Le Monde de Kalamaï
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Monde de KalamaïConnexion
Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

[Q4] Replis & Ravitaillement

power_settings_newSe connecter pour répondre
+6
Lailah
Anar
Aquilodon
Braniack
Lulyane
Xanis
10 participants

description[Q4] Replis & Ravitaillement Empty[Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Spoiler :


La prairie devant la Porte Nord

L'aube n'était plus très loin. Il allait falloir mettre certains vampires à l'abri avant que l'astre du jour de fasse sa douce et violente apparition. Le groupe de sept énormes créatures volantes devait secouer les gardes de la ville, chacun s'en doutait.
Un cor résonna au sein des murs. Le son bas se répercuta longuement dans l'enceinte de la cité puis dans les bois autour, donnant l'impression d'une étrange discussion en une langue mystique et incompréhensible.
La capitale de Mésolongion avait été redessinée par Dame Shaka, l'ancien et dernier palatin de cette province disparue, qui avait reçue la Cité Blanche en cadeau de Fardall lui-même pour avoir sauvé la vie de Faraël dans le nord. A l'extérieur, d'épaisses murailles entourées de douves ceignaient les quartiers extérieurs de la ville, elle-même entourant d'autres murs masquant les quartiers intérieurs et la Tour Blanche, tout au centre d'Orchomène. Les murailles sont percées de portes protégées par des herses et des ponts-levis enjambant le cours d'eau pour la ceinture extérieure.

Comme soulevées de terre par le souffle du cor, des dizaines de créatures se levèrent dans les cieux, à la rencontre des arrivants. Chimères, cockatrices, méphites : toute la garde légère aérienne était venue à leur rencontre. Restant à distance, il les encadrèrent et les dirigèrent toujours sans approcher vers un coin de la prairie où il les forcèrent plus ou moins à se poser par la conformation de leur vol.
Sitôt les Iltarns et le dragon d'or à terre, des silhouettes encapées de noir sortirent de la lisière des bois. Les Iltarns trépignèrent et fulminèrent, cherchant à s'éloigner de ces ombres voilées de tissu. Tête baissée et capuche rabattues, on ne voyait de ces choses que leur forme apparemment humaine et le glissement de leur robe sur le sol.
La douzaine de formes s'approcha et leur fit face, en ligne. Toutes en même temps, elles dressèrent la tête et dévoilèrent une crâne décharné et des orbites vides... les liches venaient vérifier que leurs nouveaux arrivants étaient autorisés à se trouver ici... faute de quoi elles devaient s'en débarrasser, elles qui ne risquaient pas de tomber malades.
Ces créatures étaient issues de la magie elle-même. Même les Iltarns ne pouvaient rivaliser face à elles et c'était bien là la raison de leur nervosité. Elles passèrent en revue chacun des compagnons, les dévisageant longuement de leurs yeux éthérés et plongeant au fond même de leur âme et de leur esprit, à la recherche du moindre indice de culpabilité qui autoriserait ces gardiens à se nourrir de leur victime, met raffiné et dont les liches sont friandes.
Finalement, les regards de toutes ces bêtes effrayantes convergèrent vers le Palatin. D'un hochement de tête, il les congédia, leur indiquant que la situation était sous contrôle. Et les liches disparurent comme elles étaient arrivées.

Les portes s'ouvrirent dans un grondement et quelques gardes arrivèrent au pas de course, accompagnant deux hommes en robe colorée. Deux Chanceliers.


" Seigneur ! Que nous vaut votre présence ici par ces temps difficiles ?
- Ecoutez-moi et faites exactement ce que je vais dire : envoyez une missive au palatinat de Thassopole priant Aedric de venir à Orchomène le plus rapidement possible. Précisez que c'est là une mission de choix pour un membre du Culte et qu'il y a sans doute possibilité d'accroitre sa foi et donc ses capacités.
Faites déposer le rapport de Melfort et de Zalteran sur la qualité de la quarantaine dans mon bureau, faites donner des pièces d'or à mes compagnons pour qu'ils aient de quoi s'acheter des minerais sur les marchés et s'équiper convenablement en matière de sortilèges.
Vous mènerez également cette jeune femme à l'infirmerie de la Tour, après quoi vous avertirez mademoiselle la bibliothécaire de ma venue prochaine afin d'étudier quelques ouvrages magiques.
" Tout en parlant, Xanis fit basculer Lulyane de l'Iltarn pour que le Chancelier puisse l'aider à descendre et obéir aux demandes de son Palatin. " Faites également demander à Judith si elle a des nouvelles de l'Enchanteur Ethosem. Ce sera tout. "

Mettant lui même pied à terre, le Thaumaturge remarqua la présence de deux cavaliers en lisière des bois. Il supposa qu'il s'agissait de soldats en ronde autour d'Orchomène.

Spoiler :

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Quel drôle de personnage tout de même, ce Xanis !
Non seulement il lui avait caché qu’il était le Thaumaturge, mais voilà qu’elle découvrait qu’en plus, il était Palatin.
La vampire l’avait clairement signifié tout à l’heure et maintenant, tout le monde se montrait plein de déférence à son égard.

Elle se rappela soudain comme elle l’avait toisée lors de leur première rencontre, faisant briller son titre de Comtesse qu’elle n’utilisait jamais et dont elle n’avait que faire. Juste pour le dominer un peu… Comme il avait dû s’amuser sous sa capuche !

En descendant de l’Iltarn, Lulyane ne put s’empêcher de jeter un regard sur la nouvelle venue. Celle-ci aussi était Comtesse mais une vraie… Une noble dame qui régnait sur des terres, des sujets, qui possédait des richesses. Et elle ne faisait pas mystère de sa condition, la claironnant avec une fierté visible et une arrogance condescendante. C’était une belle femme blonde qui devait s’attirer facilement les bonnes grâces des messieurs.

Braniack l’avait appelé maîtresse. Quelle étrange idée de s’inféoder ainsi à quelqu’un ! Lulyane allait devoir prendre en main son compagnon de la nuit, pour lui apprendre l’indépendance. La liberté passe d’abord par n’avoir pas d’autre maître que soi-même…

Mais ce qu’elle remarqua chez Braniack, c’était surtout une certaine nervosité. Il guettait le ciel avec l’œil inquiet, redoutant le lever du soleil. Ainsi, contrairement à elle, il ne pouvait sortir le jour. Un handicap, assurément !

Ses yeux pétillèrent et elle eut un large sourire. Voilà un argument de poids pour le convaincre d’accepter son projet.

- Braniack ! Je vois que vous guettez l’apparition de l’aurore… Si vous voulez bien m’accompagner à l’infirmerie, je pense que vous y serez à l’abri des rayons solaires et je souhaiterais vous entretenir de quelque chose. Une petite discussion de vampire à vampirette… lui glissa-t-elle avec un sourire amical.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Après quelque minute de vol,tout le monde est enfin arrivé à destination.
Mais Braniack semble très perturbé,à cause du soleil qui ne devrait pas tarder à se lever.Il essaye de se calmer afin que personne ne ramarque son inquiétude,mais de la sueur apparait sur son fron.
En revanche,lulyane,elle,semble extrêmement relaxée,peut-être ne craint-elle pas le soleil autant que Braniack.

Lailah se comporte comme Lulyane,elle ne montre aucune perturbation.Etre ici semble l'ennuyer,elle n'avait pas prévue de se retrouver ici.

Braniack n'arrive pas à se calmer,et Lulyane sent la peur du vampire,et s'adresse à lui.

Braniack ! Je vois que vous guettez l’apparition de l’aurore… Si vous voulez bien m’accompagner à l’infirmerie, je pense que vous y serez à l’abri des rayons solaires et je souhaiterais vous entretenir de quelque chose. Une petite discussion de vampire à vampirette…

Qu'est-ce qu'une vampire comme Lulyane pourrait demander à Braniack.Le vampire se le demande et répond à Lulyane.

-Oui,l'infirmerie,bonne idée!Nous pourrons y être tranquille pour avois cette discussion.-lui répond-il en toute hâte.

En effet,le soleil est la seule chose dont Braniack redoute le plus au monde.
Il va devoir rester toute la journée dans cette infirmerie,sinon le soleil le tuera.
Le vampire pense que sa cooéquipière voudrait négocier avec lui.
Mais que pourrait-elle lui vouloir,Braniack n'arrive même pas à se contrôler une fois le jour tombé.Sans oublié qu'il ne s'est rien mit sous la dent cette nuit,seulement un petit lièvre,mais une petite bête ne calme pas sa soif de sang.

Des tats de questions se bousculent dans sa tête,mais il se dirige avec Lulyane dans cette infirmerie.
Une fois à l'intérieur,Braniack semble s'appaiser,aucun rayon de soleil ne peut le menacer ici.Il s'en régouit.
La petite discussion pourra se passer dans d'exellentes conditions...

Le vampire pose donc cette question à Lulyane,l'entretient peut commencer.

-Très bien Lulyane,que voulez-vous de moi?

Lulyane semble sourire suite à cette question...

Dernière édition par Braniack le Mar 18 Mai 2010 - 22:16, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Pour ne pas couper votre RP, je spoilie le mien.

Spoiler :

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Spoiler :
Orchomène. La capitale se dressait au milieu du paysage, imposante, immuable. Le reflet carmin sur les nuages annonçait l’apparition imminente de l’astre lumineux. Deux silhouettes étaient en lisière de la ville et s’octroyaient la fin d’une nuit de repos. L’un des deux individus émergea de sa couverture de fortune formée par ses propres vêtements. Il s’agissait d’un homme en assez piteux état, souillé de crasse et de suie. Encore embrumé par sa courte nuit, l’homme tituba jusqu’à un arbre massif où se tenaient deux chevaux de bonne constitution : des mustangs. S’accroupissant près d’une des selles posée au sol, il saisit une gourde et se rinça le visage avec l’eau s’y trouvant. Il resta quelques instants à fixer le ciel, admirant son remarquable teint. Puis passèrent les itarns et le dragon d’or. L’homme faillit s’étrangler !
Anar ! Anar ! Debout, il y a des visiteurs !
Gnimpf…ques…que tu veux ?
Anar émergea à son tour de son sommeil.
Quelle bonne idée d’avoir laisser tomber Draziva pour venir ici. C’était sur que le Palatin loge à la capitale et pas à Draziva !
Anar ne semblait pas de très bonne humeur, comme tous les matins.
Je te rappelle que c’est moi qui ai eu l’idée de venir ici, moi qui en avait mare de rester à ne rien faire à Draziva alors que toi tu voulais rester là bas. A part un vieil Ancien personne n’y est passé.
Oui c’est vrai que cette province semble déserte. Hormis des troupes, nous n’avons vu personne.
Et encore heureusement que j’étais là sinon on se serait fait repérer au moins cent fois par ces troupes !
Ornail n’avait pas le temps d’écouter l’anarchiste se plaindre aujourd’hui.
Ecoutes Anar, les visiteurs qui viennent d’arriver sont spéciaux, j’ai vu un dragon d’or.
C’est surement Xanis ! s’exclama l’homme.
Pas de temps à perdre. Prends ton arbalète et les flèches magiques, je prépare mes ingrédients et on finit cette mission.
[…]
La prairie devant la Porte Nord
L’approche de la prairie fut des plus ardue. De nombreuses troupes étaient venues accueillir le sorcier et ses compagnons mais aucuns habitants n’étaient sortis. Se faufiler entre des soldats n’est pas la meilleure façon d’être discret. Il y avait bien un petit bois à proximité. Mais lorsque les deux Parias pensèrent y trouver un refuge sur, des êtres sombres en sortirent pour se porter à la rencontre du sorcier. Les deux anarchistes se retrouvaient donc en pleine vue de tous, à la lisière du bois. Pour le moment, personne ne semblait vraiment réagir, mais ça ne durerait pas. Ornail frissonna en voyant les liches. Peu d’êtres étaient aussi puissants qu’un seul de ces monstres. Et là c’était critique, il y en avait une douzaine et peut être plus non loin. Il fallait également compter sur la garde aérienne, les itarns, le dragon, les compagnons du sorcier, les soldats. Un vrai casse-tête pour l’apprenti-shaman. Lorsque les liches disparurent de nouveau dans le bois, Ornail glissa un mot à Anar.
C’est peut-être pas le bon moment, il y a trop de monde.
Tu rigoles c’est justement le moment parfait. La panique sera amplifiée et nous pourrons nous échapper. Et c’est l’endroit idéal cette prairie.
Alors qu’Ornail doutait, Anar encocha une flèche sur son arbalète. Il s’était entrainé avec des flèches normales, jamais des magiques, mais la différence ne devait pas être grande. Depuis l’arrivée du Palatin, Anar était obnubilé par la mission. Tuer Xanis. Il ne pensait qu’à ça. Une vraie obsession qui rendait toute autre logique difficile à concevoir. C’est alors qu’un élément nouveau, d’une importance incommensurable, vint à l’esprit de l’homme. Une vraie découverte lui était apparue.
Ornail, c’est lequel Xanis…
De fait, Anar n’avait jamais vu Xanis de sa vie, tout comme Ornail d’ailleurs qui ne répondit pas immédiatement. L’apprenti-shaman lança tout de même une supposition.
Euh…surement le cavalier du dragon d’or, il doit être mégalomane.
Si j’ai bien vu, c’est une femme. Et Xanis n’est pas une femme, ça j’en suis sur. Attends, voyons voir, il y a les ploucs bariolés qui viennent de sortir de la ville, ils ont parlé avec celui en toge rouge, là tu vois.
Anar pointa du doigt l’homme, qui semblait d’ailleurs les avoir repérés. Maintenant, il n’y avait plus de doute dans l’esprit de l’anarchiste. Voila l’homme qui avait tué ses frères dans la bataille de Mésolongion. Tout sentiment quitta immédiatement l’esprit d’Anar : plus de peur, plus de doute, plus d’hésitation. Seule la vengeance restait. Il s’élança au galop en direction du sorcier, son arbalète bien en main. La soudaineté de son départ prit au dépourvu le shaman, qui s’élança à sa suite, fouillant frénétiquement dans son esprit un sort qui pourrait servir contre les liches, mais il ne trouvait rien. Heureusement les liches en question venaient à peine de retourner de leur inspection et furent lentes à réagir face aux deux cavaliers. Et ce temps de non- réaction permit à Anar d’être à porter de tir du sorcier. Pas de garde rapprochée, et aucun mouvement de la part des autres compagnons interloqués. Xanis, lui-même, venait à peine de comprendre lorsque l’anarchiste pointa son arbalète sur lui. L’homme et le drow se regardèrent pendant un laps de temps infime. La flèche partit. Xanis incanta mais un hoquet de surprise le parcouru lorsque le projectile se mit à scintiller de mille feu, scintillant tellement qui devenait difficile de le fixer. Néanmoins le drow put lever à temps un bouclier de mana…que la flèche transperça. Xanis eut alors un reflexe inespéré pour lui, désastreuse pour Anar. Il s’élança sur le coté au moment où la flèche l’atteignait. La pointe de celle-ci, au lieu de s’enfoncer dans la poitrine du patriarche, vint lui déchirer le flanc gauche avant de finir sa lumineuse course dans le sol. Ecroulé à terre, Xanis se vidait de son sang. Mais il était toujours en vie.
Anar recharge ton arbalète, je vais te couvrir ! hurla Ornail alors que les liches, les seule à ne pas être paralysées émotionnellement, convergeaient vers les deux cavaliers.
Toujours à cheval, Anar tentait tant bien que mal d’encocher une nouvelle flèche dans l’édifice de son arme. Alors qu’il parvint à le faire son cheval, effrayé par les êtres éthérés, le désarçonna. Le shaman subit le même sort rapidement. Il se releva néanmoins et se mit entre Anar et les liches pour le protéger. Il voulait incanter un sort mais savait bien que cela ne servait a rien contre de tels monstres. Pris au dépourvu devant leur avancée, l’apprenti-shaman psalmodia une attaque magique. Les liches encaissèrent sans dommage l’électrification mineure que lança Ornail. Cela ne les avait même pas ralenties. Ornail disposa alors du souffre tout autour de lui et l’enflamma. Bien que totalement inutile, le seul but était de détourner l’attention des êtres éthérés sur lui au lieu d’Anar. Ce dernier s’apprêtait à pointer de nouveau son arbalète vers le sorcier qui s’était relevé malgré sa blessure, fixant les deux anarchistes d’un œil noir, il allait certainement incanter.


Dernière édition par Anar le Ven 4 Juin 2010 - 17:42, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Xéénothée était las, si las, qu'il ne réagit pas lorsque le cavalier jaillit de la forêt, suivi d'un homme à l'attirail peu commun. Il ne réagit pas plus lorsque le carreau partit et alla perforer le flanc du Thaumaturge, alors que personne ne réagissait. Aquilodon, Lulyane et Braniack était parti et, alors que l'assassin encochait un deuxième carreau et que son compère se préparait à contrer les liches qui rassemblaient la mana, Xéénothée ne réfléchit pas. C'était à lui de défendre Xanis, apparemment, contre le deuxième carreau enchanté, qui pourrait partir dans quelques fractions de secondes. Dans un univers ralenti, l'Etranger ricana en son fort intérieur, et, ne prenant pas en compte l'épuisement qui allait venir, rabattit sa capuche. Son regard si merveilleux et monstrueux à la fois émit une faible lueur orange. L'assassin allait goûter à la folie.

- Regarde moi, assassin. Regarde moi bien.

Alors que Xanis, qui s'était relevé malgré la douleur, se préparait à incanter, le carreau siffla, et le terroriste, intrigué malgré lui, tourna la tête vers le Vert, croisant ses yeux. Ils étaient multicolores, et immensément profonds. Sans parvenir à résister, la conscience de l'homme à l'arbalète plongea dans ces yeux millénaires. Il ressentit la liberté pure, tellement pure qu'elle lui fit peur, car cette liberté est celle où l'on a plus rien, plus personne avec soi, plus de contrainte aucune, plus même d'enveloppe corporelle. L'émerveillement et la terreur envahirent l'homme, puis la liberté se retira, et la plus déchirante des tristesses engloutit le cavalier, lui montrant Xanis assis son la montagne des cadavres de ses frères anarchistes. Puis la faim fit grogner son ventre, puis l'extase s'empara de lui, puis l'affection, la haine, la rancoeur, le pardon, la compassion, le mépris, le dédain, la pitié et tous les sentiments que peut éprouver un humain l'assaillirent en même temps. Xéénothée lui-même n'avait pas conscience de ce que voyaient ses victimes. Tandis qu'il se délectait des émotions passant à la vitesse de la lumière sur le visage de l'esclave de son regard, il sentit le monde tourner autour de lui. Puis il s'effondra, inconscient, et ses yeux se fermèrent, ramenant son patient à la réalité. Le tout n'avait duré qu'une seule et unique seconde.

Spoiler :


Dernière édition par Xéénothée l'Etranger le Mar 18 Mai 2010 - 23:14, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
L’infirmerie de la Tour

Lulyane, soutenue par un des hommes de Xanis, avait gravi péniblement l’escalier à vis. Chaque marche lui arrachait un rictus de douleur.

Elle cherchait à cacher sa faiblesse et à paraître forte, voulant faire croire qu’elle ne souffrait que d’une égratignure. Elle avait un marché à proposer à Braniack pour lequel elle devait sembler sûre d’elle, volontaire et aguerrie.
L’idée qui avait germée dans son esprit était un peu folle mais tous les deux avaient beaucoup à y gagner. Elle voulait absolument tenter l’entreprise qu’elle avait imaginée et elle ne souhaitait pas un refus de Braniack. Il fallait le convaincre, malgré les risques.

Le jeune vampire marchait derrière elle et ne la lâchait pas du regard. Il semblait avoir une certaine estime pour elle. Depuis leur rencontre, il avait tout fait pour s’en rapprocher et il avait même été le premier à partir à sa recherche lui avait raconté Xanis.

Ils arrivèrent quelques étages plus haut et l’homme les guida vers une lourde porte de bois, qu’il poussa. De l’autre côté se trouvait l’infirmerie, une grande salle garnie de nombreux lits, où quelques pauvres hères gémissaient de douleur ici ou là.

Une toute petite femme, âgée, aux épaules voûtées et au sourire édenté s’approcha d’eux. En la voyant arriver, sourire aux lèvres, Lulyane considéra sa bouche parsemée de quelques chicots noirs et entartrés, séparés par de larges interstices… Elle eut un pincement de nez et une moue de dégoût.

- Pourvu qu’elle ne s’occupe pas de nos dents, murmura-t-elle à Braniack.

La vieille la fit s’allonger sur un lit et fouilla dans une haute armoire pour y trouver onguents et potions aptes à soulager la vaste plaie purulente.

Profitant de son éloignement relatif, Lulyane prit Braniack à partie :

- Je tenais absolument à vous parler d’une idée que j’ai eue, mon cher. J’ai remarqué votre crainte du soleil, et c’est une chose que je ne crains pas… J’ai remarqué aussi que vous aviez la capacité de vous transformer en chauve-souris, et c’est une capacité que je n’ai pas… Nous sommes des vampires bien différents semblerait-il ! Voilà en quelques mots ce que j’espère de vous : je veux votre pouvoir ! Et je peux vous offrir le mien !


Dernière édition par Lulyane le Mer 19 Mai 2010 - 0:30, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Lulyane montre un incroyable sens de l'humour,là encore.
Cette vieille dame répugne Braniack.Ces dents noirs,le vampire est écoeuré,car pour lui,les dents sont très importantes.

Il y a plusieurs patients dans cette salle,et Braniack aime bien être entouré de personnes,il a vécu presque toute sa vie seul.
Le vampire est de très bonne humeur,mais il attend toujours la proposition de Lulyane.

La vampire attendait que la vieille s'éloigne un peu d'eux,afin d'avoir un peu d'espace privé pour discuter.
Une fois la dame assez loin,Lulyane prend la parole.

Je tenais absolument à vous parler d’une idée que j’ai eue, mon cher. J’ai remarqué votre crainte du soleil, et c’est une chose que je ne crains pas… J’ai remarqué aussi que vous aviez la capacité de vous transformer en chauve-souris, et c’est une capacité que je n’ai pas… Nous sommes des vampires bien différents semblerait-il ! Voilà en quelques mots ce que j’espère de vous : je veux votre pouvoir ! Et je peux vous offrir le mien !

Braniack comprend maintenant ca qu'attendait Lulyane de lui.Elle semble très pressée.
Le vampire ne sait que dire.Depuis plus d'une quinzaine d'année,il ne sortait que la nuit,il n'a jamais revu la lumière du jour depuis sa transformation.

La vieille se rapproche des vampires puis se dirige vers un autre lit pour parler à un autre patient.
Braniack tournait la tête vers elle,puis regarde à nouveau Lulyane.

-Attendez...Vous êtes en train de me dire que en échange de vous donner mon pouvoir de me changer en chauve-souris,vous pourrez me rendre insensible à la lumière du jour?

La comtesse hoche la tête.
Enfin,Braniack attendait ce jour depuis fort longtemps,et il a finit par arriver!Le vampire est heureux,il sourit,il ne sait que dire.
La joie monte en lui.
Lulyane attend la réponse de Braniack.

-C'est une proposition dont je ne peux qu'accepter!

Un sourire apparaît au visage de la comtesse.Braniack se rend compte que Lulyane n'a pas seulement soif de sang,elle a soif de pouvoir.
Braniack,lui,non.Il veux seulement revoir la lumière du jour,ce qui signifie qu'il pourra encore mieux diriger son royaume.

Mais il ne comprend pas pourquoi la comtesse ne craint pas la lumière du jour.Qu'a t-elle fait pour ne pas craindre ce maudit soleil?
Un vampire qui ne recule pas devant la lumière du jour,Braniack n'en a jamais entendu parler.Et pourtant,il en a la preuve vivante:Lulyane!

Dernière édition par Braniack le Mer 19 Mai 2010 - 11:45, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Lulyane avait vu juste ! Braniack acceptait de perdre cette lourde impotence dont il était victime. Etre condamné à une vie nocturne, sans jamais goûter au bonheur d’une aurore dont le reflet brille de mille feux orangés dans les eaux d’un lac, voilà un destin funeste, une bien triste infirmité…

Mais le plus dur lui restait à avouer. Et Braniack changerait peut-être d’avis.

- Voilà ce que je crois : je ne sais pas pourquoi nos aptitudes sont si différentes mais je pense qu’un vampire reçoit ses capacités de son créateur. Celui qui m’a faite ainsi maîtrisait la magie. Depuis sa morsure, je suis capable d’incanter des sorts et je ressens un attachement profond au domaine qui était le sien. Il m’a transmis son savoir, son pouvoir…

Elle se redressa légèrement et, comme la vieille femme approchait, parla à voix plus basse.

- Je pense que nous pouvons reproduire l’expérience… C’est une simple théorie mais elle vaut la peine d’être expérimentée. Nous devrions mélanger nos sangs… Nous mordre mutuellement, jusqu’à ce qu’il ne circule plus dans nos veines qu’une infime partie de nos sangs respectifs… Oublier que nous sommes des vampires et agir comme si nous voulions transformer un humain. Nous revampiriser l'un l'autre en quelque sorte.

Elle eut une déglutition difficile. Elle n’était pas sûre elle-même que cela pouvait marcher et il est très vraisemblable que cela comportait des risques importants.

Braniack la regardait, les yeux pleins d’étonnement. Elle reprit :

- Je ne vais pas vous cacher que j’ignore les conséquences éventuelles… Peut-être que notre tentative sera simplement vaine… Peut-être que nous échangerons nos facultés sans les cumuler… Peut-être que nous pouvons en mourir… Je n’ai aucune idée de ce qui peut se passer. Mais j’ai une furieuse envie de tenter le coup. Qu’en pensez-vous ?

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Dans la prairie

Tout de suite après les paroles de la Palatine, le jeune vampire l’ayant reconnu comme étant sa maîtresse s'agenouilla devant Laila et prit la parole à son tour pour dire qu’il était honoré de sa présence bien qu’intérieurement elle pu y lire autre chose en lui car son sang froid bien que noir qui circulait dans ses veines, allait à une vitesse révélant son énervement et ses craintes pour lui ou pour elle et il lui confia son inquiétude pour sa sécurité en ce lieu sous quarantaine militaire et que son dragon d’or ne pourrait veiller sur elle. La belle blondine lui sourit tout en lui caressant son visage et d’une voix douce et calme, signe de sa forte personnalité et à sa digne confiance en elle.

Voyez! Il m’est rien arrivé et puis… Je ne suis plus seule maintenant… Car vous êtes là pour veiller sur moi…

Le thaumaturge avait regardé sa main blanche tendue vers lui puis il avait opté pour ne pas en faire le’’ baisemain ‘’ d’usage au protocole dû à sa noblesse de Comté, se montrant pas d’humeur à pratiquer la politesse avec elle et il ajouta un peut de rudesse dans ses propos. Il était resté tout en haut de sa monture et la gronda sur sa présence puis lui ordonna de monter en selle son dragon pour les suivre à Orchomène et qu’elle devrait s’expliquer là-bas avec lui. Braniack se releva rassuré mais se sentant regretter son geste de soumission à voir les réactions de ses compagnons et il laissa la Comtesse remonter sur sa monture et il s’est retourné chevaucher la sienne pour l’envolé vers le retour à la ville. Tous partirent en vole pour s’éloigner dans le noir de la nuit.

La prairie devant la porte nord.

La nuit avançait, la lune terminait sa course dans le ciel, Leurs arrivé fit agiter les gardes à l’entrée et l’on sonnât le cor à l’intérieur des murs de la dite ville. La Comtesse était un peut amer en repensant à cette cité qui avait connu une Palatine importante à ses yeux, elle qui autre fois fut sa douce fleur violet, sa plus dévouée de ses sujets, celle qui avait combattu et négocier pour la couronne de Naxopole contre Mogoth pour elle sa maîtresse et qui avait disparu. Douce et très chère dévouée Shaka, celle qui ne voulait faire partie du clan de la rose noire prétextant ne vouloir que servir uniquement la Comtesse de Trasalvia et non les membres de sa famille. Lailah leva les yeux pour voir la grande tour blanche qui était la première construction et fierté de la fondatrice, elle se souvenait de ce jour où la jeune elfe était venu la voir pour l’inviter à la visiter mais elle n’eu la disponibilité pour le faire et aujourd’hui, elle s’y trouvait tout près.

Comme le son du cor résonne encore une réception aérienne arrive et entour le groupe pour les escorter vers l’atterrissage puis venant des bois pour les étudier des êtres sombres et vêtu de noir pour ensuite les quitter après avoir échangé avec le Palatin pour l’accord de tous les laisser passer. Le dragon d’or s’affola comme les autres bêtes volantes mais la Vampire lui chuchota des mots doucement en lui caressant le cou pour le calmer. Les grandes portes de la ville s’ouvrirent en grondement et de nouveaux gardes se tenaient dans l’entre accompagné de deux hommes en grandes tenues de couleurs vives. Le Palatin s’adressa à eux en leur donnant des instructions et consignes; Une missive à rédiger et à envoyer, lui livrer un rapport, faire cadeaux de pièces d’or à ces invités pour qu’ils se renflouent en fournitures et autres, conduire une blessée à l’infirmerie de la tour, prévenir une bibliothécaire de son arrivé et faisant basculer la vampirette, il ajouta de demander à une certaine Judith si elle avait des nouvelles d’un certain enchanteur du nom de Ethosem.

Comme le Thaumaturge mit pied à terre, la Comtesse en fut autant en remarquant deux cavaliers en bordé des bois, elle ne s’en inquiétait guère car Xanis ne réagit pas s’était donc normal de les voir selon elle et elle vit ensuite le jeune vampire suivre de près la blessée puis un autre compagnon entrée dans la ville. La palatine devait discuter avec le Palatin à son exigence plus tôt et elle préhendait ce moment en le guettant de ses grands yeux bleus grisants. Pendant qu’il réglait ses affaires urgentes, la Comtesse de Trasalvia avait fait appelle à l’apparition de sa chauve-souris expresse pour lui attacher à sa patte un message pour le Palatin messire Dorgo pour l’informer de sa récente position car il devait la rejoindre et la petite bête nocturne s’envola livrer la missive.

Lailah s’adonna à lever les yeux pour admirer sa créature messagère s’éloigner et vit que les deux cavaliers chargeaient en leur direction et elle fronça les sourcils en criant et les pointant du doigt, voyant une arbalète qui pointait pour tirer.

Attention!!!

Des regards échangés des plus fulgurants, des incantations hurlés et des réactions en chaînes du compagnon restant avec eux mais trop tard, une flèche magique avait réussi à atteindre une cible et s’était Xanis qui se retrouva par le choc au sol et saignant au flanc. La Comtesse fulminait de colère et ses mana firent tourbillonner la terre et le sable pour s’élever du sol et tournoyer autour des agresseurs pour les aveugler et les empêcher de recharger à nouveau, l'autres compagnon s’en chargerait pour leur faire payer cette traître attaque sur le grand magicien. Laila s’affaiblissait en usant de ses pouvoirs magiques et elle soutenait son sort aussi longtemps qu’elle le pu

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
L'Infirmerie de la Tour


-C'est une proposition dont je ne peux qu'accepter!


Après ces mots,la comtesse semble changer d'humeur,comme si elle redoutait quelque chose.
Mais finalement,elle se lance.

Voilà ce que je crois : je ne sais pas pourquoi nos aptitudes sont si différentes mais je pense qu’un vampire reçoit ses capacités de son créateur. Celui qui m’a faite ainsi maîtrisait la magie. Depuis sa morsure, je suis capable d’incanter des sorts et je ressens un attachement profond au domaine qui était le sien. Il m’a transmis son savoir, son pouvoir…

Braniack voit où Lulyane veut en venir,elle veut faire un échange de capacités.
Le comte est perdu,il ne sait que répondre,alors que Lulyane continue sa proposition.

Je pense que nous pouvons reproduire l’expérience… C’est une simple théorie mais elle vaut la peine d’être expérimentée. Nous devrions mélanger nos sangs… Nous mordre mutuellement, jusqu’à ce qu’il ne circule plus dans nos veines qu’une infime partie de nos sangs respectifs… Oublier que nous sommes des vampires et agir comme si nous voulions transformer un humain. Nous revampiriser l'un l'autre en quelque sorte.

Braniack écoute encore la comtesse,toujours muet.Il ne pensait pas qu'un discussion comme celle-ci pouvait un jour se faire.
Sans oublié qu'il s'est déjà fait mordre par un vampire quand il était encore jeune,il ne pensait pas revivre ceci un jour.

Le cauchemar va être renouvelé,et le coeur de Braniack bat de plus en plus vite.Il redoute la suite de cette discussion,et redoute le pire.La morsure dont il a était victime auparavant lui a était très douloureuse,il aurait préféré mourire que de revivre un moment comme celui la.

La vieille au dent pourries se rapproche des vampires,et Lulyane,qui ne sent pas l'épouvante de Braniack,continue la discussion.

Je ne vais pas vous cacher que j’ignore les conséquences éventuelles… Peut-être que notre tentative sera simplement vaine… Peut-être que nous échangerons nos facultés sans les cumuler… Peut-être que nous pouvons en mourir… Je n’ai aucune idée de ce qui peut se passer. Mais j’ai une furieuse envie de tenter le coup. Qu’en pensez-vous ?

Ca y est,Braniack est achevé.Lulyane semble prête à tout pour se changer en chauve-souris.
Les risques sont énormes,et le comte ne veux pas périr ici,dansun infirmerie plein de personne blessée.

Il aimerais bien acquérir le pouvoir de Lulyane,mais il hésite,si il meurt ici aujourd'hui,que feront les habitants de son royaume sans lui?

Lulyane sent bien l'hésitation de Braniack,elle semble très motivée,elle ne prend pas conscience des risques de cette expérience.
Elle savait que convaincre le vampire ne serait pas une mince affaire,surtout dans un cas comme celui-ci.
Et c'est avec une peur bleue que Braniack répond à la question de la comtesse.

-Les conséquences de cette expérience semblent être fatales pour nous,et je n'ais pas envie de mourir ici...
Je ne suis pas sur le point de refuser votre offre,mais j'avou que je ne sait que dire...

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
La prairie devant la porte Nord.

Qui étaient ces deux personnes ? Comment étaient-elles arrivées là ? Que leur avait-il fait ?
Il n'avait globalement pas lésé trop de monde en accédant au pouvoir et il tentait de régner avec justesse depuis. Etaient-ils de ces fous qui lui en voulaient à mort d'avoir réussi à unir Etimnon et Mésolongion, privant ces deux d'une part de leur unité ? Il ne comprenait pas leur haine.
L'esprit embrumé, les muscles contractés pour lutter contre la douleur, il tenait debout, appuyé plus sur sa jambe droite que sur la gauche car toute la moitié gauche de son corps étaient douloureuse à cause de sa blessure. Une souffrance vive et qui le lançait sans cesse au point qu'il ne sentait même pas le sang chaud qui s'échappait de ses veines.
Sans réellement faire attention à ce qu'il faisait, il prit une pleine poignée de réactifs, les derniers de sa pochette, et incanta un sortilège de Brasier d'Imonède. Il ne parvint toutefois pas au bout de son incantation... Il vit l'un de ses deux agresseur, bien campé sur ses pieds et l'arbalète au creux de l'épaule qui le fixait dans les yeux d'un regard rassemblant toute la haine de ce monde. Il pressa la détente au moment où Xéénothée l'apostrophait. Le carreau fusa, très légèrement dévié par le fait que l'assassin aie tourné la tête au dernier moment et fila, sifflant dans les airs, s'approchant à une vitesse vertigineuse du sorcier. Elle transperça sa toge, déchira ses chairs et s'enfonça entre ses côtés, avec une grande violence elle se logea dans son poumon droit.
Le choc renvoya Xanis à terre. Sa gorge s'emplit d'un sang chaud et crémeux au gout de fer, il avait du mal à respirer à cause de la pression grandissante dans son thorax. Son incantation avait été coupée et il ne parviendrait plus à articuler une formule. Une rage noire le saisit.
Le Vert était lui aussi à terre, Lailah dessinait des symboles mystiques dans les airs de ses deux mains, levant un vent qui masquait ses agresseurs d'un mur de poussière. Seuls dépassaient des tourbillons des robes noires des liches.
Le temps de la réflexion était dépassé. Seule la colère importait à ce stade, et l'esprit du Thaumaturge en était débordant. Tendant les mains vers là il se souvenait plus ou moins d'avoir vu ses deux adversaires et avec un gris de rage gargouillant, il tendit les mains et concentra son esprit et sa magie au bout de ses doigts, les projetant à la vitesse de la lumière à travers le temps et l'espace. Sa mana, aiguisée et destructrice fila droit dans la direction voulue, annihilant une partie de la poussière volante et un pan de la toge d'une liche avant que la poussière ne masque à nouveau la scène, interdisant à Xanis de voir les dégâts qu'avaient fait son sortilège de Désintégration.

Le monde tournait et vacillait. Le monde semblait lui parler et se montrer à lui à travers un épais mur de verre que l'on bougerait sans cesse, l'empêchant de le voir correctement. Il respirait profondément, avec beaucoup de difficulté. Le long sifflement de l'air qui ne parvenait pas à s'engouffrer dans sa trachée encombrée par le sang l'agaçait comme un moustique volant à côté de son oreille un soir d'été.
Le soleil se leva, inondant son visage de ses rayons merveilleusement agréable. Glissant sur sa peau ses rayons aux mille douceurs et à la chaleur infiniment bienfaisante. Le carreau de lui avait pas cassé de côte mais lui avait sectionné artère, veines et nerf dans l'espace qui séparait deux côtes et le sang coulait sur son torse et son ventre, se répandant sur le sol d'une tâche cramoisie, comme une seconde cape.
L'air lui manquait, il sentait l'inconscience approcher. On se dit souvent que face à une terrible souffrance comme celle qui le terrassait, l'évanouissement serait une délivrance mais c'était faux. Les sensations qui s'accompagnaient de cette lente descente de la conscience étaient horribles à ressentir et il était terriblement difficile pour Xanis de se sentir couleur sans rien pouvoir faire, rien pouvoir maîtriser.
Il était l'un des hommes les plus puissants de l'Empire... et il était à terre aux portes de la mort. Aquilodon ne suffirait pas à le soigner et il ne désirait pas devenir vampire... Pourvu qu'Aedric arrive à temps.
Il avait les yeux ouverts mais il ne voyait rien, une chape de ténèbres s'était abattue sur lui et lui voilait le monde autour de lui. Ces paysages qu'il ne voulait quitter sous aucun prétexte et à aucun prix. Il sombra et la dernière chose qui entendit fut une voix de stentor qui hurlait.


¤ ¤ ¤

Zalteran sortait de la cité au pas de course, vêtus de leurs lourdes armures d'acier, épées longues dans une main et boucliers épais dans l'autre. Ils avançaient au pas de course sur le pont levis, le faisant résonner de leur pas pressé et emplissant l'air du cliquetis des plaques de leurs armures.
Le Palatin et un de ses compagnons étaient à terre, une troisième baissait les bras comme le mur de poussière s'effondrait, révélant un corps horriblement mutilé -la tête et la moitié du thorax en moins, comme s'ils n'avaient jamais existé- entrain de chuter à genoux puis sur le ventre.
Le second assaillant, celui qui tenait l'arbalète, était maintenant la cible des liches. Elles s'en approchaient et le fixaient de leur regard mort et stérile, l'endroit même de ce monde où toute vie cessait d'être. L'une de ces créature faisait face au terroriste et s'en approchait lentement, ouvrant la mâchoire pour lui offrir le baiser de la Mort, s'emparant de son âme et s'en nourrissant.


" NON ! " Hurla Zalteran " Il sera conduit dans les geôles de la cité. "

Erreur fatale. La liche relâcha instantanément son emprise sur sa proie qui eut le réflexe de pointer son arme sur Zalteran et de faire feu du dernier carreau magique chargé sur l'arbalète. Celui-ci passa à côté du bouclier et transperça le haubert du Commandant Béhémoth, s'enfonçant profondément dans ses entrailles.
Alors la liche choisit d'achever son travail.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
L'Infirmerie de la Tour


Braniack hésitait. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’était pas emballé par son offre. Il se montrait nerveux, inquiet.

- Allons, mon cher, de quoi avez-vous peur ? De mourir ! La belle affaire ! Vous êtes déjà mort une fois, non ?

La vieille était revenue. Elle appliquait sur l’épaule de Lulyane un onguent malodorant en exerçant un léger massage. Sous la douleur, Lulyane eut une grimace. Elle tourna la tête vivement vers la femme, en exhibant ses canines acérées pour montrer sa colère.

Puis, son regard s’apaisa. La vieille tâchait de la soigner, elle n’était pas une ennemie et son irritation retomba. Elle la laissa procéder, serrant les poings pour oublier son calvaire et retenant ses gémissements rageurs.

Elle décida de poursuivre sa conversation. Peu lui importait finalement que l’infirmière l’entendît. Tout ce qui était dit ici devait appartenir au secret médical et elle saurait tenir sa langue… Il n’était pas question de secrets d’état, après tout !

Et puis, si la vieille se montrait trop bavarde, elle se ferait un plaisir de planter ses crocs dans son cou pour lui apprendre la discrétion, et un peu aussi pour se venger de la torture que lui imposait chaque friction en lui arrachant quelques larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Du reste, elle ne s’était pas nourrie depuis bien longtemps et la faim la tenaillait. Et cette infirmerie grouillait d’humains bien appétissants. Leur délicieuse odeur chatouillait ses narines et, en plus des tourments qu’elle endurait, elle commençait à souffrir du manque.

Chasser ses pensées… Ne pas se laisser gagner par la soif… Elle ne pouvait pas se permettre d’oublier le serment qu’elle s’était fait : stop à la consommation d’humains ! Elle ne pouvait pas non plus se permettre de croquer les sujets de son bienfaiteur. Xanis aurait été capable de lui reprocher !

- Et puis la mort, continua-t-elle, ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

Elle se força à sourire, bien qu’elle n’en ait pas du tout envie. Lulyane ne manquait pas d’orgueil et elle n’aimait pas beaucoup qu’on lui résiste. Et Braniack se révélait difficile à convaincre.

- Imaginez, mon cher, ou plutôt rappelez-vous… La douce caresse du soleil sur la peau… La beauté d’une nature illuminée par les jaunes rayons ondoyants… Le plaisir de baguenauder dans une ville à l’heure où elle grouille et vit… La fin d’une solitude imposée par l’obligation de ne sortir qu’au moment où tous les êtres normaux dorment… Cela ne vous manque-t-il pas ?

La femme édentée en avait enfin terminé avec l’application de sa pommade. Loin de la soulager, Lulyane avait plutôt l’impression que cela avait ravivé sa blessure. Comme si elle en avait besoin… Tandis que la soignante enserrait sa plaie dans un bandage, elle sentit monter en elle une rage qu’elle contenait à grand peine.

Non, il n’était pas question qu’elle subisse à nouveau un tel supplice, une telle humiliation… La prochaine fois qu’elle rencontrerait les deux sœurs, il faudrait qu’elle soit prête à leur tenir tête.

Bien sûr, elle allait profiter de son séjour à Orchomène pour apprendre des sorts, pour s’entraîner, pour acquérir quelques réactifs dont elle aurait besoin. Mais elle voulait aussi, elle voulait plus que tout, ce don que possédait Braniack : se déplacer rapidement en volant, se faire aussi petit, discret et invisible que c’était possible…

Elle saisit le bras du vampire, l’approcha de ses lèvres, huma le fumet qui s’en dégageait. En même temps, elle tendit son poignet sous le nez de Braniack…

- Allons ! Je suis sûre que vous mourez de faim ! Goûtez-moi ! Cela vous apaisera ! Je vous assure que je suis un bon cru !

En embrassant délicatement ses veines, elle laissait ses dents caresser sa chair.

- Donnez-moi ce que je vous demande ! Prenez ce que je vous offre !

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Allons, mon cher, de quoi avez-vous peur ? De mourir ! La belle affaire ! Vous êtes déjà mort une fois, non ?

Là,elle n'a pas tord,Braniack est mort en même temps que ses parent.
Drix avait le pouvoir de voler, et Braniack a possédé tout ses pouvoir après cette morsure. Ce jour-ci a traumatisé Braniack, il n'avait que seize ans quand l'humain est mort.
Depuis ce jour, il ne vit que solitude,carnage et lutte contre cette rage dont il ne peut combattre.
Et puis,la lumière du jour pourrait fort bien le soulager. De plus, il a tout a gagner.
Il aurait le pouvoir de resister au soleil.

La vieille revient et essaye de soigner Lulyane, qui n'apprécit pas ce geste. Mais elle se laisse faire pour ne pas faire une erreur qu'elle regretterait.
Les vampire auraient souhaité avoir une discussion privée, mais la dame ne leur laisse pas l'occasion, cette discussion continu donc avec la vieille soignant la vampire à l'épaule blessée.

La comtesse enchaîne avec cette phrase.

Et puis la mort,ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

Braniack se pose une question après cela.

-Comment peut-on mourir quand on déjà mort? -se dit-il.

Mais il vient de penser à quelque chose. Si Lulyane donne son pouvoir à Braniack, elle craindra à nouveau les rayon de soleil, quant à Braniack,il ne pourrait plus voler.
C'est là la décision de sa vie, une fois le choix fait et l'expérience achevée, les actes seront irréversibles!

Lulyane tente coute de coute de convaincre le comte, nerveux.

Imaginez, mon cher, ou plutôt rappelez-vous… La douce caresse du soleil sur la peau… La beauté d’une nature illuminée par les jaunes rayons ondoyants… Le plaisir de baguenauder dans une ville à l’heure où elle grouille et vit… La fin d’une solitude imposée par l’obligation de ne sortir qu’au moment où tous les êtres normaux dorment… Cela ne vous manque-t-il pas ?

Rien ne lui manque plus que de revoir la lumière du jour.
Les arguments de la comtesse sont très convaincants, cependant,elle joue avec les sentiments du vampire. Là, elle n'essaye plus de le convaincre,mais de le persuader.

La vieille se sent mal, cette discussion ne la regarde as le moins de monde, et elle se dépèche à soigner Lulyane. Peut-être a t-elle peur de cette discussion, ou elle n'aime peut-être pas briser l'intimité des autre personnes...
Une fois les soins terminés et bandage placé, la vieille dame s'éloigne des vampire, et la discussion peut enfin continuer.

Lulyane insiste encore et encore, elle joue avec le vampire. Elle place son bras au dessous du nez de Braniack, qui ne va plus tenir longtemps.
Puis elle en rajoute.

Allons ! Je suis sûre que vous mourez de faim ! Goûtez-moi ! Cela vous apaisera ! Je vous assure que je suis un bon cru !

Donnez-moi ce que je vous demande ! Prenez ce que je vous offre !

Braniack craque, il cède au bout de quelque minutes, il se sent prêt à commencer l'expérience, même si il n'a jamais goûté à du vampire.

-Vous avez gagné,je cède,je suis prêt!

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
La prairie devant la Porte Nord
La confusion créee par l’attaque était sans mesure. Ornail maintenait une protection mineure lorsqu’Anar choisit de faire usage de son second carreau magique. Cependant un être indéfinissable s’interposa à ce moment et Anar tira le carreau sans regarder sa cible. Le Paria venait de plonger dans un monde de démence et d’aberration. Sous l’influence de l’Etranger, il ne pouvait plus réagir et ne contrôlait plus les affres de son esprit. Tout était si clair pourtant, il devait tuer Xanis, mais… Hypnotisé, Anar ne se rendit même pas compte qu’une tempête de sable venait d’apparaitre tout autour de lui, tempête causée par une levée de mana provenant de la cavalière du dragon d’or. Ornail, lui, se rendit compte de cet état et en fut paniqué. Il ne voyait plus les liches avec toute cette poussière. Il ne voyait même plus Anar. Entrainés dans une danse tourbillonnante, le sol et l’air semblaient avoir prit vie et se mouvaient avec célérité autour des deux hommes. L’apprenti-shaman n’avait plus aucune notion de l’espace. Où était donc Anar ? Il fut alors intrigué par un faible éclat perceptible au delà du sable. Ce fut la dernière chose que l’anarchiste vit. Le sort de Xanis désintégra littéralement le shaman, dont la moitié restante chuta mollement au sol. Une fin brutale et soudaine. L’homme ne put même pas s’en rendre compte.
Enfin l’hypnotiseur s’effondra, libérant Anar de son emprise. Fébrile et toujours sous le choc, l’anarchiste encocha en tremblant un troisième carreau, le dernier puisque son cheval avait disparu emportant le reste de son équipement. C’est alors que le mur de sable s’effondra, révélant à l’anarchiste un spectacle des plus affreux. Ornail, ou du moins ce qu’il en restait, gisait à quelques mètres de lui. Anar dut réprimer une irréversible envie de vomir alors que l’odeur de chair brulée s’emparait de ses narines. Quel sort avait pu engendrer une telle atrocité? L’adrénaline mêlant peur et colère rendait Anar totalement imprévisible et illogique. A cela s’ajoutait les séquelles récentes de son envoûtement par l’être encapuchonné. Et à toutes ces choses devaient s’ajouter l’arrivée des liches et leur abominable pouvoir psychique. Aspiré dans une spirale mentale chaotique, Anar se sentait perdre son essence. Il luttait pour ne pas laisser son âme aux monstres mais perdait du terrain face aux implacables créatures. Alors qu’il était sur le point de perdre tout contrôle, une voix fit relâcher la pression.
NON ! Il sera conduit dans les geôles de la cité.
Ce temps de pause ne fut pas riche en réflexion pour Anar, Son âme était endommagé profondément par toutes les attaques reçues et bien qu’il voulut tirer sur la liche, il pivota vers le soldat qui venait d’hurler, envoyant son dernier projectile enchanté lui perforer le torse malgré sa cotte de maille.
Voila, il n’avait plus de flèches magiques, plus de moyens de lutter face aux êtres éthérés qui l’encerclaient désormais, déterminés à l’anéantir. Tombant à genoux, Anar ne pouvait pas laisser faire cela. Il avait gouté à une infime partie du tourment que les liches pouvaient engendrer et ne voulait pour rien au monde le revivre. Il sortir alors son poignard, se tourna vers les liches.
Vous n’aurez pas mon esprit, monstres ! Je suis un homme libre !
Après ces mots, il s’enfonça le poignard dans le cœur et s’effondra. Il comatait encore lorsque les liches tentèrent de lui soustraire son essence psychique, concurrençant ainsi la volonté de Nucter. Dans cette lutte opposant le divin et les éthérés, Anar ressentait qu’inexorablement, la vie cérébrale se délestait de l’ancre physique de son corps. Son esprit torturé, et toute sa vie défilait désormais à une vitesse enragée : sa jeunesse, la perte de sa famille, sa sœur, son passé de voleur, son engagement auprès des anarchistes, son combat, ses victoires, et aujourd’hui sa chute. Encore un dernier souffle…oui…c’était fini. L’âme avait quitté le corps. Ce qu’il en advint, seuls les liches et le Dieu de la Mort le savent. Ce qui ne faisait plus de doute désormais, c’était que la dernière flamme de vie avait finit de consumer le corps d’Anar qui était, tel un pantin désarticulé, inerte sur le sol.


Dernière édition par Anar le Mer 19 Mai 2010 - 19:25, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
L'Infirmerie de la Tour


La volonté de Braniack vacillait, son nez s’agitait avec frénésie au contact de la peau de Lulyane. Finalement, il rendit les armes… Et les yeux de la jeune femme s'allumèrent d’une étincelle.

- Vous avez gagné, je cède, je suis prêt !

Elle n’attendit pas davantage ! L’impatience et la faim l’étreignaient et elle mordit avec délectation dans le poignet du Comte. Ses deux puissantes canines s’enfoncèrent profondément dans la chair, percèrent une large veine et le sang commença de couler entre ses lèvres.

Braniack eut un spasme et ferma les yeux ! Elle s’abreuvait goulûment à cette artère, tétant à grandes gorgées le liquide rouge et épais. Elle fermait les paupières avec ravissement, laissant un plaisir indicible l’inonder.

Son visage s’apaisait, elle oubliait toutes les contingences extérieures et ne laissait plus paraître qu’un bien-être infini… Dieu que c’était bon ! Pas tout a fait du sang humain, non, mais pas du sang mort non plus. Une saveur qu’elle n’avait jamais connue, un goût succulent… Mais surtout, elle n’avait jamais éprouvé cette jouissance avec les humains, se contentant de s’en rassasier comme un bon repas.

Ici, c’était plein de sensualité, une ivresse des sens qui mettait tout son corps en émoi. Ses membres se faisaient plus lourds, elle sentait une détente de chacun de ses muscles, un abandon total de son être physique et charnel. Et à la fois, un sentiment de plénitude, une profonde félicité dans son cerveau.

Ce plaisir-là était proche de celui de l’amour charnel ! Chaque aspiration la mettait dans une exultation absolue, dans des summums de délices…

Elle n’y tenait plus ! Elle voulait elle aussi être avalée, vidée et offerte. Elle tendait son bras avec fièvre à Braniack, collant avec autorité ses veines palpitantes contre sa bouche entrouverte. De sa main libre, elle saisit la tête du vampire et la pressa contre sa peau. « Dévore-moi ! Mange-moi ! » criait-elle silencieusement de toute sa personne.

Enfin, il mordit ! Et l’extase redoubla ! D’abord une douce souffrance, une délicieuse douleur, en rien comparable à ce qu’elle avait ressenti la première fois. Et puis, quand elle sentit le fluide la quitter, une euphorie à nulle autre pareille…

Ils s’abandonnèrent ainsi pendant de longues minutes, sous le regard éberlué de la vieille infirmière. Ils oubliaient qui ils étaient, où ils étaient, tout entiers absorbés à leur échange intime. Le sang de l’un passait en l’autre, ils étaient un et deux à la fois, le fluide liquoreux leur montait à la tête. Ils se vidèrent presque complètement et se remplissaient en même temps.

Puis, Lulyane retomba sur le lit, pantelante et hagarde, à la limite de la perte de connaissance. Braniack avait les jambes flageolantes, les bras tremblants et le regard éperdu.

Ils se regardèrent, envahis par leur éblouissement, et ne se dirent pas un mot.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
La Prairie devant la Porte Nord


Sur le chemin du retour, Aquilodon fut envahi par un terrible pressentiment, et un mal de tête lui vint. Il accéléra le pas, se mettant à courir. En quelques minutes, il parvint aux portes de la cité, et son mal de crâne grandit, striant sa vue d'une bande floue. Il atteignit l'endroit où il avait laissé ses compagnons, et se crut frappé d'une hallucination lorsqu'il vit les corps jonchant le sol. Du sable était en suspension dans l'air. Xanis gisait inconscient dans une mare de sang, de même qu'un officier de la garde, et un homme que le Prophète ne connaissait pas. Des effluves de sang et de flammes flottaient dans les airs. Même l'Etranger était inconscient, non loin d'un corps dont une moitié était réduite en poussière. Seules les liches et la Palatine de Naxopole, sous le choc, étaient encore debout. Le géant courut vers le corps inanimé de Xanis, et aperçut deux carreaux le transperçant de part en part. Lorsqu'il essaya d'en briser les pointes, le métal lui brûla la peau des doigts. Des armes magiques. Se tournant vivement vers Lailah tout en cherchant le pouls du Thaumaturge, Aquilodon lui lança un ordre d'une voix pleine d'agressivité, car la migraine semblait à présent lui scier le crâne.


- Vous ! Qu'attendez-vous pour aller chercher de l'aide ?! Dépêchez !

Puis le géant su ce qui n'allait pas. Ukrimos. Il aperçut sa dépouille loin derrière le corps à demi-détruit, à la lisière de la forêt. Sa tête avait disparu, tout comme celle de la cible initiale du sort. La colère le submergea de toute sa puissance destructrice et, se relevant brutalement, il hurla son désespoir, tandis que telle une hache invisible, la douleur trancha nette sa raison et sa conscience des évènements. Il aurait pu tuer n'importe qui en cet instant, si seulement la lumière ne l'avait pas totalement aveuglé. Le hurlement de souffrance se répercuta dans les rues de la Cité, et fit fuir des charognards qui s'approchait du lieu du carnage. Nucter lui avait pris son seul véritable ami. Il se vengerait, même s'il devait pour cela pourchasser le Faucheur dans les plus profonds des enfers. Puis il sombra, inconscient lui aussi, dans une transe, où le divin Hassar le plongea avant qu'il ne commette un acte regrettable.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
L'Infirmerie de la Tour



- Vous avez gagné, je cède, je suis prêt
!


Tout de suite après ces paroles, Lulyane commence à mordre le poigné du comte.
La morsure de la comtesse fait beaucoup moins mal que la première morsure dont le vampire a connu, sans doute parce que cette fois-ci, il savait à quoi s'attendre.
Les deux vampires ferment tout deux les yeux. Lulyane prend un fort plaisir a boire le sang du vampire, elle savoure ce moment.

Braniack se sent perdu,il perd son sang de façon très rapide.Lulyane continue son "repas" alors que Braniack ouvre les yeux.
Il voit flou, l'image qu'il voit bouge à droite, à gauche, en haut,puis en bas.
Cette image n'est pas la meilleure vue que Braniack a connu, devant lui,et derrière Lulyane se trouvait la vieille au dents noirs, dégoûtée de cette vision.

Le bruit de silence dure depuis quelque seconde, et toute la salle fixe les deux vampire se manger mutuellement.
Dès que Lulyane a finit son travail, elle livre à son tour son sang à Braniack, éperdu.
A son tour,il mord le poigné de la comtesse, qui ne semble pas souffrire du tout, bien au contraire,elle semble relaxée.

Le comte boit le sang de Lulyane, la vue troublée,et le froid envahit son corp.
Braniack semble soulagé,le sang de Lulyane coule dans ses veines,oubliant qu'il est entouré de blessés qui regardent toujours aussi fixement les vampires.

Des moments comme celui-ci,il n'en a jamais connu, Braniack renait alors que le soleil se lève. Un grand jour fait son apparition, et l'expérience est désormais terminée, les vampires sont sains et saufs.

Après ce repas,les vampire tombent sur un lit blanc,sang à la bouche,incoscients durant quelque secondes pour se réveiller automatiquement.
Les vampire se fixent, souriants,et Braniack a hâte de revoir la lumière du jour, sentir les rayons de soleil chauffer sa peau.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Lulyane reprenait ses esprits, tout doucement, encore bercée par la douce vague qui l’avait submergée. A côté d’elle, Braniack émergeait lentement lui aussi.

Avec un grand sourire, comblée et assouvie, elle lui adressa un clin d’œil.

- Je crois qu’on peut se tutoyer maintenant !

Elle guettait la moindre réaction en elle, un signe de son corps qui lui indiquerait que quelque chose avait changé, qu’elle était différente. Mais tout était comme d’habitude, si ce n’est cette intense fatigue et cette exquise sensation d’apaisement.

Rassemblant ses moyens, elle se leva d’un bond pour se diriger vers une haute fenêtre et tira vivement le rideau qui occultait la lumière du jour. Un rais doré vint éclairer son visage. Là-bas, le soleil avait fini de rougir et luisait au-dessus des arbres. La matinée avançait.

A travers les vitraux, elle sentait la chaleur toucher sa joue, dans un léger frôlement de l’aurore. Elle ne craignait toujours pas le soleil !

- Ça, au moins, ça marche encore, se rassura-t-elle.

Elle pencha la tête pour regarder son épaule. Elle avait moins mal, lui semblait-il. Était-ce l’onguent qui faisait effet ? Ou le sang de Braniack qui déjà la réparait ?

Elle arracha les bandages que l’infirmière avait patiemment noués et regarda sa plaie. Il semblait que les tissus se reformaient un peu, l’étendue de la blessure avait diminuée, elle était moins rouge, moins infectée.

Elle avait toujours eu ce pouvoir de guérison commun à bien des vampires mais il était insuffisant pour restaurer une telle lésion. L’échange avec Braniack semblait avoir renforcé et accru sa capacité de régénérescence cellulaire. Sans doute sa blessure allait-elle guérir, même sans soin, et sans doute n’était-ce qu’une question de temps… Au moins, elle n’avait pas tout perdu !

- Tu vas devoir me donner un cours, Braniack ! J’ai hâte de savoir comment on devient un mammifère volant !

La joie se lisait sur sa figure, elle ne doutait pas que son plan avait fonctionné. Mais soudain, comme elle regardait par la fenêtre, son sourire se figea.

En bas, dans la prairie, on s’agitait, l’affolement régnait. Certes, elle se trouvait trop loin pour distinguer tous les détails mais sa vue perçante ne la trompait pas : étendue sur le vert de l’herbe grasse, une large tâche rouge s’étendait en corolle.

Elle comprit immédiatement qu’il s’agissait de Xanis et l’inquiétude s’empara d’elle.

- Voilà le moment de voir si tu supportes le soleil ! Il fait grand jour et notre ami Xanis semble en bien mauvaise posture…

Avec une énergie retrouvée, elle s’élança à la vitesse indiscernable dont elle était capable. A l’endroit où elle se tenait, il n’y avait plus que le vide tandis qu’un léger courant d’air se faufilait entre les malades en traversant la grande salle.

Sans attendre de réponse de Braniack, elle avait descendu l’escalier à vis pour se précipiter au secours du Palatin-Thaumaturge.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
La prairie devant la Porte Nord


Les pensées brouillées, le géant se réveilla quelques minutes plus tard, sa rage l'ayant quitté. Une froide résolution et un manque irréparable avaient pris sa place. Il n'aspirait plus qu'à venger son compagnon, en pourfendant lui-même le coupable et les responsables. Mais le coupable devait ici gésir, puisque seule Lailah était encore debout, et le Prophète doutait qu'elle puisse lancer un sort de Désintégration. Seul un sorcier avait pu lancer un sortilège d'une telle puissance, et Aquilodon ne parvenait pas à incriminer Xanis. Le Thaumaturge était bien trop mal en point pour un tel enchantement. Il ne restait que l'Etranger, qui lui semblait plongé dans l'inconscience de celui ayant usé trop de mana. Il était coupable, c'était certain. Aquilodon ne lui avait pas fait confiance, et le Vert avait fait montre d'une telle puissance et d'un tel savoir qu'il pouvait très bien être le meurtrier d'Ukrimos. Mais le géant le tuerait en face à face, et ne l'assassinerait pas en lâche dans son inconscience. S'approchant du gisant, porté par une colère froide et sa folie naissante, le Prophète souleva l'homme blanc décapuchonné d'une seule main, et envoya une claque d'une force à réveiller les morts dans sa joue immaculée. Rien ne se produisit. Xéénothée refusait de se battre. Il mourrait donc inconscient. Dégainant la Claymore de Brak, il se préparait à pourfendre le pâle seigneur chauve retombé au sol comme une poupée de chiffon lorsqu'il entendit de nouveaux arrivants. Les deux vampires. Se retournant, il s'adressa brutalement à eux, croyant qu'ils tenteraient de l'arrêter.


- Partez, sanguinaires créatures. Laissez moi apaiser ma souffrance sur le responsable de ce crime atroce ! Empêchez plutôt Xanis de dépérir devant sa propre cité.

Ne prêtant plus attention à eux, se concentrant uniquement sur sa cible, oubliant le reste du monde, Aquilodon leva à deux mains la Claymore au-dessus de sa tête, prêt à l'abattre sur Xéénothée, sans défense.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
L'Infirmerie de la Tour


Lulyane et
Braniack reprennent lentement leur esprit. Lulyane se lève, finalement, et s'adresse au vampire d'une voix douce et amicale.

Je crois qu’on peut se tutoyer maintenant !

Braniack et Lulyane se sont rapproché de magnière...étrange. Mais ceci ne gène pas du tout le comte. Une fois après s'être remit sur pied,une grande energie s'empare de Braniack. Il a échangé son pouvoir de se changer en chauve-souris contre le pouvoir de résister à la lumière du jour.
Mais un rayon de soleil frappe la joue de Lulyane qui ne sent pas la moindre douleure. Peut-être que Braniack a toujours la capacité de se changer en animal volant. C'est incertain, mais Braniack y songe un long moment.

Lulyane enlève le bandage qui cachait son épaule blessée,et semble avoir moins mal qu'avant. Peut-être est-ce un effet secondaire de cet échange de sang. Quoi qu'il en soit,il lui reste un peu de son véritable sang qui coule encore dans ses veines.

Quel début de journée pour Braniack. Le comte va enfin pouvoir profiter du soleil.
Lulyane aussi est heureuse,un sourir se fait sur son visage,et parle de nouveau à Braniack.

Tu vas devoir me donner un cours, Braniack ! J’ai hâte de savoir comment on devient un mammifère volant !

Le vampire sourit aussi,et puis,c'est pour lui l'occasion de savoir si il a vraiment perdu ce pouvoir là. Lulyane va mettre assez de temps pour magnier cette capacité à la perfection, Braniack lui a mit des années.
Tout d'un coup, le sourire de Lulyane disparait juste après avoir regardé par la fenêtre. Bra en profite pour jetter un coup d'oeil. Il sent les rayons de soleil toucher sa peau,mais ne sent rien. Rien du tout. Il est heureux, sourit, vit un rêve. Il est tellement concentré sur le soleil qu'il n'apperçoit pas l'agitation du monde en bas. Lulyane, elle, l'a remarqué. Elle y voit Xanis.
Il lui est arrivé des ennuis.

Lulyane décide d'agir,elle sort avec agitation une phrase à Braniack avant de filer vers les escaliers.

Voilà le moment de voir si tu supportes le soleil ! Il fait grand jour et notre ami Xanis semble en bien mauvaise posture…

Braniack suit la comtesse, avec à la fois inquiétude et impatience...

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Le sort de La Vampire nécromancienne s’évaporait, la faiblesse la gagnait, le supplice du jour qui ce lève l’anéantissait, elle s’était effondré sur ses genoux, elle avait vite relevé sa capuche sur sa tête et relevé un coin de son long man tel pour recouvrir son visage, elle se releva sur ses pieds, un cris masculin lui ordonnait de bouger de là et de daigner s’occuper du corps du Thaumaturge. Une odeur de cadavre lui fit naître des nausées désagréables, elle du se rapprocher du blessé et faisant gaffe de ne pas recevoir directement les rayons du soleil sur son visage bien qu’elle pouvait endurer la lumière du jour, elle ne pouvait endurer une luminosité aveuglante à sa vision, ses yeux ne pouvaient supporter, elle attrapa le grand magicien par ses épaules et le tira à reculons vers les grandes portes de la ville, le tirant sur le pont-levis qui était abaissé. Une présence derrière elle, non…Elle senti une seconde, ils étaient deux mais elle ne percevait qu’un entité d’esprits mélangés, la Palatine détourna la tête, cherchant du regard qui cela pouvait bien être et elle vit la vampirette et son fidèle bien en forme. La voix qui lui avait crié dessus plus tôt hurlait maintenant de le laisser seul pour agir par rage et orgueil. La Comtesse demande de l’aide.

Aidez-moi! Venez vite! Il est très mal au point et faites attention de ne pas toucher aux deux projectiles qu’il a d’enfoncé dans sa chaire car ces flèches sont magiques et pourraient empirer la situation.

La Comtesse de Trasalvia espérait qu’un grand soigneur arrive vite pour pouvoir le sauver et aidé des deux autres vampires, ils transporter le blessé à l’infirmerie de la tour en y arrivant avec peine pour monter toutes les marches et arriver enfin en le déposant sur un lit propre qui sera vite souillé du sang du Thaumaturge. Elle lui déchira délicatement ses vêtements pour pouvoir le libérer et voir l’ampleur de ses blessures à l’épaule et au côté du flanc droit, il était percé au poumon, le pauvre, il ne lui restait plus grand temps à vivre, elle se sentait incapable de le guérir, une seule solution lui venait à l’esprit mais sans le consentement du concerné, elle n’y pourrait rien pour le sauver de cette façon là.

C’est grave! C’est vraiment grave! Il faut trouver le grand soigneur et au plus vite! Si non… Il va en mourir…

Une vielle dame à la dentition répugnante arriva avec des linges propres et une petite bassine d’eau pour laver le corps du blessé délicatement en contournant les blessures et faisant attention de ne pas toucher aux flèches. Lailah lui fit de gros yeux en abaissant sa capuche et ensuite elle regarda Braniack pour le sonder de son regard noir car elle avait remarqué un changement en lui.

Qu’as tu fais? Mais pourquoi? Te rends-tu comptes!!!

Elle fonçait sur lui et le plaqua contre le mur tout en le foudroyant du regard attendant ses explications. Il devait savoir les conséquences pour ce qu’il avait fait.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
Braniack et Lulyane ont râté un épisode très important,l'agression du thaumaturge! Ils étaient là,à échanger leurs pouvoirs pendant qu'une agression à lieue. Et ils n'avaient même pas entendu les crits et les hurlements des gens tellement qu'ils étaient concentré.
Le monde panique,Xanis est à l'infirmerie,dans un état grave.

Puis Lailah apperçoit son serviteur et remarque un changement,donc elle lui saute dessus comme un ranard devant une poule et le regarde avec ses yeux foudroyants.
Une chose de grave s'est passée,et Lailah croit, non sait, ce que les vampires ont fait. Ils se sont "mangé" mutuellement!
Une seule personne lui lançait un regard pareil: sa mère.
Quand il était petit,il s'amusait à monter sur les arbres,et ceci,peu importe la hauteur. Il faut dire que l'altitude n'effraye pas Braniack.
La comtesse s'acharne le vampire,comme si il avait une énorme bêtise.

Qu’as tu fais? Mais pourquoi? Te rends-tu comptes!!!

La vampire est embarassé, et ces yeux n'arrangent pas la situation. Tout le monde regarde les vampire, quelques uns se retiennent de rire, d'autres ne comprennent pas ce qui se passe. La comtesse est tellement folle de rage qu'elle ne lache pas son serviteur des yeux .
Lailah regarde encore son serviteur avec ce regard,et pour ne pas apparçevoir l'apperçevoir,il répond à sa maîtresse en fixant le sol.

-Bien,j'ais agit sans réfléchir aux conséquences des mes actes. Même si je ne regrette pas ce que j'ais fait,vous pouvez lacher votre colère si ceci peut vous calmer, mais avant, donnez moi deux raisons pour lesquelles je n'aurais pas dû agir de cette magnière.

Braniack asume ses actes,afin de ne pas mettre de l'huile sur le feu,tout en espérant que Lailah puisse lui pardonner un jour...

Dernière édition par Braniack le Ven 21 Mai 2010 - 19:44, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
À l’infirmerie de la tour.

La Palatine relâcha son emprise sur son fidèle pour le laisser parler, tout en l’écoutant, elle revient au chevet du thaumaturge, elle enleva ses gants de cuir pour les mettre dans ses poches de mantel qu’elle enleva aussi de sur ses épaule pour le laisser sur une chaise non loin du mur, jettent un autre regard fulminant à Braniack et revenant près du lit du blessé, lui caressant maternellement la chevelure et espérant qu’il s’éveille. Un autre regard vers le fautif qui regarde le sol en balbutient une réponse, il affirmait avoir agit sans réflexion aux conséquences de ses actes, même si il ne regrettait pas ce qu’il avait fait, qu’elle pouvait bien lâcher toute sa colère sur lui si cela pouvait la soulager et audacieux il osa la défier de lui donner deux raisons pour lesquelles il n’aurait pas du agir de la sorte. Elle pouvait au moins lui donner ça, il assumait mais elle ne pu se retenir de le réprimander tout de même en lui expliquant.

Vous auriez dû venir m’en parler avant, au moins vous auriez été informé avant de faire cette bêtise qui ne peut être réparé que par de fâcheuses solutions. Vous avez oublié vite que vous avez prêté sermon et allégeance au clan de la rose noire en pactisant et signant de vôtre sang dans le grand grimoire et de ce geste vôtre sang appartenait à cette Armada. Le sang pour nous vampires est très important car il affluât à devenir une sources d’informations et de savoir, c’est aussi un moyen des plus intimes de communiquer entre nous et de partager de lointains souvenirs et d’émotions bien que nous soyons une race qui ne peut en ressentir vraiment.

La Comtesse de trasalvia regarda la vampirette puis à nouveau le jeune vampire insouciant et poursuivit d’une voix plus calme, voulant se montrer sérieuse et qu’ils comprennent bien tout deux le lien qu’ils devaient se partager désormais avec cette étrange transfusion.

Vous êtes maintenant lié à jamais, vous rendez-vous compte? Chère demoiselle vous avez en vous le sang qui à pactisé avec nôtre clan et qui est répertorié dans un grand grimoire des plus important pour ma famille. Voilà ce qui m’a mise hors de moi. Saurez-vous maintenant en être digne belle créature au regard envoûtant? Car vous avez su charmer ce pauvre Braniack pour réussir à acquérir ses pouvoirs mais saurez-vous respecter les nouvelles règles qui vont avec maintenant…

La Blondinette redonna toute son attention sur le blessé grave et lui murmura un mot à l’oreille pour voir si il réagirait à ses mots, elle lui tenait une main en lui entrelaçant ses doigts des siens, espérant qu’il les lui serre pour lui montrer qu’il était conscient.

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
A sa descente de l’escalier, elle se retrouva plongée dans le chaos. On s’agitait à droite et à gauche…

La Comtesse de Trasalvia flageolait, s’empressant de se réfugier sous l’abri sombre de sa capuche, tandis que le soleil éblouissant montait lentement dans le ciel. Un peu plus loin, Aquilodon, fou de rage et de douleur, brandissait sa lourde épée au-dessus du corps inanimé de Xéénothée. Il éructait sa colère en les chassant.

Et Xanis gisait, époumoné, haletant dans un sinistre glouglou qui s’échappait de son torse.

Lailah prit les choses en main, ordonnant aux deux vampires de saisir le corps du Thaumaturge pour l’aider. Lulyane accepta qu’on lui donne des ordres parce que l’urgence le commandait. Et oubliant la situation de ses deux autres compagnons, elle para au plus urgent en agrippant les jambes du demi-elfe.

Une fois revenue à l’infirmerie, Lulyane fut prise d’une panique intérieure. Elle était paralysée, incapable de savoir quoi faire pour celui qui expirait lentement sous ses yeux. Et incapable de réagir aussi quand la Comtesse déchirait ses vêtements, caressait ses cheveux ou prenait délicatement sa main dans la sienne…

Elle sentait que cette proximité ne lui plaisait guère, que ces familiarités animaient en elle un sentiment de dépit. Mais elle était figée, raide regardant sans trop y croire la longue et douloureuse mort annoncée de celui qui était l’individu le plus proche d’elle, le seul être qu’elle connaissait un peu, celui qui avait légèrement fêlé le mur de sa solitude…

C’est seulement quand Lailah se mit à glapir et qu’elle riva Braniack contre un mur qu’elle sortit de son hébétude. Elle assista en silence aux balbutiements d’explications du Comte et quand la blonde se tourna vers elle en la toisant, en la réprimandant, elle fixa son regard noir dans celui de son interlocutrice.

Nulle inquiétude ne se dégageait de ses yeux… Au contraire, elle affichait un air déterminé, une volonté sans faille.

- J’ignore en quoi consiste votre clan, mais sachez que je ne me sens liée en aucune manière à qui que ce soit ! Peut-être une part de mon sang vous est-il attaché malgré moi, mais c’est par l’esprit que j’accorde mes inclinations. Je suis et resterai libre de tout engagement, tant que je n’aurai pas décidé le contraire !

S’approchant de Xanis, elle tourna le dos à Lailah, essayant par son ton et sa prestance de redevenir maîtresse de la situation. Elle continuait de parler, sans daigner jeter un œil à sa blonde rivale.

- Vous avez Braniack, gardez-le si ça vous fait plaisir ! Quant à moi, je n’accepte pour l’instant sur cette terre aucune autre cause que la mienne. Je n’ai point de maître, et ne vénère que Nimburr.

Lailah s'était rapprochée de Xanis. Elle avait saisi sa main et murmurait à son oreille. Lulyane en eut comme un frisson dans le dos... Faisant le tour du lit, elle prit son autre main entre ses paumes, ostensiblement, pour se réapproprier le lien qui l'unissait au blessé.

Malgré la froideur de sa chair, elle voulait lui transmettre un peu de chaleur, lui rendre cette empathie bienveillante qu’il avait manifesté lorsqu’elle était au plus mal. Elle voulait le rassurer comme il l’avait rassurée, le consoler comme il l’avait consolée… Elle voulait lui rendre ce qu’il avait donné…

Néanmoins, elle releva légèrement la tête vers la Comtesse, un petit rictus volontaire sur ses lèvres laissait poindre une canine luisante.

- Et puis, n’escomptez surtout pas que je vous appelle Maîtresse !

Le pouls du Thaumaturge était ténu et battait faiblement sous ses doigts.

- Il y a bien plus important ! Il n’est pas question que Xanis meure ! Si vous connaissez quelqu’un sur cette terre qui puisse l’aider, il est temps d’agir... Vous êtes la seule capable de vous déplacer rapidement dans l’Empire. Foncez chercher du secours ! Il me semble que vous possédez un dragon, non ? Lui vous obéira sûrement mieux que moi !


Dernière édition par Lulyane le Sam 22 Mai 2010 - 18:21, édité 1 fois

description[Q4] Replis & Ravitaillement EmptyRe: [Q4] Replis & Ravitaillement

more_horiz
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
power_settings_newSe connecter pour répondre