Le Monde de Kalamaï
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Un blason significatif, voilà en quoi on pouvait reconnaître l’armée visible d’Eryope. La majorité de la force armée du royaume provenait des créatures magiques et des morts-vivants. L’utilisation de ces créatures avait été proposée par la princesse qui préférait cela plutôt que de sacrifier des vies humaines. Cependant, traditionnellement, des groupes d’élites subsistaient, des unités créées par les aïeuls de Méhe. Ainsi on pouvait compter les Sentinelles et les Veilleurs d’Eryope qui étaient chargés des missions les plus variées mais principalement de l’espionnage et de l’infiltration. Traditionnellement, c’était ainsi mais bien souvent on leur associait des mages et nécromanciens pour contrôler les créatures non humaines et ils constituaient alors plutôt une unité de combat.

Une poignée de cavaliers qui faisait partie d’une autre troupe d’élites, peut-être la plus prestigieuse, les Cavaleurs comme les appelaient certains simples soldats qui aimaient se moquer de ces élites, avait traversé la ville de Roc-le-Chastel et se retrouvait à présent à l’extérieur en attente du groupe principal, celui qui accompagnait les visiteurs de Kalamai. Ils arboraient fièrement le fameux blason, un écu blanc sans armoirie, sans distinction particulière, pas de dragon, pas d’armes croisées comme l’on peut le voir souvent sur les écussons des autres royaumes. Choisi par Casper, le grand-père de Méhe, ce blason réduit à sa plus simple expression se voulait correspondre à l’image que voulait se donner Eryope, un royaume simple sans esbroufe.

A l’ombre de quelques arbres épars, le groupe de cavaliers attendait toujours que leurs compagnons d’armes se décident à emmener les autorités de Kalamai. Leur mission était d’ouvrir la route. Le gros de la troupe suivrait ensuite juste derrière tandis qu’un petit groupe enfin fermerait la marche pour assurer les arrières de l’escorte.

Ils attendaient…


Dernière édition par Méhe le Mar 15 Déc 2009 - 2:06, édité 1 fois

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L'Ardonien avait écouté le marchand dans un silence attentif. Il voulait graver les précieux détails dans son esprit. Et, malgré les dires du marchand, si ce dernier le voyait se relacher, il pourrait très bien décider de finalement l'arnaquer!

Il plaça l'annonce de la richesse des gens d'Eryope dans un coin de son esprit afin de l'analyser plus tard.

Puis vinrent les cavaliers. Le blason qu'ils portaient ne parla absolument pas au guerrier, mais le conseil du négociant lui paru judicieux. Néanmoins, il ne se précipita pas à leurs trousses. Il avait le temps d'assurer ses arrières. Il prit donc la carte qu'on lui proposait ainsi que des vivres. Le marchand n'avait pas menti, les prix s'avéraient honnêtes.

Peut être le vieil homme eut-il un moment de pitié devant les vêtements de cuir élimés du guerrier qui allait se présenter à de plus noblement vêtus, ou bien avait-il un fond naturellement généreux, après tout, la bonté d'Eryope l'avait bien touché!
Toujours est-il qu'il lui proposa un rabais important sur une fort jolie cape qui le protégerait de la poussière dégagée par les cavaliers et réhausserait un peu son aspect général.

Touché plus qu'il ne le montra, L'Ardonien essaya la cape. Elle rajouterait un peu de chaleur mais celà restait très supportable pour qui avait traversé le désert. Il testa son épée accrochée dans son dos. Celle-ci coulissait bien dans son fourreau et la cape ne génerait pas sa prise.

Remerciant sincèrement l'homme, le dirigeant du village isolé vissa son vieux chapeau sur sa tête, arrachant une grimace involontaire au marchand, et s'élança sur les traces des cavaliers d'une démarche rapide de celui qui a arpenté bien des chemins.

Le marchand laissa son regard s'attarder sur ce guerrier qui devait déjà l'oublier, se disant que cet être "brut" pourrait bien secouer quelques convenances quand celles-ci finiraient immanquablement par croiser son chemin.



L'Ardonien, lui, revenait sur ce qu'avait dit le marchand, cette communauté soudée d'Eryope. ça lui avait rappelé son village. Les pauvres fermiers se serraient les coudes pour pouvoir nourrir leur famille. Leurs vies étaient dures mais non dépourvues de gaité. Et ces vies, ils lui avaient mis entre ses mains à lui.
Peut être devrait-il bien observer comment agissaient les dirigeants d'Eryope, notamment à travers cette mystérieuse princesse Mehe, afin de progresser dans l'art de diriger.


Il ne fallu pas longtemps au guerrier pour rejoindre le lieu où patientaient les cavaliers, en face des portes de la ville. Il réalisa qu'il ne savait que peu de chose sur cette fameuse visite de l'empire en outre-mer. Tout au plus des on-dit entendus ici ou là. Arrivé récemment, son village se trouvant à l'extrème extrémité de l'outre-mer, les nouvelles mettaient du temps à le trouver et ce genre de nouvelles, de base, ne l'interessaient pas du tout.

Hell, en tant que dirigeant, va falloir que je mette à ses conneries! pesta-t-il.

Repérant le chef des éclaireurs, il fixa son regard délavé dans les yeux de se dernier pendant que ses pas le portaient à sa rencontre.



Salutations.

Je dois me rendre en Eryope pour m'entretenir avec la princesse Mehe. On m'a dit que vous formiez l'avant-garde d'un groupe désirant la rencontrer. Je viens demander de me joindre à vous pour faire le chemin.

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Ils attendaient…

… et quelqu’un arriva… Mais ce n’était pas ceux qu’ils attendaient. En effet, ils virent arriver à eux un simple piéton. Un homme au chapeau usé, enroulé dans une cape.

Intrigués, les cavaliers lui firent face et attendirent de voir si c’était vraiment eux qu’il venait rencontrer. Marchant d’un pas rapide, il arriva promptement près du groupe et s’adressa à l’un d’entre eux en le fixant des yeux. Ce regard troubla un peu le cavalier qui comprit qu’il n’avait pas à faire à un simple villageois. Il ressentait une certaine aura autour de lui mais il ne saurait dire de quel ordre elle était, bénéfique ou maléfique. Ce regard et cette démarche lui rappelaient les vieux briscards qu’il avait croisés lors de ses classes. Certains vieux bougons des Veilleurs avaient le même regard et la même aura alors que si l’on s’attardait uniquement sur leur apparence, on les aurait considérés comme des moins que rien. Mais il avait vite appris à ses dépens qu’il fallait se méfier de ce genre d’individu. Ne payant pas de mine malgré sa belle cape, l’homme qui avançait vers eux semblait de ceux qu’il faut respecter si on ne voulait pas se prendre une torgnole.


Salutations.

Je dois me rendre en Eryope pour m'entretenir avec la princesse Méhe. On m'a dit que vous formiez l'avant-garde d'un groupe désirant la rencontrer. Je viens demander de me joindre à vous pour faire le chemin.


Voilà une demande inattendue. Fallait-il intégrer cet inconnu au groupe qui allait accompagner les ambassadeurs de Kalamai ? Peut-être était-il lui aussi une personnalité. Difficile à croire avec cette apparence. Mais n’avait-il pas eu la même impression quand il avait vu à quoi ressemblait la princesse Méhe la première fois. Une simple adolescente sans habit d’apparat, une gamine mal fagotée mais qui avait la mission d’engager les négociations de paix et d’indépendance de l’Outre-Mer.

« Je vous salue, Aventurier ou Voyageur. Je ne sais quel terme vous convient le mieux. Vous souhaitez rencontrer la princesse Méhe ? Je crains que vous tombiez mal avec l’arrivée d’un groupe de la plus haute importance. Mais la princesse a pour principe de recevoir tous ceux qui désirent la rencontrer. Donc personnellement je ne peux m’opposer à ce que vous la voyiez. Cependant, nous avons pour mission d’accompagner des personnalités et de veiller à leur sécurité. Je comprends que vous vouliez profiter du convoi pour rejoindre Eryope, surtout si vous ne connaissez pas la région et d’autant plus, comme je le vois, si vous n’avez pas de monture. Si je suis persuadé que vous ne représentez aucune menace alors je veux bien vous emmener avec nous mais je ne sais pas si mon supérieur le sieur O’Mac vous acceptera. Ce que je vous propose, c’est d’attendre le groupe qui ne saurait tarder et de demander à mon chef à ce moment-là. Mettons-nous à l’ombre, il fait si chaud. »

Ils attendaient…
***

Et ils n’eurent pas à attendre beaucoup. En effet, le groupe principal arriva bientôt et vint se poser tout à côté du premier groupe.

« Messire O’Mac, j’ai une requête à formuler. Ce brave homme ici présent souhaiterait faire le voyage avec nous. Il a des affaires à régler en Eryope et il aimerait être du convoi. Pensez-vous que cela soit possible ? »

Tömas O’Mac regarda l’homme au chapeau et à la belle cape, et remarqua l’arme qu’il portait dans le dos. Il le dévisagea et se tourna ensuite vers les hôtes de la princesse Méhe.
« Dame Hélèna et Messire Babka, je souhaite avoir votre accord pour que nous emmenions avec nous cet homme. Vu notre nombre, votre escouade et nous cavaliers d’Eryope, un homme seul ne peut pas être dangereux, surtout si nous lui demandons de nous confier son arme. »
S’adressant alors au voyageur : « Messire Inconnu, si les personnalités ici présentes acceptent de vous accorder leur confiance et si vous nous accordez la vôtre en nous confiant votre arme, alors je veux bien que vous fassiez le chemin avec nous. Nous vous prêterions alors une monture. »

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Un léger courant d'air s'engouffrait dans sa cape alors que le soleil irradiait le petit groupe.
L'Ardonien gardait le regard fixé sur O'Mac, réfléchissant à ce qu'il entendait. Il n'était pas du genre à accorder sa confiance, et encore moins à se séparer de son arme.

Pourtant... si ces gus décidaient de lui faire la peau, combien en aurait-il avant de succomber? 2? 3? Moins? Aurait-il une chance de fuir?
Et puis, des gens comptaient sur lui, cela ne valait-il pas de mettre sa fierté et sa méfiance de coté? Ce geste serait plus symbolique qu'autre chose de toute façon, s'imaginaient-ils vraiment qu'il se promenait uniquement armée d'une épée?

Il prit sa décision.

Avec l'impression de se déshabiller, il tira sa grande épée, sa seule compagne depuis si longtemps... et la tendit garde en avant à O'MAC.

Au moins aurait-il un cheval, lui qui s'était imaginer devoir courir pour se maintenir au niveau.



Qu'ils décident.


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La comtesse étudiait le voyageur d'un œil précis et rapide. Il ressemblait à tout voyageur un tant soit peu organisé et prudent, sans doute... Mais face à une escouade des Sabres et à une escorte aussi importante et visiblement compétente que celle dont elle bénéficiait, la délégation ne risquait rien. A plus forte raison si les talents de psionniste d'Hélèna était mis à profit. Et il l'étaient! Déjà la comtesse effleurait l'esprit du nouveau venu en camouflant sa présence mentale, cherchant à en savoir plus quant à ses intentions réelles.
Elle usait des plus subtiles méthodes de camouflage pour éviter que l'intrusion mentale soit révélée. Il aurait été dommage de perdre un avantage stratégique particulièrement utile en toute sorte d'occasion. Pour sa défense ou mieux, pour vérifier de la véracité des propos de son interlocuteur durant une négociation...
Des mauvaises langues diraient qu'elle pourrait aussi influencer son vis-à-vis dans le but de voir sa volonté s'accomplir. Mais il n'en était rien. Du moins ne se limitait-elle qu'à la surveillance lors des négociations...

-Je suis d'accord pour vous prendre comme compagnon de voyage.

Après tout, une action contre elle risquait de se traduire rapidement par la mise à mort de ce dernier. Si ce n'était les Ald'Rhunais qui s'en chargeaient, ce serait les cavaliers d'Eryope qui le feraient.
D'autre part, même sans armes, la comtesse se révélerait un peu coriace à une quelconque tentative d'assassinat. Pour une fois que sa nature de vampire pouvait s'avérer un avantage, lui conférant l'agilité et la célérité nécessaire pour esquiver indéfiniment les coups de son adversaire. Toute la question étant de savoir si l'on pouvait tuer une immortelle avec sa seule force physique...

La comtesse attendit les réactions de ses anges-gardiens d'Eryope. Après tout, c'était à eux de juger de la justesse de la chose.
Elle porta un regard consentant à l'officier O'Mac. Les yeux pales parurent accrocher un moment l'attention de l'officier d'Eryope. Ses pensées parurent vaciller un moment, à en juger par son expression. La comtesse était au fait de l'effet que pouvait faire ne serait-ce que sa présence. Quant à ses yeux et son visage en eux même, n'ayant jamais eue l'occasion d'être en tête à tête physiquement avec elle-même, elle ne pouvait que l'imaginer. Au moins savait-elle qu'elle ne ressemblait pas à un monstre, bien loin de là. Mais de savoir qu'elle en était un en quelque sorte la hantait continuellement. Toutefois, ses traits conservaient leur sagesse et leur douceur habituelle, signe soit d'une bonté certaine, soit d'un contrôle de soi extraordinaire... Ou peut être d'un peu des deux...

Les Delta connaissaient bien leur protégée. Comme s'ils avaient été en symbiose avec elle. Lorsqu'Hélèna se trouvait à leurs côtés, ils gagnaient en cohésion et en vitesse. Il n'était même plus utile de donner des ordres. Ils se trouvaient au delà de la parole.
Aussi acquiescèrent-ils tous intérieurement quant à la décision de la comtesse...

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« Bon, puisque tout le monde semble accorder du crédit à ce noble voyageur alors nous pouvons partir. », fit O’Mac.

Un premier groupe de cavaliers avait pour mission d’ouvrir la route et de partir en éclaireurs pour pallier toute éventualité d’une embuscade, somme toute peu probable car les natifs avaient placé beaucoup d’espoir dans cette rencontre entre l’ambassadrice de Kalamai et celle d’Outre-Mer. Et personne n’imaginait que qui que ce soit puisse faire échouer cette négociation. Aucune des deux parties n’avait, semble-t-il, intérêt à ce que les relations se dégradent à nouveau et qu’une guerre puisse éclater.

Le premier groupe composé de quatre ou cinq cavaliers prit les devants et ouvrit la route au reste de la délégation. Quelques minutes plus tard, le gros du cortège composé d’une dizaine de cavaliers d’Eryope qui entourait les personnalités de Kalamai à savoir la Comtesse Hélèna et le Conseiller Babka. A ce groupe de diplomates s’ajoutait l’escouade Delta ainsi que le mystérieux voyageur.

O’Mac ne comprenait pas pourquoi la Comtesse avait besoin de son escorte personnelle alors que les cavaliers d’élite dépêchés par la princesse Méhe pouvaient très bien remplir cette mission. Ne faisait-elle pas confiance aux soldats formés en Outre-Mer ? Pensait-elle qu’elle se ferait agresser si son escorte était seulement composée de natifs et non de soldats de Kalamai à sa botte ? Bien entendu, O’Mac ne pouvait pas se permettre ce genre de réflexions mais il n’en pensait pas moins. Il avait une mission à remplir et il espérait bien que tout se passerait bien et que la délégation arriverait à Eryope sans encombre.

Enfin, un autre groupe de quatre ou cinq cavaliers chargés d’assurer les arrières du cortège suivit le groupe principal à quelques centaines de mètres. Le convoi était en place et pouvait à présent partir vers les terres ruinées d’Outre-Mer.

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