C'était par une nuit d'hiver, il neigeait et il faisait très froid, ma fenêtre ouverte je regardais la lune et les étoiles à moitié cachées par des nuages. J'aperçu au loin des lumières dansant à la pleine lune, le parc prit alors feu, très rapidement puis j'entendis des pleurs, des cris, des hurlements et plein d'autres bruits, ce fut au tour de l’hôpital, un immense bâtiment que l’on pouvait voir de la fenêtre du palais.
Mon frère entra dans ma chambre me donna un sac et me supplia de partir loin, ce que je fit en pleurant. J'abandonnais derrière moi ma vie, mon frère, mes parents et mes amis peu nombreux.
Je me faufilai dans l'ombre pour m'enfuir tel un prisonnier s'évadant, je parti sans regarder derrière moi et j'arriva après 50 minutes de course dans un bois, celui dans lequel j'avais l'habitude de me promener avec mon grand frère. C’était une course intensive !

Je n’avais pas beaucoup mangé ce matin, de plus j’était fatigué car j’avais fais une nuit blanche, j’avais donc très peu de forces. Des crampes aux abdominaux m’empêchaient de bouger, de plus j’avais les jambes en coton, la gorge en feu et les bras m’en tombaient. J’avais du mal à respirer, une envie de vomir et mes paupières se fermaient, le simple fait de froncer les sourcils était une épreuve insurmontable. Mon père me l’avait dit un jour, juste avant la mort, l’état le plus insupportable est l’épuisement, et dire qu’à ce moment là j’avais rit de lui intérieurement. Je ne le souhaite à personne car c’est très éprouvant, j’avais 14 ans !