Tagadac, tagadac. Tagadac. Ils chevauchent, ils chevauchent, encore et encore, toujours plus loin , toujours plus vite, et les rues défilent, les couleurs se succèdent jusqu'à s'effleurer les unes aux autres, se mélanger subtilement, soumises aux lois de la vitesse. Les cavaliers alen'iens augmentent l'allure et s'élancent dans les charmantes ruelles entrecoupées de Roc le Chastel. On les salue, on les applaudit, on siffle à leur glorieux passages, à l'étendard qui surfe au-dessus de la croupe de leurs destriers disciplinés. Ils dépassent enfin les mâts aux rubans chatoyants qui les accueillent et marquent le début du territoire merveilleux de la baie festive et des milles et une splendeurs.
D'une main ferme et solide, les cavaliers tirent sur les brides et les magnifiques montures blanches s'hérissent puis achèvent élégemment leur course avec une précision époustoufflante. Immédiatement l'odeur du pain chaud, de la dinde farcie, du raisin et de toutes autres odeurs s'insinuent dans leur narines et les mettent au délicieux supplice. Syv à l'avant de la petite troupe, se prend à renifler les saveurs qui s'amusent à chatouiller son nez mais aussi à respirer la gaieté ambiante.
Emporté par une course frénétique, ses cheveux bruns sont en bataille, sa face fouetté par les éléments rendue plus gaillarde, plus farouche. Il est habillé d'une tunique de soie d'un blanc nacrée, immaculée, des broderies d'or sur le torse représentant une myriade d'étoiles mirobolantes, l'insigne de Primeterre - royaume à présent disparu -, qu'il ose remettre pour la première fois depuis la mort de ses proches. Héritage qu'il revendique et abore sans honte désormais, sa fierté récupérée dans la reconquête de Kharnas.
Le jeune natif vibre, s'émeut fièvreusement. Il voit sa ville bien aimée, heureuse, émerveillée et festive. Si longtemps qu'une telle vision d'amour et de noblesse ne lui était apparu. Il savoure quelques instant, ce qu'il n'a jamais fait. Son regard ténébreux, qui semble percer les âmes, se complait à observer les jeunes hommes et femmes vêtues dignement et le saluant, ses pommettes hautes d'ivoires gonflés d'orgueuil et d'élégance, ancrage physique hérité de sa famille. Un voile de mystère traverse ses yeux d'ébène tandis qu' un sourire éclatant s'étire lentement en réponse aux regards respectueux qui se rivent à son égard. A l'exemple des Alen'iens qui l'accompagne, il se prend enfin à redescendre de sa monture et se dirige de son port altier vers les festivités qui se déroulent à l'air libre. Cacher sa noblesse ne l'intéresse pas ce soir, pour une fois il sera Syvérian Annon et non un autre.
D'une marche rafraîchissante il traverse en compagnie de ses hommes l'immense baie bourdonnante, bruyante, noir de monde. Ses bottes reluisantes claquent sur l'herbe et résonnent longtemps aux oreilles des personnes qui s'énivrent de son assurance. De nombreuses mains viennent à la rencontre des siennes, les baisers sur la joue sont nombreuses. Le plus ironique étant surtout que bon nombre d'entre eux qui aiment Syv, méprisent " l' arriviste Eknad " qu'aucun ne n'a jamais vu autre part qu'à l'expédition, sans que nul ne sache qu'en réalité il s'agisse de lui-même, sous un masque : Syv. Partout musique traditionnelles et contemporaines se mélangent aux travers des cones magiques extra lourds et extrêmement performants qui émettent à des kilomètres. Trompettes et tambours rivalisent d'intensité, de clameur et de profondeur, mais toujours dans les bienfaits de l'harmonie.
Le soleil couchant resplendit dans l'éparse ciel sombre clairesemé de nuages sous lequel des flammes dansent en plusieurs point de la vaste baie aux tréfonds des grand brasiers éveillés par les débris kalamiens qu'on leur fait gober. Tout ceci étant conséquence d'une rage sans pareille des élements et des esprits. Le rythme effréné des tambours mène les balancement des corps et les chants des coeurs et se mêlent à d'autres mélodies envoûtantes comme celles des oiseaux nocturnes. Les femmes et les hommes dansent autour des feux, sur les pistes improvisés pleines d'herbes, encore et encore, leur pieds nus frappant allègrement le sol et leur voix se joignant aux souffle de la brise. Plus rien n'a d'importance, plus rien ne compte. Les doutes comme les peurs, envolés.
Très vite les Alen'iens remarquent les elfes vaillinées qui se déhanchent sensuellement, se baladent de mains en mains envieuses pour ensuite s'y échapper avec des sourires enjôleurs. Syv d'un hochement de tête indifférent leur permet de s'esquiver pour faire ce que bon leur semble tandis que d'autres se dirigent plutôt vers combats de minotaures qui font l'objet d'une attention particulière de ceux qui aiment parier. Non loin, près des arbustes, bon nombre s'envoient en l'air, sans souci aucun d'être surpris ou observés.
Assis devant la rivière, dans l’herbe encore verte et perlée de rosée, certains dérangés par le bruit préfèrent profiter de la fraîcheur et de la sérénité du lieu. Leurs rires s’élèvent de l'autre côté moins chargée de la baie, et ne s'effacent, laissant seulement la place secondaire aux bruissements de la nature. L’eau limpide miroite leur visage transi d’une sorte d’émerveillement purement contemplatif, admiratif de la nature et de sa beauté qu’elle renvoit si bien vers le ciel. L’air pur regonfle en même temps que leur poitrine leur espérance, faisant voleter doucement leurs mèches à tous.
L'on respire la liberté et transparaissent la gaieté et l'insouciance. Syv aperçoit Lindolin entourée d'hommes et lui fait signe. Celle-ci trop occupée ne le remarque pas. des enfants apparaissent ensuite à sa vue, rieurs, et lui offrent des pommes rouges qu'ils piochent de leur paniers qu'ils trimballent un peu partout en distribution.Croquant à pleine dent une de ces petites merveilles, les gratifiant d'un clin d'oeil, il reprend sa marche en direction du barbecue. L'alcool coule à flot, les tonneaux explosent sans interruption, continuellement vidés et remplacés.
Vive l'Outre-Mer, vive la Nation ! crient-ils tous leur verres levées bien haut, autant les jeunes, les vieux, les femmes et hommes, ce qui à un esprit aussi fervent que lui, fait grandement plaisir . Tous sont unis derrière l'étendard.
Syv, enfin se demande ou se trouvent les grands centurions déjà célébrés un peu partout dans la ville. Mais au même moment des feux d'artifices éclatent un peu partout dans les cieux, au-dessus de la ville. Blanc, bleu, vert, multicolore, des représentations de dragons, de tout et même de ce vaniteux Tilk Nosferan qui ne s'est empêché de faire une créature de lui.
La foule, les jeunes surtout, rit et lève les doigts en l'air comme en réponse, hurlant de tous ses poumons :
ZEEEENIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITH !!!
Une secousse du sol vient les soutenir dans leur clameur. Tantôt désabusé, tantôt amusé, Syv se résoud à trouver des compagnons. Quoi que avant ça il irait se remplir le ventre avec quelques brochettes fumantes près du buffet ou sont entreposées des dizaines de tables emplies de metz.
Dernière édition par Syv le Jeu 28 Mai 2009 - 8:53, édité 1 fois
D'une main ferme et solide, les cavaliers tirent sur les brides et les magnifiques montures blanches s'hérissent puis achèvent élégemment leur course avec une précision époustoufflante. Immédiatement l'odeur du pain chaud, de la dinde farcie, du raisin et de toutes autres odeurs s'insinuent dans leur narines et les mettent au délicieux supplice. Syv à l'avant de la petite troupe, se prend à renifler les saveurs qui s'amusent à chatouiller son nez mais aussi à respirer la gaieté ambiante.
Emporté par une course frénétique, ses cheveux bruns sont en bataille, sa face fouetté par les éléments rendue plus gaillarde, plus farouche. Il est habillé d'une tunique de soie d'un blanc nacrée, immaculée, des broderies d'or sur le torse représentant une myriade d'étoiles mirobolantes, l'insigne de Primeterre - royaume à présent disparu -, qu'il ose remettre pour la première fois depuis la mort de ses proches. Héritage qu'il revendique et abore sans honte désormais, sa fierté récupérée dans la reconquête de Kharnas.
Le jeune natif vibre, s'émeut fièvreusement. Il voit sa ville bien aimée, heureuse, émerveillée et festive. Si longtemps qu'une telle vision d'amour et de noblesse ne lui était apparu. Il savoure quelques instant, ce qu'il n'a jamais fait. Son regard ténébreux, qui semble percer les âmes, se complait à observer les jeunes hommes et femmes vêtues dignement et le saluant, ses pommettes hautes d'ivoires gonflés d'orgueuil et d'élégance, ancrage physique hérité de sa famille. Un voile de mystère traverse ses yeux d'ébène tandis qu' un sourire éclatant s'étire lentement en réponse aux regards respectueux qui se rivent à son égard. A l'exemple des Alen'iens qui l'accompagne, il se prend enfin à redescendre de sa monture et se dirige de son port altier vers les festivités qui se déroulent à l'air libre. Cacher sa noblesse ne l'intéresse pas ce soir, pour une fois il sera Syvérian Annon et non un autre.
D'une marche rafraîchissante il traverse en compagnie de ses hommes l'immense baie bourdonnante, bruyante, noir de monde. Ses bottes reluisantes claquent sur l'herbe et résonnent longtemps aux oreilles des personnes qui s'énivrent de son assurance. De nombreuses mains viennent à la rencontre des siennes, les baisers sur la joue sont nombreuses. Le plus ironique étant surtout que bon nombre d'entre eux qui aiment Syv, méprisent " l' arriviste Eknad " qu'aucun ne n'a jamais vu autre part qu'à l'expédition, sans que nul ne sache qu'en réalité il s'agisse de lui-même, sous un masque : Syv. Partout musique traditionnelles et contemporaines se mélangent aux travers des cones magiques extra lourds et extrêmement performants qui émettent à des kilomètres. Trompettes et tambours rivalisent d'intensité, de clameur et de profondeur, mais toujours dans les bienfaits de l'harmonie.
Le soleil couchant resplendit dans l'éparse ciel sombre clairesemé de nuages sous lequel des flammes dansent en plusieurs point de la vaste baie aux tréfonds des grand brasiers éveillés par les débris kalamiens qu'on leur fait gober. Tout ceci étant conséquence d'une rage sans pareille des élements et des esprits. Le rythme effréné des tambours mène les balancement des corps et les chants des coeurs et se mêlent à d'autres mélodies envoûtantes comme celles des oiseaux nocturnes. Les femmes et les hommes dansent autour des feux, sur les pistes improvisés pleines d'herbes, encore et encore, leur pieds nus frappant allègrement le sol et leur voix se joignant aux souffle de la brise. Plus rien n'a d'importance, plus rien ne compte. Les doutes comme les peurs, envolés.
Très vite les Alen'iens remarquent les elfes vaillinées qui se déhanchent sensuellement, se baladent de mains en mains envieuses pour ensuite s'y échapper avec des sourires enjôleurs. Syv d'un hochement de tête indifférent leur permet de s'esquiver pour faire ce que bon leur semble tandis que d'autres se dirigent plutôt vers combats de minotaures qui font l'objet d'une attention particulière de ceux qui aiment parier. Non loin, près des arbustes, bon nombre s'envoient en l'air, sans souci aucun d'être surpris ou observés.
Assis devant la rivière, dans l’herbe encore verte et perlée de rosée, certains dérangés par le bruit préfèrent profiter de la fraîcheur et de la sérénité du lieu. Leurs rires s’élèvent de l'autre côté moins chargée de la baie, et ne s'effacent, laissant seulement la place secondaire aux bruissements de la nature. L’eau limpide miroite leur visage transi d’une sorte d’émerveillement purement contemplatif, admiratif de la nature et de sa beauté qu’elle renvoit si bien vers le ciel. L’air pur regonfle en même temps que leur poitrine leur espérance, faisant voleter doucement leurs mèches à tous.
L'on respire la liberté et transparaissent la gaieté et l'insouciance. Syv aperçoit Lindolin entourée d'hommes et lui fait signe. Celle-ci trop occupée ne le remarque pas. des enfants apparaissent ensuite à sa vue, rieurs, et lui offrent des pommes rouges qu'ils piochent de leur paniers qu'ils trimballent un peu partout en distribution.Croquant à pleine dent une de ces petites merveilles, les gratifiant d'un clin d'oeil, il reprend sa marche en direction du barbecue. L'alcool coule à flot, les tonneaux explosent sans interruption, continuellement vidés et remplacés.
Vive l'Outre-Mer, vive la Nation ! crient-ils tous leur verres levées bien haut, autant les jeunes, les vieux, les femmes et hommes, ce qui à un esprit aussi fervent que lui, fait grandement plaisir . Tous sont unis derrière l'étendard.
Syv, enfin se demande ou se trouvent les grands centurions déjà célébrés un peu partout dans la ville. Mais au même moment des feux d'artifices éclatent un peu partout dans les cieux, au-dessus de la ville. Blanc, bleu, vert, multicolore, des représentations de dragons, de tout et même de ce vaniteux Tilk Nosferan qui ne s'est empêché de faire une créature de lui.
La foule, les jeunes surtout, rit et lève les doigts en l'air comme en réponse, hurlant de tous ses poumons :
ZEEEENIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITH !!!
Une secousse du sol vient les soutenir dans leur clameur. Tantôt désabusé, tantôt amusé, Syv se résoud à trouver des compagnons. Quoi que avant ça il irait se remplir le ventre avec quelques brochettes fumantes près du buffet ou sont entreposées des dizaines de tables emplies de metz.
Dernière édition par Syv le Jeu 28 Mai 2009 - 8:53, édité 1 fois