Faraël survolait l’Océan Turbide à dos de dragon depuis belle lurette. La Première Dame d’Opselimbe l’accompagnait ainsi que leur escorte, une demi-douzaine d’hommes.
En-dessous d’eux, les flots s’agitaient et fine brume commençait à se faire sentir. Faraël était né en Étimnon mais n’avait aucun souvenir de ces îles, il en était parti quelques mois après sa naissance, pourtant, son père lui avait décris la géographie de l’endroit, ses us et coutumes et tous ce qu’il faut savoir des célestiaux.
- Chère amie, voilà le Rocher aux Coquillages, je crois que nous sommes à une dizaine de kilomètres seulement d’Étimnon, tenez bon, je sais que ce voyage a été épuisant, nous pourrons nous reposer là-bas, à Samothrace, si on nous laisse passer.
Faraël se remémora les nuits passés en vol. Parfois ils avaient atterri sur de rares îlots, d’autres fois il leur avait fallu trouver le sommeil coucher sur la selle de leur monture, mais tous cela importait peu l’héritier de Zirconie, tant qu’il était dans les cieux avec la belle. Il regardait les étoiles en enviant leur omnipotence et pourtant, elles étaient si loin, si inaccessibles.
Quelques heures plus tard, alors que le vent commençait à se lever et les repousser vers le large, ils aperçurent les reliefs de la côte au travers du brouillard. Selon le fils de Fardall, ils étaient au Sud de Samothrace, sur une île méridionale de l’archipel d’Étimnon. Il leur faudrait passer la nuit ici, car les temps était trop mauvais pour continuer le voyage ce soir-là. Ils trouvèrent finalement une petite communauté. Les habitants du hameau étaient plutôt xénophobes, et avec les derniers événements ils semblaient presque hostiles aux humains.
- Que faites-vous ici étranger, grinça un vieux célestial au plumage gris.
-Nous venons de loin et nous voulons dormir ici si possible.
- Nous n’acceptons pas les parvenus !
Faraël s’approcha et chuchota à l’homme :
- Je suis le fils de Fardall, jadis Seigneur d’Étimnon, alors j’ai droit de venir sur la terre de mes ancêtres.
L’homme fut d'abord très surpris puis dit:
-C’est bon passez jeunot, avec votre suite singulière, mais attention, certains habitants sont très réticents aux étranger. Bien plus que moi, ajouta-t-il.
De ce pas, les voyageurs se dirigèrent vers une petite auberge, laissant leur monture derrière la colline, à l’abri des regards.
En-dessous d’eux, les flots s’agitaient et fine brume commençait à se faire sentir. Faraël était né en Étimnon mais n’avait aucun souvenir de ces îles, il en était parti quelques mois après sa naissance, pourtant, son père lui avait décris la géographie de l’endroit, ses us et coutumes et tous ce qu’il faut savoir des célestiaux.
- Chère amie, voilà le Rocher aux Coquillages, je crois que nous sommes à une dizaine de kilomètres seulement d’Étimnon, tenez bon, je sais que ce voyage a été épuisant, nous pourrons nous reposer là-bas, à Samothrace, si on nous laisse passer.
Faraël se remémora les nuits passés en vol. Parfois ils avaient atterri sur de rares îlots, d’autres fois il leur avait fallu trouver le sommeil coucher sur la selle de leur monture, mais tous cela importait peu l’héritier de Zirconie, tant qu’il était dans les cieux avec la belle. Il regardait les étoiles en enviant leur omnipotence et pourtant, elles étaient si loin, si inaccessibles.
Quelques heures plus tard, alors que le vent commençait à se lever et les repousser vers le large, ils aperçurent les reliefs de la côte au travers du brouillard. Selon le fils de Fardall, ils étaient au Sud de Samothrace, sur une île méridionale de l’archipel d’Étimnon. Il leur faudrait passer la nuit ici, car les temps était trop mauvais pour continuer le voyage ce soir-là. Ils trouvèrent finalement une petite communauté. Les habitants du hameau étaient plutôt xénophobes, et avec les derniers événements ils semblaient presque hostiles aux humains.
- Que faites-vous ici étranger, grinça un vieux célestial au plumage gris.
-Nous venons de loin et nous voulons dormir ici si possible.
- Nous n’acceptons pas les parvenus !
Faraël s’approcha et chuchota à l’homme :
- Je suis le fils de Fardall, jadis Seigneur d’Étimnon, alors j’ai droit de venir sur la terre de mes ancêtres.
L’homme fut d'abord très surpris puis dit:
-C’est bon passez jeunot, avec votre suite singulière, mais attention, certains habitants sont très réticents aux étranger. Bien plus que moi, ajouta-t-il.
De ce pas, les voyageurs se dirigèrent vers une petite auberge, laissant leur monture derrière la colline, à l’abri des regards.