Croisade Impériale contre l'Argostole ( Partie III )

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Le Prêtre Théobald, fidéle serviteur du Palatin d'Igoumen, fut offusqué des paroles de l'officier supérieur de l'Armée Impériale.

L'impératrice ! Raaah... Cela m'étonne guère ! Vous ne faites que comploter et maintenant vous ordonnez le génocide de milliers d'innocents ! Vous êtes vraiment fou ! Ces gens n'ont surement rien avoir avec les Seigneurs d'Outre-Mer et vous allez tout pillés ! ASSASSIN !!!

Il s'élança vers le Général Asturiel en criant de rage et de colère. D'un réflexe Asturiel fit tournoyer son épée et ouvrir en deux la toge du prêcheur. Le sang glicla et s'épancha sur la toge blanche où était brodé le symbole de Folaniss. L'épée revint alors à la charge en s'enfoncant dans les organes de l'humain avant que ce dernier ne chute.

Enguerrand se précipita sur le corp ensanglanté du prêtre tout en criant son nom. Puis il regarda Asturiel avec des yeux d'assassin psychopathe.

Vous avez donc décidé de tous me les enlever, ô Dieux célestes...murmura t-il.

Soudain le sol s'écroula autour du Général, soulevant un nuage de sable et de terre de couleur ocre. La sihouette du haut-gradé disparut dans un fracas, au bas de la falaise, auprés des troupes. Son cadavre démembré apparaissait à moitié sous l'amoncellement de roches.
Il adressa un rapide sourire en direction du Seigneur de Zirconie.

Quel... terrible accident... c'est vraiment horrible...

Il éclata ensuite d'un rire nerveux tout en restant presque allongé sur le défunt Prêtre.

Fardall fut abasourdi par le discours du Général Impérial, ce fou voulait détruire Argostole tout entier, pas la purifier, mais bien tuez le moindre de ses habitants et pillez les décombres comme un vulgaire bandit de passage. Lorsqu'il entendit Théobald, qui jusque là avait très peu parlé, il approuva immédiatement ses dires, tous n'étaient pas de connivence avec ces diables qui venaient de l'autre côté de l'océan. Lorsqu'Asturiel éventra carrément le prêtre de Folaniss sous ses yeux, le chef de La Garde Divine sentit ses yeux s'agrandir, il n'avait point eu le temps d'agir, étant à cheval et loin des protagonistes. Décidément se général était vraiment fou et psycopathe, un vrai démon. Impossible d'éprouver le moindre respect pour cet homme qui ne risquait jamais sa minable vie au combat et qui ne faisait preuve d'aucun discernement et agissait en détraqué.

Ainsi lorsque Enguerrand se précipita sur le corps de son aide de camp, le Seigneur Fardall versa une larme et s'appréta à défier Asturiel en duel et le vaincre pour venger le prêtre compréhensif. Le père de Faraël n'eu encore pas le temps de réagir que le sol cédait sous les pieds du fou furieux. Ses restes gisaient au fond du cratère et il était à moitié enseveli. D'abord choqué, il comprit vite que ce dernier acte était dû à la sorcellerie du Patriarche d'Exalon, désirant venger son ami. La phrase qu'il avait prononcé faisait allusion à Garlon et aux autres. Un sourire ironqiue se dessina sur le visage de l'elfe noir lorsqu'il dit, presque avec amusement:

- Quel... terrible accident... c'est vraiment horrible...

Puis Enguerrand éclata d'un rire nerveux certes, mais qui cachait qu'il avait la réelle intention de le faire. D'abord stupéfait par la fourberie du Chef du Protectorat Impérial, il se laissa convaincre par son subconscient que ce général n'avait récolté que ce qu'il avait semé. Fardall se laissa aller à ses pensées qui étaient macabres depuis quelques minutes avec tous les désatres consécutifs survenus.

Décidément Kalamaï est encore plus corrompu et envahit de ténébres qu'à mon premier voyage. La Garde Divine aura fort à faire pour purifier ce monde de toutes les infamies... Mais je relève le défi, pensa-t-il en relevant la tête brusquement, de même que les Chevaliers Sirias et Arianthe de Bise.

Faraël assista, abassourdi, aux événements qui survinrent. D'abord la découverte du fort en cendre, le discours démentiel d'Asturiel, puis le meurtre de l'aide de camp d'Enguerrand et finalement la fin tragique de son ancien héros. La démence de celui qu'il adorait anciennement le foudroya et finalement la remarque ironique du Patrairche qui venait de mettre fin aux jours du vieux général achevèrent de le bouleverser. Il tomba de son cheval blanc, comme stupéfait et paralysé à la fois, et se cogna la tête sur une des pierres acérées de la vallée. Tout devint noir , il entendait seulement les cris de stupéfaction de l'armée qui comprenait ce qui s'était passé au sommet de la colline. Puis, le fils de Fardall sombra dans les ténébres et s'évanouit en espérant que son père le réveille et qu'Arianthe ne s'inquiète pas.

***

Fardall se pencha sur son fils et dit aux autres:

- Il n'est qu'évanouit et a une égratignure à la tête il se réveillera bientôt. Bien bâti comme son père, rien ne lui arrivera.

Arianthe n'avait pu qu'assister à la scène de loin.
Les forces d'Opselimbe formaient en effet une arrière garde aérienne efficace et mobile, elle était restée en retrait du discours fou d'Asturiel.

Voyant le prêtre de Folaniss s'avancer, elle avait éperonné sa monture aérienne pour foncer vers le théatre des débats, suivie de sa garde rapprochée.
Hélas armes et sortilèges avaient parlé avant qu'elle ne puisse intervenir.

"Asturiel était devenu et avide de sang... Et sot par dessus le marché : comment en savoir plus sur cette arme impie si nous détruisons tous les témoins potentiels!"
"Et impliquer le nom de l'Impératrice dans un génocide est impardonable! Cela ne peut servir qu'à diviser nos forces qui malgré nos fortes alliances servent toujours des philosophies éloignées!
Voulant semer la division parmis nous, j'ose soupçonner la traîtrise...

Il n'y a pas eu accident ou meurtre mais sentence!
Un châtiment qui ne saurait être qu'une oeuvre inspirée par les Dieux veillant sur notre Empire!"

La douce Dame d'Opselimbe, les joues rosée par une juste colère, porta la main au symbole doré de Folaniss qu'elle arborait en toutes occasions. Rien n'excuse le meurtre, bien sûr, mais les troupes n'ont pas besoin de voir plus de dissenssions parmis leurs officiers.
Elle toisa Enguerrand, mais lui adressa un sourire dont nul n'aurait pu nier la franchise.
Elle prit un moment pour se calmer et reprendre sa respiration...

"Il faut en savoir plus sur les armes de notre ennemi : il faut éviter de nouveaux désastres tels que celui-ci."
"Les villages alentours ont certainement pu voir quelquechose, qu'en pensez-vous mes Seigneurs?"

Arianthe recula de quelques pas, déférente devant ses supérieurs. Il fallait vite trouver un moyen de ne pas laisser la situation dégénérer plus, et les hommes devaient être occupés pour garder leur quête au coeur et à l'esprit.

Il allait aussi falloir prévoir des funérailles... Et s'assurer du bien de Faraël, mais il était peu probable qu'une simple chute puisse entamer la santé du paladin.

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Alors que le terrible évènement venait de se passer, des nuages noires s'élevèrent à l'horizon. Cinq énormes explosions tonnèrent soudainement, envoyant des soldats dans le ciel. Puis, tout à coup, des dragons jaillirent des cieux pour plonger sur les rangs serrés des Impériaux. D'autres créatures volantes étaient montés par des archers qui tiraient des flèches enflammés sur les chariots de ravitaillement mais aussi sur les troupes aériennes de la Dame d'Opselimbe.
Certains militaires de l'Empire s'enfuirent dans un moment de panique en voyant la Déroute apparaître. Donc se jetèrent au sol pour éviter les crocs des dragons avant d'être piétiner par les soldats les plus vaillants qui foncèrent vers l'ennemi. En effet voilà que des monstres, nommés Esprits Traîtres, venu que l'Empire d'Outre-Mer attendaient de pieds ferme les troupes de Kalamaï.

L'effervescence des lieux était presque magique. Les magiciens de l'armée tentaient d'abattre les dragons dont certain s'écrasaient avec lourdeur sur les Martiaux Impériaux.
Aucun ne s'attendait vraiment à une rencontre aussi violente que celle-ci.
La bataille semblait mal partie pour Kalamaï et la victoire contre l'Outre-Mer ne seraient pas une partie de plaisir...
La mêlée, point obscur où tressaillent de nombreux combattants se transforma en sang et en peur. L'honneur et la vaillance devinrent vite l'horreur et la débandade.

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Une embarcation avait descendu le fleuve qui partait de la ville impériale et se jeta dans la mer droit vers argostole. A son bord un drow, qui une fois arrivé en mer disparut de l'embarcation d'ou s'éleva un nuage noir. Un autre apparu sur l'Ile d'Argostole. Et le drow était en son milieu il leva les yeux et vit le massacre très loin. Il sourit en entendant des cris de douleur. Il avança et croisa des fuyards, puis vit des paysans, il discuta avec eux :

Bonjour, vous ne fuyez pas ? Vous allez vous faire massacrer vous savez !

" Je suis né ici, je mourrais ici ! Et puis d'abord qui etes vous ?"

Moi, je suis Polokyor, Patriarche de Sudgeï, Palatin de Naxos, je viens voir les seigneurs d'outre mers... Ils ont faillit me tuer la derniere fois !

" Les seigneurs d'outre-mers ? un d'eux a construit une tour là-bas. "

Le paysan montra une tour avec son doigt et dit :

" Tous ceux qui sont allé là-bas ont disparu, on dit qu'ils font des expériences sur nous ! "

Interressant, j'y vais !

" Vous etes fous ! "

Exact !

Polokyor alla vers la tour, a l'inconnu, de nouveau a l'aventure.

Arianthe fut projetée au sol par le souffle d'une de ces formidables explosions.
Se laissant emportée par la vague de destruction elle eut peine à reprendre pieds mais réagit des plus prestement.

Regroupez-vous, cria-t-elle à l'intention de ses capitaines, comme de ceux des autres seigneurs qui pourraient l'entendre, regroupez-vous!
Regroupez-vous ou vous êtes perdus!!

Que ce soit pour faire retraite ou faire front, il fallait que les hommes se regroupent efficacement...
Ensuite on verrait ce que déciderait les chefs de la Croisade, mais avant, elle donnait toutes ses forces pour stopper la déroute et former un front de défense.

Le charisme de la dame était saisissant même dans l'oeil du cyclone. C'était son arme la plus redoutable... Plusieurs cornes se firent entendre et les hommes qui n'avaient pas déjà fuit se regroupaient en un seul bloc, archers derrière fantassins.
Arianthe fit descendre ses troupes aériennes à plus basse altitude, vers le centre de la formation ovale que prenait l'armée, pour qu'elles puissent être sous le couvert des archers et menacer les attaques par le ciel.

En quelques minutes, il devint possible de donner des ordres tactiques simples aux troupes les plus disciplinées, mais l'ennemi avait déjà porté un coup décisif, tout en encerclant les croisés restant... Même une évetuelle retraite ne pourrait se faire sans avoir à se frayer un chemin au fil de l'épée et sans d'énormes pertes.

Dame Arianthe revint vers Fardall :

Seigneur, c'est le mieux que je puisse faire, il vous faut à présent choisir la meilleure stratégie à adopté. Nous vous suivrons quelle qu'elle soit...

Sirias était assez stupéfait, déconcerté par les différents propos tenu de tout côté. La majorité des troupes kondalliennes prospérait de plusieurs capacités et, suivant les manœuvres des armées d'Arianthe, les fantassins, muni de leur arc et flèches, appuyaient les troupes aériennes. Au galop, sur son destrier couleur cuivré, Sirias secondait les bataillons terrestres avec le seigneur Fardall. Incessamment arrêté par des tuteurs de l'Outre-Mer, Sirias lança quelques paroles expressives à son père.

- Nous voilà la dernière page du récit que nous composons, conduisez vos troupes vers une victoire. Sachons le faire avec tact Fardall! Puis, se retournant vers les siens : Kondalliens du Régiment Royal du Trécane, foncez sur l'ennemi!

À l'instant où la dernière lettre se fit entendre, le seigneur tomba de sa selle et entama une longue chute du haut de son cheval. L'armure du seigneur crissa à l'impacte sur le sol terreux. Il était pris d'un grave malaise. Hâtivement, un de ses seconds le releva et l'installa sur ses épaules. Il avait disparu dans le vacarme de la place, déjà il était rendu loin.

(HRP/ Dsl, il fallait me voir quitter cette bataille final car je part en vacances pour quelques semaines. Donc, bon RP./)

Enguerrand voyait la bataille se plier entre ses mains. Il savait que tout était perdu. Un dragon noir volait rapidement vers eux. Le Palatin d'Igoumen lança un rocher enflammé, créé par magie. Ce dernier alla s'encastrer violement dans la machoire du Dragon qui fut destabilisé avant de s'écraser contre la falaise un peu plus loin. L'énorme créature fut ensevelit par la roche friable qui s'était éfondré avec le choc.

Fardall ! Faites venir Arianthe et votre fils: je vais vous téléporter ! Vite tenez moi !

L'Elfe Noir se concentra et dès que les trois autres seigneurs se fussent accroché à lui, un nuage gris les envelopèrent puis il disparurent des terres ocres ou noires d'Argostole.

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Polokyor était toujours dans les environs, ils capta le bruit de mailes et d'acier se frottant. IL se dit que les troupes de l'empire se repliaient, et que les seigneurs d'outre mers les poursuivaient. Il regarda en arriere pour constater qu'il n'était pas poursuivie. Il retourna sa tete et regarda devant lui, et il fut d'autant plus surprit, il tomba nez a nez avec trois squellettes, surement commandé par un necromancien, le drow ne les avait meme pas entendu approcher. Un des squellettes tenta de frapper le Palatin au niveau de la tete avec l'épée qu'il avait en main, il l'évita et mis un coup de pied assez puissant dans le tibia du squellettes, le tibia se cassa. Les deux autres se mirent a la poursuite du drow, les troisieme, quant a lui le poursuivait aussi, mais moins vite. Le coeur du drow battait de plus en plus vite, vue qu'il courrait pour echapper aux squellettes, il attendait de les semer pour pouvoir se téléporter. Mais aux bouts de quelques minutes il degaina son katana et s'arreta, il se mit face aux deux squellettes, il croisa le fer avec un puis coupa ses bras, puis ceux de l'autre, pour éviter qu'il le frappe avec une épée, puis il lança un sort de feu quand le troisieme approcha et fut près des deux autres. Le Palatin de Naxos entendit des troupes approcher. Il essaya de se téléporter, en vain, il rééssaya une deuxieme fois, donnant tout ce qu'il avait, il ne savait pas trop ou aller. Un nuage noir se forma autour de lui, puis se dissipa, les troupes arrivèrent, mais personne n'était dans les parages.

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Deux silouettes encapuchonnées se posèrent à terre, regardant un peu partout. Cela faisait longtemps que l'on avait pas vu d'inconnus dans ces lieu redevenu presque paisible mais l'on pouvait aisément distinguer les traces de combats certainement violent, de duels peu réglementaires et d'immondes traitrise. Loin d'être nettoyée, ce qu'on pourrait appeler cette plaine renfermait encore de bien douloureux souvenirs ...

- Seigneur, il n'y a plus rien ici nous ferions mieux de partir...
- Mon cher Thaurtûrion tu as le don pour avoir de très bonnes idées pourtant pas suffisemment réfléchies.
- Excusez m'en mon vénérable seigneur...
- Allons pas tant de politesses, ça en deviendrait presque insultant !
- Je vous prie Sire de ne pas me comparer à ce Millstone.
- Et bien passons... Tu suggérais de partir mais ... Pour aller où ?
- Je ...
- Mais je ne vous blâme Thaur mais... sachez que l'on ne peut partir sans itiniraire !
- En effet, avez vous une idée Maitre ?
- Je pense qu'en fouillant un peu et en posant les bonnes questions autour de nous, nous trouverons ce qu'il faut ...
- Je me charge d'aller à la ville la plus proche.

Dans la nuit, la personne s'envola laissant seul son souverain qui s'agenouilla pour prier un peu ... Tout les corps des morts avaient certainement été souillés mais au moin leurs âmes seraient en paix ... Je pensait que je leur devait cela car leur propre dirigeant n'avait pas pu le faire eux même, ou du moin dans ce lieu ...

- Mon sei ... ! Et bien que faites vous ainsi agenouillé ?
- Rien, je ne faisais que prier ...
- En tout cas d'après les derniére nouvelles arrivant des pays frontalier, une attaque aurais lieu près d'Amphise de l'autre côté de la mer, je pense que ...
- Ne perdons pas de temps en bavardages inutiles ! J'ai perdu trop de temps après cette histoire de bandits à la capitale ...
- Sire Regit... Je vous montre le chemin !

Les célestiaux s'envolèrent alors suivant leur destination. On peut se rendre utile de plusieur maniére à la guerre, nous avons le financement, le soutien militaire, le soutien médical, et le soutien clérical plus psychologique qu'autre chose mais permettant aussi de s'attirer quelques faveur des dieux si toutefois on y croit ...