La Grande Bibliothèque

Sujet: La Grande Bibliothèque Dim 6 Jan 2008 - 1:43

Au coeur même du repaire de la Corporation de l'Ombre, une grande bibliothèque rempli de documents extrêmement variés. Du simple rapport d'espionnage d'une Seigneur en passant par les contrats acquis par les assassin de l'Ombre, suivi de contrats plus officiels donné par l'Empire en des temps anciens.

La plupart des informations utiles à tous était facilement accessible à tous les membres, mais les parchemins plus important qui contenait des pages du passé de l'Empire était scellé sous clef.

Un grand livre qui s'y trouvait contenait également l'histoire de la Corporation, passé et présent. Seul le Spadassin y est autorisé à le lire et le continuer de sa main afin que se poursuivre l'œuvre à laquelle il a juré fidélité.

Je m'installa dans la grande bibliotèque bien décidé à trouver des informations concernant les personnes que je devais contacter. Mon but était de trouver de nouveaux membres. Cette tache n'était pas évidante mais le Spadaassin me l'avait confié car il avait confiance en moi.

Je commençais à ouvrir les différents grimmoires qui repertoriait les différents assassins et voelur de Kalamaï. Il y avait également des renseignements importants sur leurs capacités, des precedants combats ou contrats qui avaient été passé, où on pouvait les trouver, des traits de personnalités,... J'esperais que ces informations m'aideraient.

Ayant regrouper tout cela je pensa que l'heure était venu de partir à la recherche de nouveaux membres. Je pris donc le chemin de la sortie en m'engageant par un tunnel qui menait loin au dela des remparts de la ville qui se trouvaient selon les dernières rumeurs assiégés par des rebelles reclament le poouvoir. Mais cela ne faisait pas parti de mes preoccupations pour l'instant.

Après avoir écumé les différentes provinces de Kalamaï et envoyer différents de mes espions je décida de fonder un répertoire de tous les assassins et voleurs de Kalamaï. Cela devait permettre à la Corporation de l'Ombre de connaitre les différentes personnes qui pouvaient postuler. Je savais qu'il y avait 12 assassins et 3 voleurs dans tout Kalamaï.

Spoiler:

Graubuust avait fait le chemin inverse dans les couloirs de l'Ombre pour revenir à l'intérieur du repère de la corporation. Il avait parcouru plusieurs endroits de l'Empire et il avait quelques réponses positives offrant de belle chances de voir plus de monde en c'est lieu.

Le nain regarda tout le ménage qui avait été fait pendant son absence, c'était incroyable. Enfin ce lieu avait une atmosphère un peu plus vivante ! C'est alors qu'il remarqua Adola en train d'écrire sur un parchemin un liste de noms.

Bonjour à vous cher Conseiller, je vois que vous n'avez pas perdu de temps pendant mon absence. Je vais donc vous faire une brève mise à jour de vos informations suite à mes visites à plusieurs de ceux qui sont sur votre liste.

Spoiler:

Je regardais la liste que me tendais le Spadassin et je n'en revenais pas! Je n'en croyais pas mes yeux.

Cher Spadassin si la moitié de ses personnes nous rejoigne ça sera magnifique nous reprendrons notre importance dans Kalamaï et nous redeviendrons influent surtout dans cette période de changement. Il est vrai que je n'ai pas pris part au renversement de l'Empereur car j'ai préferé me lancé dans des démarches de recrutement et de réinvestissement de nos locaux afin d'accueillir des nouveaux et aussi de pouvoir réutiliser les anciens passages secrets.

Cependant j'étais soucieux par rapport à certains membres qui ne venaient que trop rarement malgré leur promesse de fidélité à la Corporation de l'Ombre.
Je demanda au Spadassin

Avez vous des nouvelles d'Armand Malkovien et de Lamoise car cela fait quelque temps que je ne les ai pas vu. Et concernant notre ancien Spadassin avez vous des nouvelles? J'ai appris qu'il a pris part au renversement de l'Empire pour de noble raison.

Malheureusement mon cher Adola, je n'ai point de nouvelles de nos deux plus récentes recrues. Quant à la liste que je vous ai remis, j'espère que chacun de ceux qui ma juré nous rejoindre tiendrons parole car dans le cas contraire mes armées pourrait aller faire quelques dégâts sur leurs terres pour punir leur mensonge.

Graubuust espérait tellement remettre sur pied cette corporation et la rendre active qu'il prendrait tout les moyens pour le faire. Il venait de parcourir l'Empire simplement pour trouver une dizaine de personnes et les convaincre de le rejoindre.

Aah... que d'attente et de délai. Cinq d'entre-eux m'ont donné une réponse positive, tous aurait dû être ici avant mon retour. La guerre est fini, il n'y a donc aucune raison de prendre autant de temps.

Pour répondre à votre interrogation au sujet de notre ancien Spadassin, il se porterai fort bien. Il aurait joué une place importante pour la fin de cette maudite guerre. Je souhaite que lorsque tout sera terminé au niveau diplomatique et de tout le charabia protocolaire, qu'il viendra faire un tour ici.

Je voyais le Spadassin soucieux et pour ne rien caché moi aussi je l'étais et espérais que la Corporation retrouve ses lettres de noblesses.

Je me leva de ma chaise et me dirigea vers la sortie. Je vis le Spadassin surpris.
Je revins 5 minutes plus tard avec deux magnifiques aigles royale, un sur chaque épaule. Je voyais Graubuust étonné.

Je vais écrire un petit parchemin à nos deux plus récentes recrues afin de leur rappeler leur engagement. Ces aigles me serviront de messagers ainsi je gagnerais du temps et si les bruits sont exact il parait qu'en ce moment les chemins ne sont pas sur. Non que j'ai peur mais je souhaite vous aider à rénover notre Corporation et à trouver de nouveaux membres.
Ce sont des aigles royales, les plus beau mais aussi les plus difficiles à dresser. J'en ai ramener quelques uns de mon royaume et les ai mit dans ma chambre que j'ai pris dans nos locaux. Je me suis permis de me l'attitrer car je passe beaucoup de temps ici et donc cela m'est plus facile de rester ici dormir que de toujours faire la route.

Je pris deux parchemins que j'accrochai à chacun des aigles qui partirent aussitôt après que je leur donna le nom des destinataires.
Je me demandais comment le Spadassin avait fait pour avoir des réponses positives.

J'avoue que je trouve aussi anormalement long l'attente. Serait il possible que les personnes contactées se soient perdues ou bien est été capturé ou tué?

Vos actions me démontrent que j'ai fait le bon choix en vous nommant mon conseiller. J'espère que vos aigles sauront trouver leur destinataire et revenir avec une réponse de leur part.

Pour ce qui est des réponses positives, et bien à force de discussion j'ai convaincu quelques assassins de l'empire. Mais je dois dire que ceux qui ont refusé n'ont pas été de tout repos et je songe envoyer un messager sur mon royaume d'Erebor afin d'envoyer une armée piller leurs terres afin de leur apprendre le respect.

Graubuust terminait tout juste sa phrase qu'un messager du Spadassin arriva, lui tendant un parchemin. Le nain en prit connaissance et remercia l'individu qui repartit aussitôt.

Et bien, il semble que Messire Mertirius a choisi de nous rejoindre lui aussi mais la Comtesse Luciole n'a pas apprécié ma visite et refuse mon offre d'adhésion. En ce qui concerne le délai, la guerre empechait tout individu d'entrer ou sortir de la ville, ils devaient donc se tenir à l'écart. Je souhaite leur venue prochainement.

Ne vous inquiéter pas pour mes aigles ils arrivent toujours à destinations, il faut juste leur laisser le temps surtout si le destinataire se cache.

Je rangea les liasses de papiers que je venais de traiter.

Si vous souhaitez je peux également envoyer prendre la tête de mon armée afin de vous aider à faire apprendre le respect aux personnes qui vous ont promis de venir et qui n'ont pas tenu leur engagement. Il suffira juste d'avoir la liste, mais je pense comme vous qu'il faut laisser un peu de temps car la ville était bouclé. De plus ces personnes n'ont sans doute pas de solution pour y rentrer, nous nous avons des souterrains, des portes temporelles et je viens même d'acquérir un tabouret de transport.

Je voyais le Spadassin assez étonné.

Ce tabouret à la propriété de transporter instantanément toute personne qui s'assoit dessus. On atterrit alors sur un autre tabouret et ce second tabouret se situe tabouret se situe dans une forêt à l'abri des regard indiscret. Et j'ai installé le même dans ma chambre au sein de notre repère ainsi il est à l'abri mais vous pouvez également l'utiliser.

Je me leva puis déclara au Spadassin

J'ai eu vent que le Mercenaire Nathaniel avait été mené devant le tribunal Impérial. Je sais que n'ayant pas prit part au combat je n'ai aucune légitimité mais je tiens à y aller.

Sur ces mots je pris le chemin de la sortie et déclara

Je serais bientôt de retour

Tandis qu'Adola quittait la grande bibliothèque, le Spadassin en profita pour mettre de l'ordre dans ce lieu. Il mit également à jour la liste des membres à venir suite à la venue d'un autre messager. Il semblerait que ses récentes démarches furent plus fructueuse que les précédentes. La Comtesse Luciole devrait bientôt se présenter à l'échoppe du borgne.

Graubuust songea au fait qu'il pourrait lui aussi faire un tour en ville. Il était régulièrement sous celle-ci, mais très peu au grand air. Le nain prit donc un des passages récemment restauré par les serviteurs et alla faire un tour.

Voilà maintenant longtemps que je n'étais pas venu au sein du repère de l'Ombre car rare était les occasions de le faire en ces temps toujours tumultueux. Voyant qu'il n'y avait que les serviteurs ici et là, je me rendis à la grande bibliothèque afin de tenir à jour mes registres et informations diverses sur l'empire.

J'interpella un serviteur qui était à faire le ménage.

Bonjour à toi, serait-ce possible de m'informer du lieu où se trouve le Spadassin ? J'espérai sa venue en Amphise, mais je suppose que ses obligations auront eu raison de son emploi du temps et maintenant c'est à moi de le trouver.

Oui msieur, il nous a dit qu'il allait au palais si quelqu'un le cherchait, un entretien avec l'Empereur je crois.

Très bien, merci.

Le serviteur quitta la pièce afin de me laisser en toute quiétude. Ainsi, après quelques heures de lecture et recherche, je pris la route du palais dans l'espoir d'y rencontrer Adola. Étant connu de l'Empereur je ne doutais pas de mes capacité à y entrer.

Sujet: Re: La Grande Bibliothèque Dim 21 Mar 2010 - 22:31

Je venais de chevaucher à travers les rues et ruelles de la Cité Impériale. J’arrivai bientôt à l’écurie de l’Ombre où un palefrenier pris le cheval, c’était celui que j’avais pris dans le Quartier Mal Famé.
Je ne m’attardai pas dans la Grande Salle qui était également déserte. Je ne pris ^pas le temps de changer mes vêtements qui étaient sale et couvert de sang et de sueur, j’avais encore sur moi tout mon arsenal d’arme, mais je ne voulais pas perdre de temps.
Je me dirigeai directement vers la Grande Bibliothèque, là où se trouvait de documents extrêmement variés. Du simple rapport d'espionnage d'une Seigneur en passant par les contrats acquis par les assassins de l'Ombre, suivi de contrats plus officiels donné par l'Empire en des temps anciens. Il y avait également quelques ouvrages recensant des comtes et légendes ainsi que des livres d’Histoires. Le tout devait permettre aux membres de l’Ombre de s’informer en vu de missions. Il y avait également des documents qui étaient bien plus secret et jalousement gardé, ceux là seul le Spadassin pouvait les consulter et il était le seul possesseur de la clé.

J’étais content de voir que malgré l’heure tardive l’archiviste en charge de la bibliothèque était encore debout, il me serait certainement d’une aide précieuse.

Bonsoir mon cher
Je suis fort aise de vous voir, je suis à la recherche d’une information et je ne sais pas où la trouver.

Je sorti le drapeau et le déplia devant lui. Je vis une expression étonnante sur son visage comme si il était abbatu par le travail que je lui demandais.

Il faut que je trouve à quoi correspond ce drapeau !

On a une piste ? et il faut le résultat pour quand ?

Je n’ai aucune piste si ce n’est qu’on a trouvé ça sur un village côtier d’Argostole qui a été mis à feu et à sang.
Et pour ce qui est du délais, j’ai jusqu’à demain matin où je devrai présenter mes résultats au Sénat. Je viens juste d’avoir connaissance de ses informations et la situation est urgente c’est pour cela que je suis aussitôt venu ici.
Je vous demande donc de m’aider si vous le voulez bien.

Il acquiesça et se mit à rechercher dans des ouvrages. Pour ma part j’en pris un qui recensait l’histoire et les rapports la concernant.
Nous cherchions à l’aveugle et je ne savais pas si nous y arriverions en aussi peu de temps.

Eolia et Samia marchèrent dans le dédale que formaient les galeries souterraines. Elles étaient éclairées par des torches fixées de part et d'autre des couloirs. Vampire et gnome arrivèrent bientôt devant la bibliothèque.

C'est gigantesque! s'exclama la voleuse dès qu'elle eut franchi la porte.

La pièce était si vaste qu'on pouvait s'y perdre en un rien de temps. Des étagères replies de parchemins et de grimoires l'occupaient toute entière. D'une voix un peu inquiète Samia demanda:

Comment on va faire pour trouver ce qu'on cherche? Il y a bien trop de documents ici!

Eolia marchait aux côtés de Samia, et fut aussi impressionnée qu'elle par la taille de la bibliothèque. La vampire n'avait encore jamais mit les pieds ici. Elle entrèrent et parcoururent du regard tous les rayonnage de livres.
La gnome semblait désespéré de trouver un indice ici.

Je n'ai jamais était très douée avec les livres, que dirais tu qu'on aille directement en hedesse?
Je pense qu'on trouvera plus facilement quelques chose là bas qu'ici.

La vampire avait changée sa robe pour une tenue plus décontracte, chemise, braies, bottes et bien sur armes.

Après quelques recherches qui n'aboutirent à rien. Samia heureuse d'entendre la proposition de la vampire s'empressa d'accepter:

Tu as raison: allons à Edheresse. On perd notre temps ici...

La voleuse entreprit donc de rejoindre sa supérieure afin de sortir de la vaste bibliothèque. L'espace entre les deux rangées qui les séparaient fut vite franchit. Samia utilisa qu'en même ce court trajet pour marmonner entre ses dents:

J'aime bien les livres, mais là il y en à trop. C'est étouffant!

Les deux membres avaient opté pour un petit séjour dans la bibliothèque.
Cependant cette excursion, qui devait être la première, se révela plus compliqué que prévu.

Rapidement j’y pénétrai également, pour ma part je m’étais habitué à me recherché ce que je voulais sans avoir besoin de recourir à l’archiviste qui était garant de ce petit royaume riche d’antique ouvrages et rapports provenant des quatre coins de l’Empire. Ici était aussi entreposé des rapports qui avaient séjourné en Outre-Mer. Les vestiges d’une colonie maintenant perdue.

Et bien Mesdames, vous rebroussez déjà chemin.
Je peux concevoir qu’un tel dédale puisse décourager. Avez-vous consulté le rapport des ennemis de l’Empire ?

L’archiviste vint vers nous d’un pas boitant.

Est entreposé ici, uniquement ce que vous avez le droit de consulter au vu de votre rang.
Pour plus d’information il faut vous adressez au Maitre, au Conseiller ou pour les données les plus sensible au Spadassin qui disposerai de sa propre bibliothèque.
Enfin c’est les rumeurs pour ma part je ne l’ai jamais vu, je m’arrête aux archives et à quelques ouvrages réservés au Maitre de l’Ombre.

Mais dites moi à tout hasard ce que vous recherchez je pourrai peut être vous aider !

L’archiviste semblait cette fois désireux de participer. En ce moment tout était plus calme et peut être ressentait-il le besoin de travailler, de se sentir utile.

A mois que vous ne préfériez vous rendre directement en Edhesse bien que le peu d’information dont nous disposons ne soit pas confirmer de source sûre.

J’espérai qu’il ne s’agissait pas d’un guet apens.

Armori entra dans la bibliothèque, alors que les deux membres de l'ombre décidaient d'en sortir.
Il leur posa une question qui était ironique, puis un vieil homme, l'archiviste des lieux, les rejoignit empêchant la vampire de répondre.

Eolia jeta un regard et un sourire à la gnome, alors que le vieillard exposait ses règles.
Une fois qu'il en eut finit la comtesse put prendre la parole.

Oh nous ne somme pas vraiment découragées, nous nous disions que nous nous somme pas encore assez vieille pour glaner nos informations dans une bibliothèque et que nous préférions finalement travailler sur le terrain.
En plus je connais quelques personnes qui seraient ravies de nous aider dans cette tâche.

Elle posa son regard sur Armori lorsqu'elle en eut finit.

La venue de l'Elfe Noir et de l'archiviste déconcerta la gnome. Mais sa compagne la rassura d'un sourire entendu.

Samia, qui comme l'avait relevé la vampire préférait les quêtes sur le terrain au recherches dans les grimoires, était pressée de quitter les lieux. Surtout si Eolia connaissait des gens pouvant les aider.

La voleuse se rapprocha de sa supérieure. Elle voulait sortir, laisser cette endroit derrière elle, revoir le ciel et la lumière du jour. Samia se souvint alors qu'il faisait probablement encore nuit. Mais cela ne faisait rien. Récupérer son cheval et le lancer au galop en direction d' Edhesse, voilà ce qui importait.

Un homme entra dans la Grande Bibliothèque, il regarda ici et là les lieux, voilà fort longtemps qu'il n'avait pas eu la possibilité d'y mettre les pieds. Passant ici et là entre les rayons, il chercha le coin des renseignements sur les citoyens jugées important dans le passé dans l'empire. Cette section était bien rempli, l'archiviste avait fait un bon travail de traitement de l'information obtenu par les yeux et oreilles dispersés parmi l'Empire.

Il glissa son doigt sur les couvertures, il cherchait un nom bien précis qu'il trouva, non sans mal. Prenant place sur un banc mal éclairé, il en fit la lecture d'un bout à l'autre en peu de temps. Il en apprenait ainsi un peu plus qu'il n'en savait déjà, cette recherche n'avait donc pas été futile, mais il restait sur sa soif d'information. Tant pis, rien ne vaux le terrain pour apprendre.

Il s'installa avec quelques grimoires sur l'histoire de l'Empire, prenant place à une des tables, il vit Armori qui s'apprêtait à quitter les lieux. Sans crier mais suffisamment pour se faire entendre il l'interpella.

Armori !

Alors que je m’apprêtai à quitter la bibliothèque lieu emplit de secret. J’entendis mon nom et me retourna.
Quel ne fut pas mon étonnement quand je vis le visage familier de l’adepte Babka.
Je rebroussai donc chemin afin d’aller à sa rencontre.

Bien le bonjour Seigneur Babka
Heureux de vous voir sain et sauf après cette périlleuse mission en Outre-Mer à ce que j’ai entendu dire.
Cela fait déjà bien longtemps que je ne vous ai point vu en notre siège. Mais je discute et vous importune vraisemblablement, si vous êtes venu ici c’est nulle doute pour y travailler !
Peut être que je peux vous y aider, cela fait déjà longtemps que je suis d’astreinte dans les murs ce qui m’a permit d’acquérir un peu plus de sagesse.

Il commençait à se faire tard, la fête qu’avait donnée Adola devait toucher à sa fin. Malheureusement je n’avais pas pu m’y joindre car il fallait que je renseigne deux membres sur leur mission.

Armori m'entendit et s'approcha, débutant la conversation. Prenant soin de l'écouter attentivement, je lui répondit.

Vous ne m'importunez point, c'est tout de même moi qui vous a interpellé. Mes recherches sont à leurs fins, je ne trouve point tout ce que j'aurais désiré sur certains sujets de l'empire. Je vous remercie de l'aide que vous m'offrez mais ce que j'ai besoin concerne un temps où nous étions tout deux en bas âges. Trop peu de personne ont probablement ce que je recherche et rien dans les écrits que nous avons ne m'éclaire sur ceux que je dois trouver pour comprendre.

J'ai malgré tout profiter d'un de mes rares passages en ville pour venir ici. Un service pourrait toutefois m'être rendu avant que vous ne retourniez à vos occupations Armori. Pourriez-vous faire part au Spadassin que je l'attend ici, j'aimerai discuter avec lui, seul à seul, lorsque ce sera chose possible.

Babka baissa la tête et continua sa lecture, du moins ce qu'il en restait.

J’avais finalement opté de rentrer dans l’antre de l’Ombre. Au lieu de passer par l’entrée principale, j’avais choisi un petit passage non loin de la Magistrature, du Sénat et du Palais. Cela permettait d’être au cœur de la cité en peu de temps s’il le fallait. Cependant ces passages secrets n’étaient connus que par les membres de l’Ombre et d’ailleurs peu s’y aventuraient. Il fallait avoir une certaine expérience car les souterrains étaient de vrais labyrinthes.
De plus ces souterrains étaient truffés de pièges. Une présence de garde était également fortement présente à différents endroit stratégique. Cela permettait également de lancer l’alarme en cas d’intrusion.
J’avais entrepris les travaux de terrassement lorsque j’avais prit la direction de l’Ombre. La sécurité et le secret étaient les maitres mots de notre existence selon moi et j’en avais fait un crédo absolu pour tous les membres.

Rapidement j’arrivai au sein même de notre agence centrale. J’allai me diriger vers mon bureau afin de prendre connaissance des dernières notes puis ensuite aller me dormir. Cependant un secrétaire vint me voir pour m’informer que le membre Babka était dans les murs et désirait s’entretenir avec moi.
Maintenant ça me revenait, au Sénat il m’avait également demandé audience. J’étais toujours disponible pour mes collègues de l’Ombre que je considérais comme une famille.

Je me rendis donc à grand pas vers la Grande Bibliothèque. Armori et Babka étaient en pleine conversation.

Bonsoir,
Je vois que je ne suis pas le seul à veiller tard.

Sénateur Babka il me semble que vous vouliez me voir ?
Armori, il faudra également que je m’entretienne avec toi ensuite, vis-à-vis de tout le travail que tu a assuré durant mon absence.

Armori comprit que pour l’instant il était de trop. Il décida de s’éclipser. Maintenant il était fin prêt, selon moi son apprentissage était fini il pourrait voler de ses propres ailes selon le chemin qu’il choisira.

Alors Seigneur Babka, vous vous êtes remis de votre mésaventure en Outre-Mer et des combats qui s’en sont suivi ?

Adola entra dans la bibliothèque et Armori la quitta peu de temps après, ce dernier sachant fort bien que la confidentialité était de mise dans le métier. Il avait appris très vite et méritait sans nul doute une récompense pour son labeur.

Babka se tourna vers le spadassin qui lui adressa la parole.

Alors Seigneur Babka, vous vous êtes remis de votre mésaventure en Outre-Mer et des combats qui s’en sont suivi ?

Remis ? Pas totalement, je n'ai guère eu le temps de prendre du repos depuis que nous avons mis pied à terre en Kalamaï. Seul un repas en agréable compagnie m'a redonné l'énergie nécessaire à terminer ma journée et rentrer en Maon une fois que notre discussion sera terminé.

Le palatin fit signe à Adola de prendre place à la table.

Comme vous le savez je fais partie de l'Ombre en tant qu'adepte depuis un certain temps déjà, trop peut-être. Je n'y suis plus à l'aise. Cette réputation, ces préjugés, ces crimes contre les gens de notre classe. Ne pas pouvoir dire avec fierté le "métier" que je pratique ou plutôt pratiquait depuis ma jeunesse. Certes plusieurs avantages, tel les contacts ici et là, les informations exclusive et parfois vitale. Ce côté de l'Ombre, il me suffit d'engager pour en conserver les services

Spadassin... puis-je quitter l'Ombre la tête haute, sans craindre la mort et les représailles ?

L'elfe avait lu dans les archives que certains membres avaient déjà fuit le corpus et tous avaient été retrouvé mort dans le mois suivant la désertion. Voilà pourquoi Babka demandait la permission, il tenait à continuer son oeuvre dans l'empire par le biais de Maon et de la coalition marchande qu'il devait remettre sur pied.

Babka avait fini par dire ce qui le tracassait et cela d’une seule traite. Il semblait craintif. Peut être avait-il lu quelques rapports qu’il l’avait fait craindre pour sa vie ? il demandait la permission de nous quitter ! Je fus réellement surpris. Peut être voulait il plus développer son activité de marchand.

Ma mâchoire tout comme mes poings se crispèrent à l’annonce de sa demande de départ.
Cependant il avait toujours fidèlement servit l’Ombre et Kalamaï tout comme son maitre avant lui.

Je ne puis vous mentir et dire que je suis heureux d’apprendre cette nouvelle.
Vous semblez craindre des représailles contre votre vie.
Peut être avez vu eu échos d’anciens agents qui ont été victime d’un accident ou bien se sont suicidés, mais l’Ombre n’est pas la seul à tuer, Nucter est lui-même pourvoyeur de la mort.
Nous ne touchons pas à nos anciens membres qui demandent à partir après avoir fidèlement servit.
Cependant cette acceptation se fait sous certaines conditions.

J’allais les énumérer avec un soin tout particulier car la moindre transgression entrainait une sentence irrévocable.

Premièrement vous ne devez dire mot sur notre existence et su les éléments que vous avez appris par l’intermédiaire de l’Ombre.
Vous ne devez pas non plus exploiter les contacts tissés par l’Ombre ni notre logistique qui demeure celle de l’Ombre en tout état. Votre insigne ainsi que les fonds secrets doivent être rendus.
L’entrée à nos différents repères vous sera également interdite.

Bref vu ne devez dire mot de ce que vous avez entendu, vu ou lu lorsque vous étiez au service de l’Ombre.
Toute transgression à ces commandements se soldera par votre mort de manière inévitable et cela est valable pour chaque personne désireuse de partir.

Je regardai attentivement Babka,

Avez-vous des questions.

Babka avait écouté chacun des propos d'Adola.

Non je n'ai point de question. Quand aux règles énoncés, n'ayez crainte, je les connaissais très bien. N'oubliez pas que mon mentor fut maître de cet endroit voilà de ça plusieurs années. Je voulais seulement le faire de manière honnête, sans fuir ni me cacher.

Il est visible par votre réaction physique que ce choix ne vous plait pas, ceci étant fort compréhensible puisque vous vous donnez corps et âme pour ce corpus. Prenez cette colère et faites-en de l'énergie à investir ici et trouvez-vous des membres de confiance pour attribuer les postes de l'Ombre qui sont vacant. Bonne route à vous, il est temps pour moi de quitter cet endroit.

Babka déposa sur la table l'insigne de l'ombre, objet qu'il portait depuis tant d'années déjà. Certes un pincement au coeur, mais son choix était fait. Il se leva, pris la bourse qu'il avait à la ceinture et y pigea bon nombres de pièces d'or qu'il mit sur la table.

Voilà le remboursement des frais que l'Ombre a payer pour moi dans mes premiers temps pour diverses raisons. Il y a là bien plus que nécessaire, faites-en bon usage Adola.

Le palatin sortit de la bibliothèque, ne laissant pas le temps au Spadassin de répondre, puis escorté par un des agents, emprunta le tunnel menant à la taverne qui fut jadis sa porte d'entrée dans se repaire. Regardant les éternels buveurs ici et là, il sortit des lieux pour la dernière fois.