Le Monde de Kalamaï
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Le nouvel empereur rentra dans le palais et s’assit sur une chaise qui traînait dans le hall. Voyant le faste du palais, il nota mentalement qu’il vendrait la plupart de ces objets en or qui ne lui servaient de rien. Ils garderaient les plus anciens, en hommage aux bons empereurs, mais les plus récents, ceux installés sous Évalia pour la plupart serait vendus et il donnerait l’argent aux pauvres.

Sous ses vêtements, il sentit un bosse. Il passa sa main et alors il se souvint. Il revit le moment même où, à Brasamical, feu le vaillant Ulthuran Kaïn lui avait remis sa lettre. Il la sortit et au passage fit tomber celle qu’un gardien de la prison lui avait remis au nom de Nathaniel. Son esprit fut de nouveau submergé par sa promesse. Il ouvrit la lettre de feu le Palatin d’Édesse qu’il avait promis de n’ouvrir qu’après sa mort.


Cher Fardall, si vous lisez se message c'est que les Dieux m'ont déjà arrachés à ce monde. Dans les lignes qui suivent, vous trouverez les directions pour aller vers mon fils.

Tout d'abord, il vous faudra vous rendre dans un village de Mésologion appelé Saphyra. Dès que vous seriez là-bas, dirigez vous le plus rapidement possible vers La Taverne de La Lune Rouge. Éviter le plus possible le contact avec toute personne, disons simplement que les esprits n'y sont pas sains. Dans la taverne, vous trouverez un homme vêtue d'une cape de vagabond. C'est la personne que vous rechercher. Vous n'aurez plus qu'à lui remettre ce petit paquet.

L'armure que je port est un objet d'une rareté inimaginable. Je vous demanderai aussi de lui la remettre en même temps que mon pendentif, qu'un de mes soldats se chargera de vous rapporter.

Merci cher ami.
Ulthuran Khain

P.S. Le paquet ne contient qu'une pièce elfique avec un symbole sur le dessus. Elle ne vaut pas plus que 2 pièces d'or.


Il se promit d’envoyer son fils à la recherche de Caledan. Il ne pouvait plus le faire lui-même, mais il pouvait toujours l’éduquer comme promis à son compagnon d’armes. Un des hommes du seigneur d'Avelon lui avait en effet apporté une armure brillante et un pendentif ayant appartenu au seigneur.

Il lut également celle de Nathaniel :


Pheonix,

Mon nom est Nathaniel Weiss.Weiss.Retenez fort bien ce nom, Pheonix car aujourd'hui commence la prophétie annonçant votre déchéance. N'ayez crainte, vous avez encore bien du temps pour faire de Kalamaï une contrée d'espoir. Autrement , vous devrez considérer les faits suivants. Bientôt je serai reclus dans un paysage isolé, victime de mon propre destin . Je serai mort mais vivant, torturé dans une envelope de chair, sachant toutefois que je ne peux m'enlever la vie. Le sang est devenu mon fardeau, Pheonix. et vous êtes la corde qui le lie à mon dos.

Non que je ne le souhaite pas, nos chemins ne se recroiseront jamais, jusqu'aux jour où, par une douce nuit d'hiver, l'agonie prendra son dû. Car si j'ai accepté mon destin, nul espoir futile m'est donnée de faire le choix pour la génération à venir. Vous subirez la rage de l'âme, et seul votre propre génération pourra le ralentir. Mais lentement alors vous subirez mon sort.

Vivez, mon ami, mon meilleur ami, car la souffrance de mon âme ne fait qu'envier la mort en ces jours cruels.

Vous recevrez un jour les récits de lumière et d'ombre, apportés par le Cavalier Mystique. Je le fus bien longtemps, mais maintenant , ma tâche n'est plus de tuer . Elle n'est plus rien du tout.

Envoyez au monde ces futures contes de notre ère, que nous façonnâmes à notre façon, ayant un seul but : Chercher mieux.

Finalement, investiguer le pouvoir perpétué par Synodar, Le sang. Un jour il vous sauvera comme il m'a sauvée. C'est dans la noirceur que vous trouverez l'étincelle, et le coeur d'ambre brisera le vôtre.

Votre vieil ami,
Nathaniel Weiss


Cette dernière lettre le remplit de stupeur. Elle était à la fois mélancolique et menaçante. Il savait que la cour martiale n’avait pas pu mieux choisir que l’exil pour châtier cet homme. Mais à présent il prédisait la déchéance. Le plus terrible dans cette lettre c’est que ce meurtrier le considérait maintenant comme un ami.

Il plia les deux lettres. Enfoui celle du Général déchu dans sa poche pour le mettre plus tard dans le coffre royal, réservé à lui. Longtemps cette lettre devait resté cacher sous les années. La première, il la donna à son fils qu’il convia dans l’heure et lui dit :


- Mon fils très cher. J’ai maintenant plus de responsabilités que je n’en ai jamais eu, même si j’ai maintenant le pouvoir de changer les choses en bien. Je décide donc de te léguer les terres de Zirconie, oh mon fils, car tu en es le digne seigneur. Tu as peu d’expérience et pourtant je sens déjà en toi une grande sagesse et une bienveillance sans borne. Sois heureux avec ta belle et garde ton frère avec toi à Zircondal. Ta sœur désire rester encore un peu ici, avec sa mère. Hadawen résidera au palais avec moi.

Je voulais te confier une tâche. Feu, mon ami Ulthuran me la confia avant de mourir, mais je ne puis maintenant que l’accomplir à moitié. Je te demande de retrouver son fils et de l’emmener ici, ou je l’élèverai en tant qu’apprenti comme un père et je lui parlerai des exploits de son véritable géniteur. Voici pour toi.


Et il lui remit la lettre, l'armure et le pendentif. Faraël sortit après avoir embrassé son père, sa mère et sa sœur qui venaient d’entrer.

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Le chancelier avait administré les coffres avec jugement. En effet, le Sénat gérait totu le budget de l’Empire, mais il existait tout de même un coffre impérial, ou était prélevé les taxes des domaines impériaux qui appartenait directement à la famille impériale. Ce coffre subvenait habituellement aux besoins du palais et de ces domaines. Cependant, avec la vente de plusieurs objets de luxe jugés inutiles, on avait amassé quelques milliers de pièces d’or de plus.

Fardall qui était las de rester dans le palais, décida d’aller chevaucher dans la campagne environnante avec sa fille, car elle repartirait dans quelques semaines pour la Zirconie et il voulait profiter de sa présence. Avant de partir, il rédigea un édit afin d’annoncer qu’il faisait don de fonds aux corporations de Kalamaï. L’Empereur était au courant de l’expédition corporative qui visait à recruter des membres, mais il savaient que ce voyage n’était pas sans dépenses. C’est pourquoi afin de faire bénéficier les corpus il écrit :


Par décret impérial, moi, Fardall Barka, Empereur de Kalamaï, je fais don de :

Mille pièces d’or à la Corporation des Combattants.

Mille pièces d’or à la Corporation des Arcanes

Mille pièces d’or à la Corporation du Culte

Mille pièces d’or à la Corporation de l’Ombre

Cinq cents pièces d’or à la Corporation des Itinérants

Ces fonds prélevés sur les coffres domaniaux des terres appartenant à ma famille serviront à financer l’expédition de recrutement, puisqu’elle rapporte aux corporations mais leur importance croissante et leur développement aide à la reconstruction de l’Empire, surtout pour les Seigneurs actifs et impliqués dans leur royaumes et leurs provinces. Ces écus reviennent directement dans les coffres des différentes corporations en attendant des subventions accordées par le Sénat.


Puis il sortit seller son cheval et partit galoper dans les terres entourant la capitale, n’emmenant avec lui que deux hommes, un garde et un ami résidant au palais.

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Au loin, en périphérie des bois, ceux qui entourent et limitent les vastes jardins de la Grande Cour Impériale, approchait lentement au galop un homme de stature importance sur son destrier d’acier. Afin d’être sur ces terres, il s’agissait fort probablement d’un dignitaire, d’un duc ou d’un membre de la famille impériale. Le petit pont de pierre traversé, les gardes purent distinguer sur les montures du Gouverneur de l’empire escorté par quelques chevaliers et dignitaires. Le petit cortège était en approche d’un long chemin pavé délimité par de hauts cèdres qui menait à la Cour Intérieur.

Le chef politique de l’empire et son escorte aux abords des murs, les sentinelles donnèrent le signal aux trompettistes d’annoncer en symphonie l’arrivée de Son Exellence.


- L’honorable Gouverneur de Kalamaï et Président du Parlement, monsieur Sirias Barsis, et ses compagnons, le Duc de Bernes et sa femme.


Déclara un officier impérial lorsque l’autorité diplomatique descendit de son cheval. Aussitôt, le prélat du Palais, posté en permanence au château, vint l’accueillir avec quelques serviteurs. Sirias s’engagea instantanément vers son lointain parent.

- Marcus! Salut à toi, comment allez-vous cher ami? La route a été bonne pour ma part, je vous parviens du faubourg d’Enpersas, fief de la reine de Corrinde des Terres Australes où j’ai fait la connaissance de mes compagnons. Nous pourrons discuter de ce voyage avec Son Empereur peut-être.

- Votre cousin s’en trouvera épanoui, j’en suis certain. Il vous faudra toutefois attendre son retour, l’Empereur ayant quitté le Palais il y a quelques heures pour aller chevaucher avec sa fille l’Archiduchesse de Kalamaï.

- Très bien monseigneur, je vous laisse alors, j’irais à ma suite et installer nos invités. Passez une bonne nuit messire et n’oubliez pas de commander à vos servants d’atteler mon cheval et d’hisser le pavillon blanc signalant ma présence au domaine.

Sur ce, Sirias, le Duc de Bernes et sa splendide épouse quittèrent la cour où, tranquillement, on commençait à allumer les flambeaux à mesure que le soleil se couchait.

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Faraël marchait avec son ami Caledan dans le couloir. Il fut impressionné par le travail de son père, il avait fait enlever tout les ornements superflus, ormis les décorations originelles qui témoignaient de la fondation du palais par les anciens empereurs. Tous le superflu avait été vendu et l'argent amassé avait été donné aux coffres impériaux pour la reconstruction de l'Empire et à des œuvres caritatives.

Caledan lui, trouvait sûrement le palais encore très riche, parce qu'il n'avait pas vu l'immense faste précédent encouragé par le Tyran Enguerrand.


- Voici le palais, mon père doit-être quelque part. Le connaissant il doit être entrain de rédiger des actes sur des dons à faire ou en train de prier.

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Magnifique! Le palais était tout simplement magnifique. Le jeune fils d'Ulthuran était ébloui par la richesse que dégageait le palais, une richesse qui toutefois, ne respirait pas l'égoïsme ou l'avarice, mais une richesse impressionnante dans sa simplicité. Les murs, aussi grands qu'ils soient, ne contenaient que des artéfacts significatifs. Tout était remarquable.

Les trois voyageurs traversèrent le couloir avant que le descendant de l'Empereur proposa d'aller retrouver son père. Au même moment, à l'autre extrémité du couloir, une voix arrêta la progression des trois êtres:

- Sir Farael, il y a des messagers pour vous.

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- Sir Farael, il y a des messagers pour vous.

Un garde venait de l'interpeler. Faraël s'apprêta à aller rejoindre ces messagers quand son père sortit du Salon et dit:

- Nous arrivons, Capitaine, nous arrivons.


Avec un sourire mi-figue mi-raisin, l'Empereur posa sa main sur l'épaule du jeune elfe Khain.

- Bonjour messire Caledan. Suivez-nous. Je discuterai avec vous lorsque nous aurons réglé ce petit détail.

Les trois hommes empruntèrent les couloirs du palais pour rejoindre le Salon d'Ardgent, où devait attendre les invités.

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Après avoir reçu l'information que le seigneur Adola était présent au palais, je m'y rendis afin d'être sûr de ne pas le manquer et faire le chemin de retour vers l'ombre afin de m'entretenir avec lui. J'osais même espérer directement le voir ici au palais, puisque nombreuses sont les salons.

Approchant d'un garde qui circulait dans le couloir, je l'interpella.


Bonjour mon brave, seriez-vous au courant de la présence du Grand Magistrat ? Il serait en entretien avec notre Empereur.

Oui mais je ne peux vous y conduire, il est dans un entretien privé avec l'Empereur. Je peux toutefois en faire part à celui qui surveille l'entrée de votre requête lorsqu'ils auront terminé.

Merci, cela me convient fort bien. Nous pourrions même, si possible, utiliser le même salon. Est-ce possible pour moi d'attendre ici ?

Je n'y vois pas d'inconvénient, il y a ici et là des bancs pour vous y asseoir.

Je pris donc place sur l'un d'eux et attendis.

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Alors que je sortais du salon d'argent et que je longeais les couloirs afin d'en sortir je croisa le Seigneur Babka qui attendait visiblement quelqu'u. Il était assis sur un banc, je décida de me diriger vers lui bien que je n'avais pas beaucoup de temps c'était la moindre des politesse et je désirais également le remercier pour son aide dans les terres du Grand Nord.

Bonjour Messire Babka.
Vous attendez quelqu'un?
J'ai appris que mon disciple Armori avait rempli à bien sa mission et rattachant mon royaume au Fidèle De Maon et je m'en réjouie.
Je tenais également à vous remercier pour l'aide que vous avez apporter dans le Nord et aussi pour les griffons que vous avez envoyé. Je n'avais pas eu le temps de vous le dire de vive voix

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Alors que j'attendais dans les couloirs du palais, celui que je voulais voir arriva. Je me leva pour être face à face avec Adola.

Ce fut un plaisir que de continuer d'effectuer des actes nécessaire à la continuation de l'expédition. J'en ai eu un rapport de la part d'Itanagon que j'avais envoyé avec les griffons, je suis heureux que tout soit terminé mais quelques peu déçu qu'une colonie est été établi. J'espère qu'ils sauront prendre soins de ce qui les entoures, c'est rempli de richesses naturelles. Mais bon, ce n'est pas de mon ressort même si je peux communiquer avec les gens présent par quelques moyens afin d'en connaitre la progression.

Concernant les Fidèles, j'apprécie votre soutien. Nous aurons en temps et lieux des travaux à faire pour faire avancer ce projet mais pour l'heure nous devons nous rendre au Sénat. Toutefois, je voulais vous faire part d'une chose, j'ai reçu une attaque sur mes terres de la part de Skwit, un des nôtres, je lui ai fait part par missive de son erreur et le prévenant qu'une somme de 30.000 pièces d'or devrait m'être rendu dès que possible pour commencer le vol et les pertes encourues. Ce à quoi il a répondu par l'affirmative. Aucune sanction de votre part ne sera nécessaire mais je tenais à ce que vous soyez informez.


Regardant autour pour voir si il y avait des oreilles indiscrète, je continua une fois rassuré mais à voix plus basse.

Vous connaissez la situation entre nous et l'outre-mer, tout pacte de paix est rompu. Cependant, j'ai crainte que cette entente fut considéré comme trahison envers l'empire alors que j'essayai seulement d'amoindrir les dégâts et éviter le conflit militaire pour Kalamaï.

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Concernant la colonie nous l’avons laissé sous l’autorité de l’Empereur et du Sénat afin d’éviter les dérives et les guerres pour étendre les provinces. Ce choix a été fait avec les autres Seigneurs haut placé de Kalamaï.

Mais la discussion s’orienta vite vers un autre sujet qui m’interpella, nos règles avaient été violées.

C’est une grave offense que vous a fait notre collègue Skwit en transgressant une de nos plus vieilles règles. Mais si c’est bel et bien une erreur qu’il compte réparer et que vous vous êtes arrangé alors la sanction ne me parait pas adapté. Un simple rappel à l’ordre suffira.

Je baissai également le ton de ma voix pour être plus discret.


Concernant l’Outre Mer ne vous inquiétez pas pour cela, si cela viendrait à poser problème je règlerais l’affaire moi-même si vous le voulez bien. Mais j’avoue que je suis assez pessimiste pour l’avenir et je crains que nous ne nous dirigions vers un conflit.

Puis reprenant une voix normale.

C’est sans doute un sujet qui va être traité au Sénat où nous sommes appelés. Ça sera une première pour vous il me semble.
Mais avant je dois m’arrêter à la Corporation où j’ai deux petites choses à faire si vous voulez bien m’y accompagner vous serez ainsi au courant.


Là dessus je pris le chemin de la sortie pour me rendre dans notre repère

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