Chaleur. Voilà ce que l’on pouvait retenir de ce voyage vers Eryope. Ceux qui n’étaient pas habitués à ce genre de climat typique de l’Outre-Mer souffraient probablement de déshydratation. C’est pourquoi O’Mac avait prévu de nombreuses pauses, notamment à l’orée des forêts luxuriantes que le chemin défoncé et bosselé longeait.
Une immense plaine verdoyante, des collines douces, des forêts abondantes. Malgré les nombreuses blessures que les terres d’Outre-Mer avaient subies lors du conflit contre Kalamai, Dame Nature reprenait des forces et son visage devenait plus avenant et moins marqué. Malgré quelques cicatrices encore bien visibles, la douceur était à nouveau ce qui prédominait.
Fier de sa Nation, O’Mac jouait le guide touristique. « A votre droite, la rivière Tourtre, c’est cette eau qui permet de maintenir l’herbe verte malgré le soleil très agressif qui plombe nos terres. A gauche, un petit bois encore marqué par les dévastations ennemies. Non seulement nous avons cette richesse visuelle mais nos terres regorgent de ressources, c’est je crois ce qui attire les convoitises. Un peu au-dessus de ces collines, vous pouvez apercevoir ce qu’on appelle les Yeux. Ce sont des nuages qui ont la forme très particulière d’un regard. Pour les anciens, c’est le Créateur qui nous observe et qui juge nos actes. Je ne crois pas à ces bêtises mais par contre, la version que me racontait ma mère m’effrayait bien plus quand j’étais enfant ! Selon la tradition, ces nuages sont les Yeux du Père Martinet, celui qui punit les enfants sots et désobéissants. Je peux vous dire que ce petit stratagème utilisé par les parents est assez efficace quand on est petit. En tout cas, quelque soit l’interprétation, nous ne savons pas vraiment pourquoi une telle forme de nuages existe. Peut-être en existe-t-il ailleurs dans le monde mais c’est une richesse assez naïve à laquelle nous tenons aussi. »
Une dernière forêt traversée et voilà que le cortège diplomatique arrive sur une petite route plus entretenue et moins cabossée. Un charmant petit pont qui enjambe un ruisseau et au loin apparaît une petite bourgade chauffée et illuminée par le soleil éclatant mais aussi pesant. L’avant-garde de l’escorte était déjà aux portes de la cité tandis que le groupe principal avançait lentement derrière. Encore quelques lieues et la destination finale, Eryope, serait atteinte.
Une immense plaine verdoyante, des collines douces, des forêts abondantes. Malgré les nombreuses blessures que les terres d’Outre-Mer avaient subies lors du conflit contre Kalamai, Dame Nature reprenait des forces et son visage devenait plus avenant et moins marqué. Malgré quelques cicatrices encore bien visibles, la douceur était à nouveau ce qui prédominait.
Fier de sa Nation, O’Mac jouait le guide touristique. « A votre droite, la rivière Tourtre, c’est cette eau qui permet de maintenir l’herbe verte malgré le soleil très agressif qui plombe nos terres. A gauche, un petit bois encore marqué par les dévastations ennemies. Non seulement nous avons cette richesse visuelle mais nos terres regorgent de ressources, c’est je crois ce qui attire les convoitises. Un peu au-dessus de ces collines, vous pouvez apercevoir ce qu’on appelle les Yeux. Ce sont des nuages qui ont la forme très particulière d’un regard. Pour les anciens, c’est le Créateur qui nous observe et qui juge nos actes. Je ne crois pas à ces bêtises mais par contre, la version que me racontait ma mère m’effrayait bien plus quand j’étais enfant ! Selon la tradition, ces nuages sont les Yeux du Père Martinet, celui qui punit les enfants sots et désobéissants. Je peux vous dire que ce petit stratagème utilisé par les parents est assez efficace quand on est petit. En tout cas, quelque soit l’interprétation, nous ne savons pas vraiment pourquoi une telle forme de nuages existe. Peut-être en existe-t-il ailleurs dans le monde mais c’est une richesse assez naïve à laquelle nous tenons aussi. »
Une dernière forêt traversée et voilà que le cortège diplomatique arrive sur une petite route plus entretenue et moins cabossée. Un charmant petit pont qui enjambe un ruisseau et au loin apparaît une petite bourgade chauffée et illuminée par le soleil éclatant mais aussi pesant. L’avant-garde de l’escorte était déjà aux portes de la cité tandis que le groupe principal avançait lentement derrière. Encore quelques lieues et la destination finale, Eryope, serait atteinte.