-Oui, c'est ça! Ne sautez pas, glissez, vous irez plus vite! La clef d'une bataille dans le désert, c'est la vitesse! Si vous êtes plus rapide que l'adversaire en vous fatiguant moins vite, vous aurez toutes les chances de gagner!
L'officier Ezenn de l'escouade Iôta connaissait bien son boulot. Lui et ses hommes s'occupaient de l'instruction du 3éme Centu de cavalerie mobile, spécialement détaché de l'Armée régulière d'Ald'Rhune pour protéger Méthone et ses routes commerciales durant les travaux.
Les cavaliers et les centaures sous ses ordres pataugeaient joyeusement dans les dunes de sables, a à peine 200 mètres de la piste. Certains avaient eu l'idée -très mauvaise- de sauter les dunes. Les sabots de leurs chevaux -quand ce n'était pas les leurs- s'étaient enfoncés autant qu'ils avaient pu dans le sable, les immobilisants totalement. Chose somme toute assez désagréable pour des cavaliers...
Maintenant, tous s'amusaient à monter et descendre les dunes en bougeant le minimum de sable. Le but du jeu consistait à se déplacer plus vite que l'instructeur qui lui restait à pied. Pour le moment, deux ou trois arrivaient presque à le suivre. Les autres s'enlisaient invariablement dès les dix premiers mètres.
C'est durant cet entrainement qu'arrivèrent Maëlle et Valdès. La première par ses propres moyens, le second monté sur un cheval brun. Karo Ezenn les salua d'un geste de la main, tout en continuant à prodiguer conseils et encouragements à ses élèves. Ces derniers ainsi que leurs montures profitaient d'un repos bien mérité de quelques minutes, à l'ombre d'une bache tendue à côté de la piste.
-Bonjour, officier Ezenn.
-Bonjour, madame. Capitaine. Le soldat Ald'Rhunais exécuta un salut militaire à son homologue Méthonais. Largo Valdès le lui rendit avec diligence.
-Comment s'en sortent-ils?
-Il y a du boulot avant d'en faire une unité compétente en plein désert. Nous nous entrainons ici depuis une heure à peine et ils sont déjà fatigués. Il leur manque encore à acquérir les réflexes et l'endurance. Mais ça viendra. Ils feront d'excellents chasseurs de pillards d'ici quelques semaines...
-Très bien. Peut-on assister à l'exercice?
-Aucun problème. Et pourquoi ne pas y participer?
-Pourquoi pas, en effet?
-Bon, et bien bienvenue dans la bataille... Allez, debout, vous autres, on reprend!
Tous se relevèrent, plus ou moins rapidement. Les humains remontèrent sur leurs montures. Soudain, sans crier gare, Ezenn partit en courant dans les dunes. Presque instantannément, tout les élèves se mirent à sa poursuite.
Maëlle et Largo se retrouvèrent rapidement derniers du groupe. Le capitaine de la garde donna quelques conseils à son amie à quatre pattes. Cette dernière n'eut pas le temps de les mettre en application qu'elle s'enlisait dans le sable jusqu'au poitrail. Largo saisit le bras que lui tendait Maëlle et l'aida à sortir du trou de sable.
Ils reprirent la poursuite, non sans dépasser quelques cavaliers qui s'étaient laissés avoir eux aussi.
La centauresse comprit rapidement que le plus dur n'était pas monter une dune, mais la redescendre. Largo Valdès, en bon enfant du pays, savait comment contrôler sa chute et amortir l'arrivée dans le creux. L'Ald'Rhunaise n'eut qu'à l'observer et l'imiter.
Ils gagnèrent ainsi du terrain de minutes en minutes, rattrapant le groupe des élèves. Sur le sommet d'une dune, Valdès se retourna et dit à Maëlle:
-Il nous entraine vers des sables mouvants.
-Tu es sûr? Serait-il devenu fou?!
-Je ne le crois pas. Ce sont des petits sables mouvants. Il veut surement habituer nos gars à se démerder dedans. Suis moi, on va passer par là.
Tout deux évitèrent les sables mouvants en restant au sommet des dunes. Ils contournèrent le danger pour finalement tomber sur Karo Ezenn. Ce dernier faisait demi-tour pour voir comment s'étaient débrouillés ses élèves.
-Vous êtes mort, officier Ezenn. Maëlle mimait l'envoi d'une flêche dans sa direction.
-Pas mal...Pas mal du tout! Et silencieusement, en plus! Madame, sans vouloir vous offenser, vous avez ratée votre vocation...
-C'est un travail d'équipe. Largo hocha légèrement la tête.
Lui et Maëlle descendirent de leur dune pour rejoindre l'homme à pied.
-C'est souvent le secret de la réussite... Bon, allons aider nos gars...
Ils passèrent alors près de vingt minutes à désensabler les malheureux soldats et leurs montures. Les centaures s'en sortirent pas trop mal, utilisant leurs bras pour se soulever autant qu'ils pouvaient. La force naturelle de Maëlle aida beaucoup à ce travail, grâce à des cordes et à un harnais... Finalement, tous s'en retournèrent sous l'abri formé par la bâche tendue, à côté de la piste. Laissant les hommes de la 2éme Vactos, 3éme Centu, Maëlle et Largo repartirent en direction de Méthone.
Dans l'oasis qui borde la capitale Prévèzienne, un autre type d'exercice militaire se déroulait. Les centaures, les hommes et leurs chevaux du 5éme Vactos semblaient avancer avec prudence entre les palmiers en direction du petit lac. Maëlle et Valdès s'arrêtèrent à bonne distance pour observer. Ils cherchèrent des yeux le second de Ezenn, chargée de les instruire. Ils ne virent personne. Soudain, une flêche siffla en direction d'un des centaures du 5éme Vactos. Instantannément, il se mit à couvert. La flêche se ficha dans le tronc du palmier derrière lequel il venait de s'abriter.
Maëlle posa sa main instinctivement sur son arc, prête à le sortir. Mais contre qui? Il n'y avait rien. Valdès resta de marbre, ses yeux d'aigle toujours cherchant le tireur.
En un éclair, trois flêches vinrent se planter à dix centimètres de trois soldats. Elles semblaient sortir de nul part.
-Vous pouvez constater qu'une bonne maitrise du camouflage peut inverser la balance d'un combat en votre faveur!
Une forme se détacha d'un buisson. Une jeune elfe en armure camouflée apparut à la vue de tous. Elle portait dans son dos un arc et un carquois à moitié vide.
-J'ai tirée exactement 20 flêches, soit une à quelques centimètres de la tête de chacun. Imaginez que je choisisse de tirer dans le mille! J'aurais gagnée ce combat à 1 contre 20. Pourquoi? Parce que vous n'auriez pas su où concentrer votre riposte. Et pourquoi? Parce que vous ne me voyez pas. L'oeil ne voit qu'une partie des choses. Et il est facile de le tromper. Certains sont plus vigilants que d'autres. Mais le principe reste le même pour tous.
L'elfe reprit sa respiration un court instant avant de continuer:
-Votre armure F vous aide à rester discret, mais elle ne fait pas tout. Il faut être silencieux et savoir doser ses mouvements. Et lorsque vous maitriserez ça, vous parviendrez à vous fondre dans le décor, quel qu'il soit. Désert, forêt, rivage, montagne. Le plus dur reste le désert par son manque de végétation. Mais il est possible d'y devenir invisible en suivant le même procédé.
Maintenant, à vous de jouer!
La jeune Sabre épousseta son armure camouflée et s'adossa contre un palmier. Ses élèves choisirent chacun un buisson et essayèrent de disparaitre du regard de leur instructeur. Les centaures eurent certes un peu plus de mal que leurs compagnons humains, mais ils s'y attelèrent avec d'autant plus de rigueur.
-Jolie démonstration. Je vois que la réputation des Sabres d'Ald'Rhune n'est pas déméritée. Largo s'était approché de la Sabre. Elle lui tournait le dos, mais l'avait entendu arriver. Elle se retourna pour saluer le Méthonais.
-N'est-ce pas, capitaine? Et que feraient vos gardes contre nous?
-Pas grand chose, je l'avoue. Une chance que vous soyez de notre côté, n'est-ce pas?
-Aussi longtemps qu'Ald'Rhune soutiendra Méthone, nous serons à vos côtés.
-Et ce n'est pas prêt de finir, croyez moi.
-Madame. La jeune elfe s'inclina respectueusement.
-Officier en second Alina Nihël, je présume.
-Oui, madame.
-Je suis heureuse de voir que le 5éme Vactos est entre de bonnes mains. Comment se débrouillent-t-ils?
-Dans l'ensemble, ça va. Ils savent travailler en équipe. Ils ont confiance les uns en les autres, ce qui aide grandement lors des déploiements et des formations d'attaque. Je sais qu'ils tiennent ça de leur entrainement militaire à Ald'rhune, mais ça s'est renforcé, je pense.
Il leur reste d'immenses progrès à faire en matière de camouflage, ainsi qu'en déplacement en plein désert.
Se retournant vers ses élèves, qu'elle balaya du regard:
-Nielsen, je te vois! Idem pour Méann, Dimitri, Gaëlle et Vassili! Les cinq sus-nommés sortirent de leur buisson.
-Humm...Bien essayé, Karl! Sort de ce massif! Par contre bravo à toi, Lao, c'est une bonne idée de t'être à moitié enterré sous des branches basses! Mais n'oublie pas que tu doit pouvoir partir à tout moment si on t'en donne l'ordre! Les autres, vous pouvez sortir! Fin de l'exercice!
-Bon et bien nous n'allons pas vous ennuyer plus longtemps.
-Attendez, vous ne voulez pas participer au prochain exercice?
-Il consiste en quoi?
-Approche furtive en binome centaure/humain et attaque sur cibles dissimulées.
Maëlle regarda Largo qui lui répondit en souriant.
-Ok.
L'officier Ezenn de l'escouade Iôta connaissait bien son boulot. Lui et ses hommes s'occupaient de l'instruction du 3éme Centu de cavalerie mobile, spécialement détaché de l'Armée régulière d'Ald'Rhune pour protéger Méthone et ses routes commerciales durant les travaux.
Les cavaliers et les centaures sous ses ordres pataugeaient joyeusement dans les dunes de sables, a à peine 200 mètres de la piste. Certains avaient eu l'idée -très mauvaise- de sauter les dunes. Les sabots de leurs chevaux -quand ce n'était pas les leurs- s'étaient enfoncés autant qu'ils avaient pu dans le sable, les immobilisants totalement. Chose somme toute assez désagréable pour des cavaliers...
Maintenant, tous s'amusaient à monter et descendre les dunes en bougeant le minimum de sable. Le but du jeu consistait à se déplacer plus vite que l'instructeur qui lui restait à pied. Pour le moment, deux ou trois arrivaient presque à le suivre. Les autres s'enlisaient invariablement dès les dix premiers mètres.
C'est durant cet entrainement qu'arrivèrent Maëlle et Valdès. La première par ses propres moyens, le second monté sur un cheval brun. Karo Ezenn les salua d'un geste de la main, tout en continuant à prodiguer conseils et encouragements à ses élèves. Ces derniers ainsi que leurs montures profitaient d'un repos bien mérité de quelques minutes, à l'ombre d'une bache tendue à côté de la piste.
-Bonjour, officier Ezenn.
-Bonjour, madame. Capitaine. Le soldat Ald'Rhunais exécuta un salut militaire à son homologue Méthonais. Largo Valdès le lui rendit avec diligence.
-Comment s'en sortent-ils?
-Il y a du boulot avant d'en faire une unité compétente en plein désert. Nous nous entrainons ici depuis une heure à peine et ils sont déjà fatigués. Il leur manque encore à acquérir les réflexes et l'endurance. Mais ça viendra. Ils feront d'excellents chasseurs de pillards d'ici quelques semaines...
-Très bien. Peut-on assister à l'exercice?
-Aucun problème. Et pourquoi ne pas y participer?
-Pourquoi pas, en effet?
-Bon, et bien bienvenue dans la bataille... Allez, debout, vous autres, on reprend!
Tous se relevèrent, plus ou moins rapidement. Les humains remontèrent sur leurs montures. Soudain, sans crier gare, Ezenn partit en courant dans les dunes. Presque instantannément, tout les élèves se mirent à sa poursuite.
Maëlle et Largo se retrouvèrent rapidement derniers du groupe. Le capitaine de la garde donna quelques conseils à son amie à quatre pattes. Cette dernière n'eut pas le temps de les mettre en application qu'elle s'enlisait dans le sable jusqu'au poitrail. Largo saisit le bras que lui tendait Maëlle et l'aida à sortir du trou de sable.
Ils reprirent la poursuite, non sans dépasser quelques cavaliers qui s'étaient laissés avoir eux aussi.
La centauresse comprit rapidement que le plus dur n'était pas monter une dune, mais la redescendre. Largo Valdès, en bon enfant du pays, savait comment contrôler sa chute et amortir l'arrivée dans le creux. L'Ald'Rhunaise n'eut qu'à l'observer et l'imiter.
Ils gagnèrent ainsi du terrain de minutes en minutes, rattrapant le groupe des élèves. Sur le sommet d'une dune, Valdès se retourna et dit à Maëlle:
-Il nous entraine vers des sables mouvants.
-Tu es sûr? Serait-il devenu fou?!
-Je ne le crois pas. Ce sont des petits sables mouvants. Il veut surement habituer nos gars à se démerder dedans. Suis moi, on va passer par là.
Tout deux évitèrent les sables mouvants en restant au sommet des dunes. Ils contournèrent le danger pour finalement tomber sur Karo Ezenn. Ce dernier faisait demi-tour pour voir comment s'étaient débrouillés ses élèves.
-Vous êtes mort, officier Ezenn. Maëlle mimait l'envoi d'une flêche dans sa direction.
-Pas mal...Pas mal du tout! Et silencieusement, en plus! Madame, sans vouloir vous offenser, vous avez ratée votre vocation...
-C'est un travail d'équipe. Largo hocha légèrement la tête.
Lui et Maëlle descendirent de leur dune pour rejoindre l'homme à pied.
-C'est souvent le secret de la réussite... Bon, allons aider nos gars...
Ils passèrent alors près de vingt minutes à désensabler les malheureux soldats et leurs montures. Les centaures s'en sortirent pas trop mal, utilisant leurs bras pour se soulever autant qu'ils pouvaient. La force naturelle de Maëlle aida beaucoup à ce travail, grâce à des cordes et à un harnais... Finalement, tous s'en retournèrent sous l'abri formé par la bâche tendue, à côté de la piste. Laissant les hommes de la 2éme Vactos, 3éme Centu, Maëlle et Largo repartirent en direction de Méthone.
Dans l'oasis qui borde la capitale Prévèzienne, un autre type d'exercice militaire se déroulait. Les centaures, les hommes et leurs chevaux du 5éme Vactos semblaient avancer avec prudence entre les palmiers en direction du petit lac. Maëlle et Valdès s'arrêtèrent à bonne distance pour observer. Ils cherchèrent des yeux le second de Ezenn, chargée de les instruire. Ils ne virent personne. Soudain, une flêche siffla en direction d'un des centaures du 5éme Vactos. Instantannément, il se mit à couvert. La flêche se ficha dans le tronc du palmier derrière lequel il venait de s'abriter.
Maëlle posa sa main instinctivement sur son arc, prête à le sortir. Mais contre qui? Il n'y avait rien. Valdès resta de marbre, ses yeux d'aigle toujours cherchant le tireur.
En un éclair, trois flêches vinrent se planter à dix centimètres de trois soldats. Elles semblaient sortir de nul part.
-Vous pouvez constater qu'une bonne maitrise du camouflage peut inverser la balance d'un combat en votre faveur!
Une forme se détacha d'un buisson. Une jeune elfe en armure camouflée apparut à la vue de tous. Elle portait dans son dos un arc et un carquois à moitié vide.
-J'ai tirée exactement 20 flêches, soit une à quelques centimètres de la tête de chacun. Imaginez que je choisisse de tirer dans le mille! J'aurais gagnée ce combat à 1 contre 20. Pourquoi? Parce que vous n'auriez pas su où concentrer votre riposte. Et pourquoi? Parce que vous ne me voyez pas. L'oeil ne voit qu'une partie des choses. Et il est facile de le tromper. Certains sont plus vigilants que d'autres. Mais le principe reste le même pour tous.
L'elfe reprit sa respiration un court instant avant de continuer:
-Votre armure F vous aide à rester discret, mais elle ne fait pas tout. Il faut être silencieux et savoir doser ses mouvements. Et lorsque vous maitriserez ça, vous parviendrez à vous fondre dans le décor, quel qu'il soit. Désert, forêt, rivage, montagne. Le plus dur reste le désert par son manque de végétation. Mais il est possible d'y devenir invisible en suivant le même procédé.
Maintenant, à vous de jouer!
La jeune Sabre épousseta son armure camouflée et s'adossa contre un palmier. Ses élèves choisirent chacun un buisson et essayèrent de disparaitre du regard de leur instructeur. Les centaures eurent certes un peu plus de mal que leurs compagnons humains, mais ils s'y attelèrent avec d'autant plus de rigueur.
-Jolie démonstration. Je vois que la réputation des Sabres d'Ald'Rhune n'est pas déméritée. Largo s'était approché de la Sabre. Elle lui tournait le dos, mais l'avait entendu arriver. Elle se retourna pour saluer le Méthonais.
-N'est-ce pas, capitaine? Et que feraient vos gardes contre nous?
-Pas grand chose, je l'avoue. Une chance que vous soyez de notre côté, n'est-ce pas?
-Aussi longtemps qu'Ald'Rhune soutiendra Méthone, nous serons à vos côtés.
-Et ce n'est pas prêt de finir, croyez moi.
-Madame. La jeune elfe s'inclina respectueusement.
-Officier en second Alina Nihël, je présume.
-Oui, madame.
-Je suis heureuse de voir que le 5éme Vactos est entre de bonnes mains. Comment se débrouillent-t-ils?
-Dans l'ensemble, ça va. Ils savent travailler en équipe. Ils ont confiance les uns en les autres, ce qui aide grandement lors des déploiements et des formations d'attaque. Je sais qu'ils tiennent ça de leur entrainement militaire à Ald'rhune, mais ça s'est renforcé, je pense.
Il leur reste d'immenses progrès à faire en matière de camouflage, ainsi qu'en déplacement en plein désert.
Se retournant vers ses élèves, qu'elle balaya du regard:
-Nielsen, je te vois! Idem pour Méann, Dimitri, Gaëlle et Vassili! Les cinq sus-nommés sortirent de leur buisson.
-Humm...Bien essayé, Karl! Sort de ce massif! Par contre bravo à toi, Lao, c'est une bonne idée de t'être à moitié enterré sous des branches basses! Mais n'oublie pas que tu doit pouvoir partir à tout moment si on t'en donne l'ordre! Les autres, vous pouvez sortir! Fin de l'exercice!
-Bon et bien nous n'allons pas vous ennuyer plus longtemps.
-Attendez, vous ne voulez pas participer au prochain exercice?
-Il consiste en quoi?
-Approche furtive en binome centaure/humain et attaque sur cibles dissimulées.
Maëlle regarda Largo qui lui répondit en souriant.
-Ok.