[Le titre original, "Plim plam ploum", faisait pas sérieux....]
[le second était trop long, zut^^]
[Au passage, je crois que je refais des descriptions, encore une fois ]
Bord de route, dans les terres...
Les chemins de terre à talus, les fourrés en limites, des arbres par ci par là, la campagne, des fossés remplis d'eau, des rus plus ou moins vifs, du bétail...
Les voyageurs avaient dormi là, dans un creux, dans les racines d'un vieil arbre sûrement millénaire, au feuillage épais, qui les avait presque protégé de la pluie.
Ils étaient tout de même trempés, entre ça, et la rosée du matin.
Kerl, d'ailleurs, en était douloureusement atteint, entre ses rhumatismes, par son âge avancé, et la brise matinal qui venait les glacer dans le dos.
L'ancien capitaine d'une bande de mercenaires, spécialisé dans l'escorte des caravanes marchandes, chevauchait au côté de son seigneur, Volkmar.
Devant, un petit moustachu, Albrecht, un bandit de bas étage comme on en trouve sur les routes, qui avait fini par comprendre l'intérêt de ne pas attaquer un adversaire qui pouvait vous hacher menu... Enfin, façon de parler.
Et derrière eux, Sorann, lui aussi petit et brun, mais si il paraissait négligé, rustre et balourd, le voir se battre, au couteau, à l'épée, à la lance ou à la hache, à cheval, à pied ou sur un mur, et même sur le pont d'un navire... On perdait rapidement tous ses à prioris.
Physiquement "passe-partout", il avait tout fait, avant de finir de se ranger contre une paye régulière, un repas et un équipement potable, et un lopin de terre... Il n'avait pas pu résister à l'occasion de repartir sur les routes.
Finalement, le seul de ce groupe qui pouvait paraître avoir de l'allure, et qui n'était pas marqué par l'expérience, c'était leur chef, Volkmar.
Grand, mince, les cheveux corbeaux et les yeux sombrement violets, visage de pierre et une espèce de folie transparaissant dans ses gestes, ses expressions, ses tics...
En ce moment même, entre les vêtements de cuir tanné, la hache de guerre de facture "utilitaire et pratique" suspendue à sa selle, et le cheval qu'il montait, ressemblant, comme ses camarades chevalins, à un poney plus qu'à un destrier... il pouvait passer pour un paysan, un barbare?
Le chemin, sous les sabots, était boueux, la végétation disparue sous la fréquentation, des flaques faisaient *floc* *floc*, sous les pas.
Cela, en un silence plutôt lourd, pendant les premières heures de la journée, après l'aube...
Malgré tout, le levé de soleil, sur la campagne humide, couverte de rosée, ne manquait pas de charme, les rayons du soleil frappant les gouttelettes d'eaux, rayonnant, sur l'herbe verte...
A ce moment, encore, ils étaient au milieu de nul part..
Et en fin de matinée, ils tombèrent sur une route pavée, qui ne pouvait aller qu'à un endroit, d'autant plus que du monde semblait l'emprunter, en une direction quasi unique, si tôt le matin.
En effet, peu de temps après, sur une montée, se découvrit une vue d'Eryope, le but du voyage.
En arrivant aux portes, les quatres membres du groupe mirent pied à terre, et Kerl approcha un garde...
"Excusez moi soldat...
Nous aimerions une entrevue avec la Dame Méhe, vous pourriez nous renseigner?"
[le second était trop long, zut^^]
[Au passage, je crois que je refais des descriptions, encore une fois ]
Bord de route, dans les terres...
Les chemins de terre à talus, les fourrés en limites, des arbres par ci par là, la campagne, des fossés remplis d'eau, des rus plus ou moins vifs, du bétail...
Les voyageurs avaient dormi là, dans un creux, dans les racines d'un vieil arbre sûrement millénaire, au feuillage épais, qui les avait presque protégé de la pluie.
Ils étaient tout de même trempés, entre ça, et la rosée du matin.
Kerl, d'ailleurs, en était douloureusement atteint, entre ses rhumatismes, par son âge avancé, et la brise matinal qui venait les glacer dans le dos.
L'ancien capitaine d'une bande de mercenaires, spécialisé dans l'escorte des caravanes marchandes, chevauchait au côté de son seigneur, Volkmar.
Devant, un petit moustachu, Albrecht, un bandit de bas étage comme on en trouve sur les routes, qui avait fini par comprendre l'intérêt de ne pas attaquer un adversaire qui pouvait vous hacher menu... Enfin, façon de parler.
Et derrière eux, Sorann, lui aussi petit et brun, mais si il paraissait négligé, rustre et balourd, le voir se battre, au couteau, à l'épée, à la lance ou à la hache, à cheval, à pied ou sur un mur, et même sur le pont d'un navire... On perdait rapidement tous ses à prioris.
Physiquement "passe-partout", il avait tout fait, avant de finir de se ranger contre une paye régulière, un repas et un équipement potable, et un lopin de terre... Il n'avait pas pu résister à l'occasion de repartir sur les routes.
Finalement, le seul de ce groupe qui pouvait paraître avoir de l'allure, et qui n'était pas marqué par l'expérience, c'était leur chef, Volkmar.
Grand, mince, les cheveux corbeaux et les yeux sombrement violets, visage de pierre et une espèce de folie transparaissant dans ses gestes, ses expressions, ses tics...
En ce moment même, entre les vêtements de cuir tanné, la hache de guerre de facture "utilitaire et pratique" suspendue à sa selle, et le cheval qu'il montait, ressemblant, comme ses camarades chevalins, à un poney plus qu'à un destrier... il pouvait passer pour un paysan, un barbare?
Le chemin, sous les sabots, était boueux, la végétation disparue sous la fréquentation, des flaques faisaient *floc* *floc*, sous les pas.
Cela, en un silence plutôt lourd, pendant les premières heures de la journée, après l'aube...
Malgré tout, le levé de soleil, sur la campagne humide, couverte de rosée, ne manquait pas de charme, les rayons du soleil frappant les gouttelettes d'eaux, rayonnant, sur l'herbe verte...
A ce moment, encore, ils étaient au milieu de nul part..
Et en fin de matinée, ils tombèrent sur une route pavée, qui ne pouvait aller qu'à un endroit, d'autant plus que du monde semblait l'emprunter, en une direction quasi unique, si tôt le matin.
En effet, peu de temps après, sur une montée, se découvrit une vue d'Eryope, le but du voyage.
En arrivant aux portes, les quatres membres du groupe mirent pied à terre, et Kerl approcha un garde...
"Excusez moi soldat...
Nous aimerions une entrevue avec la Dame Méhe, vous pourriez nous renseigner?"