Ekiel se perdait dans la contemplation de cette récente place. Au centre de Roc-Le-Chastel, mystérieusement, ne semblait pas porter si bien son appellation. Désertée du peuple et de passants en tout genre, seuls restaient les saltimbanques et autres menestrels. A ce que beaucoup disait ; c’est aussi ce qu’avait raconté sa dernière victime, dont les clous du cercueil n’étaient pas encore apposés, un conflit interne s’exerçait dans Kalamaï.
Une opposition entre sa majesté, l’empereur Enguerrand et quelques téméraires rebelles. Peut-être était-ce cet évènement qui retenait de tout le monde l’attention. Il faudrait chercher un commanditaire dans ce conflit, quelqu’un qui paierait bien … L’empereur, de ce coté, semblait plus avantagé, et, bien que le mercenaire n’avait aucune estime pour l’actuel souverain, le gain le ferait basculé d’un coté ou de l’autre. Réputé, s’il avait possédé une demeure fixe, les missives de propagande et de propositions n’auraient cessé d’affluer ; mais quel assassin digne de ce nom possède une habitation propre à lui-même ?
Oubliant toutes ces intrigues politiques, il fit le bilan de la matinée qui s’achevait progressivement. Tous les contrats étaient remplis, il bénéficiait pleinement de son après-midi ; mais à quelle tâche pouvait-il s’adonner ?
Assis décontracté sur un banc, il paraissait autant à son aise que l’aurait été un passant ou un touriste, et pourtant, l’absence de foule empêchait l’assassin de rester discret, allant jusqu’à le gêner dans ces perceptions et réflexions. Apparaître à découvert dans un lieu si vide lui pesait sur la conscience ; bizarrement, les quartiers avoisinants semblaient plus animés.
Laissant à l’abandon toute attention accrue d’assassin, et surtout ce mal-être typique d’un professionnel, il se dirigea d’un pas plus convaincant et déterminé vers la taverne ; il y déposerait certains de ses équipements inutiles hormis peut être pour des heure supplémentaires …
Une opposition entre sa majesté, l’empereur Enguerrand et quelques téméraires rebelles. Peut-être était-ce cet évènement qui retenait de tout le monde l’attention. Il faudrait chercher un commanditaire dans ce conflit, quelqu’un qui paierait bien … L’empereur, de ce coté, semblait plus avantagé, et, bien que le mercenaire n’avait aucune estime pour l’actuel souverain, le gain le ferait basculé d’un coté ou de l’autre. Réputé, s’il avait possédé une demeure fixe, les missives de propagande et de propositions n’auraient cessé d’affluer ; mais quel assassin digne de ce nom possède une habitation propre à lui-même ?
Oubliant toutes ces intrigues politiques, il fit le bilan de la matinée qui s’achevait progressivement. Tous les contrats étaient remplis, il bénéficiait pleinement de son après-midi ; mais à quelle tâche pouvait-il s’adonner ?
Assis décontracté sur un banc, il paraissait autant à son aise que l’aurait été un passant ou un touriste, et pourtant, l’absence de foule empêchait l’assassin de rester discret, allant jusqu’à le gêner dans ces perceptions et réflexions. Apparaître à découvert dans un lieu si vide lui pesait sur la conscience ; bizarrement, les quartiers avoisinants semblaient plus animés.
Laissant à l’abandon toute attention accrue d’assassin, et surtout ce mal-être typique d’un professionnel, il se dirigea d’un pas plus convaincant et déterminé vers la taverne ; il y déposerait certains de ses équipements inutiles hormis peut être pour des heure supplémentaires …