Bienvenue en ce lieu demoiselle, de quelle région de l'Empire venez-vous et pourquoi rejoindre les rangs de la Corporation ? Savez-vous ce que cela implique ? N'ayez-crainte, je n'ai nul doute, il s'agit seulement des questions de routine

La jeune femme s'appreta à répondre mais fut interrompue par l'arrivée répondant au nom d'Hornus pris la parole.

"Salutation à vous, permettez moi de me présenter. Hornus Kazathe, de Loundil."

Bonjour,
Je suppose que si vous vous présentez ici devant moi c’est pour une raison bien précise ?
Vous désirez peut être rejoindre la corporation des Combattants ? Je désirerai avant tout en connaitre les raisons et savoir ce que vous connaissez de nous ?

Sentant qu'il fallait prendre la parole maintenant au risque de la perdre définitivement.


Je viens, pour ma part, du Maon, et je pense savoir ce qu'intégrer cette corporation implique, mais quelque précision ne serait, bien entendus, pas de refus.




HRP: mille excuse pour le retard je suis impardonnable :p mais je n'étais pas vraiment dans la possibilité de répondre

Hornus ne semblait pas disposer à répondre, alors ce fut la femme qui prit la parole.

- Maon ? vous avez dû faire du chemin afin d'arriver jusqu'à la Capitale. Vous me dites avoir fait partie d'une école de combat, vous devez donc avoir un aperçu de la vie ici.

Dans notre Corporation, la discipline est reine. Vous devez obéir aux ordres, vous montrer déterminée, et assidue aux entrainements. Vous n'êtes pas obligée de passer votre vie à la Caserne, mais si vous nous contactons, et que vous êtes intéressées par la mission, vous devez être en mesure de rappliquer au plus vite.

La salle d'entrainement se trouve dans la cour, que vous pouvez apercevoir par la fenêtre. Ploucornu pointa du doigt une vaste étendue de terre battue où s'affairait des soldats. Nous pouvons vous fournir armes et armures, bien qu'il est conseillé de posséder son propre matériel.

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à les poser, je suis à votre disposition. Le cas contraire, vous pouvez signer le registre.

Avant que l'Elfe n'ait eu le temps de s'emparer de la plume, l'Intendant rajouta:

- Si vous le désirez, je peux dés maintenant vous proposez une mission. Des novices de la Corporation des Arcanes s'en vont escorter une malle contenant je ne sais pas quoi. Jusqu'en Mésomnon, ça fait une trotte, mais je pense qu'il peut s'agir d'une bonne première expérience. Et cela me permettra de voir ce que vous avez dans le ventre.

Il attendit qu'elle signe, et écouta avec attention la réponse à sa proposition.

- Maon ? vous avez dû faire du chemin afin d'arriver jusqu'à la Capitale. Vous me dites avoir fait partie d'une école de combat, vous devez donc avoir un aperçu de la vie ici.

Elena acquieça doublement, au ça oui, elle en avait fait du chemin, quand la vie à l'école, cela ne devait pas étre trés différent ici.

Dans notre Corporation, la discipline est reine. Vous devez obéir aux ordres, vous montrer déterminée, et assidue aux entrainements. Vous n'êtes pas obligée de passer votre vie à la Caserne, mais si vous nous contactons, et que vous êtes intéressées par la mission, vous devez être en mesure de rappliquer au plus vite.

La jeune femme eut un petit sourire, les souvenirs de la discipline de l'école remontant au fur et à mesure qu'il lui dictait la vie ici.

La salle d'entrainement se trouve dans la cour, que vous pouvez apercevoir par la fenêtre.Nous pouvons vous fournir armes et armures, bien qu'il est conseillé de posséder son propre matériel.

Elena dans la direction indiqué par l'Intendant et aperçut des hommes se battant avec acharnemant sur la terre battue, puis elle rassura immédiatement l'intendant quant au matériel.

-J'ai ce qu'il me faut, en armes du moins, arc et épée, mais je dois avouer que je ne combattais pas avec une armure à l'école, sûrement la seule mauvaise habitude qu'ils nous enseignent là bas.

Elle voulut alors prendre la plume tendus par l'Intendant pour signer mais celui cise rétracta avant d'annoncer:

- Si vous le désirez, je peux dés maintenant vous proposez une mission. Des novices de la Corporation des Arcanes s'en vont escorter une malle contenant je ne sais pas quoi. Jusqu'en Mésomnon, ça fait une trotte, mais je pense qu'il peut s'agir d'une bonne première expérience. Et cela me permettra de voir ce que vous avez dans le ventre.

Elle réfléchit quelques minutes, hésitante, puis prit la plume avec détermination.

Toute expérience est bonne à prendre, et puis il faut bien commencer un jour non ?

Son sourire habituel se plaquant aussitôt sur son visage Elena continua.

Merci monsieur, j'espére réussir, au pire je ferais le ménage aec plaisir s'il s'avére que tous cela n'est pas pour moi.

Puis elle rendue la plume à l'Intendant. Elle se tourna ensuite vers le fameux Hornus pou lui poser une question.

Et vous ? vous comptez venir ?

Elle rougit immédiatement, se rendant compte qu'elle faisait ainsi preuve d'insdiscrétion envers un étranger.

Toute mes excuse, ma bonne humeur habituelle à tendance à mettre mes bonnes maniéres de côté.

Elena signa le registre, avec une petite hésitation. Au moins, elle réfléchissait et ne s'engageait pas à la légère. Chose rare parmi les Combattants, qui, avide de glorieuses quêtes et de combats, signaient tout de suite. Mais la jeune femme engagea ensuite la discussion avec Hornus, ce qui titilla Ploucornu:

- Excusez-moi d'interrompre votre conversation, mais il m'a semblé entendre que vous acceptez cette mission.

Troublée, elle acquiesça.

- Et, il m'a aussi semblé que je venais de vous dire qu'une escorte allait partir. Prochainement. Je pense que vous devriez vous hâter d'aller à la Corporation des Arcanes plutôt que de perdre votre temps en palabre. Ne vous en faites pas, le jeune homme est entre de bonnes mains avec moi.

Il avait réussi à rendre confuse la nouvelle recrue, et Ploucornu était fier. Il se devait de bien faire comprendre que les Combattants n'étaient pas là pour plaisanter et qu'ils seraient intransigeant. Il la laissa partir vers l'aventure, en lui glissant néanmoins un petit mot amical :

- Vous représentez notre Corporation, montrez-vous digne et faites-nous honneur. Je vous souhaite un bon voyage.

Spoiler:

Le jour était levé depuis peut quand Grimvaï et ses comparses se mirent en route pour la capitale, le vent soufflait peut et un grand soleil inondait le paysage à perte de vue, se qui encra un sourire béat sur le visage du guerrier.
En effet cet acte était souvent sujet à moquerie pour les amis de Grimvaï, car dès lors que celui-ci voyait un beau soleil ou des gens s'amuser et être heureux cela lui remplissait le coeur de joie et il se mettait à sourire béatement face à ces explosions de grâce.
Il était tôt dans la matinée quand Grimvaï atteignit finalement les portes de la capitale, suivit par deux de ses compères il prit le temps de visiter cette citée inconnue dès lors.
Après quelques heures à flâner dans les différentes auberges, armureries, et temples de la ville Grimvaï décida de se diriger vers les bâtiments de la corporation des combattants. Une fois aux portes de la corporation les trois nains furent accueillient par deux gardes lourdement armés, qui les interpella en ces termes :

-"Hôla messires nains ! Que venez vous faire en ces lieux par une si belle journée ?"

Grimvaï s'avança toujours avec le même sourire greffé sur le visage et dit :

-"Je suis Grimvaï Torgrimsson, je vient pour intégrer cette corporation si cela est possible."

Le garde esquissa un léger rictus devant ce fier nain dont le sourire lui remontait jusqu'aux oreilles. Après quelques secondes le garde répondit :

-"Très bien attendez moi ici quelques minutes le temps que je prévienne mon supérieur."

Grimvaï acquiesça d'un signe de la tête, et engagea la discussion avec le garde qui jusque là n'avait dit mot :

-" Alors mon ami ! Comment est la vie en cette citée ?"

Le garde raconta ses journées avec détails comme si le nain venait de le libérer d'un silence forcé, et après une dizaine de minutes le premier garde revint avec un ce qui semblai être un officier compte tenu de sa démarche altière et des ornements sur la veste cousu main du soldat.
Arrivé au près de Grimvaï, l'officier conspua le garde qui tout en aillant préféré la pipe de tabac pourpre offert par Grimvaï avait tout bonnement laissez sa lance au sol pour mieux apprécier la conversation du nain.
Grimvaï après avoir prit la défense du pauvre garde, suivit l'officier d'un pas déterminé vers des bâtiments fait de pierres grise aussi grosse qu'un homme, le guerrier se dit :

*Si les hommes qui sont dans cette corporation pouvaient être aussi résistant que leurs bâtiments ce serai un honneur d'en faire parti*

Après quelques minutes de marche et quelques tentatives échouées d'engager la conversation avec l'officier, Grimvaï fut déposé devant une lourde porte devant ce qui semblait être un bureau. L'officier se retourna vers le nain et dit :

-"Je vais contacter l'intendant, veuillez patienter sur ce banc pendant que je le préviens de vôtre arrivée."

Une fois de plus le nain acquiesça d'un geste de la tête presque vexer que l'officier est refusé de parler de tout et de rien avec lui. L'officier revint au bout de deux ou trois minutes et dit :

-" L'intendant vous fera savoir quand il sera disposé à vous recevoir, jusque là veuillez patienter."

Grimvaï sourit légèrement à l'écoute de cette annonce et dit :

-"Parfait ! Merci l'ami et bon courage pour la suite ! Au revoir."

Cela était fait, bientôt Grimvaï ferai parti intégrante de l'empire et cela lui fesait grand plaisir, maintenant il fallait faire preuve de patience une vertu dont Grimvaï était doté.
Le nain fouilla dans la besace qu'il portait en bandoulière et prit une pipe de bois finement ciselée, il y plaça un petit tas de tabac pourpre et se mit à fumer tout en chantonnant dans sa langue maternelle, il se dit que le temps passerai plus vite comme cela.

Un garde puis un officier accueillit le visiteur. Il s’agissait d’un nain, probablement un guerrier au vu de sa tenue. Son verbe était clair et précis. Il savait également manier les compliments.
Il n’était pas nécessaire de parler pendant des heures, l’Intendant pensait que cela était pour les femmes et les diplomates. Mais il devait bien reconnaitre que cela était parfois nécessaire pour éviter des massacres.
Ploucornu fut rapidement mit au courant qu’un seigneur était là pour intégrer la corporation. Il finit de rédiger une note qu’il délivra à un coursier qui partit aussitôt au fin fond de l’Empire de Kalamaï.

Après cela il donna consigne à un secrétaire de faire venir le nain qui disait se prénommer Grimvaï Torgrimsson.
Le nain rentra, l’Intendant se leva pour l’accueillir.

Bonjour,
Installez vous.

Ploucornu présenta un siège devant le bureau, il se rassit.

Je me présente je suis Ploucornu, Intendant de la Corporation des Combattants que je gère et dirige dans l’attente du retour d’un Commandant à la tête de cette noble Corporation.

Alors à ce que j’ai cru comprendre, vous n’êtes pas rentrée dans nos murs par hasard. Il me semble que vous désirez nous rejoindre !
Cependant avant cela nous connaissez vous ? qu’est ce qui vous y pousse ?
Je peux également répondre à vos questions si vous en avez ?

L’Intendant attendait de voir la réaction du nain.

Après deux hymnes et une balade en khasalide le toute enfumé dans une épaisse émanation de tabac pourpre, Grimvaï fut interpellé par un homme de modeste apparence,

*un apprenti combattant peut être ou un secrétaire*

Pensa le nain à la vue de ce jeune humain le dépassant d'au plus de vingt centimètres, possédant une démarche altière plus courtisane que militaire.
Le jeune homme invita Grimvaï à entrer, ce que fit le nain après une brève mais respectueuse formule de politesse.
Après avoir passé le pas de la porte le maître nain se retrouva en face d'un autre type d'humain, le seul que le nain supportait, un homme de haute et puissante stature.

*Un haut dignitaire ou un brave des champs de bataille, au vue de son armure.*

Se dit le maître nain tout en se rapprochant d'un élan sur et déterminé, son fameux sourire plus que jamais encré sur le visage.
Après un bref regard Grimvaï revint sur sa pensée il avait devant lui un brave, le regard de celui-ci lui renvoyant au sentiment des seuls adversaires qui lui avaient fait face sur les champs de batailles.
Un regard aussi inflexible et emprunt d'une volonté à toute épreuve ne pouvait pas reflété l'âme d'un homme chargé simplement de tâches administratives, se rassura le nain tout en exécutant la requête de son hôte en s'assaillant.
Le nain prit un visage plus neutre pour s'adresser à l'intendant, et parla en ces termes :

"Bonjour intendant Plucornu. Votre corporation ne m'ai pas inconnu, je sais que vous êtes sous le couvert de l'empereur et que vous êtes souvent missionné en son nom. Vous formez d'autre combattants afin qu'il puissent servir au mieux les intérêts de l'empire et cela est tout à votre honneur."

Soudain le nain prit quelques secondes de réflexion et dit :

"Mon souhait le plus cher est de pouvoir fonder mon propre royaume au sein de cet empire qu'est Kalamaï, et de contribuer à son épanouissement.
Pour ce qui est d'apporter ma contribution à cet empire je sais que m'inscrire dans cette corporation est déjà un bon début, et qui sais, mon expérience pourra peut être vous êtres profitable en ces lieux ou à nos frontières."

Le nain sembla apaisé après ces paroles emprunt de passion et surtout d'une grande humilité, en rien le maître nain n'aurais voulut paître vaniteux devant son hôte et à vrai dire devant qui que ce soit !
Grimvaï encra son large dos au fond du siège et posa les mains sur son ventre, attendant patiemment l’appréciation de son hôte et peut être futur supérieure.

Le nain parlait avec beaucoup d’élégance et savait quoi répondre aux questions de l’Intendant. Il répondait presque trop bien même.
Il éprouvait l’envie de rejoindre les Combattants et semblait savoir à quoi s’en tenir.

Bien, à ce que je peux entendre vous vous êtes déjà renseigner sur notre compte.
Effectivement nous sommes rattachés indirectement à l’Empire mais nous avons une certaine indépendance. Il est également vrai de que de temps à autre nous aidons l’Empire pour appuyer l’Armée Impériale dans diverses missions ou combat.

Nous sommes là pour protéger Kalamaï et pour se faire nous formons des soldats et entrainons également des seigneurs portants les armes et qui sont dévoué à l’Empire.
En vous engageant chez nous vous trouverez également des sœurs et frères d’armes qui seront comme une seconde famille sur laquelle vous pourrez compter.

L’Intendant sortit un registre d’un tiroir de son bureau.

Si vous désirez nous rejoindre je vous demanderais d’inscrire sur ce registre votre nom ainsi que votre profession.
Par la suite vous aurez accès à nos infrastructures qui va de la caserne aux dortoirs en passant par la forge, les écuries, une bibliothèque,…

L’Intendant ouvrit le registre à une page vierge et le tendit au seigneur se tenant devant lui. Une plume était également sur le bureau afin de permettre d’écrire.

Le dénommé Grimvaï venait de signer le registre de la Corporation des Combattants. Il faisait maintenant officiellement parti des effectifs au rang d’aspirant dans un premier temps. Mais l’ancien soldat savait pertinemment qu’il était possible de prendre rapidement du galon et donc d’évoluer dans la hiérarchie pour qui se donnait corps et âme.

Bienvenu parmi nous, vous avez donc dès maintenant accès à l’ensemble de notre structure ou presque. Cela dépend de votre rang, plus vous grimpez dans la hiérarchie plus vos accès et vos responsabilités évoluent.

L’Intendant réfléchissait, il avait cru lire que l’Empire recherchait des hommes pour une quête. Il regarda rapidement la pile de documents posés à plat sur son bureau. Il trouva celle qu’il cherchait.
Une chasse au dragon, pas beaucoup plus d’information, mais il fallait être courageux pour y aller.

Vous demandiez si nous avions besoin de vous.
Et bien pas directement mais Kalamaï recherche des personnes n’ayant pas peur du danger, ni des flammes d’ailleurs. Il s’agit d’aller chasser les dragons qui séviraient dans la province d’Edhesse.
Malheureusement je n’ai pas beaucoup plus d’information si ce n’est que c’est le Palatin Dorgo qui est à l’origine de cette demande.
Voilà ce que je peux vous proposer dans un premier temps. Auriez-vous des questions ?

Le maître nain bu les paroles de l'intendant et son coeur s'emballa violemment quand il fut énoncer l'éventuel affrontement d'un ou plusieurs dragons. En effet peut être l'intendant ne savait-il pas qu'un nain pouvait tiré des milliers d'usages pour les restes d'un dragon même nouveau né !
La mère de Grimvaï était forgeronne au service personnel de la garde royale dans ce qui était autrefois sa contrée natale, Karak-Trag.
Elle lui avait tout expliqué sur les usages et la confection à la forge des antiques runes naine pour une arme ou un armure leurs conférant légèreté ou un tranchant incomparable.

*Un marteau aussi lourd qu'une montagne pour mes adversaires et aussi léger qu'une plume entre mes mains !*

Voila la pensée qui traversa l'esprit du guerrier, et à vrai dire l'une des raisons qui eut le plus de poids dans sa prise de décision.
Mais la véritable raison se fit entendre lorsqu'il répondit à l'intendant en ces termes :

"J'ais affronté jusqu'à l'épuisement total les chiens démoniaques de l'Edhesse alors qu'il réduisaient la citée de mes pairs en cendres, et un démon ou dragon pour mon marteau cela importe peut ainsi que pour moi d'ailleurs.
Mais je sais que l'Edhesse ne regorge pas que de monstres, je ne peut maudire tout ses habitants, donc cette chasse montrera à tous que dorénavant j'agit pour le bien de l'empire et pas pour mes propres intentions."

Grimvaï après ce discours frotta longuement ses mains pourtant propre, c'était un réflexe instinctif à chaque fois qu'il parlait de cet évènement.
Il se revoyait brandissant ses haches et hurler sa rage aux démons alors que ses amis et son roi gisaient sur le sol, il essuyait leurs sang.
Pour Grimvaï, le guerrier avait échoué en tant que gardien de la citée, il serait tombé mille fois à la place de son roi mais le destin en a choisit autrement.
Soudain le nain reprit un air un peut plus solennel et réfléchit pour dire à celui qui était maintenant son supérieur :

"Pour ce qui est des questions à vrai dire je n'en ais qu'une. Ou puis-je rencontrer au plus vite le palatin Gordo ou peut être l'officier en charge de cette mission pour qu'il puisse me compter parmi les chasseurs ?"

Après avoir posé sa question le nain se renfonça dans son siège et croisa les bras, l'impatience de l'action se trahissant dans son regard de bête sauvage au yeux d'émeraudes.

Le nouveau venu semblait pressé de démontrer son potentiel et il accepta de suite la proposition de l’Intendant. Il vantait également ses prouesses passées, mais cela ne l’étonna guère. Il préférait les héros silencieux que les racontars se dégonflant devant l’ennemi.
Il parlait de bêtes qu’il avait tuées en Edhesse. Le terrain ne lui était donc pas inconnu.

Je me méfierais tout de même des dragons si j’étais à votre place.
Pour ce qui est de rencontrer le responsable de l’expédition, il me semble qu’ils se dirigent vers les montages d’Edhesse, mais peut être devriez-vous vous rendre dans la capitale Perganon.
Et mefiez vous de ces sales bêtes.

L’Intendant savait de quoi il parlait, il avait été des militaires lors de la découverte du Grand Nord, mais un dragon lui avait brulé une partie de la jambe gauche ce qui l’handicapa et l’empêcha de reprendre le chemin des batailles.

Si vous avez des questions je vous écoute, sinon je vous souhaite bonne chance et que Folaniss vous garde.

Une Elfe arriva devant l'imposant bâtiment, il était presque midi et elle ne s'était pas remit de son voyage jusqu'à la ville, elle était fatiguée. Elle vu de nombreuses habitations presque toutes saines et elle avait fait beaucoup de détour avant d'arriver vers les portes de la caserne. Elle fit craquer ses doigts, s'avança lentement vers garde puis enleva sa capuche mais elle se recoiffa aussi avant de décliner son identité.

Je suis Arë, conseillère de Vielletour.
Je voudrais m'engager. Où dois-je aller ?

Le garde jaugea l'elfe du regard. Un peu frêle pour faire un bon soldat à son avis. Mais son avis importait guère. C'était à l'Intendant Ploucornu de décider qui était digne d'intégrer la Corporation. Il escorta donc la jeune fille jusqu'à l'office du Commandant par intérim et lui pria d'attendre quelques minutes.

Il y avait bien longtemps que Ploucornu n'avait pas reçu de postulant. Ces derniers temps, la Corporation des Combattants était plus occupée à se remettre de l'attentat du Quartier Général. C'est donc avec un enthousiasme difficilement dissimulé qu'il ouvrit la porte à la jeune fille avant de la laisser entrer et de l'inviter à s'installer dans la chaise de bois faisant face au bureau. Il retourna s'asseoir à son tour et joignit les mains devant lui, un léger sourire sur le visage :

« Bienvenue à vous, jeune elfe! Je suis Ploucornu, Intendant de la Corporation des combattants que je dirige en l'absence de Commandant. J'ai cru comprendre que vous souhaitez rejoindre les rangs de notre glorieuse organisation. Je suis sûr que nous pourrons bien vite finaliser cette intégration, mais avant cela, j'ai besoin de quelques informations pour le registre. Il me faudrait votre nom, votre domaine de compétence ainsi que votre région d'origine ; votre domaine si vous en possédez un. Je vous écoute! »

À mesure qu'il parlait, Ploucornu avait sorti un épais volume d'un tiroir du bureau et trempé sa plume presque sèche dans son encrier.

L'Elfe se leva et poussa sa chaise de bois, elle vit le léger rictus du grand homme enthousiasmé, puis empoigna la plume...

"Le nom, les compétences et le lieu de naissance"
"Mais aussi le nom de votre royaume enfin si vous en avez un"

Elle écrivit : Nom : Arë, domaine de compétences : Arc et dague, lieu de naissance : Argostole, royaume : Vielletour situé en Outre-Mer. L'Elfe posa la plume et ramassa aussi la petite amulette qui était tombée alors qu'elle écrivait dans le grand et lourd registre et elle s'inclina avec grâce et élégance puis enfin sortit du bâtiment.

EDIT Aquilodon:

Ploucornu avait été un peu étonné par la départ précipité de la nouvelle venue mais au moins avait-elle rempli le registre avant de disparaître.

Arë, conseillère de Vieilletour
Archère

L'intendant n'avait pas eu le temps de discuter plus avec l'elfe, mais il décida qu'il allait utiliser un autre moyen pour en savoir plus sur ce qu'elle avait dans le ventre. Un sénateur devait justement se rendre en Maon et il lui fallait une escorte. Un arc de plus ne serait pas de trop.

Il rédigea rapidement un ordre de mission pour Arë avant de le plier et de le cacheter à l'aide du sceau de la Corporation. Il fit appeler un messager et l'envoya en ville à la recherche de l'elfe. Cela ferait office d'initiation pour la nouvelle recrue.

Citation :

« À l'attention de l'elfe Arë,
Comme première affectation pour votre service auprès de la Corporation des Combattants, il vous est demandé de vous rendre devant la villa Aciana, dans les quartiers résidentiels afin d'y rejoindre le Lieutenant Abard dans le corps d'escorte qui accompagnera le Sénateur Vilus Aciana jusqu'en territoire Maonais. Le Lieutenant vous donnera tous les détails de votre mission une fois sur place.

Force et Honneur »

HRP:

Un groupe de cinq cavaliers en armure arrivèrent aux portes de la caserne. Ceux si portaient chacun une cotte d'arme rouge, ornée d'une tête de loup hurlant à la lune recouvrant leurs cuirasses de couleur noire.

L'un d'eux mis pied a terre, démarqué de ses semblables de par sa cape recouvrant ses épaules et la capuche par dessus son heaume. Le jour commençait a faiblir quand l'individu de taille et de carrure respectable entra et se présenta devant l'intendant, gardant le silence un petit moment, celui ci brisé seulement par une respiration contrôle raisonnant dans le heaume avant sa prise de parole.

D'une voix presque caverneuse mais a la sonorité minime et la tonalité froide:

"Le bonsoir, soldat. J'ai fait le voyage depuis la province de Prévèze afin de me faire inscrire a votre registre de...Combattants.
Maguntar le Tranchant, venu au monde en Edhesse, pour m'installer en Prévèze, donc.
Manieur de l'épée, du bouclier, de l'espadon ainsi que de légère notion de tir a l'arc."

Soufflant dans son heaume par les narines, il releva doucement la tête, avisant son interlocuteur, laissant apparaitre une iris d'un jaune luisant autour de sa pupille:

"Je reprendrais la route dans la soirée du lendemain, je serais disponible jusque la, si besoin d'éclaircissement."

Le vampire resta droit, inclinant légèrement la tête en guise de salut, avant de tourner les talons et se diriger vers la sortie, dans le bruit caractéristique de plaque d'armure s'entre-choquant a chaque pas.