Fort le Cor

Re: Fort le CorSam 7 Mar 2009 - 5:43

Après l'appartion de son maitre, le vampire se défila dans toute son arrogence naturelle. Le Pontife avait du mal à garder son calme devant un rébut tel que Morgoth, son... homologue palatin...
Sa main s'était instinctivement pauser sur le pommeau de Némésis, son marteau bénis qui l'aida maintes fois à chasseur l'hérétique.
Tournant la tete pour faire face à l'Empereur, l'Inquisiteur parla à voix basse pour ne pas etre entandu.

Mon Empereur, il n'est point votre égale! Et encore moins un sujet de l'Empire! Cette raclure doit etre jugé Hereticus! Empereur Fardall, Kanderak et Sorenssen vous regarde et vous trouve digne de proclamer l'hérésie. C'est un étrange song qui me fait dire cela lors de notre chevauchée jusqu'ici...
ravalant un juron, il reprit
Faites attention Mon Altesse, votre ame sera sauvgardé de la corruption, j'y est veillé. Mais point votre jugement! Ses paroles ne son que poison!

Le Souverinn Pontife s'effaça quelque peu pour laisser place à l'Empereur Fardall. Les yeux d'Arzhùl brulaient de rage et d'impatience.

Re: Fort le CorLun 9 Mar 2009 - 7:26

Le lord avait délibérément menti dans le but de les faire patienter. L’Empereur n’en fut pas plus indigné que cela. Il commençait à connaître le comportement de ce genre d’individu. N’avait-il pas côtoyé Enguerrand IV d’Exalon, Monarque de Natémia des années auparavant ? Le Pontife en était scandalisé, et Fardall le comprenait très bien sans pour autant devoir le montrer, surtout devant ces infâmes personnages. Apparemment Mogoth avait un ton moqueur et n’était pas du genre à s’embarrasser de politesse. Fardall décida d’en faire de même, après tout, il n’avait pas à démontrer de la politesse à l’égard d’un infernal qui n’en avait que faire.

- Je suis venu ici pour négocier avec vous Mogoth d’Abysses. Apparemment vous avez atteint votre but … mais je suis en droit d’exiger de vous la cession des hostilités avec les autorités impériales au nom de la Couronne de Saint-Manassé et en tant que représentant du peuple de l’Empire qui est las de vos guerres et demande la paix que vous lui refusez. Vous devrez également gouverneur ces provinces avec équité. Vous devrez de surcroit laissez libre-passage à toutes les caravanes impériales et participer au commerce de l’Empire.

Le fils d’Igardal jeta un œil au Souverain Pontife et ajouta :

En cas de bonne volonté de votre part, je suis prêt à reconnaître l’union des provinces de Vénopole et de Naxos sous la même couronne … et à vous reconnaître votre charge et les privilèges dus à votre rang, vous pourrez alors prendre place au Sénat, en tant que Palatin, aucune sanction temporelle ne sera retenue contre vous pour cette conquête.

Acceptez-vous ces conditions ?

Si vous persistez dans votre attitude belliqueuse, il me faudra sévir, en tant qu’ancien Protecteur Impérial et je prendrai les mesures nécessaires. Je tiens seulement à vous rappeler que vous et moi n’avons rien à gagner à un tel conflit et qu’il serait préférable pour tous de faire la paix.

L’Empereur espéra que ce Mogoth, bien que sanglant, saurait voir où se trouvait ses intérêts et accepterait ses exigences. Il aura une longue discussion avec le Grand Prêtre, car il avait beaucoup de choses à lui dire et bien des conseils à lui demander.

Re: Fort le CorLun 9 Mar 2009 - 8:17

Le Comte quittait la place, j'aurais l'occasion de lui parler en d'autres temps et lieux afin de régler une attente avec lui. J'écouta avec attention les propos de l'empereur tout en ignorant la présence du pontife, du moins pour le moment. Une fois que la figure impériale termina, posant une seule question :

Acceptez-vous ces conditions ?

Je pris mon temps pour répondre afin de ne pas paraître comme étant le sujet soumis qui s'empresse de répondre. Je replaça ma capuche pour bien cacher mon visage et répondit :

Et bien, les paroles que l'on entend à votre propos sont donc véridiques, vous êtes un négociateur chevronné plutôt qu'un bagarreur à la tête baissé. C'est ma foi une denrée rare de nos jours. N'ayez crainte mon expansion est terminé avec l'acquisition de Vénopole aux terres de Naxos, je viens tout de même de doubler la superficie dont je dois m'occuper et je n'ai pas encore votre étendu pour en gérer onze autres.

Cependant je me dois de vous informez que vous êtes quelques peu dans le tort ... je n'ai en aucun cas fait la guerre au peuple puisque c'est lui qui m'aida à obtenir ce que je désirais contrairement à vos défunts soldats qui préférait me barrer la route et voir leur sang couler sur les murs de ce bâtiment.

La vie de Naxopole, c'est bien n'est-ce pas ?, est comme avant... le commerce, les seigneurs et tout. Chaque portions de territoire conservera son palatin car je ne peux être partout à la fois. Sachez seulement que la cité de Samothrace se voit attribué au Seigneur Quevlan, il en sera le responsable et gestionnaire en échange de ces armées en cas de besoin. Cette attribution est indiscutable et fais partie du nouvel avenir de ces territoires.

Vous êtes donc un homme bon et vous êtes un des rares à recevoir mon respect sur cet empire. Puis-je maintenant disposé avant que l'hérétique dans sa boîte en métal ne me saute dessus.. ce qui va s'en dire, causerai une guerre sans merci, chose que tout deux ne désirons pas.

J'attendis la réponse de l'empereur avant de quitter les lieux, j'avais fort à faire pour mettre de l'ordre en ce nouveau royaume qu'était le mien.

Re: Fort le CorMer 11 Mar 2009 - 11:09

...En cas de bonne volonté de votre part, je suis prêt à reconnaître l’union des provinces de Vénopole et de Naxos sous la même couronne…

Le Pontife avait le visage qui se décomposait d'incompréhention face aux paroles de l'Empereur.

...et à vous reconnaître votre charge et les privilèges dus à votre rang, vous pourrez alors prendre place au Sénat, en tant que Palatin, aucune sanction temporelle ne sera retenue contre vous pour cette conquête...

Comment pouvait il lui accorder tel prévilège, s'indignat le Palatin Gorbad...

Vous venez... de condamné... une province toute entière à la... mort... chuchota le Souverain Pontife, autant pour lui meme que pour qui voulais l'entandre...

Puis le corrompu reprit ses inscénitées. Mais jamais Samothrace n'apartiendra à son laquais, la Sainte Corporation y veillera, pensa Arzhùl.

...Puis-je maintenant disposé avant que l'hérétique dans sa boîte en métal ne me saute dessus.. ce qui va s'en dire, causerai une guerre sans merci, chose que tout deux ne désirons pas.

Venant de votre bouche... je considère cela comme un compliment... Le Pontife crachat par terre de dégout dans toute sa galenterie abituelle puis apella sa monture outre plan. Une fois sur le dos de Viliana il reprit.

Je crois que les négotiations sont closes, enfin si Sa Majesté Impériale le veut bien? Son regard déçu se posa sur l'Empereur... Puis, revoyant Morgoth, il se rapella pourquoi il était devenu Inquisiteur. A très bientot... Morgoth... A très bientot...

Puis le Palatin de Thassopole attendit l'Empereur.

Re: Fort le CorVen 13 Mar 2009 - 17:57

Spoiler :

->>

Le sort de déroula comme prévu.

Un premier cercle rouge parsemé d'écritures latines fit son apparition sous les pieds du Vampire.
Puis un deuxième comportant des flèches directionnelles s'ajouta au premier, puis un troisième au deuxième.

Une intense lumière rougeâtre se matérialisa en hauteur, dans un halo rougeoyant.
Sous les pieds de Nosfereatus, des crépitements électriques, et un trou noir, dans lequel il s'enfonçait régulièrement.

On le vit disparaître totalement ainsi, jusqu'à ce que le trou se referme, et que les cercles disparaissent.

Peu après, on entendit un hennissement bruyant, et le galop d'un cheval de plus en plus lointain <<-

Re: Fort le CorLun 16 Mar 2009 - 4:45

Vous venez... de condamné... une province toute entière à la... mort..., lui souffla le Grand Prêtre.

L’Empereur avait bien vu que le Pontife n’appréciait pas du tout, et afin de la calmer et lui montrer qu’il avait pris la seule bonne décision, s’empressa de terminer l’entretien avec Mogoth.

je crois que les négociations sont closes, enfin si Sa Majesté Impériale le veut bien?

Je vous remercie pour ces belles paroles Mogoth, mais ne croyez pas que je suis sourd aux appels de mon peuple s’il en sent le besoin. Si j’entends dire du mal de votre régime, je devrai intervenir. Sur ce, je dois maintenant partir, les négociations sont closes.

Il resta fier et droit, ne fléchissant pas devant l’infernal, qui savait néanmoins apprécier le négoce, du moins le montrait-il ainsi, ce qui était mieux que la tête brûlée qu’était Varatorn. Mais les créatures les plus intelligentes sont souvent prêtes à ruser pour obtenir ce qu’ils veulent dans l’ombre …

Puis, il se retourna, après un bref salut, signe de courtoisie qu’il lui répugnait à lui adresser, même s’il était l’un des douze.

Lorsque Mogoth fut assez loin pour ne plus les entendre, même si Fardall se doutait qu’il pouvait bien user de sa magie pour le faire il lui dit :

- Je vous expliquerai Votre Sainteté, mais avant quittons ce lieu, les murs ont des oreilles …

L’Empereur fit rappeler ses hommes et il remonta en selle avec le Pontife, reprenant les vastes pleines de Vénopole en direction de la Capitale …

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