La Taverne du Renard Borgne (Lieu Public )

Sujet: Re: La Taverne du Renard Borgne (Lieu Public ) Sam 17 Oct 2009 - 20:47

Sentant la langue de la jeune femme se glisser dans son cou, il passa ses bras autour d'elle puis se mit à embrasser la nuque de Luciole avec sensualité. Il frissonnait à chaque contact avec sa partenaire et profitait pleinement de la situation en parcourant son corps élancé de ses rudes mains.

"Je vous retourne le compliment, Luciole, vous sentez délicieusement bon .."

Malbrum s'approcha au plus près de sa dulcinée et tandis que l'excitation du couple montait en flèche, leurs bouches se croisèrent et s'entremêlèrent dans un moment d'intense extase qui sembla peu à peu guider l'homme dans un comportement de plus en plus bestial.
"Je n'en peux plus d'attendre..Amour éternel..."
Déclara t-il entre deux baisers.

Sujet: Re: La Taverne du Renard Borgne (Lieu Public ) Dim 18 Oct 2009 - 10:21

"Alors faite moi votre le temp de ce moment"

Défesant bouton de la chamise d'albrum puis doucement
dans un froissement de tissu se releva, se séparant un instant
des bras fort et musclé de son amant, dos a lui...
L'une de ses main vint pousser lentement l'une de ses manches
puis l'autre avant de dégnier laisser tomber la robe a terre
laissant au jeune homme le plaisir de voir son dos, ses fesses
et ses jambes plus clairement que la dernière fois.

Pourtant elle se sentait quelque peu mal a l'aise
peu de personne avait déja vu son corp dans cette
état de nudité, montrant de si de la les marque de
la maladie qui l'avait si longtemp éloignée du monde !
Certe ce n'atait pas laid, cela ressemblait plus a des dessins
armonieux et délicat tracé sur la peau d'un jolie bleu,
mais elles restaient néanmoins des marques,
celle de la souffrance qui l'avait fait fuir se monde !

"Alors qu'attendez vous?"

Sujet: Re: La Taverne du Renard Borgne (Lieu Public ) Mar 27 Oct 2009 - 15:54

Approchant de la jeune femme désormais mise à nue, Malbrum passa sa main sur ces traces bleutés.
Il se mit face à Luciole, enleva rapidement sa chemise, puis vint l'embrasser affectueusement.
Leur baiser dura longtemps, très longtemps. L'homme souhaitait profiter de ce moment au maximum, tant qu'il le pouvait.
Ses mains dégagèrent les cheveux de la Comtesse, qui lui voilaient le visage comme un drap blanc.
Stoppant un instant, il observa le regard de la femme qu'il convoitait..

"Vous êtes aussi belle qu'une déesse.. Je vous fait cadeau de mon âme pour cette nuit."

Après ces mots, ses mains se posèrent sur les hanches de celle qui s'offrait à lui.
Puis il déposa dans son cou quelques doux baisers accompagnés de carresses qui le faisait frissonner à chaque contact avec elle...

Plusieurs heures passées, Le garde-vie vint frapper à la porte. Il était temps pour Malbrum de partir. Il déposa une lettre sur le bureau non loin de là, on pouvait y lire ceci :

"Merci pour cette magnifique nuit, mais le travail m'appelle désormais, soyez sûre que nous nous reverrons, votre dévoué serviteur, Malbrum."

Le ministre enfila ses belles bottines, sa chemise noire de jais, son fusain ainsi qu'un manteau sombre. Ainsi il passa le seuil de la porte, discrètement, une fois avec son Garde du corps, il le questionna :

"Les autres sont arrivés ?"

"Oui Monsieur, les trois sont là.." répondit-il silencieusement.

"Très bien, allons y.."

Ils empruntèrent l'escalier pour descendre dans la grande salle du Renard Borgne, l'homme au comptoir salua avec un large sourire Malbrum qui lui retourna le geste. Les deux hommes sortirent de la Taverne, la rue était encore déserte à cette heure, trois soldats, un homme et deux femmes, occupait en ligne la rue.
Malbrum se dirigea vers eux sans hésitation.

Une première femme fit un pas en avant, elle était jeune et semblait ne pas avoir une bonne expérience, cela pouvait se voir dans son regard, elle portait des cheveux courts et blonds ainsi que la tenue reglementaire de l'armée.

"Bonjour Monsieur Le Ministre Malbrum, Je me nommes Aedelabis"

Malbrum aqcuiesa d'un hochement de tête à la jeune femme.

Le soldat homme s'approcha, lui était au contraire d'un certain âge, son regard avait dût en voir plus que Malbrum en une vie cheveux courts noir, il possédait un bouc aux reflets rouqain.

"Bonjour Monsieur le Ministre Malbrum, je me nommes Van Helder, je donnerais ma vie pour sauver la vôtre !"

"Je vous en remercie d'avance, Van Helder." assura Le Marchand.

La troisième femme s'avança, aux environs du même âge que Malbrum, belle et fière, une brune aux cheveux longs et aux yeux bleus clairs..

"Bonjour Monsieur le Ministre Malbrum, Je me nommes Sevaalia, je suis à vos ordres."

Sevaalia, ce nom résonna dans la tête de Malbrum, il fut prit d'une grande émotion, mais reprit très vite son état normal.

"Merci à vous trois de servir vos vie à protéger la mienne, voici donc mon premier ordre à votre encontre. :

"Appelez moi Malbrum et non pas Ministre ou Monsieur. C'est bien compris"

"Oui Monsieur !"
"Oui Malbrum !"
"Oui Malbrum.."

"Bien parfait, allons tout d'abord au palais, je dois voir Aedric."

Et ils partirent tous cinq, en direction du Palais.

Luciole se réveilla lentement, se redressant elle s'étira et sourit mais perdit
rapidement son sourire en voyant qu'une fois de plus la place a côté d'elle
avait disparut, décidément des deux hommes qu'elle aimait aucun d'eux n'était
resté, serrant le point la comtesse se releva et alla s'habiller puis prit le mot entre ses doigts...

"le travaille..."

Elle serra le bout de papier dans sa main qui tomba en poussière au sol, venant s'assoir
sur la place qu'avait prise malbrum dans le lit et vint respirer son odeur sur l'oreillé

"depuis quand un serviteur abandonne t'il son maître sans autorisation?"

Se relevant elle sortit de la pièce et partit sans vraiment savoir où aller

Kala venait enfin d'arriver dans la capitale de Thassopole, après son long voyage depuis son ancien royaume. Il était fatigué et comme la nuit tombait il allait chercher une auberge mais il entendit alors parler de cette fameuse taverne. Il ne tarda pas à se décider et il suivit quelques personnes. Une fois à l'intérieur il s'installa dans un coin et attendit que quelqu'un vienne le servir.
Durant ce temps il observa attentivement toutes les personnes à l'intérieur, et bien qu'il était nouveau il remarqua déja les personnes dont il fallait se méfier. Puis il repensa au temps où il conseillait son ami, son roi et il ne se voyait toujours pas commandait à son tour un domaine mais si son ami l'avait envoyé dans cette province de Kalamaï, c'est que ses habitants devaient en avoir besoin. Durant son enfance il avait entendu parler de l'histoire de ce grand Empire et il comprit alors pourquoi il était ici. Les guerres n'avaient jamais cessées et même à présent des risques de conflits étaient toujours présent. Il laissa ensuite vagabonder son esprit pour oublier les malheurs qu'il eu il y a plusieurs terribles années.

Boulunor avait un flair infaillible pour repérer les nouveaux arrivants dans la capitale de Thassopole. Depuis le temps qu'il tenait cette auberge, il y avait vu défiler bon nombre de voyageurs et d'aventuriers.

Celui qui venait d'entrer paraissait fatigué. Nul doute qu'il avait fait un long voyage. Il regardait autour de lui, dévisageant les clients un à un puis semblait laisser ses pensées l'envahir. Le vieil aubergiste se fit un devoir de sortir de derrière son comptoir et de venir s'enquérir des désirs de ce nouveau client.

- Bien le bonjour, étranger ! Soyez le bienvenu dans ma modeste auberge. Vous semblez venir de loin. Qu'est-ce qui vous amène dans notre belle cité ?

Le vieil homme réalisa soudain que si son accueil était chaleureux, il ne ressemblait en rien à ce que l'on attend d'un aubergiste, et avec un petit rire dans sa barbe, il s'excusa:

- Pardonnez-moi ! Je suis un incorrigible bavard et un incorrigible curieux. Vous n'avez aucune raison de me raconter votre vie... Donc, pour me contenter de faire mon travail: que puis-je vous servir ?

Kala qui était perdu dans ses pensées n'entendit pas venir l'aubergiste alors lorsque le vieil homme lui parla il fut tout d'abord surpris et eut un soubresaut. Il se ressaisit rapidement puis répondit :

"Eh bien merci pour votre si chaleureux accueil et bonjour à vous aussi. Et ne vous excusez pas, la curiosité est une bonne qualité et je répondrais avec plaisir à votre question. Cela fait bien longtemps que je n'ai parlé avec quelqu'un de disons.... normal. Et puis vous avez l'air sympathique et honnête alors je vais vous raconter : j'ai voyagé durant quelques années depuis un royaume très éloigné pour arriver ici et pour gouverner à mon tour un royaume. Cela est une sorte de récompense faite par mon ancien roi que je servais.
Mais à présent j'aurais aussi quelques questions. Tout d'abord que pouvez vous me dire sur cette région et cette capitale, ensuite j'aimerais savoir si je peux vous louer une chambre pour une nuit et aussi si vous auriez quelque chose pour me restaurer un peu et je pense que ce sera tout pour l'instant."

Boulunor eut un sifflement d'admiration et s'inclina profondément, amusé, un grand sourire aux lèvres.

- Un roi ? Un roi dans ma modeste auberge ? Fichtre !

Il n'était guère impressionné par les propos de l'inconnu, lui qui avait vu défiler sur ses bancs de bois tant de vantards et de farfelus. Mais celui-ci semblait sérieux ou en tout cas convaincu, et le vieil aubergiste, avec bonhommie et sympathie décida de se faire moins moqueur.

- Pour vous restaurer, c'est ma femme qui est au fourneaux, hu, hu ,hu. Vous m'en direz des nouvelles...

Il s'éloigna pour prendre derrière son comptoir une grande ardoise sur laquelle étaient inscrits les plats du jour, chaque ligne étant bourrée de fautes. L'orthographe n'était pas son fort et bien des gens de sa condition sociale ne savaient même pas écrire. Mais comme beaucoup de ses clients savaient à peine lire, l'ardoise lui servait surtout d'aide-mémoire qu'il récitait oralement.

Il la tendit à l'étranger en répondant à ses questions:

-Cette capitale jouit d'une prospérité toute nouvelle, apportée pas nos riches marchands et surtout encouragée et soutenue par notre Ministre du Commerce Malbrum de Mont-Chemin des Ildys. Nous avons un nouveau Palatin depuis peu pour diriger notre République. Un curieux bonhomme: fanatique, mégalomane, certains disent un despote. Mais moi, la politique...

Avec un petit geste de la main, il indiqua qu'il se désintéressait de ces choses et qu'il évitait d'en parler en public sachant que quelles que soient ses convictions, elles heurteraient forcément un ou plusieurs de ses clients.

- Alors, quel délicieux plat de ma délicieuse épouse aurais-je l'honneur de servir à votre Majesté ? dit-il avec son rire jovial.

Kala sourit légèrement aux actes et paroles de l'aubergiste et lui dit :

"Je remarque une pointe d'humour dans vos gestes et paroles mais je comprend pourquoi, les gens qui viennent ici doivent surement raconter toutes sortes d'histoires plus ou moins vraies et il sont certainement plus ou moins soul.... Mais pour mon royaume je n'ai pas préciser la taille ni la puissance et je ne serais que seigneur de cette terre, rien de bien important, enfin c'est mon avis."

Kala prit ensuite la tablette que lui tendait le vieil homme et il lut alors tout ce qui y était inscrit bien qu'il eut quelques difficultés à lire et comprendre il n'en laissa rien paraitre. Après que l'aubergiste ait fini de parler il dit d'un air ravi et souriant :

"Oh j'ai vraiment hâte de gouter à l'un de ces plats, ils ont vraiment tous l'air délicieux, que me conseillez vous?"

Boulunor adressa une tape du coude à son client en lui envoyant un clin d'œil appuyé.

- Je vous conseille le pot-au-feu... Agrémenté de quelques herbes aromatiques de mon jardin, derrière l'auberge. Hu, hu, hu ! Faites-moi confiance, vous allez vous régaler. Je vais vous chercher une portion... Une portion spéciale: de voyageur et de gourmet !

Il s'éloigna dans l'arrière-salle quelques instants et revint, tenant à la main une assiette fumante et débordante d'une viande et de légumes appétissants, qu'il déposa devant l'étranger. De sa main libre, il lui tendit une clé.

- Voilà la clé de votre chambre ! Vous resterez combien de temps ? Vous êtes ici pour affaires ?

Dès qu'il aperçut le plat, Kala le savoura de ses yeux et aussi par la bonne odeur que dégageait ce pot-au-feu fumant et cuit comme il fallait. Il dit à mis voix:

"Je sens que je vais me régaler"

Il répondit ensuite à l'aubergiste tout en prenant la clé de la chambre.

"Merci pour la clé. Je pense que je ne resterais que cette nuit car normalement je devrais dormir dans mon domaine les nuits prochaines et demain je vais juste visiter la capitale. Mais s'il y a quelques problèmes je reviendrais certainement dormir ou en tout cas me restaurer car je crois que je vais vraiment bien manger ici. Et comme vous êtes sympathique je reviendrais avec joie."

Kala sortit une bourse bien remplie et la posa sur la table. Il inspira ensuite la délicieuse odeur qui se dispersait du plat puis il commença à manger doucement en savourant chaque bouchée de cette exquise nourriture.

Lorsqu'il eut fini de manger il appela l'aubergiste et demanda :

"Combien est ce que je vous doit pour ce fabuleux repas? Et vous aviez raison, votre femme est une excellente cuisinière, je n'avais encore jamais mangé de pot-au-feu si bien cuisiné et fondant,aaahhh j'en ais encore le goût merveilleux dans la bouche. C'était vraiment exquis. Vous pourrez la remercier de ma part."

Boulunor redressa les épaules avec fierté. Il aimait qu'on se sente bien dans son auberge et il aimait entendre des compliments. Son attachement à son épouse était profond et viscéral et toute marque de satisfaction sur sa cuisine le remplissait de joie comme si l'éloge s'adressait à lui-même.

- Hu, hu, hu... Je ne manquerai pas de lui dire ! Soyez sûr qu'elle en sera flattée. Pour le paiement, on verra ça demain matin, en espérant que vous serez aussi satisfait de la chambre que du repas.

Comme il l'avait déjà fait, il donna un coup de coude complice à l'étranger, assorti de sa traditionnelle œillade.

- C'est ma femme aussi qui s'occupe de la décoration et de l'entretien des chambres.

Comme un autre client l'appelait à l'autre bout de la salle, il lui fit un signe de la main pour signifier qu'il arrivait pour prendre sa commande.

- Si je peux faire autre chose pour vous, répondre à des questions, n'hésitez surtout pas.

Il s'éloigna en claudiquant légèrement et en s'écriant d'une voix chantante à l'autre client:

- Voilà, voilà, voilà ! C'est qu'on a soif par ici, semble-t-il.

Kala ramassa alors sa bourse et ses affaires puis se dirigea vers sa chambre. En s'éloignant de la table il repensa au goût merveilleux de ce pot-au-feu et de cet aubergiste qui était vraiment sympathique. Il avait rarement connu de personne si conviviale et joyeuse.

Arrivé à la porte de sa chambre, il prit la clé que lui avait donné le vieil homme, l'inséra dans la serrure et la tourna. Il y eut un grincement faible mais long lorsqu'il ouvrit cette vieille porte de bois. Il jeta un rapide coup d'œil dans la chambre avant d'entrer. Celle ci était petite mais propre, de plus il s'y trouvait tout ce dont on peut avoir besoin; il y avait un lit simple accompagné d'une table de chevet et d'une petite commode où l'on pouvait ranger ses affaires. Deux petites lampes étaient aussi posées sur la table de chevet et sur cette commode.
Kala, fatigué de son long et pénible voyage se dirigea directement vers le lit. En passant, il déposa rapidement ses affaires sur la commode. Une fois dans son lit, il s'endormit presque immédiatement tellement il était fatigué.

Au matin, il ramassa toutes ses affaires, se prépara puis ferma à clé sa chambre. Il descendit ensuite voir l'aubergiste pour payer ce qu'il devait.

Boulunor était occupé à essuyer ses verres d'étain en sifflotant gaiement l'air qu'il avait entendu lors de la magnifique fête d'inauguration du Forum. Il semblait ne jamais se départir de cette bonne humeur qu'il affichait depuis que l'étranger avait pénétré la veille dans son auberge.

Avec un grand sourire, il adressa un signe de la main à son client qui descendait l'escalier.

- Bonjour, sa Majesté, hu, hu, hu ! J'espère que vous avez bien dormi ? Le quartier est calme et nous avons la chance de jouir la nuit d'un silence propice au sommeil profond.

Il prit la clé de la chambre que l'homme lui tendait et l'accrocha au mur derrière le comptoir où pendaient plusieurs autres clés.

L'heure était fort matinale et la grande salle de l'auberge était vide.

- Vous servirais-je un petit-déjeuner ?

Il quitta son comptoir, portant un plateau où s'alignaient les verres et les chopes qu'il venait de nettoyer, pour se diriger vers le vaisselier.

Tout en rangeant minutieusement, il demanda de sa voix chantante de commerçant aguerri:

- Alors, qu'allons-nous faire aujourd'hui ? Une petite balade dans la cité ? Je vous conseille de visiter le Forum Arzhùl Gorbad. Il est flambant neuf et c'est une magnifique construction que nous devons à la générosité de notre Palatin et à l'ingéniosité de notre Chancelier Malbrum. Un lieu de vie pour côtoyer les marchands, les notables et tout ceux qui comptent dans Anaphe...

Kala répondit alors avec un large sourire :

"Bonjour à vous aussi."

Kala s'arrêta un court instant pour s'étirer puis il continua :

"Aahh... Je n'ai jamais aussi bien dormi dans une auberge, qui plus est se situe dans une capitale. Pour le bruit on ne peut se plaindre, d'ailleurs même pour la chambre. Bon je ne vous cache pas que l'on dort mieux dans sa propre chambre mais elle est suffisante, et même confortable pour un voyageur comme moi."

Kala donna la clé à l'aubergiste puis il lui répondit :

"Ma foi oui, avec plaisir. Et puis comme cela je vais pouvoir de nouveau profiter de votre nourriture tout à fait remarquable. Et de toute façon, il ne faut pas partir le ventre vide même pour se promener. Je vais prendre ce que vous me conseillez car je n'ai pas été déçu hier, bien que je pense que tous vos plats soient bons voir excellents. Ah pour cette journée je ne savais pas trop où aller mais si vous me conseillez de visiter ce forum, alors je vais commencer par là."

Boulunor eut un sourire ravi. Les compliments de son client le ravissaient. en bon commerçant, il avait fait sienne cette devise:" Un client satisfait est un client qui revient."

De son boitillement léger, il disparut dans la cuisine pour en revenir avec un plateau chargé de mets succulents et fumants. Il déposa devant l'étranger assiette, couverts et profusions de victuailles.

Puisque l'homme goûtait la cuisine de son épouse, autant en profiter pour le rassasier au maximum et, du même coup, faire gonfler sa note. Une addition qu'il n'avait du reste pas mis longtemps à calculer et qu'il déposa discrètement, avec une pudeur feinte, juste à côté d'une chope de lait de chèvre.

- Je vous laisse vous restaurer tranquillement. Pour ma part, j'ai du bois à couper derrière l'auberge. Le coup de feu de midi ne va pas tarder et les marmites ne chauffent pas simplement en les regardant, hu, hu, hu...

Il quitta la grande salle après s'être emparé derrière son comptoir d'une lourde hache à la lame émoussée.

Dès que l'aubergiste eut apporté le plat, Kala commença à manger. Il pensa alors : "Ah je vais encore me régaler!"

Tout en mangeant, il jeta un coup d'œil à la note et se dit pour lui : "Cet auberge est un peu chère mais elle se situe dans la capitale de Thassopole, on y est bien alors c'est normal et puis de toute façon j'ai assez d'argent."

Il prit du temps pour manger tout le plat et boire de temps en temps une gorgée de lait de chèvre tout à fait rafraichissant.
Puis dès qu'il eut fini, il rassembla ses affaires et déposa ce qu'il devait avec un petit supplément pour signaler sa satisfaction.

Ensuite il alla voir l'aubergiste pour lui signaler son départ et pour le remercier ainsi que pour lui demander :

"Excusez moi j'aurais encore une question avant de partir explorer cette ville, j'ai entendu dire qu'il existait une corporation des arcanes dans ce pays et j'aimerais savoir à quel endroit se situe t-elle? Je voulais aussi vous remercier de nouveau pour votre hospitalité et votre fameuse nourriture ainsi que pour vous dire que je vous ais laissé ce que je vous doit sur la table à côté du plat, là bas."

Pour un homme de son âge, la corvée du bois était une activité éreintante. Quand il était jeune et en pleine possession de ses moyens, il soulevait à une main les lourdes bûches et les fendait du premier coup de hache bien placé.

Maintenant, il lui fallait les soulever péniblement des deux mains et encore poussait-il des ahanements d'effort. Deux, parfois trois coups de hache lui étaient nécessaire pour couper un billot en deux.

Quand l'étranger vint le retrouver, il prenait une pause, essoufflé, en essuyant d'un revers de manche la sueur qui gouttait abondamment de son front. Professionnel, il afficha néanmoins immédiatement le sourire cordial qui faisait sa réputation et celle de son auberge.

- Merci pour la note, mais je n'avais pas d'inquiétude. J'ai vu tout de suite que j'avais à faire à un honnête homme.Vous cherchez la Corporation des Arcanes ? Vous êtes donc un magicien ? Et bien, votre voyage est loin d'être terminé alors... La Corporation n'a aucune antenne dans les Provinces et vous allez devoir vous rendre sur le continent, dans la Capitale de l'Empire.Mais je me suis laissé dire que le déplacement en vaut la peine. Appartenir à la Corporation apporte indéniablement un certain prestige. Et il paraît que sa bibliothèque regorge d'ouvrages qui font le délice de tous les adeptes de la magie. On peut y apprendre des sorts et augmenter son pouvoir. Mais je ne suis pas un spécialiste, hu, hu, hu, juste un simple aubergiste...

Il se pencha pour ramasser les bûches déjà coupées et les entasser dans une brouette afin de les transporter plus facilement jusqu'à la grande cheminée de la cuisine.

- Je vous souhaite un bon voyage, étranger, et une bonne chance dans votre périple. Quant à ma table, elle vous sera toujours ouverte. Et pour un prix modique, hu, hu, hu...

Soulevant en soufflant les deux bras de la brouette, il la poussa et la fit rouler à l'intérieur de l'auberge.

Kala ne put s'empêcher de sourire à la dernière phrase de l'aubergiste. Il dit alors en se dirigeant vers la sortie :

"Merci de m'avoir répondu! Au revoir!"

Pour lui même : "Ah, je savais que j'aurais du m'arrêter avant mais bon..."

Il se stoppa un instant pour s'envelopper dans son manteau et pour ouvrir la lourde porte de bois qui menait vers la rue. Il dit alors au vieil homme tout en souriant :

"Encore merci pour votre chaleureux accueil et pour vos fameux repas!! J'espère que l'on se reverra."

Kala sortit ensuite dans la rue puis referma cette porte de bois dans un long grincement. Il prit alors la direction indiquée par l'aubergiste puis disparu dans ces rues déjà bien remplies.