Il était une fois, il y a très, très longtemps, un lointain pays de rêve, au climat parfait et où la lave coulait à flots
Dans un beau palais de basalte et d’obsidienne, situé à flanc de colline d’un volcan grondant et fumant, vivait Levtar. C’était un géant du feu, mais un géant un peu excentrique, beaucoup moins sanguinaire que la plupart de ses congénères. Il lui arrivait bien, à l’occasion, de croquer un humain passant près de son volcan mais c’était par accident, presque par inadvertance, et jamais il ne le torturait par plaisir. Plus étonnant encore, ce géant s’adonnait à l’étude des sortilèges.
En effet, à force de compulser soirs après soirs d’obscurs grimoires, sa connaissance de la démonologie s’était approfondie, ce qui n’était pas une mince affaire pour un être de son espèce. Ainsi le vélin et autres parchemins avaient la fâcheuse tendance à s’enflammer à son contact. Et la petitesse, à son échelle, des ouvrages de référence rendait leur manipulation encore plus difficile.
Il faut dire aussi que ce géant était un peu casanier, vivant seul dans son palais de Sahnso. La compagnie des autres géants du feu l’ennuyait, aucun ne montrait d’intérêt pour les arcanes. De plus, la plupart se moquaient de la petite taille de Levtar, qui ne dépassait guère les 13 pieds et 3 pouces et demi (4 mètres)… presque un nain. On chuchotait d’ailleurs dans son dos que né de père inconnu, il n’était probablement qu’un demi-géant… et pour une fois, la rumeur n’avait pas tort. Son père était un… chut ! Levtar m’en aurait voulu de dévoiler son secret !
Pour tromper sa solitude, il pris l’habitude d’invoquer des créatures qui le distrayaient. Et c’est ainsi qu’un jour il en vint à rencontrer LA démone de sa vie, la « divine » Esskou Chpato (2m80 / 225 - 92 - 185, les amateurs apprécieront / 197 kilos, mais les ailes ça pèse lourd !).
Leurs tempéraments s’accordaient à la perfection : volcaniques tous deux, ils étaient de plus fanatiques d’interminables parties de scrabble arcanique au coin du bûcher, avant d’aller terminer la nuit et la matinée dans leur douillet lit de braises rougeoyantes...
Et c’est ainsi que fut conçu le petit Tomar, et qu’il grandit, fils unique, au sein d’un foyer uni et harmonieux. Le bonheur parfait, ou presque, ne fut rompu que lorsque après quelques siècles, Levtar ne soit rattrapé par l’âge, et ne meurt de vieillesse. Esskou Chpato fut inconsolable, et tenta donc de se consoler entre les bras de tous les hommes et autres mâles humanoïdes croisant son chemin… En pure perte, tout particulièrement pour les partenaires de la succube qui survivaient très rarement à leurs étreintes.
Après quelques siècles d’hémorragie masculine autour du domaine de Sahnso, Tomar en vint à encourager sa mère à parcourir le monde pour se distraire. Ce qui fut fait au grand soulagement des campagnes et villes environnantes.
Dans un beau palais de basalte et d’obsidienne, situé à flanc de colline d’un volcan grondant et fumant, vivait Levtar. C’était un géant du feu, mais un géant un peu excentrique, beaucoup moins sanguinaire que la plupart de ses congénères. Il lui arrivait bien, à l’occasion, de croquer un humain passant près de son volcan mais c’était par accident, presque par inadvertance, et jamais il ne le torturait par plaisir. Plus étonnant encore, ce géant s’adonnait à l’étude des sortilèges.
En effet, à force de compulser soirs après soirs d’obscurs grimoires, sa connaissance de la démonologie s’était approfondie, ce qui n’était pas une mince affaire pour un être de son espèce. Ainsi le vélin et autres parchemins avaient la fâcheuse tendance à s’enflammer à son contact. Et la petitesse, à son échelle, des ouvrages de référence rendait leur manipulation encore plus difficile.
Il faut dire aussi que ce géant était un peu casanier, vivant seul dans son palais de Sahnso. La compagnie des autres géants du feu l’ennuyait, aucun ne montrait d’intérêt pour les arcanes. De plus, la plupart se moquaient de la petite taille de Levtar, qui ne dépassait guère les 13 pieds et 3 pouces et demi (4 mètres)… presque un nain. On chuchotait d’ailleurs dans son dos que né de père inconnu, il n’était probablement qu’un demi-géant… et pour une fois, la rumeur n’avait pas tort. Son père était un… chut ! Levtar m’en aurait voulu de dévoiler son secret !
Pour tromper sa solitude, il pris l’habitude d’invoquer des créatures qui le distrayaient. Et c’est ainsi qu’un jour il en vint à rencontrer LA démone de sa vie, la « divine » Esskou Chpato (2m80 / 225 - 92 - 185, les amateurs apprécieront / 197 kilos, mais les ailes ça pèse lourd !).
Leurs tempéraments s’accordaient à la perfection : volcaniques tous deux, ils étaient de plus fanatiques d’interminables parties de scrabble arcanique au coin du bûcher, avant d’aller terminer la nuit et la matinée dans leur douillet lit de braises rougeoyantes...
Et c’est ainsi que fut conçu le petit Tomar, et qu’il grandit, fils unique, au sein d’un foyer uni et harmonieux. Le bonheur parfait, ou presque, ne fut rompu que lorsque après quelques siècles, Levtar ne soit rattrapé par l’âge, et ne meurt de vieillesse. Esskou Chpato fut inconsolable, et tenta donc de se consoler entre les bras de tous les hommes et autres mâles humanoïdes croisant son chemin… En pure perte, tout particulièrement pour les partenaires de la succube qui survivaient très rarement à leurs étreintes.
Après quelques siècles d’hémorragie masculine autour du domaine de Sahnso, Tomar en vint à encourager sa mère à parcourir le monde pour se distraire. Ce qui fut fait au grand soulagement des campagnes et villes environnantes.