Ils sont enfin de retour... A Eryope. Clémentine et Pryscille à pied devant, visiblement attachées à l'étalon blanc qu'elles tirent aux moyens des rennes entre leur mains nonchalantes , Syv derrière et rarement aussi rayonnant, main dans la main avec Méhe dont les mains ont cessé de saigner grâce aux soins mineurs de la barde. Tous, le regard affectueux et le souffle haletant peuvent désormais contempler, non sans ravissement le petit bourg, magnifique, si attendrissant, encore endormi en dessous de l'orée du levant aux couleurs vermeille, s'étendre à perte de vue devant leur yeux rieurs, éperdus d'admiration. Ils sont arrivés, se tenant là incontinent, devant leur destination attendue, impatiente de les accueillir et qui pointe chaleureusement à l'horizon au loin, derrière une pancarte signfiiant l'entrée dans le royaume, à côté de laquelle veillent plusieurs gardes.
Eryope. Ainsi,voici venu la fin de notre périple. Méhe, bienvenue chez toi. Annonçe Syv d'un ton plutôt soucieux qui prestamment se tourne vers ses compagnons, évaluant chacun de son regard d'ébène, perçant l'espace et la chair de manière si affûtée. Un froncement de sourcil vient également accompagner ce soudain changement de ton. Le jeune homme voit pourtant son rêve se réaliser, tel que se perdre dans l'immensité et la beauté de la terre de son aimée, y respirer son air et sa joie de vivre, à ses côtés, main dans la main. Mais il sait qu'un point manque à son bonheur complet et que les témoins que fussenr Clémentine et Pryscille, des personnes à présent devenues chers à ses yeux, ont jusque là empêché dans un voyage sinistre il est vrai peu favorable à quelques attentions intimes.
Et la suite des évènements ne préfigure certainement pas d'une possiblité de se rattraper rapidement de ce manque d'opportunités. En homme, en seigneur d'expérience, le jeune ténébreux sait que sa princesse va se voir enlevée à son insu dès son arrivée, dès lors qu'on verra pointer le bout de son nez, immédiatement cajolée, questionnée, étouffée de toute part, et par ses proches, et par son peuple et sa garde. En permanence, de manière incessante, sans aucune considération pour ses états d'âmes. Perspective peu enchante pour Syv qui désire plus que tout profiter de ces retrouvailles heureuses afin de se révéler. Sa décision étantfinalement prise à la suite d'une réflexion intense et rapide, sa réaction est immédiate, admirable, comme en reflet à l'audace futur et sa présente détermination. Sa main chaude presse la main de Méhe en signe de crispation de ses pensées, d'inquiétude manifeste au vu de ce qu'il s'aprête à dire, et il hèle Clémentine et Pryscille à l'avant d'un ton devenu rauque.
Veuillez nous excuser un instant les filles. J'ai quelques mots à signifier à Méhe avant d'aller plus loin. Et sans attendre une réponse de leur part, mais devinant leur pensées secrètes et leur sourire à son dos, il attire Méhe de manière décidée à sa suite et leur pas empressés, les menènt tout droit derrière un grand chêne vigoureux et centenaire, à l'abri des regards indiscrets. Le silence est maître tandis qu'ils s'arrêtent et s'attendent l'un l'autre. Le souffle de Syv s'accélère et se mêle de peur, d'appréhension et de joie d'en finir une fois pour toute avec ce qui lui pèse depuis si longtemps qu'il a rencontré cette jeune femme. L'intimité tant requise est là, les conditions optimales. Alors ses yeux s'emplissent de fièvre et de passion, perdus qu'ils sont dans ceux, candides, de l'élue de son coeur. Il la contemple et la contemple encore et encore. Contemplation pouvant durer une éternité sans que rien ne l'en empêche, ne l'arrête, ni le temps ni la mortalité. Puis un frisson électrise ses épaules, son dos et son cou, pendant que s'affaire son esprit irradié. Elle se tient là devant lui à présent, attentive à ce qui va surgir de ses lèvres pleines. Il l'a retrouvée, son étoile dans l'obscurité, son point d'équilibre. La femme de sa vie.
N'ayant plus rien à perdre, il s'aprête ainsi à jouer le tout pour le tout. D'une évidence brutale, des vagues d'émotions déferlent en lui. Tant impétueux, telllement fier et pourtant si vulnérable à cet instant. Quel surprise que la sienne. Et quel est ce sentiment si étrange qu'il sent, surgi des profondeur de son être remonter si puissamment en lui. Devant l'ancienne palatine et à présent représentante de l'Outre-Mer, parée de ses naturels atours innocents, inconsciente du pouvoir en sa possession, il décide de se mettre à nu, de se soumettre à regard, à son jugement ert à celui de son coeur, comme jamais il ne l'a fait auparavant. Ce qu'il a à lui signifier ? Manière très simple, et sans préambule, de lui clamer enfin.
Méhe, je t'aime.
Comme enhardi par ces simples mots, Syv ses mains toujours dans les siennes, l'attire doucement à lui et son visage s'abaisse vers le sien. Et apposant ses lèvres sur les siennes, de façon tendre et passionné il lui témoigne l'étendu de tout ce qu'il ressent à son égard et qu'il ne peut plus contrôler, restreindre, s'attelant de même manière d'une fougue non feinte à lui transmettre la vision de cette force apocalyptique qui agit tant sur ses sens. Et l'âtre finalement apaisé, il s'écarte d'un souffle et la serre très fort dans ses bras.
Les mots ne sortent plus, il n'y peut s'y résoudre. .. Pauvreté dérisoire d'un langage oratoire quand celui du corps, exigeant, passionné a déjà parlé. L'amour clandestin, Syv n'en peut plus, n'en veut plus, n'a plus la force de le supporter, avide qu'il est de révélations diverses, de sentiments partagés, de connaissance mutuelles, d'approfondissement amoureux de contacts. Et conscient qu'il doit faire face, il croise à nouveau le regard de Méhe. Désormais elle est de retour chez elle, il est de retour chez elle. Son séjour là-bas allait se voir décider de ce moment d'intimité.
Eryope. Ainsi,voici venu la fin de notre périple. Méhe, bienvenue chez toi. Annonçe Syv d'un ton plutôt soucieux qui prestamment se tourne vers ses compagnons, évaluant chacun de son regard d'ébène, perçant l'espace et la chair de manière si affûtée. Un froncement de sourcil vient également accompagner ce soudain changement de ton. Le jeune homme voit pourtant son rêve se réaliser, tel que se perdre dans l'immensité et la beauté de la terre de son aimée, y respirer son air et sa joie de vivre, à ses côtés, main dans la main. Mais il sait qu'un point manque à son bonheur complet et que les témoins que fussenr Clémentine et Pryscille, des personnes à présent devenues chers à ses yeux, ont jusque là empêché dans un voyage sinistre il est vrai peu favorable à quelques attentions intimes.
Et la suite des évènements ne préfigure certainement pas d'une possiblité de se rattraper rapidement de ce manque d'opportunités. En homme, en seigneur d'expérience, le jeune ténébreux sait que sa princesse va se voir enlevée à son insu dès son arrivée, dès lors qu'on verra pointer le bout de son nez, immédiatement cajolée, questionnée, étouffée de toute part, et par ses proches, et par son peuple et sa garde. En permanence, de manière incessante, sans aucune considération pour ses états d'âmes. Perspective peu enchante pour Syv qui désire plus que tout profiter de ces retrouvailles heureuses afin de se révéler. Sa décision étantfinalement prise à la suite d'une réflexion intense et rapide, sa réaction est immédiate, admirable, comme en reflet à l'audace futur et sa présente détermination. Sa main chaude presse la main de Méhe en signe de crispation de ses pensées, d'inquiétude manifeste au vu de ce qu'il s'aprête à dire, et il hèle Clémentine et Pryscille à l'avant d'un ton devenu rauque.
Veuillez nous excuser un instant les filles. J'ai quelques mots à signifier à Méhe avant d'aller plus loin. Et sans attendre une réponse de leur part, mais devinant leur pensées secrètes et leur sourire à son dos, il attire Méhe de manière décidée à sa suite et leur pas empressés, les menènt tout droit derrière un grand chêne vigoureux et centenaire, à l'abri des regards indiscrets. Le silence est maître tandis qu'ils s'arrêtent et s'attendent l'un l'autre. Le souffle de Syv s'accélère et se mêle de peur, d'appréhension et de joie d'en finir une fois pour toute avec ce qui lui pèse depuis si longtemps qu'il a rencontré cette jeune femme. L'intimité tant requise est là, les conditions optimales. Alors ses yeux s'emplissent de fièvre et de passion, perdus qu'ils sont dans ceux, candides, de l'élue de son coeur. Il la contemple et la contemple encore et encore. Contemplation pouvant durer une éternité sans que rien ne l'en empêche, ne l'arrête, ni le temps ni la mortalité. Puis un frisson électrise ses épaules, son dos et son cou, pendant que s'affaire son esprit irradié. Elle se tient là devant lui à présent, attentive à ce qui va surgir de ses lèvres pleines. Il l'a retrouvée, son étoile dans l'obscurité, son point d'équilibre. La femme de sa vie.
N'ayant plus rien à perdre, il s'aprête ainsi à jouer le tout pour le tout. D'une évidence brutale, des vagues d'émotions déferlent en lui. Tant impétueux, telllement fier et pourtant si vulnérable à cet instant. Quel surprise que la sienne. Et quel est ce sentiment si étrange qu'il sent, surgi des profondeur de son être remonter si puissamment en lui. Devant l'ancienne palatine et à présent représentante de l'Outre-Mer, parée de ses naturels atours innocents, inconsciente du pouvoir en sa possession, il décide de se mettre à nu, de se soumettre à regard, à son jugement ert à celui de son coeur, comme jamais il ne l'a fait auparavant. Ce qu'il a à lui signifier ? Manière très simple, et sans préambule, de lui clamer enfin.
Méhe, je t'aime.
Comme enhardi par ces simples mots, Syv ses mains toujours dans les siennes, l'attire doucement à lui et son visage s'abaisse vers le sien. Et apposant ses lèvres sur les siennes, de façon tendre et passionné il lui témoigne l'étendu de tout ce qu'il ressent à son égard et qu'il ne peut plus contrôler, restreindre, s'attelant de même manière d'une fougue non feinte à lui transmettre la vision de cette force apocalyptique qui agit tant sur ses sens. Et l'âtre finalement apaisé, il s'écarte d'un souffle et la serre très fort dans ses bras.
Les mots ne sortent plus, il n'y peut s'y résoudre. .. Pauvreté dérisoire d'un langage oratoire quand celui du corps, exigeant, passionné a déjà parlé. L'amour clandestin, Syv n'en peut plus, n'en veut plus, n'a plus la force de le supporter, avide qu'il est de révélations diverses, de sentiments partagés, de connaissance mutuelles, d'approfondissement amoureux de contacts. Et conscient qu'il doit faire face, il croise à nouveau le regard de Méhe. Désormais elle est de retour chez elle, il est de retour chez elle. Son séjour là-bas allait se voir décider de ce moment d'intimité.