Le géant sentit le Rouge se déplacer vers lui, dans l'intention manifeste de le frapper, et il ne broncha pas lorsque le poing minuscule mais puissant s'écrasa sur ses solides abdominaux. Malgré tout, la faiblesse du géant le fit retomber à terre. La voix d'Aedric répondit à la prière d'Aquilodon par son arrogance habituelle, alors que le géant se relevait tout de même, calmement, tout en répondant du tac au tac.
Restez par terre géant. Ceux qui sont trop faible pour se battre n’ont pas à se mêler des combats des autres. Si vous vous avisez de bouger encore je vous tue Aquilodon.
- Je crains n'avoir aucun ordre à recevoir de votre part, Aedric. Tuez moi, puisque c'est ça que vous souhaitez. En me tuant, vous vous tuerez vous-même.
Ces créatures mourront de ma main car c’est leur destin. Les faibles périssent face aux forts. Et ce depuis la nuit des temps. Les lions mangeront toujours les agneaux.
- Les lions n'ont jamais mangé d'agneaux.
Je ne sais pas ce qui vous passe par la tête mais pour me faire arrêter de combattre il faudra me tuer.
- Ce qui est derrière vous va s'en charger, je sens sa respiration.
Et vous n’êtes pas …
Aedric se tut soudainement, et l'aveugle sentit un mouvement brusque, puis entendit un choc, et le bruit mat d'As'Elarith qui tombait au sol, non loin de là. Dans un buisson, à en croire le son qu'il produisit. Puis un autre choc, un gémissement rauque, plusieurs bruits de coup, puis le chuintement d'une épée fendant l'air, et enfin le son d'un corps tombant au sol. Puis les cliquetis des armures, tout autour des deux ecclésiastiques. Et l'odeur de la mort. D'autres zombies. Comme une confirmation que ses nouveaux sens de prédilection ne l'avaient pas trompé, Aquilodon entendit la voix rageuse d'Aedric ricaner, puis lui parler.
Je vous empreinte votre arme Aquilodon. Priez Brak ceux là ne nous ferons aucun de cadeaux. Et moi non plus. Approchez misérable créature. Je suis Aedric de Nardogord le fléau des morts.
Pauvre fou. Etre le fléau des morts était d'une totale inutilité. Pourquoi détruire ce qui l'était déjà ? Le roi Nardogord ne réfléchissait-il donc jamais ? Pourquoi prier Brak, alors que l'Equilibre montrait que tout était beau ? Peut-être les morts-vivants comprendraient-ils, eux. De sa voix faible, celui qui n'était plus seulement le Prophète leur adressa la parole.
- Vous qui avez été vivants. Vous qui avez été comme lui et moi. Vous allez commettre un meurtre. Peut-être deux. Repentez vous et fuyez, avant de goûter à l'arme de Brak. Décampez, courrez, volez, que sais-je ? Ne venez pas au massacre ou vous serez détruits. J'en suis désolé.
Restez par terre géant. Ceux qui sont trop faible pour se battre n’ont pas à se mêler des combats des autres. Si vous vous avisez de bouger encore je vous tue Aquilodon.
- Je crains n'avoir aucun ordre à recevoir de votre part, Aedric. Tuez moi, puisque c'est ça que vous souhaitez. En me tuant, vous vous tuerez vous-même.
Ces créatures mourront de ma main car c’est leur destin. Les faibles périssent face aux forts. Et ce depuis la nuit des temps. Les lions mangeront toujours les agneaux.
- Les lions n'ont jamais mangé d'agneaux.
Je ne sais pas ce qui vous passe par la tête mais pour me faire arrêter de combattre il faudra me tuer.
- Ce qui est derrière vous va s'en charger, je sens sa respiration.
Et vous n’êtes pas …
Aedric se tut soudainement, et l'aveugle sentit un mouvement brusque, puis entendit un choc, et le bruit mat d'As'Elarith qui tombait au sol, non loin de là. Dans un buisson, à en croire le son qu'il produisit. Puis un autre choc, un gémissement rauque, plusieurs bruits de coup, puis le chuintement d'une épée fendant l'air, et enfin le son d'un corps tombant au sol. Puis les cliquetis des armures, tout autour des deux ecclésiastiques. Et l'odeur de la mort. D'autres zombies. Comme une confirmation que ses nouveaux sens de prédilection ne l'avaient pas trompé, Aquilodon entendit la voix rageuse d'Aedric ricaner, puis lui parler.
Je vous empreinte votre arme Aquilodon. Priez Brak ceux là ne nous ferons aucun de cadeaux. Et moi non plus. Approchez misérable créature. Je suis Aedric de Nardogord le fléau des morts.
Pauvre fou. Etre le fléau des morts était d'une totale inutilité. Pourquoi détruire ce qui l'était déjà ? Le roi Nardogord ne réfléchissait-il donc jamais ? Pourquoi prier Brak, alors que l'Equilibre montrait que tout était beau ? Peut-être les morts-vivants comprendraient-ils, eux. De sa voix faible, celui qui n'était plus seulement le Prophète leur adressa la parole.
- Vous qui avez été vivants. Vous qui avez été comme lui et moi. Vous allez commettre un meurtre. Peut-être deux. Repentez vous et fuyez, avant de goûter à l'arme de Brak. Décampez, courrez, volez, que sais-je ? Ne venez pas au massacre ou vous serez détruits. J'en suis désolé.