Je viens ici prendre possession de la couronne du palatin de Vénopole. Cette province est sous mon joug. Les membres de ma compagnie font couler le sang sur les terres de l'ex-palatin et une horde de mort-vivants parcours la province et tue tout ceux qui veulent me résister. Impériaux ! Que répondez-vous à cela ?
Le Capitaine fut emplit d’effroi. Les mots étaient véridiques et atroces à la fois. Il ne pouvait, sans déroger à l’honneur, accepter les conditions. Il ne pouvait non plus voir le peuple être massacré. Dur choix. Il décida de concilier, les deux. Il allait refuser, mais pour garantir la sécurité, il allait négocier la sortie des réfugiés, ou du moins faire traîner la chose en longueur en espérant des renforts. Ils étaient suffisamment pour garnir le fort, mais pas pour une défense efficace. Il fit quérir un mage lui aussi pour amplifier sa voix.
- Moi, le Commandant de ce bastion, au nom de l’Empereur de Kalamaï, de son Sénat et du Magistrat Belthil, refusons de céder à vos instances. Mais pour le bien des populations et garantir la vie en Vénopole, nous vous demandons de …
Il fut brusquement interrompu par un garde qui vint le voir, catastrophé.
- Capitaine ! La couronne …
- Bougre, ne dois-tu pas la garder !?
- Je le faisais, ils se sont mis à dix contre moi … ils m’ont assommés …
Au même moment, on entendit des cris et une porte secondaire s’ouvrit dans la muraille, un homme sortit et à cheval, apparemment volé, descendit la pente pour rejoindre Mogoth, un éclat scintillant sous le bras.
- Saint Kanderak, protège-nous …
Le peuple avait trahi pour sa survie, la couronne ne pouvait plus être défendue, et apparemment, d’après le discours que tint l’impérieux conquérant, les réfugiés se soumettaient et il leur laissait la vie sauve. Fallait-il continuer les hostilités ? Pris soudainement d’orgueil face à ce revirement d’alliance et la traîtrise des petits pérégrins, il jura et dit :
- Maudit sois-tu, toi Mogoth d’Abysse, créature du mal. Nous tiendrons feu et lieux cet endroit et tu ne nous en délogeras pas de sitôt !
Le Capitaine fut emplit d’effroi. Les mots étaient véridiques et atroces à la fois. Il ne pouvait, sans déroger à l’honneur, accepter les conditions. Il ne pouvait non plus voir le peuple être massacré. Dur choix. Il décida de concilier, les deux. Il allait refuser, mais pour garantir la sécurité, il allait négocier la sortie des réfugiés, ou du moins faire traîner la chose en longueur en espérant des renforts. Ils étaient suffisamment pour garnir le fort, mais pas pour une défense efficace. Il fit quérir un mage lui aussi pour amplifier sa voix.
- Moi, le Commandant de ce bastion, au nom de l’Empereur de Kalamaï, de son Sénat et du Magistrat Belthil, refusons de céder à vos instances. Mais pour le bien des populations et garantir la vie en Vénopole, nous vous demandons de …
Il fut brusquement interrompu par un garde qui vint le voir, catastrophé.
- Capitaine ! La couronne …
- Bougre, ne dois-tu pas la garder !?
- Je le faisais, ils se sont mis à dix contre moi … ils m’ont assommés …
Au même moment, on entendit des cris et une porte secondaire s’ouvrit dans la muraille, un homme sortit et à cheval, apparemment volé, descendit la pente pour rejoindre Mogoth, un éclat scintillant sous le bras.
- Saint Kanderak, protège-nous …
Le peuple avait trahi pour sa survie, la couronne ne pouvait plus être défendue, et apparemment, d’après le discours que tint l’impérieux conquérant, les réfugiés se soumettaient et il leur laissait la vie sauve. Fallait-il continuer les hostilités ? Pris soudainement d’orgueil face à ce revirement d’alliance et la traîtrise des petits pérégrins, il jura et dit :
- Maudit sois-tu, toi Mogoth d’Abysse, créature du mal. Nous tiendrons feu et lieux cet endroit et tu ne nous en délogeras pas de sitôt !