Le Monde de Kalamaï
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[Q1] Le Delta du Trident

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Volkmar
Irkos
6 participants

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La chevauchée n’avait été que pur plaisir. Les cheveux au vent, évoluant dans un environnement vert et tranquille, en osmose avec la Nature, Irkos savourait chaque moment de leur fuite. Les rôdeurs, composant principalement l’escorte, vérifiaient soigneusement si il n’y avait aucun ennemi à l’horizon, et lors des pauses prenaient soin d’effacer les traces de pas à l’aide du druide. Il fallait rendre la tâche malaisée à ces maudits pirates, même si ces derniers les retrouveraient certainement un jour ou l’autre. Mais les traqueurs verraient bien assez tôt qui était la proie.

Ils arrivèrent un soir au fameux Delta du Trident. En temps qu’ancien membre de l’Oracle, l’Elfe s’y était rendu quelques fois, mais l’endroit ne cessait de l’émerveiller par sa beauté. Tout était si pur, la Nature avait une place dominante sur ce terrain, et seul la forteresse indiquait la présence d’une forme de vie belliqueuse et humaine.

Il leur restait quelques kilomètres avant d’atteindre les portes de la citadelle. Il ne fallait pas que les pirates soit derrière eux, sous peine de subir leurs attaques sans pouvoir s’en protéger. Le Roi Arakasï s’élança en premier, à brides abattues, et le reste du groupe suivit. Par chance, la vue des rôdeurs ne les avait pas trompé, et ils n’eurent pas la mauvaise surprise de la venue des pirates. Une fois arrivés devant l’imposante entrée, une voix se fit entendre derrière la grille :


- Qui va là ?
- Je me nomme Jund Arakasï, et je viens accompagné d’un groupe de rebelle. Ouvrez les portes à vos alliés, frères !

Plusieurs imperceptibles chuchotements se firent entendre, puis un petit portail s’ouvrit dans un des pans du mur.

- Êtes-vous bien le Roi de l’Outre-Mer ? Et vous, n’êtes vous pas le Chevalier-Dragon Irkos ? Quel plaisir de vous voir ici, nous craignions qu’il ne reste plus de braves gens encore en vie après cette damnée attaque à Roc-le-Chastel !

L’Elfe frémit à l’évocation de l’ancien grade qu’il occupait au sein de l’Oracle Alen’ien. Tant de souvenirs rejaillirent, mais ce n’était pas le moment de céder à la nostalgie. Malgré cela, les images du passé revenaient le hanter, mais Arakasï coupa court à ses songes mélancoliques.

- L’heure n’est pas encore aux présentations, frère Natif. Nous devons rencontrer le Chevalier Capitaine Talon Ker Wann, est-il en mesure de nous recevoir ?

Le garde répondit par la positive, et ils furent tous conviés dans une grande salle où se tenait multiples mets. Succulents n’aurait pas été le bon terme pour définir la nourriture, mais elle demeurait excellente de par sa simplicité et sa fraîcheur. Pas de froufrous, de pièces montés, seulement le strict nécessaire à une période de guerre. Néanmoins, ce repas sembla contenter tout le monde.

Le Chevalier Capitaine, maître des lieux, fit enfin son arrivée et salua chaque personne, qu’elle fasse partie de l’escorte ou de l’ambassade. Ses salutations furent néanmoins plus appuyées avec Irkos, mais moins avec le Roi Arakasï, ce qui étonna les hôtes
.


- Je faisais autrefois partie d’une organisation nommée l’Oracle d’Alen’ia, expliqua-t-il à voix basse à l’Elfe. C’est pour cela que Ker Wann montre plus de sympathie envers moi que vous, mais ne vous en faites pas, même si vous ne faisiez pas partie de notre groupe et que certains ont été réticent à votre accession au pouvoir, vous avez tout de même la confiance des Natifs ici. Seulement, si vous le permettez, j’aimerai parler en notre nom, cela facilitera les présentations.

Arakasï acquiesa en silence, tout en lançant un regard empli de fierté envers Irkos, dû à la découverte de cette nouvelle facette. Le Natif se leva, et prit la parole :

- Chevalier Capitaine Ker Wann, c’est pour nous un honneur que d’être vos invités en cette imprenable forteresse. Nous espérons tout de même devenir bien plus que vos hôtes.
- Le plaisir de vous compter parmi nos rangs est réciproque, Chevalier Dragon Irkos. Présentez-moi donc vos compagnons, et expliquez-moi les raisons de votre présence.

L’Elfe commença par présenter chaque membre de l’escorte, et finit par les gens de plus haute importance, comme le voulait une des anciennes lois tribales de l’Outre-Mer :

- … Le Général de la Nation, Volkmar, qui malgré son jeune âge fait preuve d’un talent précoce pour commander. Se tient ici l’Elfe Babka, et à ses côtés Hélèna, respectivement Palatin de Maon et Preveze. Les gardes présents aux quatre coins lancèrent des regards plus qu’hostiles envers les ambassadeurs. Ils sont nos alliés, venus de Kalamai pour nous aider à sortir de cette désastreuse situation. Je me porte garant de leur fidélité, n’ayez crainte. Enfin à mes côtés se tient le Roi Arakasï…

Un des soldats d’Hélèna eut le malheur de rectifier ’Roi Arakasï’ par ‘Palatin Arakasï’. Wer Kann abattit son poing sur la table, faisant trembler les verres et couverts :

- Je ne tolérai pas cette attitude une fois de plus entre mes murs, jeune inconscient ! L’Outre-Mer est une Nation libre, dégagé de l’emprise malsaine de votre Empire. Désormais, notre dirigeant se fera appelé Roi, comme à l’époque de Taleonor, et non Vice-Roi ou Palatin, ou je ne sais quelle bêtise ! Quiconque manquera aux règles régissant la vie à l’intérieur du Trident sera banni et sa langue coupée ! Ai-je été clair ?

Un silence de plomb s’abattit dans la salle, pendant lequel Irkos regretta de ne pas avoir prévenu ses compagnons. Le Chevalier Capitaine se rassit, et l’Elfe continua :

- Je disais donc… le Roi Arakasï, qui a œuvré ces derniers mois à redonner un second souffle à l’Outre-Mer.
Le but de notre présence en ces lieux est simple : nous voulons vous aider à préparer un plan, le plan qui nous permettra de libérer Roc-le-Chastel. Et il n’y a nul autre lieu pour répondre à ce besoin.

- Ne bougez pas, je reviens.


L’homme repartit, soulageant l’atmosphère. L’Elfe en profita pour prévenir ses camarades :

- Cette citadelle est majoritairement composée d’anciens membres de l’Oracle d’Alen’ia, organisation dont je faisais partie. Nous étions des militants pour l’indépendance de l’Outre-Mer, faites donc attention à vos paroles. Nous sommes maintenant une Nation indépendante comme l’a souligné le maître des lieux, ne faites pas offense à notre nouveau statut et tout ira bien. Je me suis porté garant de vous, ne bafouez pas mon honneur.

Le Chevalier Capitaine revint avec une tonne de papiers, de cartes.

- Voilà tout ce qui concerne notre fort. Le nombre de personnes présentes, les cartes géographiques, notre situation économique, tout est condensé dans cette pile de paperasse. Je vous invite à en prendre connaissance.

Ce que firent pendant plusieurs heures les hôtes. Irkos fut rassuré par le nombre impressionnant de soldats prêt à défendre la Nation, et encore, d’autres armées pouvaient arriver. La situation financière était au beau fixe, grâce aux entreprises de feu Tilk Nosferan. Etait-ce suffisant pour mener une rébellion digne de ce nom face aux pirates ? Il ne saurait le dire, seul l’avenir le dira.

- Maintenant que tout le monde connaît notre situation, avez des questions ? Est-il prévu que Kalamai envoie d’autres troupes ? Si tel est le cas, mieux vaut nous prévenir, cela nous éviterait des effusions de sang inutiles.

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Volkmar hocha la tête, et tenta de prendre un air suffisament grave, alors que cette informelle réunion d'Etat major prenait tous les aspects d'un conseil militaire...

"En tant que natif, j'approuve notre indépendance.
Mais il en résulte que nous ne devons pas compter sur Kalamaï, pour nous en sortir, malgré la présence de nos... amis."


Avec un hochement de tête poli il salua les deux représentants de l'Empire, avant de se rendre compte que lui, tout jeune général de la nation, un poste qui n'avait d'existence que de fait, et qu'il était le premier à occuper depuis des lustres, si tant est qu'on l'eut appelée ainsi autrefois, venait de reprendre plutôt sèchement un homme auquel Irkos semblait accorder beaucoup d'importance.
Il avisa le chevalier Ker, d'un oeil critique, et finit par conclure que si l'autre voulait son estime, il n'avait qu'à ne pas débiter de fadaises aussi importantes.
De toute façon, même sous domination impériale, jamais Kalamaï ne se serait battu pour protéger l'Outre-Mer!


"En outre, il nous faudrait définir un lieu de rassemblement pour les troupes qui ne tarderont pas à se mobiliser à travers les îles.
Nous devons nous informer et nous préparer à lutter, mais les levées mettront du temps à nous rejoindre."


Il en savait quelque chose.
Le temps que l'armée d'Espeyran soit prête, il faudrait bien encore au moins une grosse semaines, sûrement plus, et il n'avait encore pas renseigné Alban sur le point de ralliement.
Une chose dont il devrait s'occuper d'urgence, lorsqu'ils l'auraient défini.
C'est alors qu'une autre idée lui traversa l'esprit, lorsqu'il songea qu'il leur faudrait être aussi nombreux que possible, pour avoir une chance de mettre fin à l'invasion aussi rapidement que possible.


"Par ailleurs, roi, Arakasï ne l'est que nominalement.
Qui le sait mis à part nous?
Il est temps d'annoncer à notre peuple le relèvement de la monarchie d'Outre Mer.
Nos gens se battront avec plus de coeur et de rage, si c'est pour une terre libre qui sera notre, que pour une terre qui passerait d'un maître à un autre.
Couronnons officiellement Arakasï, et que ce nouveau règne soit annoncé à travers l'île."


C'était aussi un moyen d'affirmer à l'Empire et aux Pirates, que l'Outre Mer ne se rendrait jamais.
Soudain las, il secoua ses jambes, et se massa la cuisse droite, d'une main, en se penchant en avant...


"Si nous pouvions nous asseoir et manger un bout, avant de parler, j'en serais fort aise, la chevauché a finit de m'éreinter, suite à ces jours de fuite..."



_____________


Malgré l'injonction d'Irkos quelques jours plus tôt, le gamin récupéré en otage par Volkmar, à Griseaux, était resté avec eux.
Et du haut de ses treize ans, il était perdu, déboussolé, dans ce nouveau monde, celui des armes, de la guerre, et du sang.
Il avait repris conscience le soir de leur fuite du village, et s'était piteusement trainé à l'écart, fuyant ces rudes soldats qui avaient leurs projets en tête, leurs avenirs respectifs... Et lui n'en avait plus.
Sa vie avait volé en éclat, bien qu'elle n'eut pas été bien rose, jusqu'ici.
Il avait songé à fuir, mais ils avaient dépassé son village de tant qu'il ne savait pas même où se trouvait la mer.
Ni où menait, à dix mètres, le premier chemin venu.
C'est un vieil homme, un ancien guerrier peut-être, sec et parcheminé, qui était venu le trouver, et l'avait ramené près du feu, s'occupant de lui.
Ils avaient parlé un moment, le vieil homme s'appelait Kerl.
Le gamin, Cervien, avait appris de lui que son ravisseur était persuadé d'avoir reçu une injonction de la Déesse, car il n'avait plus songé au gamin dès qu'Irkos fut parti au galop pour le Trident.
La Déesse, appelée Orfange par d'autre, c'était elle que vénérait Volkmar.
Il avait par la suite tenu compagnie au vieil homme, ne prêtant guère attention aux changements autour de lui, ni aux conversations, pas avant d'arriver à destination.
Mais il n'avait jamais vu de ville, et la foule, et la pierre, et la hauteur des murs, eurent raison de son renfrognement.
Il ne comprenait toujours pas, mais il n'avait pas le choix. Et ça valait le coup, de voir tous ses soldats, dans leurs armures rutilantes.
Mais il comptait bien en apprendre plus sur ce qui se passait ici.

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Accueil et présentation avait eut lieu au coeur du Delta du Trident. D'abord annoncé en allié par Irkos, les ambassadeurs de Kalamaï furent ensuite dénigré par Volkmar. Babka n'eut d'autre choix que d'y répondre.

Général Volkmar, votre manque de respect envers le soutien que Prévèze et Maon offre à la Nation d'Outre-Mer est inacceptable. Faites-le savoir dans l'instant si vous demandez le rappel de nos armées vers nos terres et ainsi contredire les demandes de votre Roi ! J'irais aussitôt préparer un message afin que la flotte rebrousse chemin si tel est votre souhait. Sachez toutefois que si rien n'arrive à notre flotte en cours de route dans les eaux infestés de pirates, vous aurez ici une puissance de frappe non négligeable, autant terrestre, aérienne ou maritime. Je connais par coeur les effectifs qui sont continuellement à disposition sur mes terres et croyez-moi vous ne voulez pas les perdre.

Nous sommes ici par respect pour l'Outre-Mer et s'assurer que le climat reste paisible avec Kalamaï. Je vous rappel que sans les "amis" que nous sommes, votre Roi serait mort à l'heure qu'il est. Alors, quel est votre choix général ? Êtes-vous borné au passé à ce point ou êtes-vous en mesures d'ouvrir votre esprit et de prendre l'aide qui vous ai offert ? Prenez seulement en considération qu'il ne s'agit pas d'un envoi de l'Empereur de Kalamaï sur vos terres avec leur bannières et leur attitudes, mais bien des armées personnelles de la Comtesse Hélèna et des miennes. Ayez les idées claires Volkmar.


Je me tourna alors vers le Chevalier Capitaine Talon Ker Wann.


Capitaine, mes respect. Il vous faudrait bel et bien prévoir l'arrivé de troupe en provenance de Kalamaï mais elles ne porte pas les couleurs de celle-ci. Vous y reconnaitrez seulement nos blasons personnel ou provincial. Ses troupes se rendent ici par notre volonté suite à la demande du Roi d'Outre-Mer. Soyez gré d'ouvrir votre port et vos portes à une armée qui vient défendre à vos côtés la Nation à laquelle vous tenez tant et que de vulgaires pirates veulent vous prendre.

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Trois pirates, dont un elfe et deux elfes noirs, avaient chevauché depuis le début de la nuit. La consigne avait été donné d’avancer sans s’arrêter, mais tout en assurant une discrétion maximale. Ils chevauchaient d’une nuit d’encre ainsi il était impossible de les voir arriver. Pour plus de sureté, ils avaient revêtu des vêtements sombres et prit des chevaux de couleur noire. Kennit ne voulait rien laisser au hasard. Il voulait savoir si quelque chose se passait aux ruines du Delta du Trident.

;A deux lieux des ruines, enfin il pensait y être, ils descendirent de leurs chevaux. Ils décidèrent de continuer à pied ainsi en cas de problème ils pourraient se dissimuler plus facilement sans compter qu’un cheval pouvait hennir ce qui éveillerait les soupçons de sentinelles si jamais il y en avait.

Les pirates ne savaient pas vraiment où se diriger car ils ne voyaient pas très loin. Cependant, tant bien que mal, ils arrivèrent devant de hautes murailles. Ils avaient été dirigés par une faible lumière qui émergeait d’une meurtrière. Quelqu’un n’avait pas été très soucieux. Maintenant les pirates devaient savoir s’il s’agissait d’un groupe de résistants ou bien d’un vagabond qui avait trouvé refuge. Les pirates se dispersèrent afin de voir les différentes façades de l’édifice. Enfin trois pour être plus exact car le château bordait la mer.

Quelques temps plus tard chacun revint au point de départ. Il n’y avait nul doute possible, la vue des pirates étaient excellente même de nuit. Des soldats étaient placés sur les remparts, cela incluait donc une force militaire. On pouvait donc en conclure que des résistants étaient ici. Il fallait avertir le reste du groupe resté en arrière.

Un des pirates se retira, les deux autres trouvèrent un emplacement bien à l’abri où ils pourraient observer sans être vu. Le premier pirates se dirigea à la hâte vers les chevaux et parti avertir ses compagnons.

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Malgré quelques accrochages entre les Natifs, notamment Volkmar, et les Kalamiens, le reste du séjour se déroula sans trop de problèmes. Irkos s’efforçait de montrer son soutien et sa sympathie aux étrangers pour montrer l’exemple. La relation qu’il entretenait avec les hôtes était certes courtoise, mais peu profonde. Il ne fallait pas non plus tomber dans l’excès, sans quoi ses gestes amicaux seraient mal interprétés. Beaucoup de Natifs ici avaient perdus des proches à cause de l’Empire, mieux valait ne pas les offenser en se montrant trop affectueux avec l’ancien ennemi.

Il n’empêche qu’au bout d’une semaine, le mur de colère qui séparait les invités et les soldats était presque tombé, même si les Kalamiens ne seraient probablement jamais considéré comme des membre à part entière de la communauté. Mais c’était déjà une bonne avancée dont il fallait s’estimer heureux. L’Elfe fut surpris d’avoir de tels pensées ‘politiques’, mais les enseignements de Mïlas ne portait pas que sur le combat, il concernait aussi la diplomatie. Satisfait d’avoir réglé toutes ces broutilles de sociologie, il entreprit de s’entraîner et de perfectionner son agilité. Alors qu’il commençait tout juste son échauffement, des sons de cloches retentirent, et Irkos fut ceuilli par un messager :


- Chevalier Dragon Irkos !
- Oubliez ce titre, l’Oracle n’existe plus. Vous pouvez juste m’appeler Irkos, répondit-il en posant sa main sur l’envoyé pour l’apaiser. Qu’y a t-il ?
- Des navires en approche, nous ne sommes pas certains qu’ils s’agissent de Kalamai !

L’Elfe comprit mieux pourquoi le jeune homme était si tendu, et ils partirent ensemble en direction des tours les plus élevés. En passant, ils croisèrent Babka, qui semblait lui aussi se diriger vers la salle d’entraînement.

- Sire Irvin, venez avec nous, il est possible que vos… nos alliés arrivent. Nous avons besoin de vous pour déterminer leur camp.

Le petit groupe grimpa les marches quatre par quatre, et les deux Elfes distancèrent rapidement l’humain essoufflé. Lorsqu’ils arrivèrent enfin en haut, l’Elfe de l’Empire n’eut pas besoin de longue vue pour reconnaître formellement ses amis de Kalamai.

- Alliés ! hurla Ker Wann de sa forte voix. Envoyez un griffon par navire pour les guider jusqu’au port, mais au moindre signe hostile, ordonnez aux chevaucheurs de brûler leurs embarcations !

Les ordres furent exécutés à la lettre, et les bâtiments ne firent part d’aucune intention malveillante. Tout le monde arriva donc sain et sauf dans le petit port pouvant accueillir jusqu’à trois bateaux. Mais une longue escapade attendait les marins. En effet, le port était situé en contrebas de la falaise, tandis que la forteresse culminait en haut. Une bonne demi douzaine de centaines de mètres d’escaliers constituaient la dernière étape pour atteindre la forteresse. Irkos, Babka, Hélèna, Volkmar, et le Capitaine Talon Ker Wann attendaient que leurs nouveaux hôtes finissent leur ascension, pour dans un premier temps connaître le motif de leur présence, et ensuite faire les présentations. Vu le nombre impressionnant de soldats qui arrivaient, Irkos songea avec humour et découragement que Ker Wann allait devoir s’égosiller pour instaurer du respect entre les deux camps. Déjà qu’installer une poignée de Kalamiens n’avait pas été chose aisée, alors plusieurs centaines…

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Le trio dirigeant les troupes qui accostaient se dirigea vers la forteresse du Delta pour y rejoindre ceux présent. L'espoir était d'y trouver les ambassadeurs de Kalamaï ainsi que le dirigeant de l'Outre-Mer, sain et sauf, afin que cette mission ne soit pas un échec. Le petit groupe fut enfin devant les portes, celles-ci s'ouvrirent lentement. Face à eux, Hélèna et Babka d'un côté, Irkos, Volkmar et le Capitaine Talon Ker Wann de l'autre.

Nàlia essayait de voir plus loin, cherchant d'autres dignitaire. Elle prit la parole en premier, s'adressant aux gens de la Nation d'abord.


Mes respects messieurs, je suis la Générale Nàlia, des armées de Maon, voici l'Amirale Amélia, de la Flotte Ald'Rhunaise et le Seigneur Adola. Permettez-moi de vous posez la question, mais où est le dirigeant de l'Outre-Mer ? A-t-il succombé à l'assaut des pirates ?

* * * * *
Pendant ce temps, les troupes descendaient des navires, en groupe de trois vaisseaux ils accostaient au petit port puis la marchandise et les hommes quittaient le bâtiment. Seul restaient à bord les marins, nécessaire au déplacement afin d'aller mouiller un peu plus loin dans la crique.

Certains navires, purement militaire, avait pour seul usage l'attaque en mer pour protéger les convois. Ceux-ci parcouraient constamment la zone pour couler tout vaisseau en approche sans battre pavillon allié.

Sur terre, un manque de place à l'intérieur de la forteresse pour une armée aussi grande. Résultat, les soldats d'Ald'Rhune furent installé dans le Delta tandis que les armées de Maon, habitués d'être à la belle étoile, établirent le camp sur la plaine qui mène en haut de la colline à l'exception des deux cents guérisseurs qui eurent droit à une vaste salle de la forteresse pour s'installer. Cet espace ayant été initialement prévu pour les troupes du Seigneur Adola mais il n'ont pas débarqué, apparemment un désir de rester en mer, une nostalgie quelconque...

Plus d'un millier de griffons fut disposé sur un pic rocheux de bonne envergure qui est situé à l'opposé de la crique, permettant une surveillance des environs grâce à la fois par la hauteur du lieu mais aussi par les patrouilles régulières à dos de griffons.

Le reste de la milice et des troupes d'élites de Maon établirent le camp, parmi la verdure environnante et sans rien détruire sur leur passage, profitant plutôt des arbres, buissons ou roches présente pour mieux s'installer. Des éclaireurs bien positionnés, des sentinelles sur toutes les faces du camp. Aucun détail n'était laissé au dépourvu pour la protection des troupes et du Delta.

Le lendemain, toute cette armée se mettrait en marche, faisant payer le prix à ces pirates !


Spoiler :

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A l’horizon s’élevait un large nuage de poussière. Kennit observait ça et paraissait ravit, un sourire se dessinait sur ses lèvres. Il avait reçu un pigeon quelques jours plus tôt l’avertissant que des hommes arrivaient.
Dès que Delylia Paloria avait reçu le messager demandant des renforts afin de venir à bout des rebelles d’Outre-Mer, cette dernière avait envoyé toutes les forces disponibles. A la base Kennit n’avait pas assez d’hommes. Mais celle qui s’était proclamé la nouvelle reine de l’Outre-Mer avait promis des renforts et aujourd’hui ils arrivaient avec eux leur étendard qui flottait fièrement au vent.

Une quantité d’hommes à pied mais aussi à cheval arrivaient, ils étaient environ 550 à 600 et là pour assiéger une forteresse mais rien d’autre ne leur avait été dit. Parmi eux se trouvaient également quelques ingénieurs et artisans captifs. Ils avaient une mission simple assembler et fabriquer des armes de sièges : onagres, scorpions, béliers, balistes,… Des chariots étaient également présent pour amené du matériel, des armes, des vivres ainsi que quelques tentes.

En parallèle Delylia avait envoyé trois petits navires avec des armes de jets. Les capitaines de ses derniers avaient reçu pour consignes d’aller mouiller dans une petite crique à proximité du Delta du Trident. Ce fut chose faite et pour se garantir de la discrétion des archers avaient été positionné en haut des falaises. Leur mission était clair éliminer tout fouineur. Cette vague d’attaque devait rester une surprise. Les archers s’étaient donc cachés dans les buissons, dans les arbres et ils portaient un camouflage qui leurs permettaient de se fondre dans la nature.

Ils arrivèrent devant Kennit et s’immobilisèrent, la route avait était longue et tous étaient arasé et n’aspiraient qu’à se reposer. Pourtant le second de Delylia ne pensait pas la même chose, il voulait marcher sur la forteresse. Pendant plusieurs jours il avait attendu en retrait sans pouvoir faire quoi que ce soit si ce n’est élaborer des plans. Il avait également utilisé ce temps à appeler d’autres renforts. Des pirates basés à Port-Esperance était venu, environ 150. Ces derniers étaient venus avec des armes, vivres et toiles de tentes.

Les chefs de chaque section se présentèrent devant Kennit afin de le saluer et recevoir les consignes. Ce dernier prit aussitôt la parole.

Bonsoir, on vous attendait et vous êtes là. Maintenant nous allons pouvoir faire flotter notre étendard sur l’ensemble de cette île. Car au bout de cette route se trouve le dernier bastion qui nous résiste, c’est là que ce serait refugié les dirigeants, je devrais dire les ex-dirigeants de cette nation de perdants.
Je ne désire pas faire attendre la douce et terrible Reine Paloria. De plus je pense que cela ne sera pas évidant, la place à l’air dur et je pense que ça risque d’être à l’usure qu’on les aura.
Donc nous allons marcher dès maintenant sur les lieux.


Aucun responsable n’osa contester Kennit.

Les troupes se mirent donc en route pour se rapprocher de la forteresse.
Bientôt ils arrivèrent à proximité. Kennit décida de se positionner à plus d'une lieue des murailles afin d’éviter les tirs de flèches, profitant du couverts des arbres de la forêt environnante à cette distance de la cible.

Les hommes commencèrent aussitôt à installer le camp alors qu’il faisait encore noir. La première étape fut de monter un barrage afin de briser une éventuelle charge de cavalerie. Un fossé fut creusé à la hâte et des pieux plantés, ceux-ci avaient été préparé par les hommes de Kennit durant l’attente de leurs camarades. Heureusement pendant tout ce temps ils ne subirent pas d’attaque, la chance devait être de leur côté, la chance et également les nuages qui obscurcissaient le clair de lune.

Cela prit du temps, toute la nuit, les hommes étaient fatigués mais pourtant tout n’étaient pas encore organisé. Mais le principal était fait et efficacement car la ligne de défense saurait ralentir d’éventuel attaquants.
Le responsable avait positionné une ligne d’archers devant la première ligne de défense passive. Il restait encore à mettre les tentes, organisés les tours de garde et l’intendance. Sans compter qu’il fallait assembler les armes de sièges présents dans des chariots et en construire de nouveaux. Cela nécessitait également de récupérer du bois sec et mettre en place la forge pour modeler les pièces et réparer les armes.

La tente de Kennit dut la première montée, une ronde assez grande permettant d’y accueillir un lit de camps ainsi qu’une table permettant d’y déposer les cartes. D’ailleurs Kennit avait pu en récupérer quelques unes, mais ce qu’il aurait aimé aurait été les plans de la forteresse qu’ils avaient à prendre. Cela n’allait pas être simple. Il n’avait pas encore de plan, lui était un pirate et avait l’habitude des abordages. Là ce n’était pas la même chose mais dans les deux cas il fallait une stratégie. Peut être incendier la place, empoisonner les réserves d’eau, attendre qu’ils meurent de faim …

La nuit avait été mouvementé, le camp complété, le soleil se pointait à l'horizon ... révélant une horreur pour les pirates. Le manteau de la nuit avait empêché leur adversaire de les voir s'installer mais avait aussi empêcher les pirates de voir leur ennemi et l'imposant camp présent entre eux et la forteresse. La situation n'était plus du tout la même...

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Nous venions enfin d’arriver à destination non sans mal. Nous avions réussi à avoir des informations sur l’endroit potentiel où se trouvaient les émissaires.
L’endroit n’était pas simple pour accoster, mais les différents capitaines y arrivèrent puis nous furent débarqué.
Nous nous présentâmes à la grande porte. Mes hommes étaient restés en retrait mais avaient débarqué. Ils avaient tout d’abord voulu vérifier un certain nombre de détail avant de débarquer : regroupement d’informations, étude de carte. Mais ils avaient fini par arriver sur la côte pour me rejoindre. Il en avait été décidé ainsi au cas où il faudrait tout de suite mener une opération en territoire ennemi, ou bien une mission nécessitant de la discrétion. Nous nous étions équipés pour cela, c'est-à-dire armes, vivres pour trois jours et le minimum pour soigner les blessures. Les vêtements avaient également été adaptés, la couleur sombre prédominait et aucun écusson ou armoiries n’étaient visibles ainsi l’identification n’en était que plus dur. Si ce n’est pour ma part que j’avais des tatouages sur le corps mais qui n’était pas visible, pour les admirer il faudrait donc le faire sur mon cadavre, mais ce n’était pas mon intention. Pour mes hommes, personne ne pouvait les reconnaitre, une étoffe de tissu leur montait jusqu’au nez, il n’y avait de visibles que leurs yeux.

Les portes s’ouvrirent et nous vîmes Hélèna et Babka sain et sauf. A coté d’eux se tenait également des seigneurs de l’Outre-Mer à en juger par leurs vêtements.


Bien le bonjour
Je suis heureux de voir que cette invasion a pu vous préserver afin de pouvoir passer à la contre-offensive, enfin si tel est votre souhait.
Je tiens également à préciser que nous ne venons pas au nom de Kalamaï ni pour régler le différent politique qu’il y a entre Kalamaï et l’Outre-Mer, Dame Hélèna et le Seigneur Babka ont été envoyé pour cela. D’ailleurs vous pouvez constater qu’il n’y a aucun étendard de Kalamaï.


Je marquai une pause afin d’essayer de décrypter les expressions de mes interlocuteurs, mais j’y voyais surtout de la fatigue.


Nous sommes venus ici pour aider nos diplomates et vous également si vous le voulez bien, car nous pensons qu’il est difficile de parler de paix et de trouver des accords dans de telles circonstances. C’est pourquoi nous vous proposons notre soutien.


Je savais que les navires étaient en ce moment mêmes en train d’être déchargé en hommes et en matériel pour repousser ces pirates. J’avais cependant donné l’ordre de garder mes prisonniers dans les cales du navire amiral. Je n’avais pas encore pu les interroger.

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Leurs nouveaux hôtes étaient enfin arrivés. Talon Ker Wann leur laissa à peine le temps de reprendre leurs souffles, suite à cette rude ascension, et beugla de sa vois haut perché :

- Bienvenue dans la forteresse du Trident, le bastion de la résistance native ! J'espère que le voyage n'a pas été trop dur, car les choses sérieuses commencent. Jugeant qu'il avait déjà perdu trop de temps en flagorneries, il enchaina: les soldats et sous officiers, vous irez dans le bâtiment Est, à l'écart des Natifs. Je vous rappelle les règles élémentaires: pas d'insultes, pas un mot plus haut que l'autre, pas un regard de travers, pas de gestes injurieux. Ces consignes valent pour mes hommes, je vous conseille de les respecter à votre tour.
Les officiers, suivez-nous, nous avons à discuter.

Tandis que les valets débarassaient les vivres des bâteaux, les haut placés Kalamiens et Natifs se dirigèrent vers la grande salle réunion. Chacun se plaça autour de la table, mais peu osèrent se mélanger. Arakasï ouvrit le bal, en déclarant qu'il estimait bien que l'Empire envoie de l'aide, et que l'Outre-Mer acceptait volontiers cette main tendue. Ce fut ensuite le Capitaine Ker Wann qui dressa la liste du nombre d'hommes et de vivres déjà présents dans le Delta:

- Nous disposons ici de 10000 hommes prêts à se battre. Sans compter les seigneurs qui n'ont pas encore eu le temps de nous envoyez leurs troupes. Nous avons de quoi tenir environ trois semaines avec nos ressources actuelles, presque deux moi si l'on se prive. Mais les eaux sont riches ici, nous ne devrions manquer de rien avant un sacré moment. Nous possédons une volière, contenant 500 griffons. Ensuite, beaucoup de nos hommes, je dirai 5000, sont des combattants purs et durs. Des fantassins qui ne lâcheront rien. Nous possédons aussi deux milliers de cavaliers. Quand au reste, ils sont spécialisés dans de multiples autres domaines.

Après ce petit topo, les invités furent congédiés, et chacun vaqua à ses occupations. Le soleil commençait à tomber, ainsi les hommes préfèrent aller se coucher pour la plupart. Irkos préfèra prendre l'air et se promena sur les remparts. L'air était frais, et le vent marin vivifiant. Il admira une fois de plus la forteresse, en se demandant comment ils auraient procédés sans cet atout considérable. Les grandes portes et les murs principaux donnaient sur l'ouest. Ainsi, étant donné que le soleil se levait à l'est, c'était les adversaires qui avaient le soleil dans les yeux. Un avantage très appréciable pour les batailles à l'aube. De plus, lorsque l'astre brillant se couchait, il était masqué par la forêt et les hautes collines, ce qui pénalisait un peu moins les assaillis. Le cri d'un soldat troubla sa quiétude:

- Sire ! Regardez, là bas !

L'Elfe se concentra, et aperçut des petits points jaunes au loin. Sa vision nyctalope lui indiquait aussi la présence d'hommes. Il ordonna que l'on sonne l'alerte. En un peu moins d'une heure, les archers de Maon s'étaient déployés sur tout le long de la gigantesque muraille. Le nombre impressionnant de Maonnais permettait un tel exploit. Tandis que le soleil se levait, la lumière éclaira de plus en plus leurs ennemis. Des cris de joie, des rires, des acclamations fusèrent. Ils étaient à peine un millier. Un peu plus de 500 pirates. Et ils éspèraient s'emparer du Delta de cette manière ! Loin de l'euphorie, les hauts-responsables s'étaient réunis au sommet de la tour, notamment Volkmar, Adola, Babka, Irkos et Ker Wann. L'Elfe natif brisa le silence:

- La victoire nous ait acquise, si il n'y a pas de piège. Seul leurs armes de siège paraissent gênantes. De quoi disposons nous pour les détruire?
- Les griffons peuvent survoler la zone et balancer des torches enflammés sur les engins de bois. Mais si l'un d'entre vous a une autre idée, qu'il s'exprime.
- Ensuite, continua Irkos, nous nous chargerons de leurs troupes au sol. Voila ce que je propose.

L'Elfe griffona sur un bout de papier, puis le laissa à la vue de tous:


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- Il nous faut faire sortir leurs troupes. Après avoir éliminé leurs archers, si il y en a. Ils ont dû préparé des défenses anti-charge de cavalerie, nous devons donc les laisser venir à nous. Puis nous enverrons une petite partie de nos troupes. Pas toutes, même si il nous serait facile de les exterminer en envoyant tout.
Il montra ses schémas: Nous disposerons nos fantassins de cette manière, au centre. Puis, sur les flancs, nous mettrons nos troupes rapides, c'est à dire la cavalerie. Si vous possédez des hommes discrets en plus, qui pourrait passer par derrière sans se faire remarquer, cela serait encore mieux. Les cavaliers contournent l'ennemi, et créer un deuxième front d'opposition. Encerclés, il ne nous reste plus qu'à les exterminer. Tactique simple mais efficace. Des questions, des réactions ?


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La situation n’était plus la même que celle dont nous avions connaissance lorsque nous arrivâmes. Un camp pirate avait été dressé a environ un lieu des murailles. Sans doute était-il là pour prendre cette place forte, mais ils ne devaient pas se douter que des renforts étaient arrivés.
Maintenant il fallait se débarrasser de cela avant d’envisager de reprendre l’ensemble de l’île.
Le Seigneur des lieux, Irkos, nous présenta un plan. Il connaissait les lieux et savait comment organiser l’attaque. Le problème était qu’il y avait une part d’incertitude notamment concernant le nombre. A première vu, à entendre les propos du dirigeant, ils étaient peu nombreux, mais cela demandait vérification. A cela il fallait ajouter des armes de siège pouvant engendrer de réels dégâts sans compter d’éventuelles mauvaises surprises
.

Votre plan a du bon sens. Je vais juste émettre quelques interrogations si je peux me permettre bien que je ne dois pas avoir votre expérience de la stratégie martiale.
A ce que nous savons nos ennemis sont tous sauf idiots, ils sont préparés, organisés et toutes les attaques que nous avons eu connaissance paraissent préparées. J’en suppose donc que celle-ci ne déroge pas à la règle. De plus comme vous l’avez souligné il y a les armes de sièges qui peuvent entrainer de terribles dégâts en tirant sur la cavalerie et artillerie. J’ai bien entendu qu’il était possible d’envoyer une attaque aérienne ce qui peut être efficace mais là aussi il est possible de subir de lourdes pertes.


Je regardai mes interlocuteurs qui m’écoutaient avec attention. Puis pris les parchemins qu’Irkos avait griffonnés afin de les étudier de plus prêt. Je reviens rapidement à la discussion.

Vous dites que nous avons toutes les chances de gagner pour augmenter ces chances je vous propose de combattre à la lueur des torches ainsi l’ennemi nous ne verra pas arrivé.
De plus, j’ai amené avec moi une poignée d’homme dont je fais confiance en leur efficacité. Je peux avec eux saboter les machines de guerres ennemies et les éventuelles sentinelles pour ainsi encore augmenter nos chances. Sans alerte l’ennemi ne réagira que tardivement et sera désorganisé.
Et là nous pourrons mettre en place votre plan.

Qu’en pensez-vous ?

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Adola venait de lui dire que son plan était bon. Il discutait tactique avec lui comme envers un bon stratège, il le complimentait, il avait foi en ses capacités, en quelque sorte. Savait-il seulement qu'Irkos n'avait jamais organisé de bataille? L'elfe fut troublé, mais content de voir qu'il se débrouillait bien pour une première. D'habitude, il participait aux bataille sur le terrain, planifiant parfois des escarmouches, mais jamais de grandes batailles. Sauf que là, il n'avait plus le choix. Lui seul connaissait bien les lieux, il était le mieux placé. Il prendra donc ses responsabilités et tenterai d'élaborer un plan qui tienne la route.

Il écouta attentivement l'Elfe noir. En temps normal, il ne lui aurait pas fait confiance. De par sa nature, et son origine kalamienne. Mais la guerre faisait qu'on acceptait bien des alliés qu'on n'aurait pas pu encadrer en temps de paix. Néanmoins, il ne relâcherai pas sa vigilance. Le projet d'Adola était bon, à un point près:

- Le jour va bientôt se lever, Sire. Si vous voulez envoyer vos hommes dans le camp adverse, alors faites vite ! D'ici une heure, le soleil inondera de ses rayons la plaine. Nous possédons une poignée de mage, qui pourront continuer d'obscurcir le champ de bataille ou de bloquer très temporairement les rayons du soleil, mais je préfèrerai éviter d'en arriver là, sous peine d'avertir l'ennemi que nous préparons une attaque. Si vous pensez tout de même être en mesure de saboter leurs machines, alors courrez avertir vos hommes, il vous faut partir maintenant ! Et dans la mesure du possible, faites nous savoir quand vous partez, et quand vous aurez détruit leurs engins de siège.

Adola prit ses dispositions, et Irkos continua:

- Capitaine Ker Wann, préparez vos hommes. 300 cavaliers répartis sur les flancs, et 400 fantassins au milieu, comme indiqué sur mon plan. Vous saurez mieux que moi leur expliquer leurs rôles. L'homme s'éclipsa rapidement. Messieurs, avez-vous des questions ?

Le temps pressait, Irkos espérait que tout était clair. Lui aussi se préparait à rejoindre les cavaliers, pour participer à la bataille, tout comme Arakasï.

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Ma proposition avait été acceptée mais le temps jouait encore une fois contre nous. De part mon expérience j’avais le sentiment qu’Irkos demeurait méfiant mais après tout quoi de plus normal au vu des circonstances et après tout moi aussi je demeurai méfiant. Mais me concernant ma méfiance était a eu près envers tout le monde, une déformation professionnelle.

Bien, nous allons tacher de faire de notre mieux.


Sur ces quelques mots je sortis de la pièce afin d’aller à la rencontre de mes hommes.
Je les trouvai rapidement dans le coin de la cour, ils se doutaient que quelque chose se tramait. Je l’ai prit à part afin de leur parler. Ils se mirent autour de moi pour former un cercle dont j’étais le centre. Je parlai sans détour.


Bien, j’ai une mission très délicate et risqué et donc je sollicite des volontaires, ceux qui le sont en fasse part.


Aussitôt vingt-quatre mains se levèrent.
Je parla alors à voix basse afin d'éviter qu'on ne m'entende en dehors de mes hommes.


Je n’en attendais pas moins de vous qui êtes l’élite du royaume.
Il y a à environ un lieu d’ici une horde de pirates de la même classe de ceux qui nous ont attaqués en pleine mer. Ils se sont installés dans la nuit en même temps que nos alliés. Au petit matin lorsque chacun le verra alors ça risque d’être l’hécatombe car aucun des camps ne sera suffisamment préparé. Les hommes sont rompus, et bien que l’ordre de préparation à la bataille ait été donné je ne pense pas qu’ils soient en état optimum de combattre.
A cela il faut ajouter qu’il y a des armes de jets qui rentreront vraisemblablement en action pour briser nos lignes.


Je marquai un bref temps de silence pour permettre aux hommes de mesurer l’importance de cette situation qui pouvait être critique.

Afin d’optimiser nos chances de réussite nous avons une tâche qui est d’éliminer les sentinelles ennemis afin d’éviter qu’ils ne lancent l’alerte de l’offensive. Ensuite nous nous dirigerons vers les lignes des armes de jets afin de les saboter.
Si tout va bien nous opérerons une retraite afin de laisser les troupes agir.
Inutile de vous dire que pour cela il faudra se montrer à la fois discret et réactif.

Des questions ?


Personnes ne répondit.


Bien on se retrouve dans cinq minutes au portail principal. Équipez vous en conséquence.

Aussitôt les hommes s’éclipsèrent. Pour ma part j’en fis de même pour prendre le nécessaire à l’opération. Je me dévêtis pour prendre des vêtements sombres, sous ma tunique j’avais pris soin de revêtir une armure en peau de dragon à la fois aussi légère que du tissu mais aussi résistant que du métal. Je mis mon épée dans mon dos afin qu’elle ne me gène point s’il fallait ramper, ma dague à la ceinture, une lame de poignée ainsi que la ceinture de couteau de lancé faisait parti des lames que j’amenais en particulier et que je n’avais pas en permanence sur moi. A cela j’ajoutai une arbalète à une main. J’étais fin prêt, je fermai les yeux un bref instant afin de me recentrer sur ma mission et faire le vide dans ma tête.

Je parti au portail, les hommes m’attendaient.


Former des groupes de deux ou trois. Il va falloir éliminer les sentinelles qui sont tout autours du camp et dans le camp et sans un mot sinon nous sommes mort.
En avant.


Je fis signe à un garde de nous ouvrir mais celui-ci ne réagissait pas comme si nous avions du temps à perdre. A ce moment là une officier avança vers moi.

Suivez moi vous allez emprunter un souterrain et déboucher derrière eux.

Nous le suivîmes et descendîmes dans les caves de la forteresse au pas de course car nous étions pressé. L’officier ouvrit une porte.

Vous ne pouvez pas vous tromper, il n’y a pas d’intersection, c’est tout droit.

Nous primes des torches afin d’y voir un peu plus clair à l’intérieur, une devant, une au milieu et la troisième pour refermer la marche. Là encore ce fut au pas de course que la distance fut parcourue, afin d’ouvrir la trappe qui devait déboucher sur l’air libre nous avions éteint les flammes.

Bien vous savez maintenant ce que nous avons à faire et à faire vite c'est-à-dire avant le levé du soleil ce qui doit nous laisser une heure environ.
J’ouvris la trappe qui donnait sur l’extérieur. L’officier ne nous avait pas menti, nous étions derrière le camp ennemi.
Maintenant nous devions éviter de communiquer si ce n’est pas la gestuelle. Je fis donc signe de se disperser, mais à un de mes hommes de rester avec moi. Il s’agissait d’un nouveau qui avait été incorporé il y avait environ trois lunes, c’’était sa première opération de ce type.
Je fis donc le tour du camp avec cet homme, j’avais décidé que nous opérerions le nord-ouest. Il y avait bien des gardes qui avaient allumé un brasero pour se réchauffer, une mauvaise idée, ils en devenaient que plus repérables. Ils étaient trois dont un qui nous tournait le dos, cela était un bon point, il ne nous verrait pas arriver. Mais à trois contre deux il faudrait être extrêmes rapide pour éviter tout bruit et donc toute alerte.

Je regardai le novice qui avait sorti une dague et s’apprêtait à avancer en rampant. Je lui fis signe d’attendre, pour ma part je sortie également un couteau préférant garder l’arbalète en cas de nécessité. Je décomptai avec mes doigts, trois, deux, un et nous partîmes en rampant. Il devait prendre l’homme qui nous tournait le dos. Pour ma part j’avais opté pour les deux autres que je contournai. Malgré le noir nous pouvions nous voir car nous avions tous deux du sang elfique avec les qualités que cela comportaient. Nous nous levâmes comme un seul homme derrière nos proies. En même temps nous enfonçâmes nos lames sur le coté du cou de notre ennemi pour le ressortîmes par le devant tranchant l’artère mais également la trachée artère. Nous maintenions le corps afin d’éviter le bruit de la chute. Ils n’étaient pas encore morts mais ils se vidaient de leur sang. Le troisième larron avait vu se qui se passait et avait déjà sortie son épée. Enfin il ne devait avoir vu que l’homme face à lui. Dès que le corps de ma victime fut à terre il le remarqua. Mais avait d’avoir pu réagir il vit un morceau métallique dans sa gorge. Le couteau avait fait son œuvre et l’homme se tenait le coup mais là encore aucun son ne sortie de sa bouche. Je m’avançai vers lui et retira mon couteau que j’essuyai sur sa tunique. Les trois hommes étaient morts sans avoir pu sonner l’alarme. Nous avions pour l’instant rempli notre objectif, j’espérais que le reste de mes hommes en feraient de même. Cependant nous ne savions pas combien il y avait exactement de sentinelles autour du camp mais je penchais pour quatre points de contrôles et éventuellement quelques gardes à l’intérieur et vers les machines de guerre.

Je fis signe au soldat de me suivre. Nous reprîmes le chemin vers l’endroit où devait se situer les armes de jet, enfin l’endroit qui nous avait été désigné comme tel.
Nous rampâmes vers le secteur qui était face aux murailles de la forteresse, là où les armes avaient été signalées. Et quoi de plus normal de les avoir dirigés vers cet endroit.
J’espérai que les hommes avaient réussi leur mission et qu’ils n’allaient pas tarder à nous rejoindre car d’ici peu de temps l’astre solaire n’allait plus tarder à montrer ses premiers rayons. A ce moment là nous ne bénéficierons plus de l’obscurité pour nous cacher et nos chances de survie se réduirait à peau de chagrin.
Bientôt nous pûmes apercevoir que se dessinaient les formes des balistes, onagres, scorpions et autres machines de guerre. Sur notre flanc droit se trouvait quatre personnes qui rampaient également, elles nous avaient vu et l’un des elfes noir levé son pouce en l’air afin de nous signaler que pour eux tout avait fonctionné, j’en fis de même
J'étais satisfait de voir que nous étions un peu lus nombreux pour mettre hors service ces armes puis ensuite repartir si Hassar le voulait bien.

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Perché sur les remparts, Irkos s’efforçait de guetter le moindre signe de la part d’Adola et de ses hommes. Il n’utilisait pas les longues vues, car les lentilles altéraient sa vision de nyctalope. L'Elfe distinguait bien quelques infimes mouvements, mais cela pourrait tout aussi bien s'agir des pirates. Trépignant d'impatience, il choisit plutôt de descendre rejoindre la cavalerie, et se préparer à la bataille. Une sentinelle le préviendrait si il y avait du nouveau.

En bas, tout le monde était en ébullition. Les fantassins recevraient les ordres de Talon Ker Wann, tandis que la cavalerie à droite et à gauche recevrait respectivement les directives d'Arakasï et de Volkmar. Irkos faisait partie de la troupe du Général de l'Outre-Mer. Le plan avait été exposé à tout le monde, et semblait avoir été accepté sans accrocs. Irkos affutait impatiemment ses deux lames jumelles, en espérant qu'elles emportent le maximum de ces parasites dans le royaume de Nucter.

Mais le soleil était maintenant presque passé au dessus des imposantes murailles. Ils allaient bientôt perdre leur effet de surprise, que faisait donc les hommes d'Adola ? L'Elfe jeta un coup d'œil vers les remparts, dans la recherche d'une approbation de la part de la sentinelle.


- Dégage, stupide piaf !

Visiblement, le garde avait une dent contre le corbeau qui volait sans cesse autour de lui. Un corbeau noir. Et qui harcelait de petits cris l'humain. C'était le signal ! Le volatile semblait aussi sinistre que l'homme de l'Ombre. Quoiqu'il en soit, ils ne pouvaient plus retarder l'attaque. La trompette sonna et les Natifs sortirent rapidement par l'immense porte. En moins d'un quart d'heure, 700 soldats étaient en position. Réveillé depuis plus d'une heure, avec dans la tête tout l'embrigadement meurtrier qu'ils venaient de recevoir à propos des pirates. Assoiffés de sang, ils hurlèrent à l'unisson, et commencèrent à charger.

Devant, les pirates s'étaient mis en position, du mieux qu'ils purent. Ils trouvèrent leurs machines de siège réduites à néant, et le cadavre de quelques uns de leurs camarades à leur réveil. Il ne restait plus que leurs fossés anti-cavalerie, bien inutiles face aux fantassins. Ils n'avaient pas d'autres choix que de sortir de leur camp et d'aller contre l'adversaire. De plus, l'obscurité ne leur permettait pas de voir clairement combien de Natifs approchaient de leur position, et leur envie de venger leurs compagnons faisaient qu'ils pensaient et espéraient être au moins aussi nombreux que les soldats d'Outre-Mer. Toujours était-il que le plan d'Irkos se déroulait pour l'instant sans problème. Mais voila, cela ne tarda pas.

Les fantassins devaient engager le combat au corps à corps contre les pirates. Pour cela, il n'y eut aucun problème. La charge de cavalerie, mené par Arakasï, qui devait contourner les pirates par la droite remplit parfaitement sa mission, et se retrouva presque derrière les pirates, pris de vitesse. Par contre, la charge orchestrée par Volkmar, sur le flanc gauche, eut un problème. La plupart des soldats montés à cheval ne suivirent pas convenablement les ordres. Ils ne firent pas un tour assez grand pour contourner les troupes pirates, et se retrouvèrent à batailler sur le côté, au lieu de se retrouver derrière. Les pirates avaient maintenant formé une ligne qui menaçait briser l'élan donné par la charge ! C'est alors que Volkmar, lancé à toute vitesse, rentra dans le lard au plein milieu des pirates. De par sa grande dextérité, il réussit à traverser, faisant passer de vie à trépas quelques soldats ! Irkos montra l'exemple et abattit deux autres pirates. La cavalerie profita aussitôt de cette brèche pour percer cette ligne anti-cavalerie humaine improvisée.
Irkos souffla. Comment une manœuvre aussi élémentaire avait pu failli finir en échec total? Sans l'intervention téméraire du Général, ils seraient dans le pétrin. Mais voila, Volkmar n'était pas au mieux. Son bras droit tenait toujours en l'air son épée, comme pour inciter ses compagnons à le suivre. Mais il vacillait de droite à gauche sur sa selle, comme si il luttait pour rester éveillé. Et sa monture était paniqué, ne recevant plus d'ordres. Elle s'éloigna d'ailleurs du champ de bataille, partant à l'est vers la forêt, vide de tout belligérants. Du moins, Irkos l'espérait, mais il ne pouvait prendre le risque. Volkmar semblait touché gravement à la tête :


- Vous deux ! Suivez le, et ramenez le vivant à la forteresse !

Les soldats s'exécutèrent. Et l'Elfe put participer enfin à la bataille. Les deux cavaleries étaient séparément arrivés derrière les pirates, qui étaient maintenant pris en tenaille entre les cavaliers et les fantassins. Ils étaient désorganisés. Et, comme un symbole divin, les rayons du soleil finirent d'envahir totalement la plaine, dévoilant la supériorité affligeante des Natifs. Dans un cri de rage et de soulagement, l'Elfe s'élança, décapitant les ennemis qu'il rencontrait sur son passage. Sa grande agilité elfique lui permettait d'éviter les coups, et de placer quelques ripostes chirurgicales et mortelles. Tout se déroulait sans problème. Irkos pria qu'il en soit ainsi pendant toute la bataille, et reprit sa danse fatale.

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Du bruit, il y avait un bruit assourdissant qui réveilla Kennit tout comme ses hommes. La plupart des hommes se levaient à la hâte en empoignant leur arme, c’était la panique complète. Leur camp avait en réalité été installé trop près des remparts. Une attaque avait été déclenchée profitant de la nuit, la brume et le fait qu’il n’avait pas encore eu le temps d’installer vraiment leur camp. Les pirates avaient été prit au dépourvu.
Kennit se demandait pourquoi, comme l’ensemble des pirates, car même les sentinelles n’avaient pas donné l’alerte. Mais maintenant il n’y avait plus un instant à perdre. Kennit était sortit de sa tente, il était torse nu et tenait à sa main sa fidèle épée.

BRANLE LE BAS DE COMBAT !
Bougez vos miches et repousser moi ces cafards !
Alimentez les armes de jet !


En réalité Kennit se doutait que c’était déjà perdu, ils étaient en sous effectif et ils avaient été prit par surprise. Maintenant il devait allumer les feux d’alarmes afin de signaler le début des hostilités aux navires qui étaient resté en arrière afin de prendre en tenaille le bastion.
Il s’empara d’une torche et la jeta sur un bucher qui s’enflamma aussitôt, maintenant il n’avait plus qu’à espérer que les navires rentreraient rapidement en action afin d’ouvrir un deuxième front.
Voila, c’était fat il n’y avait plus qu’à attendre, espérer et se battre. Aujourd’hui Kennit ne prenait pas les armes pour s’enrichir mais pour essayer de survivre. Il paraissait encerclé, dans de telle circonstance que pouvait-il bien faire ?
Tout autour de lui les pirates se préparaient au combat, au loin l’infanterie ennemie qui avançait rapidement, trop rapidement. C’était la pagaille, la bataille était déjà perdu mais eut être pas sa vie. La fuite. Il courut jusqu’à l’enclos à chevaux. Mais à peine avait-il parcouru la moitié de la distance qu’il aperçu des cavaliers qui contournait le campement. Ils étaient prit en tenaille, il n’y avait plus rien à faire si ce n’est de vendre chèrement sa peau.

Un groupe de pirates se hâtaient vers les armes de siège, quand ils arrivèrent sur place une bonne partie des armes n’avaient pas encore été assemblées, un certain nombre se trouvaient non opérationnel et cela il ne le comprenait pas. Il restait que quelques armes. Aussitôt les pirates entreprirent de faire fonctionner ces quelques armes afin de faire subir le maximum de dégâts. Cependant il n’était pas évidant que cela fonctionne car elles devaient être réglées et cela demandait de la précision et du temps. Or il n’avait pas ce luxe là. Le scorpion venait juste de lâcher sa flèche qui se dirigea par chance vers la colonne d’infanterie, mais au vu de la distance ils ne pouvaient voir les dégâts provoqué. Ils n’eurent pas autant de chance avec le lancé de la baliste.

Les archers pirates avaient également commencé à tirer et ils n’arrêtaient pas, cela permettait de diminuer la quantité d’ennemi, mais malheureusement cela n’était pas significatif.

Bientôt les premières lignes arrivèrent et le combat commença au corps à corps. Kennit avait monté son cheval afin d’avoir un meilleur aperçu de la bataille. De plus de part la hauteur il avait un avantage sur les fantassins. Il s’était tout de même mit derrière les lignes pirates afin de pouvoir les diriger et indirectement être protégé. Il voyait ses hommes reculer. Il commença à faire faire demi-tour à son cheval il envisageait la fuite. Il y avait un petit trou mais qui ne durerait pas. Il tenta sa chance et lança son étalon au galop.


********************************


Pendant ce temps les navires stationnés dans la petite crique avaient aperçu la fumée qui s’élevait haut dans le ciel de ce début de journée. La hune avait aussitôt passée le message et les capitaines savaient ce qu’ils devaient faire. La consigne fut rapidement donnée.
Ils s’étaient rapidement remis en route afin d’avoir la forteresse en vu et s’en rapprocher suffisamment pour opérer de manière efficace. Cela fut également rapidement fait.

Les artilleurs en charges des balistes étaient sur le pont à préparer les armes et finir les derniers réglages. Dès que les bateaux furent sur zone alors les pierres furent projetées sur les murailles.

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Babka avait décidé de rester à la forteresse lors de cet offensive afin de prendre du repos et prendre des nouvelles de Maon via sa générale. Il discutait avec celle-ci, tout en marchant sur les murailles et regardant la mer au loin. Leur discussion fut ébranlé par des bruits sourd. Des gardes se mirent à crier !

ALERTE ! ALERTE ! Une attaque par la mer ! Les pirates bombardent le Delta !

Le duo jeta un oeil par dessus le rempart, des navires armées de catapultes et autres armes de tir lourd. Le palatin de Maon fit signe à ces archers de tirer des flèches enflammées pour les faire manoeuvrer et réduire leur précision. La générale partie en courant jusque dans la cour intérieur pour enfourcher un griffon et se rendre vers la montagne, là où se trouvait la hordes de créatures ailées. Une partie était déjà déployé sur le champs de batailles, assaillant les adversaires par les airs grâce aux lances des amazones qui se cuisinait du pirate en broche... Suivant les ordres de Nàlia, une escadrille d'archer fut dépêché vers la côte pour soutenir la marine.

Pendant ce temps, les navires de la flotte qui patrouillaient la zones arrivèrent sur les lieux, une chance inopiné et constatèrent la présence ennemi. Le branle-bas de combat s'engagea et les bâtiments augmentèrent la cadence pour aller à l'abordage des pirates. Les combats s'engagèrent sur les ponts des divers vaisseaux, l'escadre de griffons ayant aussi rejoint la zone, les pirates ne purent résister bien longtemps.

Les tirs vers la forteresse avaient cessé, causant visiblement peu de dégâts mais une inspection devait déjà avoir lieu pour constater les bris. Du haut des remparts, le seigneur Irvin vit couler les navires pirates avec leur équipage, causant la perte d'une frégate de Prévèze qui fut emporté par sa cible, les cordages d'abordage n'ayant pas cédé à temps. La tranquillité en mer repris ses droits, les patrouilles reprirent leurs routes et élargirent le périmètre pour prévenir toute autre attaque.

Babka quitta ensuite le Delta pour se rendre au campement de ses hommes en contre-bas de la montagne. La motivation était à son zénith, tous et chacun désirait chasse et châtier les pirates, responsables de la mort de plusieurs d'entre-eux lors du voyage menant ici. Au loin, la bataille faisait de moins en moins rage, les pirates avaient compris trop tard ce qui se passait.

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Des hommes de l’escadron de l’Apocalypse m’avaient rejoint. Ils étaient aguerris à ce genre d’opération à l’arrière des lignes ennemies ou au sein même de la tanière des ennemis comme c’était le cas aujourd’hui.

Nous rampions en direction de l’endroit des armes de jet. Il y avait également deux sentinelles mais plusieurs de mes hommes nous avais rejoint. Nous avions alors l’avantage numérique et la surprise. Je fis signe à un homme d’avancer avec moi. Nous rampâmes jusque derrière les ennemis. Et là d’un coup nous nous relevâmes et d’un geste précis tranchâmes la gorge de nos ennemis. Puis nous soutînmes les corps pour les déposer sur le sol et éviter le bruit de la chute.

Nous avions éliminé les sentinelles et là nous avions mis hors service un certain nombre de machines de guerres. Nous avions essayé de juste les rendre non opérationnelles de manière temporaire afin de pouvoir éventuellement les réutiliser. La simplicité aurait également été d’y mettre le feu mais cela aurait tout de suite donné l’alerte et provoqué une réaction des pirates. D’ailleurs cette dernière fut plus précoce que je ne l’aurais espérer. Des cris se firent entendre, je tournai la tête et vit l’infanterie sortir de leur base et charger en direction du camp pirates.

Je fis signe aux hommes qu’il ne fallait pas que l’on s’éternise ici, notre mission était terminée. Maintenant c’était le travail du reste de l’armée, nous avions fait ce que j’avais proposé un peu plus tôt lors de la réunion à la forteresse.
Pour partir nous ne rampions plus, tout le camp était réveillé et le chaos régnait. Cette ambiance nous facilita l’extraction, enfin cela permis plutôt d’avancer plus vite vers l’arrière et donc de traverser le camp. Nous ne devions pas nous retrouver entre les pirates et l’infanterie sinon nous aurions été prit entre deux feux.
Nous avancions donc vite et en groupe afin de se protéger les uns et les autres. Nous étions en réalité vingt-deux, j’ignorais ce qu’il était advenu des autres. J’avais été contraint de procéder à l’évacuation car dans le cas contraire je mettais en péril les autres vies. L’avantage d’avancer en groupe était donc d’avoir une vision large car dans un tel bazar il était tout simplement impossible de faire attention à chaque détail. L’inconvénient était que nous ne passions pas inaperçu.
Nous nous dirigions vers un petit bosquet d’arbre où nous devions nous retirer et surveiller les éventuelles fuyards, des arbalètes y avaient été dissimulés par nos soins lorsque nous y étions passées.

Alors que nous nous apprêtâmes à sortir du camp, un gnome essaya de nous barrer la route. Mal lui en prit j’avais dans mes mains une arbalète et mon épée. Un carreau vola en pleine poitrine et je pus voir que deux de mes hommes en avaient fait de même. Quel dommage de gaspiller inutilement.

Nous arrivâmes rapidement dans le bosquet où nous nous dissimulâmes.


Monter dans les arbres et n’hésitez pas à apporter votre aide sur ce champ de bataille, vous êtes un peu leur ange gardien. Evitez de tuer les chefs, ils pourraient nous être utiles.
Et surtout évitez les tirs amis, je ne voudrai pas avoir en plus des soucis diplomatiques en ce moment.


Je connaissais la précision des soldats mais le fait d’avoir autant de cible en mouvement augmenter la marge d’erreur.
Quatre hommes prirent les arbalètes et montèrent dans les arbres afin de pouvoir passer à l’action. Je restai avec le reste du groupe à observer, de temps à autre nous entendions le bruit d’une corde qui claque. Nous pouvions voir que la bataille allait bientôt toucher à sa fin. L’avantage du nombre et de la surprise était de notre côté. Je ne pensai pas qu’il y aurait des blessés, la mort allait être la seule justice pour ses pirates. Je trouvai cela dommage pour plusieurs points de vue : profiter d’une main d’œuvre gratuite pour la reconstruction, montrer sa grandeur et sa bienveillance en épargnant les vaincus et également la possibilité de recueillir des informations capitales.


Je crois que ça touche à sa fin. On va bientôt pouvoir se découvrir.

Nous commençâmes à sortir du bois. C’est alors que je vis un homme avancer vers nous, je pus apercevoir la tenue de mon groupe. C’était un de mes hommes, un de ceux qui manquait à l’appel.
Mais aussitôt cela je vis un cavalier qui avançait à vive allure dans sa direction. Il brandissait un sabre qui brillait aux rayons de l’astre solaire. Il se rapprochait de plus en plus. Un carreau parti mais le manqua de peu. Aussitôt après le sabre s’abattit dans le dos du pauvre malheureux qui s’écroula.
Le cavalier continua sa route, il avançait droit vers nous mais ne pouvait nous voir. Il était bientôt à proximité de nous. C’est alors que je sortie du bosquet pour me précipiter dans sa direction. Je courais de manière perpendiculaire à lui si bien que lorsque nous nous retrouvâmes à proximité je sautai sur lui. Je ne ratai point mon coup et le fit tomber. Le cheval fit une embardé, failli tomber mes se redressa et continua sa route effréné.

Il était à terre et moi aussi, mais je me redressai rapidement et sauta sur lui alors qu’il reprenait juste ses esprits. Je m’étais assis sur lui et le frappais de mes points sur son visage qui fut rapidement en sang. Un des mes hommes me rappela.


Votre Seigneurie, c’est bon il a son compte.

Je me relevai et l’observai. Il avait déjà le visage tuméfié. L’ennemi avait de beaux habits, peut être avais-je stoppé un de leur chef. Enfin ce n’était pas la préoccupation du moment, je m’en occuperai plus tard.

Arrêtez le et qu’il soit sous bonne garde.

Je regardai autour de moi, le soigneur était déjà à son œuvre avec un autre combattant sur leur camarade qui avait été touché. Ils s’activaient et avaient déjà enlevé son armure de cuir et découpé sa tunique afin d’accéder à la blessure. Il n’était donc pas mort, enfin pas pour l’instant car à ce que j’avais vu la blessure devait être sérieuse. Mais le toubib de l’escadron ne connaissait que les premiers secours tel que stopper momentanément une hémorragie et ne pouvait malheureusement pas faire de miracle. Après il devait le plus souvent quand la blessure était sérieux passer le relais aux médecins ou guérisseurs. Mais ce combattant était bien un maillon essentiel de l’unité.

La bataille semblait finit, quelques soldats écrasaient les derniers sursauts de résistance. Enfin c’est ce qu’il me semblait.

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La victoire était là. Pour la première fois depuis l'invasion des pirates, les Natifs venaient de mettre en déroute les envahisseurs. Peu de gens y croyaient, mais lorsque cette nouvelle se répandrait sur le continent, nul doute qu'ils recevraient de multiples soutiens. La situation tendait à s'inverser. Irkos, couvert de sang, n'avait pourtant aucune blessure. Sa technique de combat était particulière, il ne tuait pas, il mutilait. Surtout lorsque qu'il était monté à cheval. Il passait à travers les troupes ennemis, vif comme l'éclair, et distribuait des entailles avant même que les pirates puissent réagir. Alors certes, les soldats avaient dû chercher après le combat la trace de survivants et les abattre, mais l'Elfe savait qu'un adversaire touché perdait au moins la moitié de sa valeur en combat. Avoir un bras entaillé ou le ventre tranché de moitié amenait beaucoup de questions dans la tête de la victime, et l'interrogation, l'hésitation, en plein combat est mortel.

Les vaillants soldats revenaient au fort, et d'autres personnes sortaient pour emporter ce qui pouvait être utile dans le camp des pirates. Du bois, des vivres, des armes, tout était bon à prendre. Irkos apprit par la bouche d'une des sentinelles que les pirates avaient tentés une attaque par derrière, par la mer, mais grâce à Babka, entre autre, l'offensive pernicieuse avait été repoussée. Une réussite complète, à laquelle venait s'ajouter le peu de perte du côté de l'Outre-Mer. Seul ombre au tableau, Volkmar, qui avait pris un méchant coup sur la tête. Des médecins avaient commencé les soins, mais son pronostic vital n'était pas engagé. Mais on ne savait pas quand il allait retrouver son entière lucidité.

Peu de temps après s'être nettoyé et repu, on vint le prévenir qu'ils avaient capturé un prisonnier de choix. Mais le fait est que c'était les Kalamiens qui l'avaient capturé, et ils avaient émis la requête de mener l'interrogatoire eux-mêmes. Les Natifs voyaient là une tentative de saper leur autorité, cela les atteignait dans leur fierté. Irkos fit venir Adola, quelques uns de ses hommes, et les bourreaux de l'Outre-Mer. Après avoir réussi à instaurer le calme, l'Elfe trouva un compromis:


- Étant donné que c'est Adola et ses hommes qui ont trouvé et capturé ce pirate, il est normal que ce soit eux qui mènent l'interrogatoire. Mais, sans notre aide, vous ne serez parvenu à rien, et réciproquement. Je propose, sous entendu 'impose', que nous le questionnons ensemble. Je suis sûr que les techniques de l'Empire alliés aux nôtres feront un savant mélange. De plus, il se pourrait qu'il cite des lieux que vous connaitriez pas, nous devrons une fois de plus marcher main dans la main.

Avec un sourire non masqué, l'Elfe quitta la salle, pour clore toute discussion. Ce partage ne faisait plaisir à aucun des deux côtés, au contraire, mais c'était mieux que de se mettre un des camps totalement à dos. De plus, sa prestation sur le champ de bataille lui avait apporté une certaine légitimité, les hommes présents ne lui désobéiraient pas, au moins sur ce point là. Irkos patientait devant les portes de la salle de torture. Il détestait devoir arriver à de telles extrémités, mais malheureusement c'était nécessaire. Il resterait au début, pour afficher sa présence, mais s'en irait sans doute quand cela deviendra plus technique.

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Le Seigneur Irkos essayait de négocier comme un vulgaire marchand de tapis. Nous avions capturé nous même ce qui semblait être un responsable des pirates, enfin c’est que je pensai car nous ne savions rien encore sur lui.
Je n’avais rien contre le fait que d’autres personnes assistent à l’interrogatoire mais le fait que d’autres procèdent à l’interrogatoire alors là je n’étais pas enthousiasme là-dessus. J’étais un professionnel pour connaitre la vérité et récolter les informations.

Mes hommes gardaient le prisonnier. Le lieu où on allait procéder à l’interrogatoire venait de nous être indiqué. Deux de mes hommes amenèrent le captif en le trainant de force, mais il ne disait rien. La salle n’avait pas de fenêtre et sentant l’humidité. Il y avait également beaucoup de poussières et des toiles d’araignées. On pouvait en conclure justement que la salle était rarement occupée. Il y avait cependant le mobilier nécessaire, enfin le minimum.
Le pirate fut attaché par les poignées avec des chaines qui furent enroulé à une poutre. Cependant la longueur laissée amena le prisonnier à être suspendu, ses pieds ne touchaient plus terre.
Une fois que cela fut fait les hommes restèrent pour encadrer le prisonnier.

Pendant ce temps un de mes hommes essayait de regrouper du matériel qui pourrait éventuellement s’avérer utile. Il les rangeait soigneusement dans un bout d’étoffe afin de ne pas susciter la curiosité des soldats et civils présents dans les lieux. Il était déjà allé faire un tour à la forge et à l’infirmerie où trainait du matériel usagé mais qui semblait tout de même dans un état à peu près correct.

Quant à moi je descendais tranquillement vers la salle. J’essayais de chasser de ma tête toute les événements de ces derniers jours afin de me préparer. Ce n’était pas un côté du travail qui me plaisait, je préférais préparer psychologiquement les personnes et les faire craquer. Mais je savais également que dans certains cas, heureusement rares, cela ne fonctionnait pas et il fallait alors opté pour la manière musclée. Aujourd’hui encore j’allais laisser sa chance à l’ennemi.

J’arrivai devant la porte et respira un grand coup avant d’ouvrir la porte car ce qui allait probablement se passer allait être sans doute assez sanguinaire.
J’ouvris la porte et vit le pirate qui avait été installé comme je l’avais demandé. Derrière moi l’homme, donc j’avais chargé de récupérer des outils, arrivait derrière moi. Il semblait avoir trouvé le nécessaire. Il déposa le tout sur une table.

Il y avait également quelques personnes de l’Outre-Mer, cela tombait bien ils allaient pouvoir servir de témoin. Je les saluai et passa rapidement au vif du sujet. Je commençai par enlever ma cape et détacher l’épée qui était à ma taille ainsi je pouvais être plus à l’aise dans mes mouvements.
Je m’adressai au pirate. Ce dernier avait le visage tuméfié de notre dernier petit entrevu sur le champ de bataille.


Bien je suppose que tu sais les raisons qui font que tu es attaché ici.
On va commencer par une question simple ton nom et ton grade ?


Rien, cela ne m’étonnait point même si la question était simple et sans grande conséquence.

Je vais quand même te donner une porte de sortie. Tout le monde finit par parler quand il a à faire à un professionnel. La seule nuance est de savoir comment tu souhaites que ça se passe.
Alors ?


Rien.
Je m’éloignai du pirate afin de me diriger vers la table où il y avait les outils de travail. L’homme de main que j’avais à disposition prit la tête du pirate pour l’obliger à me regarder, enfin plutôt regarder ce que j’allais faire.
Je dépliai l’étoffe qui laissa apparaître les ustensiles : tenailles, scalpel, marteau, et quelques outils dont j’ignorais leur utilité première mais je voyais bien comment les utiliser.


Alors toujours muet.

Kennit

Et ton rang ? je me doute que tu fais parti du haut du panier donc inutile de nier. Tu es trop bien vêtu.
Ton rang j’ai demandé ?


Je suis capitaine de vaisseau.

Il était déjà plus bavard, j’estimai qu’il fallait se montrer dans un premier temps respectueux afin d’en savoir plus.

Bien capitaine et je suppose que vous êtes au courant de ce qui se passe en Outre-Mer et que vous n’y êtes pas étranger autant pour la Capitale que pour Fort Esperance.
Peut être est ce vous le premier responsable.


Pas un mot, il détournait les yeux de mon regard. C’est bien ce que je pensais il y avait d’autres personnes au dessus.

Nous savons ce qui s’est passé dans la capitale donc pas la peine de développer de point si ce n’est le nombre d’occupants présent dans cette ville et quelle quantité de force que vous avez ?

Il ne parlait pas, j’allais le motiver un peu. Je m’approchai sorti un couteau et coupa sa tunique de haut en bas au niveau du torse. Je rangeai le couta et me dirigea vers la table afin de choisir le meilleur outil.
Je pris le scalpel qui semblait aussi tranchant qu’un rasoir, il était utiliser à l’origine par les soigneurs pour enlever les morceaux de chairs abimés.
Je donnai un rapide coup horizontal au niveau du ventre. Kennit laissa échapper un cri strident ainsi que du sang de la plaie. La coupe était franche et propre.


Bon j’espère avoir maintenant toute ton attention.
Je veux avoir plus d’information sur votre invasion : vos forces, le nom de votre chef ainsi que ses projets.

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Il venait de lâcher un cri de douleur, une plaie peu profonde mais bien douloureuse. Kennit hésitait encore entre répondre ou mourir. Dans les deux éventualité, son destin serait funeste.

Bon j’espère avoir maintenant toute ton attention.
Je veux avoir plus d’information sur votre invasion : vos forces, le nom de votre chef ainsi que ses projets.


Je ne sais pas grand chose, j'ai eu ordre de la Maîtresse de vous trouver et affaiblir les forces en présence. C'est tout ce que vous allez savoir. Que je parle ici ou que vous me libériez après cet interrogatoire, c'est la mort qui m'attend.

Kennit cessa de parler quelques instant, le drow s'approcha avec un nouvel instrument à proximité de son entre jambes.

Laissez-moi au moins ma dignité, dit-il d'un ton désespéré et tâchant de bouger vers l'arrière par protection mais sans les pieds qui touche le sol, c'était vain.

Puis d'un ton fort, avoisinant le délire il s'exprima : Vous êtes perdu, quoi que vous fassiez. Un flotte de navire avec laquelle vous ne pouvez rivaliser mouille à Port-Espérance, rempli de pirates et de démons, oui de démons. Ma Maîtresse a sympathisé avec eux ! L'Outre-Mer d'abord, Kalamaï ensuite, votre destin est scellé par le sang et la mort. Vos Dieux n'y pourront rien, toute résistance sera vaine ! Soumettez-vous à son pouvoir et les plus dociles survivront. Mouahahahaha !

Le capitaine de vaisseau perdu connaissance, la plaie ventrale ayant fait coulé trop de sang en plus des efforts de paroles intense du prisonnier. Son souffle diminuait, Nucter viendrait le prendre sous peu pour son plaisir.

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Irkos s'apprêtait à partir, alors qu'on allait procéder à une torture plus soutenue sur des parties très douloureuses... Mais le pirate sembla craquer psychologiquement et dévoila une bordée de provocation en tout genre. Mais dans ces menaces se dissimulaient des informations capitales, et inquiétantes.

- Des démons..., souffla Irkos.

Il n'en avait jamais vu, mais nombreuses sont les légendes mentionnant de tels êtres. Les soldats pourraient-ils lutter contre ces abominations ? L'Elfe n'avait pas envie de prendre le risque. Il allait faire un choix risquant de plonger définitivement Kalferas dans la guerre, mais c'était maintenant le bon moment.

- Adola, demandez à vos hommes d'essayer de réanimer ce capitaine. Mes soldats vous fourniront tout les produits nécessaires, même si je pense que c'en est fini de lui. Allons chercher Babka et réunissons-nous à l'étage, nous devons parler.

Le Kalamien venait somme toute de rater son interrogatoire, le pirate était tombé inconscient assez vite, mais il avait dévoilé assez d'informations. Alors que les hommes et femmes de la forteresse faisaient l'allée retour entre le champ de bataille pour récupérer tout les ustensiles utiles, voir quelques documents intéressants. Une fois que tout le monde fut réuni, Irkos prit la parole en premier:

- Le temps presse, alors faisons court, et soyons organisé dans nos débats. Nous devons répondre à trois questions afin de monter un plan contre les pirates:
Premièrement, vous l'expert, pensez-vous que les renseignements du pirate soit fiable, ou bien totalement fantaisiste dû à la douleur ?
Puis, de quelle façon allons nous réagir ? Attendrons dans la forteresse, profitant de l'avantage que nous confère ces murs ?
Et pour finir, comment lutter contre une flotte de navire extrêmement puissante et contre des démons ?

Je vais vous donner mon point de vue, puis chacun de nous en fera de même.
N'ayant aucune connaissance dans la torture et autre, je ne suis pas en mesure de me prononcer sur ce point.
Ensuite, je ne pense pas que nous devrions rester dans la forteresse. Des pirates ont certainement pu s'échapper, et dévoiler le plan d'organisation du Trident. Et leur flotte ne se laissera pas prendre au piège comme l'autre fois. Leur armée est certainement déjà en route, ainsi que leurs navires. Je suggère donc que nous nous rendions à leur rencontre. Vos griffons pourrait servir d'éclaireur. Malheureusement, le point noir est qu'on devra se battre là où nous les trouvons, ce qui ne nous donne pas l'avantage du terrain. Mais je n'ai pour l'instant pas assez de recul pour trouver un plan suffisamment convainquant.
Enfin, je pense avoir les armes pour lutter contre leur flotte. Une poignée de Dragons verts vivent à Kalferas, et j'ai envoyé une missive il y a peu de temps demandant aux elfes de ma forêt de faire transmettre mon appel aux Dragons. Ils seront de redoutables adversaires, leur peau est d'une solidité incroyable, et ils possèdent un atout que la plupart des gens ne soupçonnent pas. En effet, vivant dans la forêt, ils ne crachent plus de feu, afin de ne pas brûler le sanctuaire d'Adrien en cas d'attaque. Ils sont capables de projeter un souffle de chlore hautement toxique, une simple inhalation provoque la mort. Est-ce que les démons survivront à ça, je ne sais pas, mais nul doute qu'ils s'inclineront devant leurs griffes acérées... Pour revenir aux navires, si les Dragons intoxiquent l'équipage ennemi, il vous sera facile d'aller à l'abordage. Le poison ne reste dans l'air qu'un court laps de temps, même si ils imprègnent les vêtements. Restez vigilants et tout se passera bien.
Voila mes propositions, je vous écoute.

L'Elfe donnait un peu l'impression de dominer les débats, et il savait que cela ne plaisait guère aux Kalamiens. Mais ils devaient mettre leur orgueil de côté, y compris Irkos, pour réussir.

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Peu de temps après avoir commencé l’interrogatoire le pirate avait commencé à parler. Je ne l’aurais pas cru, j’avais pensé qu’il serait plus coriace. C’était une bonne chose car nous gagnions ainsi du temps. Juste quelques lacérations avaient suffit pour qu’il parle. Cependant les nouvelles n’étaient pas forcément des meilleurs, des démons. De plus ils comptaient envahir Kalamaï, il fallait donc les contrer avant cela. Bien qu’en Kalamaï les forces seraient beaucoup plus nombreuses et avant de venir j’avais fait donner l’alerte pour renforcer nos défenses.

Kennit s’était évanoui, je trouvai qu’il était une petite nature, mais une chose qui m’étonna fut qu’il perdait beaucoup de sang par rapport à la blessure qu’il avait. Il respirait difficilement ce n’était pas logique qu’il meurt déjà. Ce n’était pas le premier interrogatoire de ce style et je ne provoquais jamais de blessure mortel, je connaissais suffisamment l’anatomie pour éviter ce genre d’inconvénient. Un prisonnier mort est beaucoup moins bavard qu’un vivant.

Irkos demanda à tous les officiers supérieurs et la noblesse de remonter afin d’organiser la défense voir une contre-offensive. Je n’étais pas satisfait de cela car pour moi je n’avais pas fini le travail je pouvais encore obtenir un peu plus d’information.


Je vous rejoins dans quelques instants je veux essayer quelque chose. Je pense que l’on peut encore avoir d’autres informations.

Je reposai le scalpel sur la table et pris un petit flacon que je débouchai sous le nez du pirate. L’odeur était très forte, c’était de l’ammoniaque. Cela le réveilla aussitôt, mais demeurait qu’à demi-conscient. Je lui donnai quelques claques.

Bien maintenant j’ai de nouveau toute ton attention.
C’est bien d’avoir dit ce que tu nous as raconté mais j’en veux plus.
A savoir de combien d’unité est composé l’armée pirates et combien de démon seront présent. Je désire également savoir d’où vont-ils venir ?
Je veux aussi connaitre le nom de votre patronne ?


Mais rien, il ne disait rien pourtant je pensai qu’il en savait beaucoup plus qu’il ne le laissait apparaitre.
Je me dirigeai une nouvelle fois vers la table où étaient les instruments. Je regardai de manière attentive les différents outils, j’hésitai, mes doigts voltigeaient au dessus de ces objets. J’en pris un qui me paraissait bien. Il s’agissait d’un instrument métallique, il y avait un mange qui se prolongé par un tube fin qui se recourbait. Je ne savais pas quel était l’usage premier de cette pièce mais j’avais une idée précise du résultat que ça donnerait entre mes mains.

Je m’approchai de l’humain et en le regardant bien dans les yeux j’enfonçai l’instrument dans une plaie ventrale. Un rictus se dessina sur le visage de l’ennemi. Je cherchai quelque chose dans le ventre, bientôt je senti quelque chose d’un peu plus dur que la chair. Kennit laissa échapper un cri. J’y étais, je passai par en dessous puis remonta l’instrument. Je tirai de quelques millimètres.
Cela provoqua une douleur intense et un cri strident s’échappa de sa bouche. J’étais en train de lui trifouiller les intestins.


Alors ?


Pi Pitié….
Plusieurs milliers d’hommes, entre 4 et 5000 sont dans la capitale pour la tenir et envahir l’ensemble de l’ile. D’ailleurs à l’heure qu’il est tout où presque est sous le pavillon.
Pour les démons je n’ai aucune idée du nombre, je ne les ai jamais vus. C’est la patronne qui a gérer ce dossier.

Je ne sais rien de plus, je vous le jure.
Arrêter.


Il ne mentait pas, j’avais interrogé suffisamment de personnes pour reconnaitre le mensonge car cela se caractérisait toujours par des gestes involontaires, une respiration modifiée ou bien un regard fuyant. Je retirai délicatement l’instrument de son ventre. Il m’avait l’air mourant, mais peut être jouait-il la comédie pour que l’on ne l’interroge pas de manière trop brutale.
J’avais ce qu’il me fallait pour l’instant.

Je m’adressai au soldat qui m’accompagnait pour cet interrogatoire.


Soigne le, je ne veux pas qu’il meurt.
Fait ce que tu peux.


Je reposai l’instrument sur la table et me lava les mains dans la bassine d’eau qui y avait été déposé. J’avais un peu de sang qui se répandit aussitôt dans l’eau.
Je repris également ma cape et accrocha mon épée à la ceinture du côté gauche. Après cela je remontai les marches et on me conduisit à la salle de réunion.


L’elfe Irkos présentait un plan. Avant d’en proposer un autre je redonnai les informations que je venais d’avoir.

Il semblerait qu’il y ait entre 4 et 5000 pirates en partie stationné dans la capitale pour en assurer le contrôle. Toute l’ile ou presque serait tombé.
Par contre pour les démons aucune idée. Ils seraient basés près de Port Esperance, c’est un bastion de Kalamaï qui est également tombé sous le joug des pirates. Cela fait deux fronts.
On doit à tout prix éviter d’être pris en tenaille ou d’ouvrir deux fronts. Il faudrait avoir des cartes précises et au lieu de se battre où on les trouvera il faudrait les amener là où nous désirons nous battre et où nous aurons préparer le terrain ainsi nous aurions un net avantage.


Je m'essaya ensuite dans une chaise car je commençai à être fatigué des journée qui s'enchainait. je n'avais rien mangé depuis un bout de temps et j'avais soif, je me servis donc un gobelet d'eau.

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Adola était resté encore un peu avec le détenu, pour lui soutirer quelques ultimes informations. Et ce fut un bien, le pirate révéla le nombre de pirates présents à la Capitale. Un nombre bien faible, comparé aux troupes natives et kalamienne. Mais il fallait bien préparer le coup, l'Histoire a déjà démontré à de nombreuses reprises que la qualité est plus importante que la quantité. L'homme de l'Empire réclama une carte, afin de pouvoir organiser au mieux une offensive. Irkos répondit à sa demande, et déroula le parchemin sur la table:

Spoiler :


Cela le gênait de montrer un tel trésor à ses anciens ennemis, mais il le fallait bien. De plus, l'Outre-Mer est une ancienne nation de barbares, les cartes sont des plus sommaires. Irkos se déplaçait sur le continent seulement grâce à la population locale et à son instinct, les cartes ne représentaient pas encore grand chose ici. Mais malgré ces imprécisions, elle devrait faire l'affaire:

- La pastille rouge correspond à l'emplacement du Delta, là où nous nous trouvons actuellement. La point vert correspond à Port-Espérance, le bastion où se trouverait les fameux démons. Pour finir, le bleu correspond à la Capitale, Roc-le-Chastel, où se situerait le gros des forces ennemis. Humaines.

Il existe un petit passage à travers les montagnes, peu connu. Même certains Natifs ne savent pas qu'ils existent, seuls les anciens guerriers des batailles à l'époque Taleonor et les extrémistes indépendantistes de l'Oracle sont au fait. Et dans les deux cas, je ne pense pas que les vétérans ni les courageux engagés n'aient dévoilé le raccourci. Bien qu'il faut s'attendre à tout.

Je vous propose donc le plan suivant, découpé en plusieurs parties. Suivez bien.

Dans un premier temps, nous nous dirigerons à Port-Espérance, rendre visite à ces démons. Nous emmènerons avec nous 13000 hommes, pour prendre le bastion. Le temps que nous arrivions, je pense pouvoir compter sur le ou les Dragons que j'ai appelé. Nous tuerons donc ces démons, et nous occuperons la cité. Cela nous fera un bon point d'ancrage. Pour ce faire, je pense que nous devrions emmener les griffons de Maon, environ au nombre de 1000, 5000 archers, et 7000 fantassins, ayant chacun leur spécialité. Nous ne savons pas si les démons volent ou non, et si c'est le cas nous serons bien équipé. Si ce n'est pas le cas, je pense que 7000 soldats terrestres, bien aidés par leurs compagnons, feront l'affaire, les monstruosités des pirates ne devraient pas être en si grand nombre. Techniquement, pour assiéger la cité, nous pourrions utiliser la dissuasion avec les Dragons, ou bien les griffons tenteront de percer une brèche. Ou les hommes d'Adola feront leur métier. Mais n'oubliez pas que les habitants à l'intérieur sont des Natifs, nous pouvons compter sur leur aide. Et il est évidemment proscrit de les éliminer, sauf menace directe. Voila pour le port.

Dans un second temps, nous nous reposerons et souffleront là bas, puis nous mènerons l'ultime assaut sur la Capitale. D'ici là, les pirates auront peut-être bougé, il faudra donc voir au moment venu. Mais même dans le cas d'un siège, nous serions avantagé, grâce aux archers Maonnais.

Dans un même temps, il faudrait gommer toute trace de vie dans la forteresse du Delta. Laisser l'ennemi penser que le lieu est désert. De cette manière, ils tenteraient de s'aventurer vers le Trident, pour trouver des plans, un abri, etc. Et c'est là que nous pourrons leur porter un coup de plus. Il ne faudra pas se dévoiler au moindre éclaireur, mais si les gens que nous laissions ici sont bien préparés, alors il n'y aura pas de soucis.

Le seul point sur lequel je ne me suis pas prononcé est celui des navires. Ils vous appartiennent, et à vrai dire je ne sais quoi en faire. Si ils nous suivent jusqu'à Port-Espérance, ils pourraient nous être d'une grande aide, si ils sont efficaces, ou bien il est possible qu'ils soient des boulets. Si les Dragons Verts passent leur temps à empoisonner l'équipage adverse, ils ne pourront être sur le front contre les démons. Mais en portant un coup à leur flotte, nous leur portons un grand coup au moral. A vous de trancher, c'est la vie de vos hommes.


Irkos reprit sa respiration, et se rassit. Son plan était dense, mais il pensait s'être bien exprimé. Peut-être le point sur le Delta pouvait paraitre flou, mais le gros de ses projets lui semblaient compréhensibles. Au cas contraire il se répèterait sans hésiter. Il attendait la réaction des alliés, en particulier de Babka, bien silencieux depuis la fin de la bataille.

Spoiler :

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Babka écouta attentivement le plan d'Irkos, puisque ses hommes étaient cité à maintes reprises comme élément important pour briser les défenses et soutenir les troupes. Une fois que tout les détails furent élaboré, le natif demanda ce qui devait être fait pour les navires, je me leva afin de me rapprocher de lui et de la carte.

Nos navires sont militaires en majorité, nous sommes ainsi équipé pour détruire leur flotte et empêcher tout replis. Tout bâtiment non nécessaire au combat seront mis en mouillage dans cette zone pour faire croire que le Trident est vide. L'attaque navale pourrait passer par ici, entre les îles qui entoure Port Espérance pour une arrivée qui sera remarqué moins vite que si on longe la côte.

Étant donné les besoins cité en griffon, il m'en restera quelques-uns pour l'assaut sur les navires grâce aux projectiles enflammés qu'ils peuvent transporter. Car oui je comptes bien prendre d'assaut le port. Prenez vos dragons pour leur capacité de feu sur les navires ou alors il est mieux de ne pas s'en servir car leur gaz serait trop dangereux pour nous. Il suffira que vous envoyez un signal au moment de prendre d'assaut le port par les terres pour que nous attaquions pas la mer. Créant deux front au même endroit. Ils seront dans le chaos. Certes ce sont des démons mais nous en viendront à bout, j'ai toujours sur moi mes lames pour leur faire la peau.

Mes amazones seront sur les navires avec une poignée d'archer et les soldats d'Ald'Rhune, des troupes suffisante pour le travail à accomplir. Cela convient à tous ?


Spoiler :

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Je venais d’écouter la proposition des Seigneurs Irkos et Babka. J’étais en grande partie d’accord avec eux. Babka ajouta une remarque que je trouvais fort pertinente.
Nous étions d’accord pour prendre en premier lieu le Bastion de Port Esperance. Nous savions depuis déjà quelque temps que les lieux avaient été pris grâce au Commandant en poste qui dans un ultime effort avait envoyé un message à Kalamaï.


Je suis également de votre avis pour prendre en premier le bastion de Port Esperance qui a justement une port en eau profonde qui permettra de faire accoster les navires. De plus cela nous donneras une deuxième base forte qui permettra de préparer la reprise de la capitale de l’Outre-Mer. De plus en cas de nécessité il sera plus facile de faire venir des navires du contient étant donné qu’il s’agit d’une base de Kalamaï et là-dessus j’espère que vous ne me contredirez pas Seigneur Irkos.

Je regardai attentivement la carte essayant de voir quelle stratégie était la meilleure.

Par contre je me range également de l’avis du Seigneur Babka sur le fait qu’il faudrait que vos dragons évitent de lancer leur souffle mortel car s’il y a des vents cela pourrait nous être fatal.
Les bateaux attaqueront par la mer, vos dragons bruleront leurs navires et l’armée de terre ouvrira le front devant les murailles et de nuit car là il y aura peut être une carte à jouer.


Je ne m’étais jamais rendu dans la forteresse de Port Esperance mais avant de partir j’avais pu regarder quelques plans assez anciens mais qui semblait sûr. Je n’avais par contre pas pu les sortir des archives de la Magistratures des Armées car ce type de document était classé secret défense.
Mais il y avait encore un détail qui avait toute son importance et qui allait nous donner pas mal de difficulté.


Je ne suis pas un spécialiste des races et de tout ce qui a avoir avec les être maléfiques.
Mais je peux vous dire que j’ai déjà combattu un démon et je ne peux malheureusement pas dire que j’ai facilement eu le dessus malgré les prières d’un homme d’Eglise. J’ignore si tous les démons sont tel que lui mais si tel est le cas alors le combat sera très rude et il y aura beaucoup de mort. Dans le Grand Nord, le démon avançait tuant et blessant les soldats comme s’ils étaient de vulgaires fétus de paille.
Il n’y a plus qu’à espérer que leurs forces ne soient pas aussi grandes.

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Les deux Kalamiens venaient d'exposer leurs avis et leurs plans. Babka était persuadé que les navires de l'Empire arriverait à l'emporter sur ceux des pirates. Irkos choisit de lui faire confiance. Au pire des cas, si les bâtiments alliés coulaient tous, ou si leur équipage mourraient, les Dragons n'auraient qu'à empoisonner tout les navires ennemis. L'Elfe avait aussi précisé qu'il emporterait quelques griffons avec lui, Babka allait donc se charger seul de l'attaque contre le port en lui-même.
Adola prit ensuite la parole, en glissant au passage que Port-Espérance était bel et bien un bastion de Kalamai. Ce n'était ni le lieu, ni le moment de discuter de telles choses, ainsi Irkos s'abstint de tout commentaire. Il finit aussi par une petite note d'espoir en affirmant qu'un seul démon avait envoyé chez Nucter une paire de soldats. Irkos espérait qu'il ne tiendrait pas le même genre de discours à ses soldats, même si il fallait insister sur la prudence.


- Tout ce que vous venez de dire me parait adapté à la situation. Préparez-vous, une longue marche nous attend.

Puis chacun partit dans son coin, se préparer mentalement, ou aiguiser une dernière fois ses armes, ou encore parlez à ses soldats. Quand à lui, Irkos donna quelques ultimes consignes au Capitaine Ker Wann, qui aurait la charge de veiller sur le Delta, en suivant des instructions précises. Entre autre, ne pas donner de signe de vie extérieure, ne pas attaquer des cibles isolés, accueillir les armées natives en retard sous certaines conditions.

Au petit matin, après que les griffons eut parcouru la zone afin de vérifier toute trace d'hostilité, ils eurent enfin l'accord pour commencer la route qui les mènerait à la victoire.


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