Maison de Guérison

Babka écouta le délire de Farlen puis lui répondit brièvement :

Fou ? peut-être... je ne sais pas. Fatigué et perturbé, ça j'en suis sûr. Penya devrait entrer par le portail sous peu, elle resplendit de vie. Orques et gobelins sont choses du passé. l'Infernal est dans son monde et le centaure avec lui. Maintenant dormez et nous parlerons à mon retour.

L'elfe s'éloigna du rôdeur et se posta près de Kimri, dans l'attente de Miss Tavaril. Il regarda les lieux autour de lui, c'était la première fois qu'il venait à la maison des guérisons n'ayant jamais été blessé gravement.

Dame Kimri, votre établissement est si paisible et bien décoré. On pourrait se croire en Amphise.

Farlen Farden avait corrigé son erreur. Elle y pensait donc. Quelque chose lui avait piqué l’œil, mais elle n’avait pas pu y mettre la main. Puis Babka était arrivé. Elle l’avait salué, ravie de enfin faire sa connaissance.

Ce n’est qu’après que le nouvel arrivant parla à Farlen Farden alors que celui-ci se faisait diriger vers un lit que Kimri comprit ce qui avait attiré son regard : une sorte d’aura de blessure. Elle se sentit honteuse de ne pas avoir remarqué la blessure avant.

Il semble que j’ai beaucoup de connaissances à faire, dit-elle distraitement à Babka. Les rangs du Protectorat étaient minces la dernière fois que je suis sortie de mon domaine en Amphise… Merci du compliment !

Un sourire nostalgique se forma sur ses lèvres et son regard se fit lointain. C’était il y a bien longtemps que j’ai commencé à amassé cette collection de décoration. C’est ainsi que j’ai rencontré le Palatin pour la première fois. Ce qu’il m’avait fait rougir celui-là !

Enfin… Elle se tourna vers Babka. Que connaissez-vous de cette situation dont me parlait Farlen Farden ? Il y aura une confrontation ou elle a déjà eu lieu ?

Invité

J'arrive quelques secondes après Babka, la pièce était paisible et je vois Sire Farden étendue. En souriant, je m'approche du petit groupe. Je donne mon respect pour la Grande Prêtresse.

Je vous salut, je suis Penya Tavaril.

J'avais entendu la question, et sincèrement, je ne savais quoi répondre. Est-ce Awake qui le mit dans un état pareille ?

Désolée, de prendre part a cette conversation, mais nous l'avons perdue de vue pendant un moment. Il serait dure pour moi d'expliquer les faits sachant rien de son excursion en foret.

Je regarde Sire Farden.

Bonjour mon ami, heureuse de vous voir.

Babka souria à Kimri et répondit : Ne vous en faites pas pour vos connaissances, l'apprentissage n'a jamais de fin. Pour ce qui est de la confrontation, elle a déjà eu lieu et comme vous pouvez le constater, Miss Tavaril et moi-même allons très bien. Notre convoi c'est rendu à ses deux destinations, soit le Fort du Protectorat pour la réserve de nourriture et en Héraldie pour les festivité en l'honneur du retour de notre palatin.

Tandis que Penya arrivait et saluait Farlen, Babka s'approcha d'elle et la prit par la main, la menant légèrement à l'écart du lit.

Miss Penya, notre ami a besoin d'un immense repos et votre présence devient de plus en plus urgent à la cérémonie. L'absence de la Thaumaturge a dû être remarqué par l'empereur.

Puis se tournant vers Kimri : Prenez en soin Grande Prêtresse, sitôt la célébration terminé, je reviendrai vous voir pour discuter des événements depuis votre départ d'Amphise.

Babka ouvrit la porte de la maison, attendant que Penya passe devant lui pour se rendre au palais.

Invité

Certes, prenez tout le repos que vous voudrez et nous nous verrons un peu plus tard après la cérémonie.

J'enchaine avec hâte.

Sire Babka, je dois me rendre au corpus, et chemin faisant, j'irais directement avec les membres au palais. Ne m'attendait pas, j'en ai que pour quelques minutes.

Elle partit aussi vite, et avec un sort de vitesse, elle était dans la cours en moins de deux.

Je n'étais pas capable de dormir, car mon mal de tête me faisait horriblement souffrir. Lorsque Penya était venue me saluer, je ne m'en étais pas rendu compte. La dernière chose que je réussi à voir fût Penya et Babka partir. Je m'en voulait énormément de ne pas pouvoir y aller, surtout pour Kimri qui, j'étais convaincu allait être de mauvaise humeur.

Je me suis lever en marchant du mieux que j'ai pu et je me suis dirigé vers la fenêtre en essayant de ne pas tombé. Je regardais Kimri avec tristesse.

-Je suis désolé de vous faire subir cela, vous devriez y aller, je vais être capable de m'en sortir seul.

Sur ces quelques paroles, un autre mal de tête apparu. Comme si un coup de poing m'avait frappé dans la tête. Je suis tombé à terre. Le mal emplifiait la douleur qui sur le coup me déboussola. Je fus étourdit pendant quelques secondes et ensuite, voyant Kimri, je lui ais dit :

-Qui êtes-vous, que me voulez vous. Je ne vous connais pas, où suis-je.

Après la douleur, c'était la mémoire.

Babka arriva en trombe devant la maison des guérisons puis entra d'un pas normal à l'intérieur afin de respecter le calme et la tranquillité des lieux, suivi par les porteurs et la victime. Graubuust ayant choisi de rester dehors puis de quitter vers sa corporation afin de préparer son voyage imminent.

Dame Kimri, je ne pensais point revenir aussi vite et pour ce genre de situation, mais j'ai ici Amroth Elensar un amphisois comme vous et moi qui devait possiblement bientôt rejoindre notre armada. Il est mourant. Nous l'avons trouvé agonisant sur le sol dans la cour du palais, personne ne s'en occupait. Je ne sais depuis combien de temps il est dans cet état.

Il montra la main de l'elfe à la Grande Prêtresse.

Il a forcément perdu beaucoup de sang si on en juge par l'état de sa blessure. C'est la seule chose apparente que j'ai vu ayant pu causer tout ça. Pouvez-vous l'aidez ?

[hrp] Je m’excuse. Je me suis absenté en fin de semaine et j’ai perdu le fil de mes activités quotidiennes comme DO. [/hrp]

Kimri prit la main. Une aide lui tendit une éponge avec laquelle la Prêtresse nettoya délicatement le sang de la blessure.

Ça m’étonne bien qu’aucun garde ne l’ait trouvé avant... C’est dommage… Avec de l’assistance rapide, il aurait pu sortir rapidement de là. La Maison s’occupera de Amroth Elensar.

Une Guérisseuse vint et conduit l’Amphisois vers un lit. Là-bas, elle sortit une aiguille.

Babka regarda la Grande Prêtresse commencer à soigner Amorth qui était toujours inconscient. Lorsque le blessé fut conduit à l'écart, l'elfe s'approcha de Kimri avant qu'elle ne suive sont patient.

La Thaumaturge vous seras sûrement reconnaissante de la survie de cet elfe puisqu'elle avait demandé sa présence dans les lieux de sa corporation mais nous l'avons trouvé ainsi mal en point plutôt que debout. Qu'il prenne le temps nécessaire à sa guérison, j'aimerai apprendre à mon retour que tout à bien été et qu'il est de nouveau sur pied.

Que les Dieux vous garde Grande Prêtresse, à mon retour nous pourrons enfin discuter à moins qu'entre-temps vous n'ayez eu l'occasion de faire un tour en Amphise pour aller voir Oengus. N'oubliez pas que le portail vous amène au Fort en quelques instant. Vous n'aurez que peu de lieue à franchir pour être en Héraldie et vous joindre à la fête si elle n'est pas terminée.

Une fois rendu près du lit, Babka vit Kimri sortir une aiguille.

Et bien, je dois y aller de ce pour pas rejoindre quelqu'un et vous laissez toute le calme nécessaire.

L'amphisois sortit de la maison et vit Graubuust au loin. Il courra vers lui.

Kimri salua Babka et le regarda rejoindre un nain qu'elle reconnut par les descriptions d'Oengus.

Bon. Les choses se calment ici. Il est temps d'aller voir ce qui se passe dans les autres coins.

Sur ce, la Prêtresse alla à ses appartements pour n'en ressortir que plus tard, resplendissante. Elle avait fait appeller un carosse avant et c'est dans celui-ci qu'elle monta. Le cochet fouetta et le cheval les mena lentement dans les trombes de la Ville Impériale.

Farlen se leva et marcha vers la sortie. Un peu de repos l'avait un peu remis de ses émotions. Il avait prit ses affaires et d'un pâs lourd et lent, il partit vers la forêt. Il regarda une dernière fois le bâtiment espérant ne plus jamais y retourner.

-Je suis sur que ca va aller maintenant, je vais m'en sortir.

Il continua sa route vers l'inconnue.

Une vague bleuté se format sur un des murs de la maison des guérisons, une image se précisa montrant les vertes forêts amphisoises. Le reflet s'embrouilla de nouveau et le Palatin d'Amphise entra dans la pièce en compagnie de la Galante d'Eden. Une fois passé, l'image se dissipa et disparut afin de laisser place à la merveilleuse décoration habituelle.

Prenez-vous un siège chère Kryell, ils sont très confortable voir même reposant.

Voyant un guérisseur au bout d'un couloir, je lui fit signe. Il s'approcha de nous.

Bonjour à vous guérisseur, j'espère que tout va bien et qu'il n'y a pas trop de patient en mauvais état. Sauriez-vous où se trouve la Grande Prêtresse ? Voilà longtemps que je ne l'ai vu et il serait agréable d'avoir de ses nouvelles avant de me rendre au Sénat et de faire visiter la ville en détail à la douce Kryell.

La cérémonie au Palais s’étant terminé voilà longtemps, Kimri était revenue à ses occupations habituelles aux Toits Infinis et à la Maison de Guérison.

***

Kimri remercia le guérisseur et ne prit le temps que de lancer son sort pour réarranger sa tenue et ses cheveux avant d’accourir au Portail. Voilà bien longtemps en effet qu’elle n’avait pas vu ses amis !

Palantin Oengus ! Chère Kryell ! Comment vont mes chers amis ?

En les voyant, l’Elfe en eut presque les larmes aux yeux en se rendant compte à quel point ils lui avaient manqué. Tant d’évènements s’étaient déroulés depuis qu’ils étaient retournés en Amphise suite au Fort Wolfen…

Invité

Nous venions à peine de passer le portail. Quelle nouveauté pour moi! J'eus l'impression d'être différente. Je voyais pourtant toujours mon cher Oengus me regarder, comme si de rien était, tout souriant et m'offrant un siège.

J'eus à peine le temps de me remettre de mes émotions et n'ayant pas eu le temps de regarder à quoi ressemblait la Maison des Guérissons que je visitai pour la première fois, que je vit Kimri. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas vue. J'étais contente de la revoir enfin!

Bonjour chère Kimri!

Je lui fis un signe de tête, geste de reconnaissance.

Nous nous portions bien, je vous remercie. Puis vous, comment allez-vous?

En attendant la réponse, je pris le temps de jeter un coup d'oeil au alentour! Comme c'était joli!

Comme c'est grand et beau ici! J'adore les gravures qu'on peux apercevoir sur les murs. Dites, serais-ce trop vous demander, chère Kimri, de me faire visiter les lieux?

Kimri était ravie de recevoir des compliments sur la Maison et l’était encore plus de recevoir de la visite en santé. Elle était en plus contente de constater que ses amis se portaient bien aussi. Un de ces jours, elle passerait en Amphise pour visiter les autres membres du Protectorat Ancestral.

Je me porte bien, répondit la Prêtresse d’abord à la première question. La Maison est un lieu que je trouve reposant et j’ai toujours un accès rapide à mes terres. Et puis… Il me fera un plaisir de te montrer les lieux. Un instant s’il te plaît.

Kimri se tourna vers Sirop à l’autre bout de la salle. Comme les temps étaient plus calme, seule la première salle était utilisée. Elle se permit donc de lui crier : Sirop ! Couvre moi !

Sans attendre une réponse du gnome, elle prit Kryell et Oengus puis les dirigea vers l’extérieur.

Comment se porte la Forêt et notre chef ? demanda-t-elle entre deux explications des lieux.

Kryell et moi suivirent Kimri à l'extérieur. Entrant ainsi dans le paisible jardin qui s'y trouve.

Notre chère forêt va de mieux en mieux, il n'y a presque plus de traces de l'attaque des conquérants voilà plus d'un an. nos druides ont fait un travail exemplaire et la croissance est supérieur à nos attentes. Pour ce qui est de notre chef, il allait très bien la dernière fois que je lui ai envoyé missive.

Soudain, un faucon vint se poser sur mon épaule. Deux missive était attaché à sa patte. J'ouvris la première et la lu à voix haute.

Spoiler:

J'étais stupéfait à la lecture de cette missive, il osait attaquer l'Amphise pour étendre ses terres. N'avait-il pas eu assez de brûler les terres indépendantes... J'ouvris ensuite à la seconde missive.

Spoiler:

Kimri, semblerait que mes récents propos sont erronés, un entêté à décidé de s'en prendre à notre forêt et que ma tête est maintenant mise à prix. Il semblerait que nos alliés soit déjà au courant. Heureusement, mes terres ne sont pas sans armée et celui qui viendra aura beaucoup plus de pertes que cette maigre poignée d'or que vaut ma tête. Soyez rassurée, vos guérisseurs n'auront pas beaucoup de travail de notre côté, ceux présent au Fort suffiront.

Ma douce Kryell, je vous laisse ici au bon soin de la Grande Prêtresse, je dois aller rendre une visite à quelqu'un qui sera heureux d'apprendre les récents actes de Varatorn puis je me rendrais en Amphise. Prenez soins de vous et profitez-en pour faire plus amples connaissance, vos dernière rencontre ont été brève lors de la dernière guerre.

Je pris la main de Kryell, lui déposant un baiser puis me tournant vers Kimri pour lui faire une accolade. Je disparu aussitôt, ne laissant répondre les deux elfes encore surprises de ces nouvelles dont les missives était resté sur le petit banc qui était près de nous. Le faucon était reparti d'où il était venu.

Surprise et incrédule, Kimri glissa jusqu’aux lettres abandonnées. Elle les relut à haute voix aussi. Ce n’était pas qu’elle doutait des habiletés de lecture de son ami, mais elle voulait s’assurer d’avoir bien entendu. Les Guérisseurs n’auraient pas trop de misère, mais c’est que sa province était encore menacée.

Croit-on que notre ancienne province est faible ? demanda-t-elle à personne en particulier. Ou est-elle tellement potentiellement rentable ?

Kryell, commença Kimri. Que comptes-tu faire de tout ça ? Je pense que j’ai bien l’intention de te faire voir le reste de la Maison, si tu le veux encore. Je passerai sur mes terres à la fin de la journée. J’ai bien peur que mes forces ne sont plus ce qu’elles étaient…

J'arrivai devant ce bâtiment que je connaissais très bien mais dont ma présence y remontait à trop longtemps. J'osais même à espérer la présence de la Grande Prêtresse dont plus personne n'avais eu de nouvelles depuis des lunes. Lentement j'ouvris la lourde porte et entre doucement, ce lieu étant si paisible, il ne fallait pas brusquer cette ambiance nécessaire aux patients. Après avoir refermé l'entrée, je me dirigea dans le grand salon où quelques elfes effectuaient l'entretien quotidien. Sur le dessus de la cheminée, j'aperçus l'objet que je recherchais ! Un petit pentacle brillant signifiant que le passage entre ici et les Toits Infinies situé non loin d'Helcar était encore là.

Au moins je serais en mesure de sauver du temps grâce à cette chère Kimri. Je salua les guérisseurs qui me reconnurent et me laissèrent circuler librement parmi les étages de l'établissement. Questionnant certains d'entre eux pour des nouvelles de la prêtresse mais tous indiquait ne rien savoir et aucun d'eux n'avait osé entré dans ses appartements. Je m'y rendis donc dans l'espoir d'y trouver informations.

Comme à l'habitude, la porte n'était pas verrouillé et une lettre empoussiéré était placé sur la coiffeuse de Kimri.

Citation :: À celui qui lira cette lettre,

Ne me cherchez pas, je me porte bien. J'ai besoin de repos et de ressourcement. Je suis partie au coeur de l'Amphise, loin de tout et dans un lieu que nul ne trouveras jamais. Les guérisseurs de la Maison de Guérison sont l'élite de la profession, je n'ai nulle crainte que les patients seront sauvés, soignés et rétablis. Je ne sais pour quand est mon retour. Kalamaï est agité et les conflits m'exaspèrent.

Faites savoir au Protectorat que mon royaume continu d'exister par le biais de mes intendants et que mes armées seront toujours fidèles à l'Amphise et son palatin.

Kimri des Toits Infinis
La Grande Prêtresse

Voilà enfin des nouvelles bien qu'elles datent de longtemps en considérant qu'elle parle du Protectorat entretemps dissous suite à quoi sont nées les Fidèles de Maon. Ce n'était pas la première fois que Kimri partait en retraite et je comprenais son choix. Maintenant que cette inquiétude qui pesait est levé, il était temps de rentrer sur Maon afin de préparer mon voyage.

Ramassant la lettre, je la remis au maître guérisseur sans rien dire puis activa le portail magique. Le mur se brouilla puis forma l'image claire de notre belle forêt. Saluant ceux autours de moi, j'y entra et disparu de la vue de tous. J'étais rendu en Maon, regardant le portail s'éteindre comme à l'habitude. Toutefois se serait la dernière fois... ramassant le pentacle situé devant moi, je le cacha au coeur d'un arbre centenaire. Je senti de grandes vibrations émaner de celui-ci. La nature avait compris la cause de ce geste. Elle se retrouvait protecteur d'un dangereux items aux mains d'un malvaillant. Nul ne pourrait le trouver, nul magie ne le dévoilerai.

J'acheta un cheval à bon prix puis chevaucha jusqu'à Helcar.

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 01/10/2010

Les jumelles avaient quitté la Cathédrale le plus tôt possible après avoir reçu la requête du magistrat impérial. Il ne leur fallu que peu de temps pour trouver la maison de guérison, un établissement connu de tous ce qui facilitait l'obtention des directions à suivre. Elles entrèrent en silence dans le bâtiment, tout était paisible, on aurait pu y entendre les mouches voler.

Nunä fit signe à un elfe qui passait devant elle, il était vêtu d'une toge blanche et semblait pressé, il ne fit pas attention à la demoiselle et continua sa route. Offusqué, elle croisa les bras, restant planté dans le hall d'entrée dans l'attente d'une réaction. Mäelle eut un grand sourire puis s'avança dans la pièce voisine où elle vit quelques personnes.

Pardonnez-moi, nous aurions besoins d'un guérisseur pour une blessure profonde et un autre maîtrisant les poisons et antidote.

L'un d'eux répondit avec politesse

Il faudra attendre votre tour madame, nous avons déjà nombre de patient à soigné ici.

Votre supérieur il est où je vous pris ?

Troisième porte à droite et je vous déconseille de le déranger...

Mäelle remercia son interlocuteur et retourna vers sa soeur qu'elle amena par le bras.

Viens, c'est par ici.

Elles entrèrent dans le bureau indiqué, indiquant leur besoins puis déposant la lettre du Magistrat sur la table. Le gnome devant elles n'avait même pas porté attention à leurs parole ni au document... Les deux guerrières se regardèrent, puis voyant le nom de l'individu sur la porte, elle frappèrent en même temps sur la table en criant son nom.

Sirop !

Il sursauta et allait se mettre à crier mais se retint à la vue des deux elfes puis du parchemin devant lui, porteur d'un sceau impérial. Il l'ouvrit, eut les yeux rond puis se leva jusqu'à la porte pour quémander les deux guérisseurs immédiatement. Il retourna ensuite sur sa chaise afin d'avoir une hauteur plus respectable.

Désolé pour cette attitude, j'étais concentré à certaines affaire importante.

Vous m'en direz tant...
J'espère que vous ne recevez pas toujours les gens ainsi.
Nous avions eu vent d'un meilleur service que cela, est-ce la décrépitude en l'absence de la grande prêtresse ?

Le gnome émit un grand soupir lorsqu'elles parlèrent de Kimri, elle lui manquait beaucoup et rien n'était plus pareil en ce lieu depuis son départ.

Navré, je ne sais que faire ou dire pour me faire pardonner. Oui l'absence de la dirigeante de ce lieu me cause beaucoup de soucis mais je vie avec. Vos deux guérisseurs sont derrières vous, bonne chance.

Il se plongea à nouveau dans ses papiers, fuyant la conversation, cachant ainsi son chagrin. Les jumelles quittèrent aussitôt en compagnie des deux autres pour rejoindre l'endroit où le pontife avait été transporté.