Le nouvel empereur rentra dans le palais et s’assit sur une chaise qui traînait dans le hall. Voyant le faste du palais, il nota mentalement qu’il vendrait la plupart de ces objets en or qui ne lui servaient de rien. Ils garderaient les plus anciens, en hommage aux bons empereurs, mais les plus récents, ceux installés sous Évalia pour la plupart serait vendus et il donnerait l’argent aux pauvres.
Sous ses vêtements, il sentit un bosse. Il passa sa main et alors il se souvint. Il revit le moment même où, à Brasamical, feu le vaillant Ulthuran Kaïn lui avait remis sa lettre. Il la sortit et au passage fit tomber celle qu’un gardien de la prison lui avait remis au nom de Nathaniel. Son esprit fut de nouveau submergé par sa promesse. Il ouvrit la lettre de feu le Palatin d’Édesse qu’il avait promis de n’ouvrir qu’après sa mort.
Il se promit d’envoyer son fils à la recherche de Caledan. Il ne pouvait plus le faire lui-même, mais il pouvait toujours l’éduquer comme promis à son compagnon d’armes. Un des hommes du seigneur d'Avelon lui avait en effet apporté une armure brillante et un pendentif ayant appartenu au seigneur.
Il lut également celle de Nathaniel :
Cette dernière lettre le remplit de stupeur. Elle était à la fois mélancolique et menaçante. Il savait que la cour martiale n’avait pas pu mieux choisir que l’exil pour châtier cet homme. Mais à présent il prédisait la déchéance. Le plus terrible dans cette lettre c’est que ce meurtrier le considérait maintenant comme un ami.
Il plia les deux lettres. Enfoui celle du Général déchu dans sa poche pour le mettre plus tard dans le coffre royal, réservé à lui. Longtemps cette lettre devait resté cacher sous les années. La première, il la donna à son fils qu’il convia dans l’heure et lui dit :
- Mon fils très cher. J’ai maintenant plus de responsabilités que je n’en ai jamais eu, même si j’ai maintenant le pouvoir de changer les choses en bien. Je décide donc de te léguer les terres de Zirconie, oh mon fils, car tu en es le digne seigneur. Tu as peu d’expérience et pourtant je sens déjà en toi une grande sagesse et une bienveillance sans borne. Sois heureux avec ta belle et garde ton frère avec toi à Zircondal. Ta sœur désire rester encore un peu ici, avec sa mère. Hadawen résidera au palais avec moi.
Je voulais te confier une tâche. Feu, mon ami Ulthuran me la confia avant de mourir, mais je ne puis maintenant que l’accomplir à moitié. Je te demande de retrouver son fils et de l’emmener ici, ou je l’élèverai en tant qu’apprenti comme un père et je lui parlerai des exploits de son véritable géniteur. Voici pour toi.
Et il lui remit la lettre, l'armure et le pendentif. Faraël sortit après avoir embrassé son père, sa mère et sa sœur qui venaient d’entrer.
Sous ses vêtements, il sentit un bosse. Il passa sa main et alors il se souvint. Il revit le moment même où, à Brasamical, feu le vaillant Ulthuran Kaïn lui avait remis sa lettre. Il la sortit et au passage fit tomber celle qu’un gardien de la prison lui avait remis au nom de Nathaniel. Son esprit fut de nouveau submergé par sa promesse. Il ouvrit la lettre de feu le Palatin d’Édesse qu’il avait promis de n’ouvrir qu’après sa mort.
Cher Fardall, si vous lisez se message c'est que les Dieux m'ont déjà arrachés à ce monde. Dans les lignes qui suivent, vous trouverez les directions pour aller vers mon fils.
Tout d'abord, il vous faudra vous rendre dans un village de Mésologion appelé Saphyra. Dès que vous seriez là-bas, dirigez vous le plus rapidement possible vers La Taverne de La Lune Rouge. Éviter le plus possible le contact avec toute personne, disons simplement que les esprits n'y sont pas sains. Dans la taverne, vous trouverez un homme vêtue d'une cape de vagabond. C'est la personne que vous rechercher. Vous n'aurez plus qu'à lui remettre ce petit paquet.
L'armure que je port est un objet d'une rareté inimaginable. Je vous demanderai aussi de lui la remettre en même temps que mon pendentif, qu'un de mes soldats se chargera de vous rapporter.
Merci cher ami.
Ulthuran Khain
P.S. Le paquet ne contient qu'une pièce elfique avec un symbole sur le dessus. Elle ne vaut pas plus que 2 pièces d'or.
Il se promit d’envoyer son fils à la recherche de Caledan. Il ne pouvait plus le faire lui-même, mais il pouvait toujours l’éduquer comme promis à son compagnon d’armes. Un des hommes du seigneur d'Avelon lui avait en effet apporté une armure brillante et un pendentif ayant appartenu au seigneur.
Il lut également celle de Nathaniel :
Pheonix,
Mon nom est Nathaniel Weiss.Weiss.Retenez fort bien ce nom, Pheonix car aujourd'hui commence la prophétie annonçant votre déchéance. N'ayez crainte, vous avez encore bien du temps pour faire de Kalamaï une contrée d'espoir. Autrement , vous devrez considérer les faits suivants. Bientôt je serai reclus dans un paysage isolé, victime de mon propre destin . Je serai mort mais vivant, torturé dans une envelope de chair, sachant toutefois que je ne peux m'enlever la vie. Le sang est devenu mon fardeau, Pheonix. et vous êtes la corde qui le lie à mon dos.
Non que je ne le souhaite pas, nos chemins ne se recroiseront jamais, jusqu'aux jour où, par une douce nuit d'hiver, l'agonie prendra son dû. Car si j'ai accepté mon destin, nul espoir futile m'est donnée de faire le choix pour la génération à venir. Vous subirez la rage de l'âme, et seul votre propre génération pourra le ralentir. Mais lentement alors vous subirez mon sort.
Vivez, mon ami, mon meilleur ami, car la souffrance de mon âme ne fait qu'envier la mort en ces jours cruels.
Vous recevrez un jour les récits de lumière et d'ombre, apportés par le Cavalier Mystique. Je le fus bien longtemps, mais maintenant , ma tâche n'est plus de tuer . Elle n'est plus rien du tout.
Envoyez au monde ces futures contes de notre ère, que nous façonnâmes à notre façon, ayant un seul but : Chercher mieux.
Finalement, investiguer le pouvoir perpétué par Synodar, Le sang. Un jour il vous sauvera comme il m'a sauvée. C'est dans la noirceur que vous trouverez l'étincelle, et le coeur d'ambre brisera le vôtre.
Votre vieil ami,
Nathaniel Weiss
Cette dernière lettre le remplit de stupeur. Elle était à la fois mélancolique et menaçante. Il savait que la cour martiale n’avait pas pu mieux choisir que l’exil pour châtier cet homme. Mais à présent il prédisait la déchéance. Le plus terrible dans cette lettre c’est que ce meurtrier le considérait maintenant comme un ami.
Il plia les deux lettres. Enfoui celle du Général déchu dans sa poche pour le mettre plus tard dans le coffre royal, réservé à lui. Longtemps cette lettre devait resté cacher sous les années. La première, il la donna à son fils qu’il convia dans l’heure et lui dit :
- Mon fils très cher. J’ai maintenant plus de responsabilités que je n’en ai jamais eu, même si j’ai maintenant le pouvoir de changer les choses en bien. Je décide donc de te léguer les terres de Zirconie, oh mon fils, car tu en es le digne seigneur. Tu as peu d’expérience et pourtant je sens déjà en toi une grande sagesse et une bienveillance sans borne. Sois heureux avec ta belle et garde ton frère avec toi à Zircondal. Ta sœur désire rester encore un peu ici, avec sa mère. Hadawen résidera au palais avec moi.
Je voulais te confier une tâche. Feu, mon ami Ulthuran me la confia avant de mourir, mais je ne puis maintenant que l’accomplir à moitié. Je te demande de retrouver son fils et de l’emmener ici, ou je l’élèverai en tant qu’apprenti comme un père et je lui parlerai des exploits de son véritable géniteur. Voici pour toi.
Et il lui remit la lettre, l'armure et le pendentif. Faraël sortit après avoir embrassé son père, sa mère et sa sœur qui venaient d’entrer.