Quelques jours après avoir vaincu le Sabre dans l'Arène, Galtar Poing d'Acier se fit faire deux nouveaux doigts, magiques, par un des plus grands artisans de Nardogord. Faisant partie intégrante de son organisme, les deux doigts d'acier pouvaient agir comme des doigts normaux, à l'exception qu'ils étaient bien plus durs, et plus dangereux. Ainsi, avait dit en riant le semi-géant, il était réellement Poing d'Acier. Comme le lui avait ordonné le seigneur Von Seviand, il commença à enseigner à son ancien maître, le seigneur de l'Arène, les rudiments du combat au bâton. On lui avait installé ses nouveaux quartiers dans le palais seigneurial de Nardogord, et l'on l'avait temporairement nommé maître d'armes. Ainsi débuta la nouvelle vie de Poing d'Acier, le gladiateur en passe pour entrer dans la légende.
Il entraina plusieurs soldats avant de commencer à initier le maître de l'Arène à l'épée. Cet homme n'était clairement pas doué pour les armes, mais Galtar se jurait de réussir à en faire un combattant correct. Bien sûr, le maître de l'Arène ne battrait jamais quelqu'un comme le Vautour, Sabre ou même Poing d'Acier, mais il pourrait toujours vaincre les officiers de l'armée de Brak, exceptés les Elus, bien sûr.
Ce jour-là, un faible soleil éclairait la salle, et Poing d'Acier était seul avec son élève. Son bras et son flanc le faisaient toujours souffrir, mais c'était supportable. Les lames des deux hommes s'entrechoquaient vivement, celle de Galtar bondissant comme les crocs d'un serpent, celle du maître de l'Arène, toujours masqué, lente et encore maladroite, faisant plutôt penser à une taupe. Battant une nouvelle fois son apprenti, Poing d'Acier le toisa, puis l'aida à se relever.
- Vous êtes trop lent. Beaucoup trop. Dans un combat contre de bons soldats, vous ne survivrez pas. Vous êtes encore plus faible que moi quand je suis arrivé ici. Reprenons, et tachez de ne pas me décevoir, cette fois.
Se mettant en garde, Galtar repéra dans le regard de son élève masqué une lueur de rage. Parfait. C'est ce que Poing d'Acier voulait attiser en lui. L'imprudence et la témérité était les maîtres mots du vainqueur. Celui qui a peur de la mort est tué, mais celui qui lui fait face sans effroi la détruit. Malheureusement, Galtar ne pouvait mettre son élève face à la mort, et les progrès de celui-ci en devenaient lents. Mais peut-être ce combat-ci serait-il meilleur.
Poing d'Acier attaqua avec force, et son adversaire ne para que de justesse, pour contre-attaquer en plongeant, au mépris des coups. Galtar, souriant, s'écarta toutefois et gifla de son gantelet le visage masqué du novice, l'humiliant encore plus. Puis il le désarma une fois de plus et pointa sa lame sur sa gorge. C'était mieux, mais Poing d'Acier ne lui dit pas. Il le laissa comprendre par lui-même.
Il entraina plusieurs soldats avant de commencer à initier le maître de l'Arène à l'épée. Cet homme n'était clairement pas doué pour les armes, mais Galtar se jurait de réussir à en faire un combattant correct. Bien sûr, le maître de l'Arène ne battrait jamais quelqu'un comme le Vautour, Sabre ou même Poing d'Acier, mais il pourrait toujours vaincre les officiers de l'armée de Brak, exceptés les Elus, bien sûr.
Ce jour-là, un faible soleil éclairait la salle, et Poing d'Acier était seul avec son élève. Son bras et son flanc le faisaient toujours souffrir, mais c'était supportable. Les lames des deux hommes s'entrechoquaient vivement, celle de Galtar bondissant comme les crocs d'un serpent, celle du maître de l'Arène, toujours masqué, lente et encore maladroite, faisant plutôt penser à une taupe. Battant une nouvelle fois son apprenti, Poing d'Acier le toisa, puis l'aida à se relever.
- Vous êtes trop lent. Beaucoup trop. Dans un combat contre de bons soldats, vous ne survivrez pas. Vous êtes encore plus faible que moi quand je suis arrivé ici. Reprenons, et tachez de ne pas me décevoir, cette fois.
Se mettant en garde, Galtar repéra dans le regard de son élève masqué une lueur de rage. Parfait. C'est ce que Poing d'Acier voulait attiser en lui. L'imprudence et la témérité était les maîtres mots du vainqueur. Celui qui a peur de la mort est tué, mais celui qui lui fait face sans effroi la détruit. Malheureusement, Galtar ne pouvait mettre son élève face à la mort, et les progrès de celui-ci en devenaient lents. Mais peut-être ce combat-ci serait-il meilleur.
Poing d'Acier attaqua avec force, et son adversaire ne para que de justesse, pour contre-attaquer en plongeant, au mépris des coups. Galtar, souriant, s'écarta toutefois et gifla de son gantelet le visage masqué du novice, l'humiliant encore plus. Puis il le désarma une fois de plus et pointa sa lame sur sa gorge. C'était mieux, mais Poing d'Acier ne lui dit pas. Il le laissa comprendre par lui-même.