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La Taverne du sanglier de fer

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Altarian Le Pourpre
Hors-la-loi
Varatorn
Adola
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descriptionLa Taverne du sanglier de fer EmptyLa Taverne du sanglier de fer

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A proximité des docks et du marché  trouvait ne taverne lugubre au passé sombre. Dans cette endroit des personnes avaient disparues, après une enquête compliqué il s’était avéré que des clients avaient été tué afin que le propriétaire puisse les détrousser sans risque, c’était un peu son moyen de fidéliser sa clientèle en les gardant, pour toujours…
Ce lieu avait toujours gardé son histoire qui ne freinait pas non plus la fréquentation. Il fallait dire que cet endroit avait de quoi à attirer. Les jeux d’argent y étaient présents au beau milieu de la taverne, à l’étage se trouvait le bordel où les clients pouvaient monter à condition de ne pas être trop regardant.
La majorité des clients étaient les marins qui débarquaient fraichement des docks et voulaient prendre du plaisir après des semaines en mer. A cela se mêlait des brigands à la petites semelle qui cherchaient du travail ou désiraient écouler de la marchandise. Mais de mémoire d’homme on n’avait pas vu un seul garde y rentrer depuis les crimes. Il semblerait qu’il y aurait dans la pièce du fond de la taverne un bureau où se trouverait le chef des brigands qui dirigerait dans l’ombre ce quartier. De temps en temps on voyait des hommes en arme entrer ou sortir de la porte du fond mais aucun des clients n’osaient posés des questions.

descriptionLa Taverne du sanglier de fer EmptyRe: La Taverne du sanglier de fer

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Je venais de sortir du repère de l’Ombre en passant par la taverne, cela me permit de vérifier que le gamin et sa mère état bien en sécurité.
Je savais que je devais commencer par me diriger vers le quartier Mal Famé, le lieu où mon disciple et l’agent étaient tombé et là où tout avait commencé. Je savais également que j’avais à faire à une organisation que se faisait passé pour l’Ombre et qui visiblement rançonnait les faibles commerçants et la population se trouvant dans cette zone de la Cité Impériale.

J’avais une idée de comment trouver le lieu de ces malfrats et l’idée fut concluante. Il y avait quelques mendiants qui voyaient beaucoup plus qu’ils ne voulaient le dire. Trois de ces personnes parlèrent ce qui me permit de regrouper les informations. Parfois elles étaient difficiles à avoir avec un je donnai quelques pièces avec l’autre qui semblait ivre la vue d’une lame sur sa gorge le rendit aussi bavard qu’un perroquet. Je sus alors qu’il fallait que je me rende à la taverne du Sanglier de fer, ce que je fis aussitôt car je désirais régler cette affaire.

Je poussa la porte et me dirigea d’un pas décidé, l’endroit était assez éclairé et propre contre toute attente, rien à voir avec le quartier, ça en était même louche. Il n’y avait pas non plus beaucoup de personnes mais cela ne m’étonna point au vu du moment de la journée. J’aperçu quand même une personne assise à une table, je la qualifiai de louche car elle me dévisageait, cependant elle ne pouvait pas voir grand-chose car j’avais une cape agrémentée d’une capuche.
Je me dirigea vers le comptoir, le tavernier qui était à essuyer son verre vint pour prendre la commande.


Je suis ici pour avoir une information.

C’est uniquement au client

Bon alors une cervoise.

Il m’en servit rapidement une et la posa devant moi et je posa quelques pièces de cuivre. Je ne toucha pas au breuvage car je me méfiais en pareil lieu. Je regardais la pièce elle était assez joli et un lambris recouvrait les murs.

C’est joli le bois.
Mais ça brule


J’espérais ainsi faire comprendre à mon interlocuteur que je n’étais pas ici pour perdre mon temps ni pour rigoler.

Donc comme je vous disais je suis venu pour un information je désire voir le patron qui dirige le quartier Mal Famé.

Je ne sais pas de quoi vous ….


Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que je saisi l’arrière de sa tête de ma main gauche que je rabattis sur le comptoir. Je pus entendre un nez qui se casse mais je l’avais prévenu que je n’étais pas ici pour boire mais que cette visite était d’affaire. Du sang gisait sur le rebord, mon homme était à genoux derrière et se tenait le nez.
Pendant que je m’occupais du tavernier avec le bras gauche, du droit j’avais saisi une arbalète que j’avais pointée vers l’homme suspect que j’avais repéré au départ. Mon instinct ne m’avait pas menti car il s’était rapidement relevé de sa chaise et mis la main à la poignée de son épée. Cependant il n’avait pas osé la sortir du fourreau se voyant menacé directement.
Cependant il vociféra


T’es un homme mort vile marsault.


Aussitôt sortie de la pièce du fond quatre-cinq hommes en armes, ils restèrent à distance. Mais le temps qu’ils comprennent ce qui se passait j’avais pu sortir ma deuxième arbalète de la main gauche. J’avais rapidement repéré celui que je pensais qui était leur chef, il était vêtu plus richement et avait un je ne sais quoi dans le regard d’arrogant. Je décidai donc de le mettre aussi en joug ce qui m’offrait une sécurité supplémentaire.

Personne n’osait bougé et encore moins leur chef, je vis dans le regard de ces hommes de l’hésitation, et à ma surprise il y avait également son lieutenant que j’avais croisé au marché.
Leur chef ouvrit la bouche


Qui es-tu pauvre fou pour venir d’aventurer ici ? Tu veux mourir

Non juste vous signifier que vous devez quitter la ville si vous souhaitez avoir la vie sauve.
Si au coucher du soleil vous êtes encore ici alors le sang coulera, le votre.


Et pourquoi nous ferions ça, vermine. Nous pourrions t’exterminer sur le champ comme un cafard.


Je ne m’attardai pas aux insultes

Il y a quelques heures vous venez de tuer un de mes hommes et blessé mon élève.
Et quant à me tuer, c’est vous qui voyez la seule question est de savoir si vous en aurez le courage car je vais vous expliquer ce qui se passerais. Si vos hommes avancent deux carreaux partiront, vous mourrez ainsi que votre chien de garde. Ensuite je laisserais tomber mes arbalètes pour sortir mes lames et là j’en emporterais encore dans la tombe. Demandez un peu à votre lieutenant ce que je sais faire avec des lames.
Alors pas de volontaire ?


Je fis tomber la capuche de ma tête afin de laisser apparaitre mon visage. Je vis le second faire un signe à son chef, il m’avait reconnu.

Mon pauvre toute l’Ombre te cherchera dans ce cas.


J’esquissa un sourire du coin des lèvres, il s’accrochait à cette pâle plaisanterie.


Allons-nous savons bien que cela n’est pas vrai.
Vous avez jusqu’au coucher du soleil pour partir sans quoi je jure par Nucter et Bronek que vous en subirez les foudres pour tout ce que vous avez fait. Vous pouvez vous renseigner que je ne suis pas une personne qui parle pour ne rien dire.


Il n’y avait plus rien à ajouter, je sortis de la taverne non sans garder les deux personnes en joug, arrivé dans la rue je filai rapidement afin d’éviter que je ne sois la proie d’une chasse à l’homme car je supposais qu’il allait rameuter bien plus de personne que ça.
Heureusement que je connaissais bien la Cité et les passages secret de l’Ombre. Je pris le plus proche afin de retourner dans notre repère pour voir si la sagesse allait l’emporter sur mes ennemis.

descriptionLa Taverne du sanglier de fer EmptyRe: La Taverne du sanglier de fer

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Il pleuvait cette soirée. J’étais sur un toit allongé et mon regard était aiguisé tout comme tout le reste de mes sens. Malgré la pluie qui me trempait jusqu’aux os je ne bougeais pas.

Quelques heures auparavant :
Après avoir quitté la Corporation des Arcanes je m’étais dirigé directement vers le repère de l’Ombre via les souterrains privés de l’Ombre que je connaissais comme ma poche. Il n’y avait personne hormis mon jeune élève Armori. Je ne perdis pas de temps et me dirigea dans mon bureau et plus précisément à l’arrière de mon bureau dans ma chambre privé. Là j’ouvris la lourde armoire de bois et en sorti un coffret de bois. A l’intérieur il y avait plusieurs pièces de bois que j’assemblai. Je me souvenais par cœur du mode d’emploi et j’y mis la corde que je fis sonner. La tueuse ! Pas une arbalète, l’arbalète ! Légère, puissante et précise. Seulement voilà tout le monde n’arrivait pas à la manier, il m’avait fallu nombreuses années pour la connaitre et surtout de l’or. Beaucoup d’or car elle était rare et ce qui était rare était cher. Une famille d’elfe noire fabriquait cette arme de génération en génération.
L’arme fonctionnait, cela ne m’étonnait pas. Je la démontai et la rangea dans un sac de marin avec quelques carreaux afin de remplir le travail que je m’étais assigné.
Par la même je changea mes vêtements, je troqua une tenue de ville pour un pantalon pull au couleur sombre presque noir. Là-dessus je pris une vieille cape que je gardais dans un coffre en bois, elle était assez miteuse et rapiécé grossièrement. Cela était volontaire car je pouvais ainsi passer innaperçu. Avant de partir je pris une dague que je mis à ma ceinture et un couteau que je fourrai dans ma botte droite.

Je pris alors le chemin de la sortie afin de me rendre dans le Quartier Mal Famé. J’avais promis quelque chose à des personnes mais c’était des brigands et j’étais convaincu que la surprise que je leur préparais ne leurs plairaient pas.

Je passa inaperçu dans la ville grâce à la cape que j’avais revêtu. Je fus juste arrêter par une patrouille mais qui me demanda rapidement de passer mon chemin
J’avais grimpé sur un toit qui donnait une vue dégagé sur la taverne où je m’étais rendu pour secouer la cage des fauves. Je pris une couverture sombre dans le sac et je l’entendis par terre afin de ne laisser aucun indice. J’assemblai avec minutie l’arbalète et la régla en fonction de la distance qui me séparait du point où j’allais tirer. Je fixai un carreau et m’apprêta à tirer.

Maintenant j’attendais sous cette pluie battante. J’étais allongé depuis plusieurs heures à attendre, l’arbalète prête à rentrer en action. Elle était le prolongement de mon corps. Cette arme avait été la première que mon maitre m’avait appris à utiliser, c’était également la seule qui permettait à se trouver à une bonne distance de sa cible permettant ainsi de ne pas se faire repérer et de repartir comme on était venu. Mais cela nécessitait de la patience, la patience du chasseur et la concentration d’un shaman car parfois comme c’était le cas là les conditions n’étaient pas favorables. Je savais que mon client était dans la taverne. La seule question était de savoir quand il allait sortir. Pour l’instant le champ de vision était libre mais je commençais à avoir faim et soif.

Je scrutais la taverne avec intention. Ça semblait commencer à s’agiter et la porte s’ouvrit. Enfin ! C’était mon client, le lieutenant que j’avais mis en garde sur le marché lorsque j’avais tué l’orque et blessé l’elfe noir. Ce lâche était toujours là, il n’avait pas suivi mon conseil et il allait le regretter. Enfin pas vraiment car si tout se passait bien il n’aurait pas le temps mais cela ferait un signal pour les autres.

J’avais le doigt sur la gâchette de l’arbalète, le champ était dégagé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas utilisé cette arme pour ce type d’usage.
Je me rappelai des consignes de mon ancien mentor : retenir sa respiration et bien regarder sa cible en suivant bien son rythme de marche. J’avais son rythme. Je visais et appuya sur la gâchette.
Le carreau suivit son tracé et alla se planter dans la tête de mon ennemi. Il tomba raide mort, le sang coulait et la pluie tombait sur ce cadavre.
Je ne trainai pas, je démontai mon arbalète et la rangea dans mon sac avec la couverture que j’avais posé au sol.
Mon instructeur aurait alors dit « bonne chasse » car c’était un féru de traque aux animaux sauvages.
Je mis le sac sur mon épaule et commença à partir avant que ses abrutis, qui se rassemblaient autours de leur camarades morts, ne comprennent ce qui était arrivé. Car s’il me retrouvait ça risquait d’être ma fête et j’étais seul. Heureusement je connaissais bien la ville et pu rapidement prendre un souterrain et retourner dans l’Ombre.


Dernière édition par Adola le Mer 28 Oct 2009 - 21:03, édité 1 fois

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Dans le nuit pluvieuse, je me baladais dans le Quartier Mal Famé, la pluie coulait a flot, je me déplaçais parmi les passant quand soudain je vis des hommes d'armes se masser en cercle autours de quelque chose, je regarda au sol et je vis du sang couler lentement, les hommes prirent le corps et le déplaça en dehors de la foule, je regarda instinctivement en l'air et vit une ombre ce déplacer, je ne dis rien et continua ma route vers la taverne du sanglier de fer.
J'entrai et fis signe au tavernier de me servir un pichet de bière et je pris place a une table, je fis le maximum pour me dissimuler et éviter a tous prit de me faire remarquer.
Je pris une Carte de mon ancien royaume toute froissée, je la posa sur la table et me suis mi à songer à mes futures conquêtes.
J'étais ruiner mon royaume en lambeau, mon fief, ma patrie décimé et même rayé de la carte il me restait plus qu'à me proclamer terre indépendante je ne pouvais plus prétendre a mon titre de palatin de vénopole car celle-ci elle même avait disparu des cartes récentes, songeant tout le long à mon royaume en ruine je me décida à prendre une chambre pour la nuit et à me reposer avant de repartir le lendemain pour le reste de mes affaires.



Edit Adola pour correction
Merci de faire attention aux fautes d'orthographe (utiliser un correcteur si nécessaire) et essayer de faire des phrases moins longues et/ou utiliser d'avantage les ponctuations[b]

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Dans la nuit pluvieuse, de l'agitation avait lieu autour de la taverne, les hommes du lieutenant se dépêchant de mettre le cadavre dans un trou à merde et ensuite se rendre dans l'arrière salle de la bâtisse pour réfléchir à la situation avec le patron des lieux, le dénommé Rhor
Ce dernier avait perdu son bras droit mais ce n'était pas grave cela repoussait et quand un tombait dix au moins était prêt à prendre sa place. Mais l'homme qui venait de mourir était proche du dirigeant du quartier mal Famé, il aidait à maintenir la population dans la crainte.
Qui allait l'aider maintenant dans cette petite organisation dont le plus fidèle venait de mourir par un carreau d'arbalète en pleine tête et surtout le chef malfrat cherchai à savoir qui avait fait le coup.


Moi je dis que c'est le drow de l'autr'jour !

Non ct'un tueur à gage je t'dis !

Mais taisez-vous bande d'ignare ! On s'en fou de qui l'a tuer. Nous savons qui a fait la menace de le faire et nous devons le provoquer à revenir nous voir plutôt que de nous abattre ou nous faire abattre un par un comme des poulets. Allez faire du grabuge dans le marché et partout dans notre quartier. Provoquons ce vilain, qui était là il y a quelque jour et qui nous à menacer, à sortir de son trou et nous affronter, je l'attend avec ma lame. Mais un de vous doit rester ici, nous avons un ptit visiteur dans une des chambres de la taverne, et comme c'est pas une place reconnu pour le confort, il doit certainement se cacher de quelqu'un ou quelque chose. Lorsqu'il sortira de sa chambre, interrogez-le, mais proprement

Je m'en occupe du gars en haut, chef. Je vais l'attendre au comptoir et l'interpeller à sa descente de l'escalier.

Parfait ! les autres au boulot et pas la peine de faire dans la dentelle!

Rhor, le responsable de cette organisation de malfrat réfléchissait à qui allait pouvoir remplacer son lieutenant qui avait eu l'erreur de mourir et surtout comment tuer son ennemi qui visiblement leur en voulait. Il fallait d'abord savoir qui il était et là était le problème

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Le lendemain Varatorn descendit de sa chambre et alla se placer à une table au fond de la taverne.
La pièce était calme mais de nombreux regard était tourné vers Varatorn qui se sentait petit à petit mal à l'aise, cela le perturba et le rendit quelque peu instable. Le seigneur de l'ancienne Vénopole était connu et reconnu pour être une personne abjecte qui préférait avoir recours à la violence plutôt que la voie de la diplomatie.
Le seigneur sentit la tension monter et ses yeux devinrent petit à petit rouges et son visage montra une rage qu'il s'efforça de cacher. Mais son instinct de guerrier sanguinaire risquait de prendre le dessus à la moindre offense.
Un homme se dirigea vers Varatorn et l'interpella.



Edit Adola: s'il vous plaît, utiliser un correcteur d'orthographe sur le navigateur, un traitement de texte ou passer par http://bonpatron.com/

Dernière édition par Varatorn le Jeu 5 Nov 2009 - 22:01, édité 1 fois

descriptionLa Taverne du sanglier de fer EmptyRe: La Taverne du sanglier de fer

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Deux hommes rentrèrent en hâtes dans la taverne, sans prendre le temps de faire attention au visiteur ni à leur collègue qui était resté surveiller les lieux, ils frappèrent dans une porte qui donnait sur l’arrière de la taverne.
Ils poussèrent la porte et la refermèrent soigneusement afin de s’assurer que personne, pas même une petite souris, puisse écouter ce qui allait se passer.

Les deux hommes rentrèrent du marché du quartier mal famé non pas pour y faire l’achat de commission mais pour y faire le marché, le marché d’information. Et cela avait bien fonctionné contrairement à leur compagnon.

Le chef, Rhor, n’était pas de très bonne humeur car après que son lieutenant fut tué aucune bonne nouvelle ne vint malgré les pressions qu’il avait fait mettre à la population du quartier.
Mais là c’était différent, les deux hommes avaient le sourire aux lèvres et ils savaient qu’ils allaient satisfaire le patron. Chacun espérait intérieurement qu’ils seraient récompensé.

Ils racontèrent ce qu’ils avaient appris :


Celui qui est venu l’aut’jour parait que c’est un officiel de l’Empire. Enfin c’est un clochard unijambiste qui nous l’a dit. Il a raconté tout un tas de connerie aussi. Il a par exemple dit que l’elfe noir connaissait l’Empereur. Comme si un Empereur côtoierait un félon d’elfe noir, il a même jusqu'à été dire qu’il avait dirigé l’expédition vers le Grand Nord.

Je me demande si il n’avait pas bu ou prit je ne sais quel drogue.

SON NOM JE VEUX SON NOM par tous les dieux !

Il a dit quelque chose comme Idola, Adolo quelque chose comme ça !
A oui Adola, c’est Adola et il serait Magistrat des Institutions Impériales. La bonne blague !


Rhor le sombre semblait perplexe

Bien, merci mais vous avez intérêt à garder ça pour vous et savoir tenir votre langue sinon je me chargerais de vous.

Les deux hommes sortirent sans poser d’autre question laissant ainsi le chef seul. Il était sceptique car si ces hommes avaient dit vrai alors cela pourrait devenir dangereux. S’attaquer à un simple elfe noir cela ne posait pas de problème, mais un officiel cela pouvait entrainer des complications. Pour l’instant les gardes lui foutaient la paix, mais par la suite qu’en serait-il.
Avant tout chose il fallait s’assurer des dires.


***************************************


Pendant ce temps là dans la taverne, les deux hommes étaient revenus mais étaient aussitôt repartie dans les cuisines pour manger un bout.
Un visiteur avait passé la nuit ici chose plutôt rare pour éveiller la curiosité.

Le brigand qui était chargé de surveiller le visiteur alla s’asseoir à sa table.


Bien le bonjour Seigneur, Seigneur…. J’ai perdu votre nom.
Si je peux me permettre de poser une question, qu’est ce qu’une personne comme vous fait ici ?

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Varatorn leva sont regard en direction de l'individu qui l'avait interpellé, il le regarda d'un regard noir et dit d'un voix sèche et grave :

Je ne vois pas en quoi cela vous regarde, je suis celui qui sous peu remettra de l'ordre dans ce royaume, les têtes des chef tomberont et l'ordre nouveau renaîtra de ces cendre qui détruira les fondations du monde.
Les êtres qui s'opposeront à nous seront exterminé, ainsi que toutes races qui voudra affronter la terreur de l'armée de l'impératrice.


À ce moment, la porte de la taverne s'ouvrit et un homme en arme entra, regarda la salle puis se dirigea vers Varatorn. Sont armure était sale et rouillé, il portait sur lui l'ancien emblème de Vénopole.
Il arrive à la table et baissa la tête en direction de Varatorn et dit :

Mon Seigneur nous avons eu du mal pour vous trouver, mais nous vous avons retrouvé votre royaume où vous attendent vos armée qui ce reforme. Votre peuple revient sous votre étendard, nous somme prêt à vous servir et à vaincre nos ennemi à nouveau, sous vos ordre mon seigneur.

Varatorn regarda le soldat et lui dit : Bien ordonnez la levée des armées et contacter nos alliées, je croit que l'heure est venue.

Varatorn se leva, regarda l'homme qui le regardait et prit la direction de la sortie suivit de sont messager.


Edit Babka : j'ai corrigé les fautes... fait un effort et utilise un correcteur !

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L'interpellé n'était pas très coopératif dans sa réponse et un messager vint le trouver afin de l'informer de la situation de son royaume, renseignement qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Varatorn se préparait à quitter mais le brigand intervint :

Hey, je n'ai pas fini avec toi !! Ta présence ici me regarde du fait que tu es dans notre quartier. Nous contrôlons tout ce qu'il y a dans le coin et la présence d'un étranger, surtout lorsqu'il nous manque de respect, n'est pas très apprécié. C'est TA tête qui va tomber si tu passes cette porte sans avoir répondu à mes questions !

Le brigand c'était levé d'un geste brusque, lame à la main, prêt à bondir sur ce malotru qui refusait de décliner son identité.

Ton nom ?

L'atmosphère était tendu, les quelques clients restèrent sagement assis à leur table. Le ton un peu plus élevé du brigand attira l'attention de ses deux collègues situés dans les cuisines. Ceux-ci se rapprochèrent prêt à intervenir.

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Varatorn s'arrêta net, son messager fit de même. Il sortit sont épée et en ce retournant d'un mouvement circulaire, égorgea sa victime qui tomba a genou et agonisa dans son propre sang au sol.
Varatorn sentit que la tension était à son comble, il continua à reculer en sortant sa lame.
Des individus avaient également sortit leurs lames et certains se rapprochèrent pour tentez de barrer la route à Varatorn.

Le combat ce fit sentir, cette fois-ci encore le sang devrait être versé comme à chaque fois que quelqu'un tentait de ralentir Varatorn.

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Celui qui avait pour tâche d'interroger Varatorn venait de perdre la tête dans le sens propre du terme, aussitôt ses deux collègues bondirent des cuisines en criant :

On nous attaques !

En l'espace d'un instant, le premier des deux brigands sortit son arbalète et tira. Le carreau alla se loger directement entre les deux yeux du messager de Varatorn qui s'écroula dans les instant qui suivirent tout en s'accrochant au guerrier à qu'il était venu porter missive. Pendant ce temps, trois autres renégats entrèrent dans la pièce pour porter secours à leurs camarades. Plus personne ne bougea.

Te voici à cinq contre un. Nous voulons savoir qui tu es et pourquoi tu as si peur de décliner ton identité. Nous t'avons laisser le choix de collaborer mais tu préfères résister alors c'est la force que nous emploierons. Tu as tuer un des nôtre et ta vie est en jeu. Nous sommes l'Ombre et tu te frottes à plus puissant que toi.

Chacun des cinq brigands avait en main une arme, le premier une épée, le deuxième une bouteille d'alcool, le troisième une torche, le quatrième une hache de lancer et le dernier, une arbalète chargé. Nul doute qu'au moindre faux mouvement, un projectile serait projeté vers Varatorn dans le but de le faire prisonnier et de le faire parler. La balle était maintenant dans son camp : La collaboration ou l'interrogatoire. À moins qu'il ne préfère la lâche et indigne méthode qu'est la fuite. Il lui faudrait malgré tout réussir à semer ses adversaire dans les quartiers mal famés.

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Varatorn était sur la défensive, il était soucieux des multiples problèmes qui se posaient à lui, les brigands entourèrent Varatorn, celui-ci regarda dans les yeux la personne qui lui parla.

Te voici à cinq contre un. Nous voulons savoir qui tu es et pourquoi tu as si peur de décliner ton identité. Nous t'avons laisser le choix de collaborer mais tu préfères résister alors c'est la force que nous emploierons. Tu as tuer un des nôtre et ta vie est en jeu. Nous sommes l'ombre et tu te frottes à plus puissant que toi.

La situation avait monté d'un cran bien que celle-ci était déjà à son comble, Varatorn prit sa lame et la pointa dans la direction du brigand qui l'interpella et lui dit :

Sache que je n'ai point peur de ton ombre, ou de tes puissances quelles qu'elles soient.
Je suis Varatorn, Seigneur d'Aldanas, Ancien Palatin de Vénopole et probablement l'individu le plus recherché par l'inquisition pour mes multiples crimes de sang et mon opposition total a l'empereur.
Et vous larve ôtez vous de mon chemin avant que ma lame s'enfonce dans votre chair.

L'ambiance dans la taverne était calme, les clients étaient tous trop occupés à vider leur chopine, tendit que les brigands menaçaient toujours le Seigneur en fuite.



Edit Adola pour correction
une fois de plus: s'il vous plaît, utiliser un correcteur d'orthographe sur le navigateur, un traitement de texte ou passer par http://bonpatron.com/

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Enfin l'intrus daignait s'identifier, le nom de cet homme leur était inconnu mais la dernière précision était fort alléchante et les cinq hommes se regardèrent, songeant visiblement tous à la même chose. Le capturer et le livrer à l'inquisition, un rondelette somme pouvait être sur sa tête et ainsi offrir un gain facile. La solde étant basse ses derniers temps, l'occasion devenait idéale.

Et bien, Varatorn, un ancien palatin dis-tu ? Pas étonnant à te voir l'allure, jamais un peuple ne voudrait d'un guerrier pouilleux et sale comme dirigeant. En plus, tu parles de Vénopole, fais moi rire ! Cette province n'est plus depuis des mois et des mois, tu étais sûrement perdu à la recherche de ta maman pour ne pas être au courant qu'il s'agit maintenant de Naxopole grâce au labeur du Sanglant.

Les hors la lois se mirent tous à rire. Puis celui qui avait parler continua ses propos tout en pointant la porte.

Allez ouste ! Tu es digne des va-nu-pied, quitte cet endroit et compte toi chanceux que nous ne te livrons pas à l'inquisition. Ne remets surtout pas les pieds ici si tu ne veux pas que ta tête roule.


Tout les brigands se dispersèrent alors dans la taverne, autant vers la cuisine qu'aux tables. Varatorn était seul devant la porte, épée à la main. Plus personne ne faisait attention à lui.

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Varatorn était là, seul, la remarque du brigand l'avait brisée et son égo en avait prit un coups, mais sa rage n'en était que plus grande, son envie de massacrer lui revenait et le manque de sang le rendait fou.
Il regarda au sol, son messager en sang, Varatorn prit conscience de la gravité de la situation. Vénopole n'était plus, son exile l'avait littéralement coupé du monde.
Perdu, l'ancien Palatin décida de partir en direction des anciennes terres de Vénopole, pour y régner à nouveau.

Varatorn regarda autour de lui, personne ne le regardait, deux hommes vinrent prendre les corps pour les jeter à la fosse à fange.
Il s'apprêta a partir et dit :

Je reviendrais.

Varatorn quitta la taverne et se rendit vers la sortie de la ville pour rentrer à son royaume.

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Un homme à la mine sombre mais vêtu richement par rapport aux personnes présentes dans la taverne descendait d’un escalier qui montait aux chambre.
Il semblait anxieux, il s’agissait du chef de la bande un dénommé Rhor que ses hommes craignant par sa violence sans limite. Il était surnommé le sanguinaire car si quelque chose lui déplaisait alors il tuait sans se soucier des conséquences ni de la discrétion. Il se croyait tout puissant et intouchable dans ce quartier. Seulement depuis quelques jours un elfe noir lui avait démontré le contraire et causé bien du souci. Il avait envoyé des hommes de main lui régler son compte, la moitié seulement était revenu. Ils avaient juré par tous les dieux qu’il l’avait refroidi mais autant de vaillance dans leurs propos avaient éveillé son scepticisme.

Normalement tout était réglé, il avait tout de même renforcé la sécurité, sa sécurité. Il devait recevoir un important chargement d’or et d’arme en ce jour et ainsi garantir son contrôle sur le quartier voir même en conquérir un autre. Pour ce faire il s’était assurer d’une entente avec de riche marchants qui avaient ainsi un quasi monopole dans le quartier.

Mais ces hommes auraient du être revenu depuis longtemps, cela l’inquiétait car sans ce chargement il serait difficile de se protéger.
Il faisait les cent pas devant les cinq personnes qui étaient resté avec lui, il y avait deux orques, un humain, un elfe noir et un gnome. Chacun étaient désormais armés afin de palier à toute éventualité.

Leur chef pesta :

Si ces vauriens se sont arrêté pour quelques raisons que ce soit ou bien s’ils se sont arrêté au bordel afin d’aller conter fleurette aux catins alors je vais les démembrer.

Personne n’osait dire un mot, ni même essayer de rassurer le patron. Il y a quelques lunes de cela certains avaient vu Rhor coudre les lèvres d’un de leur compagnon pour avoir osé protester.

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On y était. Le round final, l'ultime étape. Le massacre le plus jouissif, celui contre le véritable responsable. Le combat risquait d'être passionnant. Ils étaient 3 contre 5... Et bien décidés à démontrer l'absurdité de la supériorité numérique. Actuellement, Altarian, son Spadassin et Dame Luciole étaient devant la façade, en train d'écouter le râleur de chef. Après tout, ils avaient des raisons de s'inquiéter, ces pauvres imposteurs...

Altarian se dirigea en dessous de la fenêtre et jeta un caillou discrètement dessus. Avec leur quotient intellectuel, il y en aurait bien un à se laisser prendre au piège. Et ça ne rata pas: l'un des Orques ouvrit la fenêtre et passa sa lourde tête au travers pour regarder ce qui s'y passait. La lame du Drow passa proprement au travers. Alors que les compagnons du criminel se reprenaient, Altarian fanfaronna:

Eh bien, messieurs. Si votre vigilance vaut vos dons de combat, je ne donne pas cher de votre peau. Qu'attendez-vous pour m'éliminer?

il eût juste le temps de se jeter en arrière pour éviter une salve de carreaux. Qu'ils essayent de passer par la porte, ils auraient encore une surprise. Le Sieur Adola et Dame Luciole étaient en effet placés de chaque côté de la porte... Les premiers sortis le sentiraient passer...

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Altarian et Luciole m’avaient accompagné jusqu’à la taverne mais pas pour y boire un verre mais pour faire un peu de ménage.
L’elfe noir avait déjà éliminé un orque en l’attirant dehors. Il n’y avait pas à dire la plupart des gens de cette race était stupide et foncer sans réfléchir plus loin que le bout de leur nez. Et celui là ne fit pas exception à la règle.
Nous attendions les autres afin de les trucider, mais ils ne vinrent pas et j’entendis hurler.

N’avancez pas plus. Nous allons recevoir ces pauvres fous ici.

Leur chef avait donné une consigne, il était un peu plus intelligent que ces hommes, il en restait encore quatre et leur chef. Pas grand-chose mais j’avais appris à toujours faire attention car c’est la routine qui faisait la différence entre une personne morte et une vivante.

Bon on y va prudemment.

J’entra le premier dans l’établissement, devant moi ce tenait quatre personnes en armes et derrière leur chef.
J’avais à la main ma fidèle épée et accroché à ma ceinture une arbalète à une main, une dague et en bandoulière des couteaux de lancée que Thangorthorim m’avait offert.

Il y avait le barman avec le nez tordu, ça c’était à cause de moi si l’on pouvait dire. Il avait dans les mains une massue, il voulait sans doute en découdre et se venger.
Il y avait également trois poivrots, des piliers de bar. C’était des innocents, du moins par rapport à l’affaire qui nous occupaient. Je ne désirais pas faire couler plus de sang que nécessaire.


Allez les poivrots sortez si vous voulez éviter un mauvais coup et mourir.

Ils n’attendirent pas qu’on leur dise autre chose et sortirent précipitamment comme des chiens voyaient leur pitance arriver.

Dans le lot des ennemis qui nous faisait face je reconnus deux des assaillants de notre lieu de recrutement. Ils pensaient échapper à la mort, mais celle-ci par notre intermédiaire était venue les cueillir.

Mais je croyais que vous l’aviez tué bande d’abruti, de lâche. Vous avez intérêt à les tuer tous les trois.

Il n’y avait plus que nous et nos ennemis, le combat allait commencer. Un combat à mort, il n’y aurait ni blessé ni prisonnier si ce n’est le chef ennemi mais que temporairement.

Je vais quand même vous expliquer la raison majeure pour laquelle vous allez mourir, autre que celle que vous vous comportez comme un despote pour ce quartier. Vous vous êtes fait passé pour l’Ombre qu’une vieille légende disait qu’elle regroupait des assassins et voleurs. Par cela vous avez créé la terreur en pensant que c’était une pure légende.
Or non, nous sommes l’Ombre et j’en suis le dirigeant et je vais quand même faire les présentations pour que vous sachiez qui va vous tuer.
Voici Dame Luciole ma seconde et le Seigneur Altarian un des plus fidèles membres.

Vous comprendrez donc aisément qu’avec la mauvaise promotion que vous nous avez fait vous allez mourir.


Ils restaient bouche bé devant nous.


Ah oui j’oubliais c’est un de vos hommes qui vous a vendu, ceux qui vous aviez envoyé pour récupérer le chariot dorment avec les poissons et le dit chariot est entre nos mains. Vous êtes ruiné.

Ils étaient stupéfaits et devaient maintenant comprendre à qu’ils avaient à faire. Je profita de ce moment de répit pour lancer un couteau de jet dans la gorge du barman. Il s’écroula en perdant un flot important de sang. Ce n’était pas un homme d’arme mais il en avait prit une et avait ainsi scellé son sort.

Nous nous avançâmes et trois ennemis en firent de même, le dernier servait de garde du corps à son patron.
J’engageai le combat avec celui qui m’était dévolu, c’était un homme. Il tenait dans sa main une épée et une dague, les armes adaptées pour un corps à corps. Je sortis à mon tour une dague afin de pouvoir contrer les deux lames de mon adversaire.

Je jeta un coup d’œil rapidement afin de voir que mes partenaires étaient également occupé.

La taverne n’était pas grande ce qui allait compliquer le combat. Les tables et chaises allaient nous gêner et il fallait veiller également que les deux ennemis restant ne se comportent pas en lâche, ce qui ne m’aurait pas non plus étonné venant de leur part.

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Quel dommage que les hommes n'aient pas essayé de venger leur camarade à l'extérieur. Mais tant pis, au moins, ils avaient un brin de cervelle sous la couche d'impulsivité. Encore que s'ils avaient bénéficié de talents de combattants, ils auraient pu espérer survivre.

Et pourquoi fallait-il toujours que les Orques lui soient dévolus? Il mourait pourtant d'envie de tester le Gnome, mais celui-ci, un air vicelard peint sur les traits, s'était jeté sur Dame Luciole. Tant pis pour lui, la Vampire savait s'y prendre.

De son côté, l'Orque venait de briser une table de son poing nu, et s'était emparé d'un des pieds. Ils se débrouillaient toujours bien avec les armes improvisées. Altarian, de son côté, avait toujours ses deux armes: Sa lame courbe, qu'il tenait toujours à une main, et sa dague, empoisonnée (ce que l'on perdait en originalité, on le gagnait au moins en efficacité). Sans compter le fouet qu'il avait gardé du combat sur les quais, tel un macabre trophée. Mais seule l'épée courte lui servait actuellement. Il n'aimait pas se battre à deux armes, une main libre étant toujours utile.

A nous deux, mon gros. Voyons si tu vaux mieux que tes lopettes de frères de race.

La massive créature s'élança, en un cri bestial, et abattit sa massue sur Altarian. A l'endroit où il aurait dû se trouver, plutôt. Mais, l'Elfe Noir devait bien le reconnaître, ses réflexes étaient supérieurs à la norme. En effet, de sa main libre, il dévia la lame qui aurait dû lui transpercer la gorge, l'envoyant se planter dans une poutre au mur. Zut, il sait se défendre, celui-là. Oh, après tout, autant s'amuser.

Renonçant à retirer l'épée, il sortit sa dague. Il allait devoir s'adapter, l'allonge dont il disposait changeant énormément.

Tu vas crever, lopette de Drow!!
Et la créature s'élança à nouveau...

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Chacun avait trouvé un duelliste qui visiblement savait se battre. J’espérais qu’aucun des personnes qui m’accompagnaient ne serait blessé car dans ce cas la victoire aurait un goût amer.
L’orque que combattait Altarian semblait féroce et un poil plus intelligent que la moyenne et concernant le gnome lui paraissait sournois.

L’homme que je combattais s’y prenait bien, ça ne devait pas être son coup d’essai pas comme l’elfe noir que j’avais combattu là première fois sur le marché Mal Famé.
Les lames volaient et venaient de se contrer mutuellement, je rompis rapidement cela juste à temps car mon ennemi venait d’essayer de me donner un coup de genoux au creux de l’estomac. Heureusement que mon initiative était bonne car je pus éviter en parti, ce qui ne me gêne pas pour continuer le combat. Ainsi il voulait jouer à ce petit jeu, soit.
Le combat reprit et une nouvelle fois, nos lames se bloquèrent. Nous étions proche et forcions afin d’essayer de passer sur la parade de l’autre. Nous pesions de tout notre poids sur nos lames et les têtes s’avancèrent. Quand la mienne fut proche je pus alors décrocher un magnifique coup de tête dans celle de mon ennemi, ce qui le fit vaciller à demi-inconscient. Il avait commencé à jouer à ce petit jeu, ne voulons pas un combat honorable j’avais alors joué sur son terrain et cela allait lui couter la vie. Ne lui laissant pas le temps de reprendre ses esprits j’allongeai mon bras et mon épée vint lui transpercer le cœur. Il tomba raide mort et une marre de sang commença à se former sur le parquet ciré de la salle.

J’enjambai le corps et décida de maintenant m’occuper du garde du corps, c’était un orque tout comme celui que combattait Altarian. Je vis alors leur chef qui était derrière faire quelques pas et porter la main à la poignée de la porte qui devait vraisemblablement donner sur une sortie dérobé. Je lança ma dague que j’avais dans la main gauche. Cette dernière atterrit sur le coté du genou de mon adversaire ce qui le fit aussitôt tombé et un cri de douleur se fit entendre.


Toi le lâche, tu restes ici. Tout ça est de ta faute et il va falloir passer à la caisse pour en payer les conséquences.

L’orque se jeta alors sur moi et le combat commença. Il avait une masse dans les mains et le jeu consistait plus pour l’instant à éviter les coups et chercher une faille dans sa technique. Cela ne serait surement pas très dur car on ne pouvait pas dire qu’il avait une position de défense et à la vitesse à laquelle il brandissait son arme il serait rapidement fatigué.

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Infatigable, inarrêtable, imbécile... Telles étaient les caractéristiques de l'adversaire d'Altarian. Ses attaques faisaient très peur, et elles augmentaient régulièrement en précision. Altarian para de sa lame, récupérée dans le mur, l'énorme pied de table qui servait d'arme à la massive créature. D'un geste de son bras équipé, elle écarta l'épée, et envoya un uppercut directement dans la mâchoire de l'Elfe Noir. Ce coup le sonna, et il eût juste le temps de se jeter en arrière, priant pour ne pas se faire le coup du lapin.

L'Orque sauta à pieds joints avec l'intention manifeste de broyer une colonne vertébrale sous son poids. Altarian roula sur lui-même, et apreçut du coin de l'oeil le reste de la scène: Luciole qui luttait plus ou moins d'égale à égal avec le Gnome, lui infligeant de temps en temps des blessures superficielles, et son Seigneur, Adola, qui s'était débarassé de son adversaire et combattait également un Orque...

Oh, et puis zut. Dame Luciole m'en voudra sans doute, mais il y a moyen de bien s'amuser... Pardonnez-moi, ma dame, de vous frustrer ainsi...

Altarian se releva péniblement, encore un peu sous le choc et vint se placer à côté de la Vampire, côte à côte. L'Orque s'avança, menaçant, accordant à peine un regard à son minuscule camarade. Mal lui en prit, car au moment où les deux se préparèrent à frapper, le Drow, vif comme l'éclair, empoigna le Gnome par le cou, et le souleva devant lui. Celui-ci eût juste le temps d'avoir un regard à la fois suppliant et furieux, avant que sa tête ne vole en éclats sous l'impact du pied de table...

L'Orque regarda sa massue ensanglantée l'air stupide, avant de se reprendre sans laisser le temps de réaction aux vrais membres de l'Ombre.

Sans quitter des yeux la créature, Altarian eût un petit sourire:
Veuillez m'excuser, Comtesse, mais c'était trop tentant.

Il dégaina ensuite sa dague, en garde inversée, de sa main gauche, et dans la dextre, toujours sa fine épée. Face à un monstre pareil, il ne sert à rien de garder une main de libre pour parer les coups, autant trancher de tous côtés.
Allez, viens mon gros. Les choses sérieuses vont commencer.
Il était près, concentré au possible, anticipant chaque déplacement du monstre, et prévoyant un contre. Voyant le changement d'attitude de son adversaire, l'Orque tenta la surprise. Il lâcha son arme improvisée et chargea comme un taureau, empoigant l'assassin pour lui briser les os. Il avait juste omis un détail: les deux lames, qui, une fois à portée de cou, se plantèrent à l'unisson avec un écoeurant bruit de succion.

Le monstre s'écroula sans autre bruit que celui de sa lourde chute sur le sol.

Sans même prendre le temps de regarder, fier de sa victoire et grisé par le sentiment d'avoir rencontré son premier adversaire valable depuis longtemps, Altarian lança à la cantonade un sonore:
AU SUIVAAANT!

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Alors que je combattais l’orque je vis Altarian régler son compte au gnome puis à son ennemi initial qui était également un orque. Je comprenais pourquoi il y en avait tant, l’intelligence ne faisait pas partie de leur qualité, et leur chef avait besoin de régner sans partage. Pour cette race du moment qu’on pouvait leur apporter de l’alcool et de la bagarre ainsi que de la nourriture cela les contentaient.

J’enchainais surtout les techniques de défenses et d’évitement mais à ce rythme j’allais bientôt finir par commettre une erreur qui me serait fatale. Il ne fallait pas que j’attente que mon ennemi fatigue, il fallait trouver la faille car je voyais le chef de la bande qui rampait comme un verre de terre en direction de la sortie.


Tu va être la trente-cinquième coche sur le manche de ma masse.

Cela le faisait rire et j’y regarda de plus prêt et effectivement des coches étaient présentes. L’orque dut voir mon visage étonné mais avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche je répondis


Oui je suis étonné qu’un orque tel que toi arrive à compter.


Cela le rendit furieux et il redoubla d’effort, je faisais des pas de coté pour éviter ses coups. Mais à un moment précis je me penchai et au lieu de reculer j’avançai. J’avais ainsi passé par-dessus la défense de mon ennemi qui était en réalité une série d’attaques. Je n’avais que mon épée dans les mains et ne pouvais toucher aucun organe vital pour provoquer la mort. Je décidai donc planter mon épée dans son pied. Je le fis sans problème, mais au moment de vouloir la retirer je me rendis compte qu’elle était restée planté dans le parquet.
Il eu un petit rictus de douleur et voulu m’aplatir. Je le vis prendre sa masse des deux mains et la lever au dessus de sa tête afin d’avoir un maximum de puissance. Mal lui en pris, je me releva aussitôt et n’ayant d’arme dans aucune main je tendis mon bras gauche.
L’orque s’écroula, non je ne l’avais pas frappé d’un coup de poing, il en aurait fallu beaucoup plus pour le faire vaciller. J’avais simplement actionné un mécanisme pour faire sortir une lame qui était situé dans mon protège poigné. Elle était aussi discrète qu’efficace et j’avais frappé au coup.
Cette surprise l’avait fait tomber à genoux, mais la blessure bien que douloureuse n’était pas mortelle en soi.
Je ramassa la lourde masse et contempla les coches qui était autant de synonyme de meurtre. Je les compta


Oui il y en a bien trente-quatre


Je pris un couteau et y grava calmement la trente-cinquième. L’orque était toujours à genoux et le pied droit fixé au sol par mon épée.
Je soulevai la lourde masse et l’abattit sur le crâne de mon ennemi. Le bruit d’une nuque brisée se fit entendre. Après cela je laissai tomber l’arme près de son propriétaire et repris la mienne que j’essuyai sur ses frusques qui lui servaient de vêtement.
Je rangea mon épée dans son fourreau et me tourna vers Altarian et Luciole.


Il n’y a plus d’ennemi, on les a finit si ce n’est l’autre pleurnichard dans son coin.
Enfin, j'ai déjà vu un danger plus grand.


Je me dirigeai donc vers lui, et enleva sans ménagement la dague qui était resté planté dans son genou. Je l’essuyai alors sur les vêtements beaucoup plus riches de cet ennemi puis la rangea également dans son fourreau.
Il nous regardait apeuré


Je me nomme Rhor, j’ai amassé beaucoup d’or depuis quelques années. Je vous donne la moitié de ma fortune si vous me laissez partir.

Cela me fit rire et je ne pus me retenir. Il essayait de nous acheter et même de marchander.


Il est drôle vous avez entendu ça

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Rhor voyait tous ses espoirs de grandeurs anéantis. Tous ses hommes venaient de périr et lui était là blessé à essayer de préserver sa vie.
Pourtant tout avait si bien commencé, il s’était inspirer d’une vieille légende qui faisait peur à la population. Il avait sélectionné un quartier où la milice ne venait pas trop souvent et s’était même acheter la protection du sergent de la dite milice qui patrouillait occasionnellement.
Grâce à cela il s’était enrichi, les marchands lui versaient de l’or contre une protection et il touchait également un peu au commerce : armes, produits volés, prostitution et jeu. C’était croyait-il sans danger.

Mais il avait fallu que ses hommes tombent sur ce maudit elfe noir. Ils l’avaient provoqué le croyant innofensif. Il jura intérieurement car il fallait la jouer fine afin d’essayer de sauver sa propre vie.
Car si la personne qui se tenait victorieuse devant lui était bien ce chef de l’Ombre qu’il croyait inexistante alors il risquait gros. Car la légende disait qu’ils pouvaient se montrer sans merci car leur rang était constitué de voleurs et tueurs professionnels.
D’ailleurs cela devait être le cas au regard de ce qu’il avait vu, ils étaient méthodiques et efficaces, il devait bien le reconnaitre.

La proposition de Rhor les fit rire.

Je...je vous offre la totalité de mon or, il y a plusieurs caisses et vous me laisser partir de la ville et n’entendrez plus jamais parler de moi.

Rhor essayait de sauver sa vie, mais il ne savait pas que ce genre de marchandage n’aurait pas d’effet et qu’au lieu d’éveiller le doute dans l’esprit de l’elfe noir cela le faisait rire mai en même temps bouillir de colère.

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Oh? Déjà fini? Si ça continuait comme ça, Altarian finirait par s'enrôler dans l'armée. Il avait besoin de sa dose de morts, voyons... Mais non, quelle idée stupide. Jamais il ne pourrait tenir. "Combat loyal", "bravoure", et gna gna gna... Que des idées absurdes. Mais il est vrai que ces concepts étaient souvent bafoués, les militaires appelant juste ça "stratégie".

Et l'autre cave qui les prenait pour des andouilles. Il était malin, aussi. Comme s'il avait l'intention de mourir dans son lit, avec des activités pareilles. Il serait amusant de lui faire un peu peur, non? Altarian s'éclaircit un peu la voix, et fit mine de s'énerver:

Mais bougre d'andouille! Si nous voulons ton or, nous le prenons, et si nous ne le trouvons pas, nous te torturons jusqu'à ce que tu avoues. Non seulement tu salis notre réputation, mais en plus tu nous prenais pour des enfants de choeur? Honte sur toi, rebut de l'humanité!!

Et Altarian, voyant l'homme tenter de se recroqueviller sous l'éclat de voix, avança, un sourire sadique et menaçant sur ses traits. Il dégaina son sabre, et le posa sur la gorge de l'homme, et faisant un léger signe de tête à son Spadassin qui lui signifiait de ne pas s'inquiéter.

Regarde tes compagnons, et repens-toi. Repens-toi d'avoir été un vilain petit garçon insolent, et puisse Nucter avoir pitié de ton âme. Vois comme il serait si facile pour moi de te réduire au silence... Et vois comme je ne le fais pas, te réservant peut-être une souffrance valant mille morts. Tout dépendra de toi, et de ton imagination pour te tirer de là. Trouve mieux que la promesse d'or...

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L’homme qui était au pied d’Altarian semblait avoir peur et il y avait de quoi. Il ne devait pas avoir pensé que de telles conséquences pouvaient se produire et pourtant nous étions là.
Il pensait que son or allait pouvoir lui sauver là vie.


Mais qu’il est cupide comme si c’est l’or qui nous intéressait.
Mais tu l’as déjà perdu ton or et on dirait que ton honneur a foutu le camp encore plus vite.

Comme la dit mon compagnon d’arme tu vas nous le dire d’une façon ou d’une autre, et crois moi j’en connais un rayon dans l’art de défaire les langues.


Je vis l’homme déglutir avec difficulté, il venait de comprendre que je ne rigolais pas.

Les coffres sont en haut dans ma chambre.

Il devenait sage mais ce n’est pas ce qui allait le sauver, de toute façon il était condamner.
Je me retourna vers Altarian et Luciole et m’assit le plus calmement du monde dans une chaise et posa mes pied sur le dos de l’ennemi m’assurant ainsi qu’il n’essayerai pas de s’enfuir dans mon dos.

Maintenant parlons peu mais parlons bien.
Ce quartier a été la main mise d’une bande de pillards et si nous le laissons ainsi j’ai peur que cela se reproduise.
Voila ce que je vous propose : notre corporation va reprendre les rennes. Mais pas pour voler, tuer et tyranniser comme ils l’ont fait. Nous allons leur apporter un équilibre et une protection contre les voleurs à la petite semelle. En contrepartie on pourra écouler plus facilement notre marchandise volée et faire le commerce du jeu et des bordels.
On pourra éventuellement aussi prélever un peu d’or aux roches marchands qui ont grassement vécus sous ce despote.
Cela nous permettrait de nous renflouer financièrement.


Je marqua une pause afin d’essayer de voir les réactions mais ils étaient comme moi et avait appris à masquer toute émotion.

Qu’en pensez vous ?

Bien sûr on ne devrait pas faire le rapprochement directement avec l’Ombre et je voudrais donc demander à Altarian s’il accepterait de gérer ce quartier pour l’Ombre ?

Le second point est qu’au vu que ce que tu as fait pour l’Ombre je t’élève au rang de Maitre de l’Ombre

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Altarian était... Soufflé. Abasourdi. Ahuri. Sans voix. En un mot comme en cent: mortellement surpris. Il n'avait jamais pensé à une quelconque promotion au sein de l'Ombre. Et voilà qu'elle lui tombait dessus comme la misère sur le pauvre monde... Il ne savait pas comment réagir...

Bon, qu'importe. Ne pas rester silencieux si longtemps. Trouver quelque chose à dire, vite!

Eh bien, je... Euh... C'est beaucoup d'honneur, mais je ne sais pas si... Merci. Je ne sais pas quoi dire... Mais sachez que je suis fier d'avoir été choisi et que je ferai de mon mieux pour ne pas... Vous décevoir!

Le Drow était en train de se flageller mentalement. Tu es pitoyable, mon pauvre. Mais enfin, regarde-toi. Comme un adolescent boutonneux devant l'élue de son coeur... Tu aurais tout de même pu faire mieux. Bon, respire, inspire, expire... Voilà. Maintenant, tu es prêt à agir avec la tête froide.

Bien évidemment, j'accepte de me charger de ce quartier. Après tout, visiblement, mon sang s'y plaît tant qu'une bonne part a décidé de rester. Voilà, c'est bon, ça. Un peu d'humour pour au moins te détendre. Et je m'acquitterai de ma tâche avec grand plaisir. Quant à la promotion, je ne sais trop que dire. C'est un grand honneur, et j'en suis fier, mais... Je ne sais pas vraiment: cela change-t-il quelque chose dans mon rôle pour l'Ombre?

Après tout, si être maître consistait à régler une bonne part de la paperasse administrative, il devrait faire un effort considérable pour rester de marbre. Mais Altarian supposait que cela ne devrait pas être le cas. Après tout, de la paperasse dans ce genre de métier... Risqué, non?

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