur la joue de sa fille, embrassa sa femme et partit s’occuper de ses invités. Il trouva Sirias qui l’attendait avec un simonet à la main dans le grand salon et les deux autres compagnons plus loin s’émerveillaient en regardant les portraits des Empereurs et Impératrices dans le couloir.


- Mon cher cousin ! Ainsi vous êtes venu me voir ? Comment allez-vous ? J’ai entendu dire que vous avez fait du joli travail au Sénat, complimenta-t-il.

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Faraël entra le premier dans la grande pièce. À sa grande surprise, Arianthe y était. Sa douce l'avait attendu.

- Oh, ma douce Arianthe. Tu m'as tellement manqué ...


- Je vais devoir partir, des affaires m'appellent à Port Espérance et en Outre-Mer, je suis venu te dire au revoir. En espérant que tu viennes me voir dans quelques temps.

Faraël s'attrista de la réponse. Il se doutait bien qu'elle repartirait tôt ou tard en Outre-Mer, mais il avait espéré passer plus de temps avec elle.

- Mes affaires sont prêtes, je t'attendais mon époux.

Elle s'approcha de lui et il l'embrassa langoureusement. Ce serait probablement son dernier baiser avant longtemps et il profita pleinement du moment. Soudain, il se rappela que son père et surtout que Caledan étaient derrière lui. Un peu gêné de sa démonstration devant l'elfe, il termina les pénibles adieux.

- Je te souhaite bon voyage ma douce, et j'espère que la distance ne changera en rien notre amour.


Ils s'étreignirent et elle partit. Une dizaine de minutes plus tard, on entendait des chevaux hennirent dans la cour, Arianthe et son escorte quittait le palais pour retourner en Outre-Mer.


Faraël s'assit sur une chaise et son père fit de même.


- Viens ici Caledan, raconte-moi donc ton voyage.

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Suite à la demande de l'Empereur, Caledan commença le récit du voyage depuis le temple. Il raconta le retour en Kalamai, la bataille contre les gobelins, le village étrange de Mésolongion. Il parla un peu de sa vie au temple, à la demande de Fardall mais aussi à celle de son fils. Durant environ une heure, les trois gens discutèrent du voyage ainsi que de la place de Caledan dans Kalamai. Les deux membres de la royauté lui conseillèrent d'aller s'inscrire à la corporation du culte, où il pourrait rencontrer des gens de la même orientation que lui. La discussion continua...

[HRP] Désolé pour la petite taille de ce post je manque de temps ces temps-ci. Je poste tout de même pour ne pas ralentir le RP [HRP]

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Des heures passèrent durant lesquelles Fardall s'entretint avec passion avec les deux jeunes hommes. Cela lui rappelait ses premières expéditions dans sa jeunesse, en Étimnon. Il les écouta attentivement et longuement et sourit.

- Je crois que nous allons bien nous entendre messire Khain. Vous tenez votre calme et votre voix apaisante de votre père, je le note. Il me fera plaisir de t'apprendre ce que je sais, comme je l'ai promis à Ulthuran et de compléter ton éducation, et je crois que la première chose que je vais faire, sera d'acquiescer à ta demande. Tu iras avec cette expédition, ainsi, je verrai tes capacité et ce don tu es capable. Ainsi que Kisvel bien sûr.


L'Empereur soupira et ajouta en souriant:


- Je crois d'ailleurs que je vais vous accompagnez jusqu'en Édhesse du moins. L'absence de Palatin là-bas ne doit pas être une source d'ordre, j'irai faire un tour et je nommerai un régent je pense parmi les seigneurs qui s'y trouvent ou parmi les chefs de l'armée impériale afin de tenir garnison à Perganon. Ce sera ma première visite là-bas .... ça me rappellera des vieux souvenirs, la Guerre contre Iraerakryn ... dit-il en souriant. Pas tous bons, ajouta-t-il.

Le mari d'Hadawen se leva et annonça:

- Je vais écrire aux chefs de nos corporations et à nos palatins, tous les citoyens désirant se joindre à l'expédition, avec une escorte inférieur ou égale à trente personnes seront les bienvenus. Prenez-donc un peu de bière en attendant mon retour.

L'Empereur se leva et se dirigea vers le bureau à l'autre bout dus Grand Salon. Il y prit une plume et de sa fine écriture rédigea le texte suivant à maints exemplaires:

Nous, Fardall Barka, Empereur de Kalamaï, décrétons l'envoi d'une expédition dans le Grand Nord de la Province de l'Édhesse et même au-delà, dans les régions inconnues dont nous sont parvenues des nouvelles de richesse. Tout citoyen ou citoyenne de Kalamaï désireuse de participer à cette expédition et de prendre à sa charge les bénéfices ou les dépenses qui en découlent, accompagnée ou non d'une escorte inférieure ou égale à trente personnes sera le bienvenue. Tous les intéressés devront se rassembler d'ici deux semaines à la Grande Place où seront distribués équipement sommaire et vivres et où seront présentés les dirigeants de l'expédition. Nous serions ravis de recevoir des contingents de nos corporations impériales, fidèles représentantes de nos braves citoyens.

Que cette expédition porte chance et que Kanderak et Synodar la bénisse, qu'on se le dise !


Il mit le point final et demanda à un page de l'afficher dans toutes la capitales et de l'envoyer aux corporations le plus rapidement possible, puis il revint s'asseoir.

- Aurais-tu quelque chose d'autre à me dire cher ami ?

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Fardall était dans le Grand Salon depuis des heure. Après avoir passé la moitié de la nuit éveillé à rédiger des missives à envoyer aux quatre coins de l'Empire au sujet de la gestion du domaine impérial et des différentes garnisons, il avait décidé de prendre un peu de repos. Loin de lui l'idée de dormir, il ne s'en sentait pas capable d'ailleurs. Son épouse vint au milieu de la nuit pour l'inviter à prendre un peu de repos, ce à quoi il du céder, face à la sagesse et à l'amour d'Hadawen. Elle l'entoura de ses bras et lui demanda:

- Que mijotes-tu encore Ëstreling ?

Il sourit et répondit dans le même langage:

Oï feribar lamelar dolmër, Ëstreling. ( Je vais écrire un peu, amour ).

Elle sourit et le laissa après l'avoir embrassé, retournant dormir. Elle aussi avait fort à faire. En effet l'Impératrice consort avait pour devoir de gérer toutes les maisons de soin, les écoles et les temples de la Capitale.

Il alluma une bougie et prenant quelques parchemins, rédigea quelques notes personnelles sur les elfes, cette race si intrigante, à laquelle appartenait son épouse.


Les elfes blancs furent de tout temps les confidents et les protecteurs de la nature, comme ils étaient eux-même les protégés d'Adrien. Il y a près de deux milles quatre cents ans, les elfes, bien que sauvages et nomades pour la plupart et habitants les arbres, se regroupèrent en communauté, pour former des tribus, celles-là même qui étaient présentes aux débuts de l'Empire de Kalamaï et qui se battirent contre les troupes de Moab lors des années noires, alors qu'ils étaient encore les proies des orques.

Ils furent longtemps dépourvus de cités et de villages fixes, l'attrait de la nature les incitant au voyage, mais cela ne les désavantagea pas face aux autres races. Au contraire, ils sont ceux qui, après les anciens, connaissent le mieux les caprices de la nature et n'en tirent que ce dont ils ont besoin pour la survie et le commerce.

Ce ne fut que six siècles plus tard que s'établirent les premières dominations elfes relativement stables. Les nations elfiques étant oligarques de nature et prêtant beaucoup oreilles aux plus vieux d'entre eux, ce furent des groupes de sages qui dirigèrent les terres elfes, on les nommait alors conseiller.

Mais à l'aube du neuvième siècle après la fondation de l'Empire, sous l'âge d'or de Siméon, l'influence humaine prépondérante transforma la politique elfe. Tendance était à écouter un conseiller plus que les autres, ce n'était pas une monarchie, comme celle de la plupart des royaumes humains, mais la voix du Grand conseiller étant la plus écouté, c'est lui qui devenait en quelque sorte responsable de la gestion des terres, avec l'appui et le conseil des autres vénérables, et ce, parrallèllement dans tous les royaumes elfes de Kalamaï. De là vient le titre de conseiller, attribué aux seigneurs elfes, l'équivalent d'un roi ou d'un seigneur humain, même si toujours est écoutée la voix des autres conseillers mineurs.

Notes de Fardall sur la formation des oligarchies elfiques en ce troisième jour d'Août de l'An de Grâce 1262


Le fils d'Igardal posa sa plume et, sentant enfin le sommeil l'envahir, prit congé du travail pour aller dormir et visiter le royaume de Nimburr.

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Fardall était assis dans le Grand Salon. La tête entre les mains, il s'en voulait à la fois et une colère sourde grondait dans son coeur.

Le messager qu'il avait mandé en secret pour délivrer un message à l'impératrice Douairière n'était jamais revenu, et aucune nouvelles ne lui était parvenu. Il se doutait bien de ce qui était arrivé. Il devait avoir été supprimé sur ordre de la Dame Noire. L'Empereur avait bien fait comprendre au drow à quel danger il s'exposait et il avait accepté les risques, comme le font souvent les ombres qui connaissent bien le domaine. Malheureusement la preuve était flagrante, il ne pouvait plus rien espérer du coeur d'Auréa. Il était désormais aussi noir que celui de son défunt mari, et la jalousie rongeait maintenant ce qui restait de son âme.

Il l'avait jadis côtoyée, au Protectorat Impérial, elle lui avait alors semblé quelqu'un d'assez intéressé, mais qui était loyale à ses convictions. Apparemment elle n'avait pas changé, seules ses ambitions et ses convictions étaient désormais perverties.

Il avait passé la journée à analyser les colonnnes de chiffres, des dépenses de l'Armée impériale, des revenus des domaines impériaux et des rapports de ses différents agents à travers l'empire. Tout concordait, les provinces semblaient se détacher de plus en plus du pouvoir central, allant au gré des ambitions de leurs palatins, aux dépends des peuples qui y vivaient. Des rumeurs de corruption en Édhesse lui parvenaient, des conflits avaient éclatés sur les marches de Mésomnon, apparemment un groupe de drow avait tenté de chasser les célestiaux d'un îlot pour s'y établir.

Le fils d'Igardal laissa échapper un soupir. Était-il donc condamné à vivre dans un temps où les conflits s'amassent à l'horizon ? Du moins quelques nouvelles encourageantes lui étaient toujours agréables.

L'Excellence Impériale Hélèna avait accosté à Roc-le-Chastel et se préparait à entamer sa mission diplomatique. En Scitopole, les rôdeurs de Zirconie et des landes du Nord avaient agis de pair pour chasser les derniers brigands qui trouvaient refuge au pied des montagnes. En Thassopole, l'afflux naval avait cru, et on pouvait voir désormais de nombreuses voiles dans le port jadis vide d'Anaphe. Les provinces où vivaient majoritairement les hommes semblaient prêtes à se pacifier, alors que ses mesures égalitaires semblaient mal reçûes dans l'Est.

Il inspira et décida d'aller dormir auprès de son épouse. Lorsqu'ils s'étendirent dans leur lit, il ne put pourtant trouver le sommeil.

descriptionLe Grand Salon EmptyRe: Le Grand Salon

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C'est en plein travail sur la gestion des investissements impériaux pour le renforcement des forts impériaux que le trouva le Chambellan. Fardall jugeait de la situation et commençait à rédiger quelques lettres à l'intention du Chef des Coffres du palais pour qu'il envoie les fonds nécessaires aux Fort limitrophes des provinces agitées.

- Fardall, messire Armori a apporté un message à votre intention, cela doit venir de la Corporation de l'Ombre j'imagine.


Il tendit le cryptex à l'Empereur, celui-ci entra le mot de passe, l'ouvrit, et prit connaissance de la missive. Il acquiesça, c'était des nouvelles, ni très bonnes ni très mauvaises. Il détruisit ensuite le cryptex et roula le message, et le rendit au Chambellan.

- Je vous prie, allez mettre ceci dans mes archives personnelles.


Le chambellan obéit. Fardall alla alors prendre ses derniers effets, et revêtit une armure et saisit une épée, ce n'était pas Espoir la belle, symbole de son peuple, qu'il avait confié à son fils, mais il était toujours rassurant d'avoir une lame à sa ceinture. Il se rendit aux écuries, où il fit attacher les maigres effets qu'il désirait emporter sur la selle d'un cheval. Il monta ensuite Enfer, sa monture d'un noir d'encre. Vint alors son épouse, la belle Hadawen qui vint lui dire au revoir. Il se pencha et l'embrassa sur le front, et lui dit:

- Je te confie maintenant les affaires du palais et qui relève de la famille impériale mon amour, je ne saurais te dire combien de temps durera mon voyage, mais je reviendrai mon aimée. Et tâche de prendre des nouvelles de nos enfants, là-bas dans le nord, car je n'ai point eu le temps de leur écrire et il me tarde de les lire.

Il sourit à son épouse une dernière fois, puis sortit des écuries au trot, les cheveux dans le vent. Le rejoignirent alors de toutes part du palais sa garde personnelle, montée pour l'occasion qui l'accompagnerait dans sa chevauchée vers Amphise, où il souhaitait rencontrer l'Intendant de Maon en l'absence de Sa Grandeur Babka. Parmi les Vingt, neuf célestiaux, sept hommes et quatre elfes.

Il franchirent bientôt les portes du Sud au grand galop, et prirent la Grande Route Impériale qui les mènerait à Magnésie.

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