Au milieu d’un petit parc boisé, un coin vert manifestant la présence d’Adrien dans la Ville Impériale, se trouve une vieille bâtisse imposante de marbre blanc et de calcaire. De grands et nombreux vitraux irisent les lieux. Les couleurs brillent sur les murs et les allées, comme des arcs-en-ciel sur un nuage. Un large chemin où deux charrettes peuvent passer côte à côte relie la rue à cette maison. Sur une pancarte de bois plantée visible à tous les passants, on peut y lire :

Citation :

Maison de Guérison
On y traite tout sauf la stupidité

Règles principales :
- Indiquer la maladie ou la blessure rapidement
- Garder le volume au strict minimum
- Essayer de garder son calme
- Faire preuve de respect envers toutes personnes dans la Maison
- L’utilisation du portail est sur demande seulement

- Le Seigneur Enguerrand n’est pas ici !
L’Empereur

Grande Prêtresse Guérisseuse : Kimri
Délégué chef : Sirop

Deux grandes salles remplies de lit sont disponibles dans la Maison. La première est accessible par les portes principales et la deuxième ouvre sur l’arrière. Au milieu de celle-ci se trouve une distorsion sphérique de la réalité. Il s’agit d’un portail menant en Amphise, aux Toits Infinis, où l’environnement est propice à la régénération de l’esprit. Le décor est destiné à plaire et calmer tous les patients. Les murs sont peinturés de couleurs douces et claires et une petite statue fontaine magique projette une musique naturelle dans l’arrière-salle.

Hormis ces deux dortoirs, la Maison contient une cuisine récemment agrandie, quelques chambres privées à l’étage, plusieurs pharmacies, et bien sûr des salles d’opérations. La plupart des rénovations ont été dirigés par Sirop durant et après la guerre contre les Seigneurs d’Outre-Mer.

Tous les soigneurs de Kalam ai dignes de leur titre sont passés par ce lieu à un moment ou un autre. Ils y ont fait leur apprentissage, leur stage et/ou leur carrière. Bien qu’il n’y ait nul part autre rivalisant avec les connaissances médicinales rassemblées au fil du temps, les morts sont tout de même fréquentes. Bien des fléaux demeurent inconnus. Leurs traitements peuvent être en plus administrés trop tard.

La Grande Prêtresse Guérisseuse fontaine a elle-même été enseignée par l’ancien Grand Prêtre, le médecin personnel du prédécesseur de l’Empereur Enguerrand. Il était respecté et jalousé. Son passé demeure un mystère mais les rumeurs proliféraient dans son temps. Certains disent qu’il aurait profité de son poste pour assassiner. Peut-être étaient-ils un Druide aussi. Quoiqu’il en soit, son temps est passé et le flambeau a été passé. Aujourd’hui, c’est Kimri et Sirop qui sont en charge d’administrer la Maison de Guérison.

Une forme se détacha de la grande sphère magique du deuxième dortoir. La silhouette fit un pas, un autre, et se sépara du portail qui reprit son apparence normale. Une Elfe aux yeux violets, brillants avec son sourire, se trouvait maintenant dans la salle. Elle murmura un sort pour redresser sa robe et ses cheveux dorés, puis regarda autour d’elle.

Bonjour guérisseur, dit Kimri à un demi-elfe entre deux patients. Fais passer le mot qu’une escorte des Toits Infinis arrivera dans environ une heure. J’ai affaires en Ville, et je reviendrai pour eux lorsqu’ils arriveront. De plus, demande aussi à Sirop s’il y a des cas qui requièrent mon attention. Il se peut qu’une Elfe du nom de Kryell arrive ici aussi et si elle vient, dites lui quand je reviendrai. Merci.

Elle laissa le guérisseur, confiante qu’il accomplirait sa tâche, et quitta la Maison.

Kimri revint à la Maison de Guérison peu après l’heure qu’elle avait fixé. Son escorte, des troupes des Toits Infinis, l’attendait à l’extérieur du bâtiment, dans les bois où ils ne nuiraient pas aux Guérisseurs. On lui informa que Kryell n’avait pas été aperçue, et que le reste des troupes attendaient à l’extérieur de la Ville Impériale.

En route ! Kryell nous rattrapera si elle le peut, mais les représentants d’Amphise ont déjà trop tardés.

Ardent arriva avec sa troupe à la maison de guérison. La plupart portaient sur eux de blessures légères, mais l'état d'Ardent c'était aggravé.

Il avait perdu concience et beaucoup de sang pour deux jours.

Il était pale, et on le transportait sur un énorme bouclier de Montfort. Le chef de division qui commendait la troupe se dirigea vers la personne ayant le plus l'air d'un médecin et l'interpella d'une voix désespérée:

Pouvez-vous faire quelque chose??? Je crois qu'il est en train de mourrir...

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Un champ de fleurs épanouies, quelques visages le regardant. Pourtant méconnaissables, ils lui rappèllerent quelqu'un...

Kimri se retourna vers la nouvelle troupe des Invités de la Maison. Un flot continu de toutes sortes passait par la Maison depuis le début des conflits et commençait à peine à s’atténuer. Elle avait passé la plus grande partie du temps ici, à avancer contre le courant et faire ce qu’elle pouvait.

La Prêtresse scruta du regard soldats aux couleurs de Monfort. Celui sur le bouclier figea ses yeux et en un pas, elle fut agenouillée à ses côtés.

Je suis Kimri. Quelle est son histoire ? demanda-t-elle calmement alors qu’elle posa ses mains sur la poitrine du blessé. Une lueur apaisante enveloppa ses mains alors son sort sonda l’ampleur des blessures. Puis, elles commencèrent à se refermer.

Le lieutenant parla avec empressement.

Il a été frappé par le sabre du mercenaire Nathaniel des Légendes. Il est le seul qui a survécu à cette lame en ce qu'en disent les rumeurs.

Ce sabre (Le soldat sortit l'arme d'un étui de tissu) est celui qui tua l'Empereur et qui causa la blessure qui recouvre son dos. De plus, il a été trop têtu pour venir vous voir de suite, voulant participer au jugement du mercenaire. Cela fait maintenant deux jours qu'il souffre en silence, et la plaie s'est ouverte deux fois. Je ne suis pas guérisseur, mais il a perdu trop de sang pour se remettre seul de cette blessure. Par chance, l'arme n'était pas empoisonnée sinon il serait déja mort, je crois.

Pouvons-nous vous aider? Si vous parvenez à le sauver, nous vous serons éternellement reconnaissants. Contrairement à ce que vous pouvez penser, nous ne sommes pas ses soldats, mais bien des hommes libres qui feront tout pour lui, sans qu'il le demande.
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Ardent regardait son fils et sa femme s'amuser dans un champ de fleurs. Il fit un pas vers eux, et soudainement, ils furent à son coté.

Vis, tu as plus a voir avant de nous rejoindre... Souffla le vent dans les oreilles.

Il fut brutalement extirpé de ses rêves

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Où suis-je?? dit-il en tentant de se lever

Une poigne ferme le maintint allongé et il en reconnu son lieutenant. Il remarqua aussi une elfe qui lui prodiguait des soins.

Qui êtes-vous... Merci....

Et il s'endormit, son souffle sifflant.

Voilà… murmura-t-elle. Kimri se tourna ensuite vers celui qui lui avait répondu. Il lui faudra beaucoup de repos ; la guérison forcée affaiblit en même temps l’esprit et le corps, mais il est sorti d’affaires. C’est possible qu’il ait un appétit anormal à son réveil qu’il faudra combler.

Elle se tut un instant avant de continuer avec un sourire quelque peu espiègle. Il y a une chose que vous pouvez faire pour aider lui et moi : l’empêcher de se surmener. C’est mieux pour sa santé et pour mon travail ! Et malheureusement, nous ne pouvons point guérir la maladie de la tête de mule…

Des aides de la Maison s’approchèrent de l’homme endormi. Il fut transférer à un lit et bordé de couvertures. Ils rangèrent le bouclier sous le lit.

Il devrait être prêt à être transféré d’ici quelques heures, mais ce lit peut lui être gardé jusqu’à son rétablissement. La Maison ne déborde plus comme la semaine dernière… Enfin un peu de calme. Il faudra que j’aille voir ce qui s’est passé en Kalamaï depuis que je suis rentrée de Scitopole.

Laissez moi me lever!! Tempéra Ardent une fois que la situation lui avait été expliquée.

Il baissa le ton, pour ne pas déranger les gens aux alentours.

Je sais que je ne suis pas votre maître mais laissez moi partir! J'ai un long voyage à faire...

Désolé Ardent, mais on fait ce qu'il y a de mieux pour toi ici. Même si tout le monde me considère seulement comme ton lieutenant, je sais que tu vois en moi l'ami le plus fidèle que tu connaisse. Écoute moi donc un instant. Dans quelques jours, il y aura un banquet spécial et tu te dois d'y assister.

De plus, il reste l'enterrement de ton frère. Tu devras être fort....

Ne t'inquiète pas pour la compagnie Ardente et ton voyage. Ils sont en train de tout organiser pour toi. La seule chose qui manque est le chemin que nous allons emprunter.

Aussi, n'oublie pas que les armes de Nathaniel sont à ton coté. Elles te seront utiles dans un proche avenir. Si tu as faim, sert toi, les hommes ont fait ce repas spécialement pour toi.

Maintenant, mange et dors si tu veux reprendre tes forces au plus vite.

Ardent se jeta littéralement dans la nourriture à sa portée.

Ah oui j'oubliais, continua le soldat, la compagnie Ardente à reçu le plus grand nombre de candidatures en un si petit intervalle de temps. Nos effectifs pourraient doubler en moins de deux ans.

Quoi?? S’étouffa Ardent dans sa nourriture. Ils ne veuillent quand même pas se battre maintenant?? La paix est déclarée et puis...

Ils viennent pour ta promesse...

Citation :

Nous brûlerons de justice et nous rétabliront l’ordre dans ce bas monde. Qu’en dites vous?

Si ils veulent justice ils en auront avec moi....

Il passa le reste de la journée étendu en méditant sur son avenir. Il sentait sa blessure se refermer, sans doute par l'action conjointe de la magie de la grande guérisseuse et des fils elfiques du guérisseur du palatin Oengus. Il commença a compter les heures avant sa réhabilitation….

Le cheval de Farlen arriva devant le bâtiment, il avait galopé jour et nuit et la pauvre bête était exténuée. Farlen toujours tremblant se leva et marcha en direction de l'entrée. Il se retourna et prit son arc et ses flèches. Il entra dans le bâtiment, plusieurs soigneurs le regarda avec surprise. Comment un elfe pourrait être encore en vie avec tout ces blessures? Farlen se dirigea vers le long couloir et un infirmier l'intercepta :

-Messire, dans votre intérêts, il faut que l'on soigne vos blessures.

Farlen regarda l'homme et continua son chemin vers une chambre. Il demanda à l'infirmier :

-Qu'elle chambre pourrais-je prendre?

L'infirmier lui assigna une chambre et lui demanda son nom. Farlen lui annonça son nom et alla dans la chambre. Il passa à côté de la chambre de quelqu'un qu'il connaissait depuis les incidents de la guerre : Ardent. Il ne regarda que quelques secondes son visage et continua son chemin. Rendu dans sa chambre il déposa ses affaire et eu un mal de tête, une voix intérieur lui dit:

-Tu dois tuer tout de suite, aller paresseux, immédiatement.

-Non, je ne peux pas, nous devons être avec eux. Ils doivent m'aider.

-N'oublie pas le pacte, je te contrôle. Et tu feras ce que je te dit de faire sinon.

Farlen reçu un choc électrique mental et tomba sur son lit. Il cria quelques mots de souffrances et s'évanouit. Quelques secondes plus tard, il se réveilla et ses quelques mots sortirent de sa bouche :

-Il est temps de commencer.

Avec un sourire au lèvre, l'esprit regarda par la porte et se coucha.

Ardent avait remarqué Farlen lorsqu'il avait passé devant sa porte.

Quelque chose clochait. En le voyant ainsi installé, Il n'aurait pas pu s'empêcher de faire quelque commentaire acides....

Il se rapprocha de la relique laissée par Le Paladin Simuel et de la lame courbe qui était maintenant la sienne.

J'espere qu'il va bien... Murmura-t-il

Il se retourna vers un de ses soldats qui venait lui demander conseil.

Vous savez ce que je trouve ironique? Tous veulent que je guérisse et pourtant Je n'ai toujours pas reçu de lettres de prompt rétablissement où des fleurs... Vous savez ce genre d'attention... Je sais qu'ils ont beaucoup à faire mais quand meme!! Ils auront toujours trop de serviteurs pour penser à tout!!

De toute façon, Je crois que je vais avoir la permission de sortir sous peu... La grande prétresse est assurément jolie mais lorsqu'un homme essaie trop de faire à sa tête, elle devient une véritable furie...J'ai survécu au sabre de Nathaniel, je ne veut pas mourrir stupidement!!

[ Edit Fardall ] attention à ta longueur Ardent ](D'acc chef... Maintenant c'est bien??) [ super ]

Au moment ou le seigneur Ardent finit sa phrase, Simuel entra dans la pièce avec un paquet à la main et un sourire radieux. Le paladin n'était plus en armure mais en habit d'apparât, ce qui changeait radicalement son image de guerrier saint, maintenant on aurait presque dit un commerçant. Le paladin s'approcha du seigneur Ardent après avoir salué le soldat présent d'un signe de la tête, et dit :

"Alors mon amis le stress et l'inaction vous rende suspicieux, comment pourrait on oublier un homme tel que vous !" Toujours avec son sourire béat, le paladin rajouta :

"Je vous apporte quelque chose qui je l'espère vous plaira, c'est un cadeau qui à faillit me couter cher ! Hahaha !"

Le seigneur Ardent ouvra le paquet et une sorte de boule de roche en sortit, le seigneur leva les yeux et interrogea du regard le paladin. Simuel dit à son ami :

"Voici quelque chose de très rare, un oeuf de dragon terrestre ! Cette race de dragons est légèrement plus imposante que les Kodos de guerres orc, mais elle à un avantage certain, un soufle de feu ou de glace !
Oui en faite je ne sais pas si ce dragon la sera un mâle ou une femelle, les femelles craches de la glace et les mâles du feu. L'oeuf devrait éclore dans quelques jours, mais il faudra environ un an et demi pour qu'il soit près à recevoir un cavalier. Cela vous fait il plaisir Ardent ?"

Le paladin toujours aussi souriant espèrait faire plaisir à son frêre d'arme convalescent.

Ardent rit de tout coeur de l'Ironie de la situation.

Mon frère!! Je suis ému de ce cadeau...

Je ne sait pas quoi dire... Il doit avoir couté les yeux de la tête!! Je crois qu'il me faudra un peu d'entrainement, car je crois que ces animaux ne sont pas comme des chevaux, n'est-ce pas??

Je crois que lors de mes prochaines batailles on me reconnaitra à coup sûr... Un guerrier sur un dragon portant une armure Outremerse mais dont tous ses soldats sont armés en Kalamïens, on ne doit pas en croiser à tous les jours!!

Je compte repartir avec vous, mon ami, sauf si maîtresse Kimri insiste pour que je reste...

Simuel était heureux de voir son ami rire aux éclats, après un court instant le paladin dit :

"Si vous le voulez je peut vous prodiguer quelques soins, les sorts de guérisons dont je dispose ne sont peut être pas aussi puissants que ceux d'un moine mais ils sont efficaces. Je vais tout de suite demander une permission de sortit à dame Kimri, je reviens tout de suite."

Le paladin sortit aller chercher dame Kimri, espèrant la trouver au plus vite au hasard d'un couloir.

Farlen se leva et se dirigea en direction du couloir. Il avait bien pris soin de prendre son arc et ses flèches. Il boitait et sa peau devenait de plus en plus blème. Il s'avancait vers la chambre de Ardent, lorsqu'il vit Samuel sortir de cette chambre. Il regarda messire Samuel avec unregrd noir et entra dans la chambre de Ardent. Il vit les hommes d'Ardents avec lui. Il dit à Ardent :

-Messire Ardent, puis-je vous parler quelques instants en privé? J'ai une nouvelle importante à vous communiquer de la part de Fardall. Cela ne doit pas être entendu par tout le monde.

Il s'arrêtade parler et attendit que Ardent lui donne sa réponce.

Ardent était content que la venue de Farlen dans la maison de guérison n'était pas dans un contexte aussi grave que le sien. Il lui répondit:

Mon cher, laissez-moi juste le temps de me changer. Je ne serais vous recevoir dans une simple toge. Un invité de marque comme vous mérite de plus grands honneurs...

Il tourna son regard vers ses hommes.

Veuillez sortir avec le seigneur Farden. Je vais me changer. Gill, aide-moi.

En regardant les hommes sortir, il se leva doucement et commença à mettre son armure en compagnie de son écuyer. Il plaça le sabre à sa ceinture. De toute façon, il allait sortir, autorisation de maitresse Kimri ou non, car une fois l'équipement endossé, il se sentait en pleine forme.

Il fit sortir son écuyer, en lui demandant de faire entrer Farden. Une fois l'elfe entré, il se tint droit, les bras croisés et demanda:

Que me voullez-vous, mon ancien ennemi? Pourquoi n'êtes-vous pas à la fête donnée par l'empereur Phoenix?

Farlen entra dans la chambre et regarda Ardent droit dans les yeux. Les yeux de Farlen se mirent à pétillé. Il rassembla son courage à deux mains et dit avec gentillesse :

-Ardent, je suis venue m'excuser auprès de vous de ma lacheté envers vous. Que dieu m'en garde témoin. J'espère que vous allez vous remettre en forme dans un rien de temps. Le message de Fardall n'était qu'une excuse pour vous dire celà. Je regrette énormément.

Farlen se retourna et faillit tombé par terre. Ses genoux tremblait beaucoup et il retourna vers son interlocuteur :

-Ne craignez rien mon ami, messire Simuel doit veillez sur vous ainsi que le reste de votre troupe.

Ardent se déplaça avec agilité vers l'elfe, voyant qu'il tremblait de toutes part. Il se surprit de ses forces, et se dit qu'il était enfin guéri.

En soutenant Farden, Il lui dit:

Vous n'avez pas à vous escuser. Vous fesiez votre travail voila tout...

Mon destin est... Différent. Personne sur Kalamaï ne pourra me suivre, à part ceux qui mourront au moindre de mes ordres. Dans chaque bataille qui déchirera le monde, on me verra, craint ou apprécié des béligérants.

Pour l'instant, j'ai entendu dire que l'empereur Phoenix donnait une petite fête. Si nous allions voir??

Ils sortirent de la chambre ensemble. Il fit un petit signe à ses hommes, qui se dispersèrent en sortant de la maison de guérison.

Il alla voir l'infirmier chargé du registre d'entrée et lui dit qu'il n'avait plus besoin de soins.

Après que le paladin Simuel les avaient rejoint, Ardent se sépara du groupe pour entrer au centre de ses gardes. Il voullait donner bonne impression et ne voulait pas entraver les mouvements des autres hommes.

Kimri sourit à voir une telle animation dans sa Maison. Elle ne porta pas trop attention à ce dont l'Invité et les Visiteurs discutaient, préférant les laisser à leurs affaires. Sa partie était faite.

L'Elfe se retira à ses appartements pour sortir de sa tunique de Guérisseuse. Elle enfila une robe verte et jaune. Avec la jupe bouffante bien sûr. Son petit sort habituel arrangea ses cheveux.

En se dirigeant vers l'entrée principale, la Prêtresse vit son tout dernier patient sur le point de partir aussi. Elle espéra qu'il saurait se ménager, mais il n'était plus entre ses mains.

Kimri sortit de la Maison de Guérison à son tour.

Lorsque Farlen sortit avec Simuel et Ardent, il se recula de Ardent et lui dit:

-Je suis désoler messire. J'ai disons quelque chose de plus important à faire. J'ai quelqu'un à aller aider. C'est une des raisons du pourquoi je suis venue ici. Je suis donc dans l'obligation de refuser votre offre. On se reverra un jour sûrement.

Farlen entra dans le bâtiment, lorsqu'il vit Kimri sortir. Elle avait sûrement terminé son travail. Farlen alla la voir. D'un geste de courtoisie, il demanda :

-Demoiselle Kimri, je suis venue ici, car j'ai besoin de votre aide. J'aurais pu demander l'aide de Ardent, mais il n'est pas soigneur. Non loin d'ici se trouve mes compagnons à moi et à messire Oengus. Un démon et des gobelins vont nous attaquer et nous avons besoins de votre aide.

Mettant un genoux à terre.

-Je sais que vous êtes occupé par vos patients, mais des hommes vont mourir.

Kimri avait attentivement écouté la requête de l’Elfe qui l’avait interpellée. Puis, elle l’avait relevé et lui avait dit qu’elle s’attendrait à plus de détails à son retour. Elle avait une tache rapide et importante à accomplir avant.

C’est aussi pourquoi la Prêtresse revint de la Corporation du Culte d’un pas rapide.

[hrp] Oui bon j’avais posté quelque part d’autre dans la Ville Impériale déjà alors je m’excuse si ça sonne brusque et raide. [/hrp]

La Maison de Guérison en vue, ses yeux violets parcoururent le parc. Ils s’arrêtèrent sur l’armure de cuir. La Maîtresse des lieux s’arrêta donc devant lui. Son plan initial en quittant la Maison était de passer en Amphise après la Corporation pour chercher ses amis, mais elle pouvait maintenant éviter le voyage.

Me voilà disponible, commença-t-elle après des salutations, toute souriante. Elle put aussi prendre plus de temps pour l’observer. Je vois que vous êtes un Invité, ou que devriez l’être, constata-t-elle. Les Invités étaient ce que les médecins appelleraient patients, mais comme les Guérisseurs n’étaient pas tous médecins, mieux valait ce terme. D’ailleurs, Kimri le trouvait moins grave et plus accueillant.

Enfin bref… Nous ne pouvons pas guérir la… Elle toussa pour couvrir ce qu’elle aurait pu dire de déplaisant. Parlons de ce sujet grave… Non loin d’ici… Démon… Vous avez dit qu’on va attaquer la Ville ? Quel rôle mon Palatin joue-t-il dans cette affaire ?

Ses yeux s’élargirent un instant alors qu’un détail lui revint à l’esprit. Vous me connaissez. Vous connaissez mon palatin. Comment puis-je vous appeler ?

Farlen avait attendu que demoiselle Kimri revienne devant la maison des guérison. En attendant son retours, il s'était assis sur une roche et avait taillé quelques branches. Lorsque celle-ci fut revenu, il se leva et alla la voir. Elle lui sourit et Farlen lui fit une courte révérence. Elle lui avait posé une question :

-Vous me connaissez. Vous connaissez mon palatin. Comment puis-je vous appeler ?

-Eh bien, je fais partie de votre Armada si on peut l'appeler ainsi, demoiselle Kimri. Non, je n'ai point dit que des créatures allaient attaquer la ville. J'ai dit que des créatures allaient attaquer les compagnons à moi et à messire Oengus. La dernière chose que j'ai vu lorsque je suis partit est qu'ils allaient attaquer les goblins. Le démon avec eux.

-Le démon n'est pas tellement un ennemi, mais un démon dans nos rang. En plus qu'il avait invoqué un centaure démoniaque.

Farlen regarda Kimri de la tête au pied. Il se recula un tout petit peu et :

-Ahhh oui, excuser mes manières, j'ai oublié de me présenter. Je me nomme Farlen farden des rôdeurs des forêts. Aussi un des membres de Oengus, mon palatin.


(hrp : excuse moi, je ne savais pas que tu étais partit. hrp)

Enchantée de vous rencontrer Farlen Farden. Elle s’inclina formellement. Donc, des membres du Protectorat, un démon et son invocation proches de la Ville vont se faire attaquer par des gobelins ?

Vous m’excuserez, mais je crois que ce sera plus un massacre unilatéral qu'un combat. Kimri pensa aux gobelins qu’elle avait déjà rencontrés avant. Ils pouvaient faire mal en hordes, mais ils mourraient dix pour tuer un ennemi. Ces gobelins ne semblent avoir aucune chance… Elle souriait.

Et puis… Si les choses tournent soudainement mal, il y a toujours la Ville comme refuge non ?

Farlen regarda Kimri avec un aire amuser, il souria à la demoiselle avant de laui annoncer :

-Ils ne sont pas proche de la ville, ils sont près d'une fôret. Et ce n,est pas seulement un démon et son invocation, ce sont un envoyer de Oengus, une elfe, un elf vampire et un démon. Mais il me seblerait lorsque je suis partit que les goblins ne voulait pas se battre. Si je vous demande en aide, c'est pour venir arrêter cette guerre inutile ou bien soigner un peu les blessés.

Farlen mit un genou à terre, ses blessure n'ayant pas encore été soigner, il essayait de ne pas le montrer, mais cela allait de mal en pire.

Lentement, un lueur bleuté apparût dans le salon d'entré de la maison des guérisons. Une forme humaine se glissa d'un pas sûr dans la pièce. Il s'agissait de Babka, l'elfe et homme de main d'Oengus durant son absence.

Il fut surpris de se retrouver nez à nez à Farlen Farden qui lors de leur dernière rencontre était dans un piteux état et ne semblait pas vraiment mieux au vu de sa position à genou. Se retournant pour voir qui était l'autre personne présente, il fit un grand sourire.

Grande Prêtresse, je suis heureux de vous voir en bonne forme et aussi resplendissante après si longtemps sans nouvelle de vous au Fort d'Amphise. J'ai eu vent que la guerre vous avais tourmenté et que cette maison fut votre lieu de recul pendant l'agitation. Je ne puis rester longtemps car derrière moi suivra dans quelques instant la Thaumaturge qui est également membre de notre armada. Nous nous rendons au couronnement et souhaitons ne pas être en retard.

Tandis qu'il attendait l'arrivée de Penya, il approcha de Farlen, l'aidant à se relever : J'espère que vous prendrez grand soin de vous et suivrez les conseils de Kimri afin de mieux guérir. Le repos vous est primordial.

Babka avait avancé jusqu'au lit le plus proche en parlant avec Farlen qu'il tenait pour ne pas qu'il tombe. Il l'installa sur le lit avec l'aide d'un guérisseur.

Farlen fut surpris par l'arrivé de Babka ici. N'était-il pas avec les autres en train de se battre contre des goblins. Juste pour cela, Kimri le prendrait pour un fou.

-Messire Babka, que faites vous ici, où est Penyal, est t'elle encore en vie? Je veux là voir... Mais, où sont le démon et l'autre Elf... et les goblins et le centaure... Dites moi une choses, suis je devenu fou ou bien ce n'est qu'un rêve?

Farlen fit une pause, sa santé ayant détérioré depuis qu'il était partit, il poussa un gémissement de douleur lorsqu'il fut couché su le lit. Il fit une pause et ferma les yeux quelques instants. Pourquoi ne le laissait t'il pas? Pourquoi toujours lui?