Arrivée en ville

Eolia et Samia avaient chevauchées une partie de la nuit pour arriver sous les lueurs orangée d'un soleil que se levait à peine.
Etant une vampire, Eolia préférait ça car le jour elle était amoindrit niveau pouvoir et force.

Les sabots des chevaux claquaient sur le sol pavé de la ville, alors qu'elles arrivaient en vue d'une auberge. La vampire mit pied à terre et attacha son cheval à un anneau.

- Nous allons commencer nos recherches dans cette taverne, parmi les ivrognes et les voyageurs ont trouvera peut être notre renseignement.

Elle poussa la porte de la taverne, l’intérieur était éclairé par des lampes noircies par les flammes.
La vampire se dirigea vers le comptoir et s'adressa au tavernier.

Nous cherchons un endroit pour faire halte, notre amie nous devance de quelques jours car nous avons eu des soucis, une mage, pas trop vilaine, elle a peut être séjournée ici.
Enfin bref, nous allons prendre une chambre.

Les deux voyageuses firent halte. Du haut de sa monture Samia regarda un instant le levé du soleil. Elle aimait ce moment de la journée pour ses variations de couleurs. Revenant à elle, la voleuse descendit de son cheval, l'attacha et rejoignit sa compagne qui l'attendait devant la porte de l'auberge.

Dès qu'elles furent entrées, une douce chaleur les enveloppa. Les deux Ombres marchèrent droit sur le tavernier. Celui-ci, occuper à nettoyer des vers, leva la tête lorsqu'Eolia lui fit face de l'autre côté du comptoir. La vampire lui demanda une chambre. Samia fut ravie de constater avec quelle habilité Eolia avait glisser, mine de rien, à l'aubergiste quelques phrases pour lui soutirer des informations. S'il en avait.

Une amie mage vous dites? répéta l'homme.

Puis se tournant et farfouillant dans un tiroir il marmonna:

Mmmmm. Je ne sais pas... Peut-être, ... Non, ça ne ce peut pas.

Faisant à nouveau face à Eolia, le tavernier lui tendit une petite clé grise.

Les chambres sont à l'étage, déclara-t-il en désignant un escalier de la main.

La vampire prit la clé en prenant soin de ne pas toucher les doigts crasseux du tavernier, puis, suivit de compagne de voyage, monta les escaliers.

La chambre n'était pas très grande, juste un lit deux places, un meuble de trois tiroirs et une bassine d'eau posée dessus, une fenêtre donnait sur une ruelle.

Eolia verrouilla la porte puis, mit sa cape noire et releva la capuche qui dissimulait une partie de son visage. Le blanc de sa peau ressorti d'avantage avec cette tenue.
Elle se tourna vers Samya:

on va sortir par la fenêtre, personne nous verra sortir alors que tout le monde nous a vu entrer.

Elle ouvrit la fenêtre et se pencha, puis regarda Samia de nouveau:

Bon ce n'est pas très haut. Et la cape c'est pour me protéger du soleil, pas pour terroriser.

Elle lui sourit, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes, mais elle aimait bien sa partenaire.
Elle enjamba le rebord et tomba sans bruit dans la ruelle.

Samia enjamba la fenêtre à la suite de la vampire et atterrit à ses côtés.

La ruelle était déserte. Mais la grande rue à laquelle elle débouchait semblait plus active. Samia partit dans cette direction.

Et maintenant, qu'allons nous faire? demanda la voleuse à sa compagne. Tu sembles avoir une idée.

Elles marchèrent un moment, puis, Samia se souvint des mots prononcés par Eolia à la bibliothèque.

Tu ne devais pas demander de l'aide à des connaissances? questionna-t-elle.

Samia et Eolia marchaient dans la rue principale de Peragon. La ville était quelque peu déserte, ça et là ils croisaient des habitants qui ne disaient pas ou rapidement bonjour.

Assis sur le trottoir, face à une auberge, un petit garçon, un petit va nu pied s'amusait avec bout de bois taillé en bateau. Il s'amusait à le faire flotter dans l'eau boueuse et nauséabonde d'une flaque.
Eolia s'en approcha, lançant sur lui une aura de confiance, un sort efficace avec les esprits faibles.

Bonjour petit, c'est un bateau que tu as là.

Merci m'dame , répondit le pauvre en souriant de toutes ses dents sales.

Mon amie et moi cherchons quelque chose d’intéressant à faire en Edhesse, je suis sur qu'un brave garçon comme toi doit connaitre des tas de secrets.

Ouai m'dame, dit il en reniflant en s'essuyant le nez d'un revers de manche , j'en connais plein, et j'ai déjà étais partout, la dernière chose que je sais c'est que le camps dans les montagnes à brûlé, mais je sais pas pourquoi.

Aurais tu croisés une jeune femme recemment, de ma taille environ, avec une presten.... enfin qui en imposait?

Nan, pas vu ça ici, la seule femme qui en jette c'est la patronne en face, mais elle c'est des sous qu'elle jette en robes, tout ça pour etre belle, beuaarr, elle aurait plus vite fait de s'en faire dans des voiles de bateaux , dit il en riant.

Eolia lui jetta une piece, et revint auprés de Samia.

Je crois que nous ne trouverons rien ici, nous allons aller jusqu'à la cité imperiale. Nous passerons par le fort, non loin d'ici.
Et pour répondre à ta question, celui que je contacterai est l'homme que nous cherchions et que nous avons croisées en taverne, tu te souviens? Pour l'heure retournons auprès des chevaux

Malbrum, c'était donc lui qu'Eolia voulait contacter. Samia ne s'y attendait pas, croyant faire d'autre rencontre.

La gnome réfléchit un moment pour en venir à la conclusion que quitter l'endroit aussi prestement n'avait pas que des avantages. Elle mit donc sa compagne au courant de ses pensées.

Tu es sûre de déjà vouloir partir? On n'est même pas retourner à la taverne. Tu sais, maintenant qu'il fait bien jour, il est possible que certains clients puisse nous en dire d'avantage sur ce camp brûlé... La voleuse baissa la voix et termina sa phrase dans un murmure: ...ou sur d'autres choses.

De toute façon, nos chevaux sont à l'auberge, conclut-t-elle après une courte pose.

La vampire écouta parler son équipière. Sure que la gnome avait prit du galon et de l'assurance.
Eolia acquiesça à la proposition de rester plus longtemps en ville pour glaner plus d'infos.

Tu as raison, peut être d'autre personnes pourront nous renseigner. Par contre nous devons rentrer par là ou nous sommes sortis, sinon le tavernier va se poser des questions.

Elle lâcha un sourire puis précéda Samia dans les rues de la cité, jusqu’à la taverne.

Tu sais....une fois cette mission achevée, je demanderais à Adola et Armori pour que tu prennes du gallon. Tu te debrouilles bien.
Nous ferons encore équipe car il te reste des choses à apprendre et j'aime bien t'avoir à mes côtés.

Eolia rappella à la gnome qu'il fallait retourner dans la taverne par la fenêtre de leur chambre, afin de ne pas susciter la curiosité du tavernier. Toutes deux esquissèrent un sourire à cette idée.

Sur le chemin en direction de la taverne, la vampire parla avenir à sa compagne. Cette dernière fut très fière et heureuse d'apprendre ses projets et ses sentiments.

Merci, Eolia, répondit la voleuse.

Puis, plus timidement, elle ajouta:

Moi aussi j'apprécie de te voir à mes côtés et je serais heureuse que tu reste et que tu m'enseignes encore des techniques...

C'est ainsi, discutant avec sincérité, qu'elles arrivèrent derrière l'auberge, pile en dessous de la fenêtre de leur chambre. Il n'y avait personne en vue. Alors les deux Ombres grimpèrent la façade et se retrouvèrent à l'étage.

Les deux ombres descendirent dans la taverne qui c'était remplie depuis leur arrivée matinale. Déjà certains étaient accoudés au comptoir un verre à la main, d'autres, surement des voyageurs, étaient installés à une table et prenaient un repas frugal.
Un léger brouhaha s'était installé, chacun discutant de son côté de choses et d'autres.

La gnome et la vampire allèrent s'installer à une table, près des voyageurs, elle commanda un copieux déjeuner pour son amie qui devait mourir de faim puis s’intéressa à la conversation d'à côté dans laquelle il était question d'une mine détruite par le feu.
D'après les voyageurs ils ne s'agissait pas d'un accident.

Pardonnez mon impolitesse, interrompu la vampire, mais mon amie et moi devions nous rendre dans la mine de cette ville pour y trouver du travail.

Le plus vieux d'entre eux prit la parole,

Et bien ma petite dame, vous ne trouverez plus rien là haut, si ce n'est désolation et misère. La mine à été attaqué par des démons parait il, et moi je dis qu'ils risques de descendent ici, l'esprit de la montagne maudit ceux qui la blesse.

La comtesse fit un signe de tête en remerciement puis se pencha vers samia.

Le vieux fabule sur les démons, par contre pour ce qui est de la destruction je le crois, on pourrait aller y faire un tour, tu peux aussi essayer d'en savoir plus en parlant aux tavernier.

Samia écouta attentivement la conversation d'Eolia et de l'hôte. Ces quelques parole échangées permirent aux deux Ombres de constater la présence d'un réel problème dans les montagnes.

Tu as raison, Eolia, on devrait y faire un tour. Histoire d'y voir plus clair... On ne sait jamais! , répondit la gnome à la proposition de sa compagne. Mais d'abord, j'aimerais vérifier quelque chose: ce tavernier m'a l'air bizarre.

La voleuse, aillant remarquer l'étrange comportement de l'aubergiste, voulait lui poser des questions. Elle se souvint que la veille, il avait marmonner des paroles incompréhensibles en cherchant la clé de leur chambre.
Alors que la gnome le regardait en se demandant comment elle allait l'aborder, l'homme jetait des regards aussi furtifs qu'apeurés en direction de la fenêtre la plus proche. Il servait ses clients de manière maladroite et renversait de la bière un peu partout.

Enfin décidée à agir, Samia se leva et se rendit d'un pas qu'elle voulait assuré au bar. L'homme se précipita vers elle et lui demanda sèchement ce qu'elle désirait.

Humm... De l'hydromel, dit la petite voix de l'Ombre.

Alors que l'aubergiste la servait tout en surveillant la fenêtre et que le liquide doré était en grande partie versé à côté de la chope, Samia demanda d'un ton candide:

Il y a quelque chose dehors? Un troubadour célèbre?

La vampire regarda son éléve se diriger vers le tavernier et s'entretenir avec.
Malgres sa petite taille, Samia semblait terrifier le gros homme qui avait du mal à garder son sang froid.

La vampire se leva et alla se mettre à l'autre bout du comptoir, attendant de voir la suite des evenements.

A cette question, le tavernier sursauta et regarda la gnome comme s'il lui était soudainement poussé un troisième bras.

Je...Je... , balbutia le malheureux.

Oh! Excusez-moi si ce n'est pas le cas. Je ne suis pas de la région, vous savez, reprit Samia de son ton innocent.

L'aubergiste la regarda encore. Puis, pensant que cette petite créature ne lui voulait aucun mal et se sentant le besoin de se confier, il se pencha vers elle, jeta un dernier coup d'oeil à la fenêtre et murmura:

Je... Vous... Hum, hum. Voilà: un homme veut me prendre mon auberge. Quand je lui ai fait comprendre que je ne la lui vendrait pas, il m'a juré que je le regretterai. Depuis, je suis terrorisé.

Il regarda à nouveau la fenêtre pour s'assurer que l'homme tant redouté ne vienne pas. Et continua:

Vous savez, c'est un homme puissant et vicieux...

La voleuse l'écouta faire un terrifient portrait de son homme, en hochant la tête de temps à autre.

La vampire écouta la conversation entre Samia et la tavernier tout en restant à distance.

L'homme transpirait la peur et cela se sentait. Eolia resta impassible, assise sur son comptoir.
Quand Samia aurait réglée son affaire, elles pourraient partirent vers la mine pour voir qui avait provoqué cet catastrophe.

Lorsque le tavernier eut terminé son récit, Samia lui rappela qu'elle avait commandé une chope d'hydromel. L'homme s'excusa confusément et lui en prépara une nouvelle. Celle d'origine était bien trop poisseuse et dégoulinante. Avec un sourire compatissent, la voleuse paya et s'en retourna au près d'Eolia.

Les problèmes de cet homme n'ont aucun rapport avec ce que nous cherchons, glissa la gnome à sa compagne.

Elles discutèrent encore un peu, tandis que leurs vers se vidaient. Quand le sien fut entièrement bu, Samia le regarda d'un aire mélancolique et déclara:

Je crois que nous ne trouverons rien de plus ici. Allons dans les mines dans les montagnes: cette histoire m'intrigue. Tu en pense quoi, Eolia?

Eolia regardait la gnome parler avec le tavernier, leur conversation ne l’intéressée nullement. C’était surtout la confiance affichée par son équipière qu'elle remarquait.

Après avoir bu leur verres, eolia répondit par l'affirmatif à Samia. Il était en effet temps d'aller jeter un oeil à cette mine et à cette histoire de fantôme. Les deux femmes se levèrent puis sortirent pour monter leur chevaux.

Eolia baissa sa capuche pour se protéger du soleil et talonna les flancs de sa monture qui se mit au trot.

Faisons attention, nous ne savons pas à qui nous aurons affaire là bas. Sois attentive à tous.