Que ne serait-une ville sans une auberge digne de ce nom? Probablement pas grand chose. Mais personne n'oserait prétendre que Méthone n'est pas grand chose! Au contraire, les habitants de ce lieu sont heureux et fières de vivre dans la ville des libertés, où personne n'a de maître qu'il ne s'est pas choisit et où chacun tolère tout le monde. Et les auberges sont par ailleurs nombreuses.
L'auberge "Sans Attaches" se trouve aux portes de la ville. Sans être une des plus grandes auberges de la région, elle est une des plus fréquentées. La raison en est bien simple: le patron, un minotaure, connaît de bons amis qui lui importent toute sorte de bières et de vins. Et qui plus est, ceux-ci ne sont pas chers!
C'est ici que Fyhime, le vieux Barde, s'arrêta dans son voyage vers la ville impériale où se trouvait, disait-on, sa Belle. Comme il n'avait pas beaucoup d'argent, il proposa de payer sa nuit en animant la soirée. Tandis que les gens mangeaient, l'homme s'assit dans un coin et chanta.
Il raconta tout d'abord comment Evalia, la timide jeune fille, devint l'Impératrice qui faisait trembler la ville Impériale de sa fureur. Il continua en chantant les aventures des Sentinelles, l'ancienne armada qui protégeait Prévèze, finissant sur une note d'espoir sur leur probable réapparition. Puis Fyhime chanta une nouvelle composition qu'il avait fait juste avant, expliquant qu'il avait promis au Seigneur Tankred de la faire connaître pour lui.
Quelques rires firent penser à Fyhime que sa composition laissait à désirer. Il se dit qu'il aurait peut-être plus de succès en Igoumen, du moins s'il s'y retrouvait un jour par hasard. Pour terminer la soirée sur une note plus douce, le vieil homme chanta une balade dont il annonça le titre "expatriée" sans dissimuler son émotion, tant la chanson le touchait.
A la fin du chant, il rangea son instrument puis, sur un signe de l'aubergiste, alla s'asseoir au fond de la salle, espérant secrétement que quelqu'un s'approcherait pour boire un verre avec lui.
L'auberge "Sans Attaches" se trouve aux portes de la ville. Sans être une des plus grandes auberges de la région, elle est une des plus fréquentées. La raison en est bien simple: le patron, un minotaure, connaît de bons amis qui lui importent toute sorte de bières et de vins. Et qui plus est, ceux-ci ne sont pas chers!
C'est ici que Fyhime, le vieux Barde, s'arrêta dans son voyage vers la ville impériale où se trouvait, disait-on, sa Belle. Comme il n'avait pas beaucoup d'argent, il proposa de payer sa nuit en animant la soirée. Tandis que les gens mangeaient, l'homme s'assit dans un coin et chanta.
Il raconta tout d'abord comment Evalia, la timide jeune fille, devint l'Impératrice qui faisait trembler la ville Impériale de sa fureur. Il continua en chantant les aventures des Sentinelles, l'ancienne armada qui protégeait Prévèze, finissant sur une note d'espoir sur leur probable réapparition. Puis Fyhime chanta une nouvelle composition qu'il avait fait juste avant, expliquant qu'il avait promis au Seigneur Tankred de la faire connaître pour lui.
Le terrifiant Tankred,
Est maître des Démons,
Et des incantations.
L'impressionnant Tankred,
Honorable et vaillant,
Son peuple toujours défend!
Le valeureux Tankred,
S'engage dans la guerre,
Sur les traces de son père.
Oh, Patriarche Tankred,
Puisses-tu atteindre ton but.
Et remporter la lutte!
Est maître des Démons,
Et des incantations.
L'impressionnant Tankred,
Honorable et vaillant,
Son peuple toujours défend!
Le valeureux Tankred,
S'engage dans la guerre,
Sur les traces de son père.
Oh, Patriarche Tankred,
Puisses-tu atteindre ton but.
Et remporter la lutte!
Quelques rires firent penser à Fyhime que sa composition laissait à désirer. Il se dit qu'il aurait peut-être plus de succès en Igoumen, du moins s'il s'y retrouvait un jour par hasard. Pour terminer la soirée sur une note plus douce, le vieil homme chanta une balade dont il annonça le titre "expatriée" sans dissimuler son émotion, tant la chanson le touchait.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
La Belle, son pays dût quitter,
Loin de sa patrie arrachée,
Les océans dût traverser.
En pays enn'mi, égarée,
Près du barde put se réfugier,
Et toujours il l'a protégée.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
La Belle, dans ce pays étranger,
Aux lointains rivages peut penser,
Aux flammes qui les ont dévorés.
Au hasard qui a tout changé,
Au Chaos qui l'a épargnée,
Elle va désormais se vouer.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
À sa Belle qu'il aura aimée,
Qui est partie sans regretter,
Le barde lui souhaite la Liberté.
Puisse le Chaos tes pas guider,
Puissent tes servants être dévoués,
Ma belle amie, nous sommes liés.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
La Belle, son pays dût quitter,
Loin de sa patrie arrachée,
Les océans dût traverser.
En pays enn'mi, égarée,
Près du barde put se réfugier,
Et toujours il l'a protégée.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
La Belle, dans ce pays étranger,
Aux lointains rivages peut penser,
Aux flammes qui les ont dévorés.
Au hasard qui a tout changé,
Au Chaos qui l'a épargnée,
Elle va désormais se vouer.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
À sa Belle qu'il aura aimée,
Qui est partie sans regretter,
Le barde lui souhaite la Liberté.
Puisse le Chaos tes pas guider,
Puissent tes servants être dévoués,
Ma belle amie, nous sommes liés.
Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
A la fin du chant, il rangea son instrument puis, sur un signe de l'aubergiste, alla s'asseoir au fond de la salle, espérant secrétement que quelqu'un s'approcherait pour boire un verre avec lui.