Le Monde de Kalamaï
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Spoiler :


Les lieux étaient parfaits pour ce à quoi ils étaient destinés. Une plage de sable, sans récif, faisait de l'endroit un parfait débarcadère. Un petite colline, ou serait probablement construite la place forte, s'élevait à quelques centaines de mètres de la mer. La journée était ensoleillée, et l'on voyait au loin les côtes de Thassopole. Il y avait une petite forêt à proximité, qui permettrait d'acheminer rapidement du bois, si cette ressource manquait. Les cavernes gobelines étaient loin et les tribus ne revendiquaient pas ces terres. Oui, vraiment, Aquilodon jalousait Aedric, qui viendrait ici sous peu. Derrière le géant, la caravane des ouvriers et des guerriers avançaient péniblement. Dans des calèches, l'architecte en chef commençait les plans de la citadelle. Il espérait fortement recevoir de la main-d'oeuvre sous peu. Les matériaux de base, en faible quantité car les premiers travaux seraient de créer les fondations, suivaient au loin, transportés dans des chariots escortés. La nuit tomba rapidement. Les mouettes retournèrent se nicher dans leur nid et Aquilodon ordonna que l'on mette les chariots en cercle. On monta quelques tentes pour les notables, on fit un grand feu et cent trente-neuf voix s'élevèrent pour prier l'Equilibre. Aquilodon commença, faisant rouler sa voix grave sur les flots qui s'écrasaient mollement sur le sable. Les guerriers suivirent, déchaînant le serein tonnerre des voix. Puis ce fut au tour des premières femmes, qui chantèrent de leur voix cristallines, qu'elles soient orques, géantes, gobelines ou autres. Les sons merveilleusement mêlés attirèrent les célestiaux de Zakinthe, qui vivaient depuis toujours sur la côte, ne se souciant pas des lois promulguées par le Palatinat.

Un grand Célestial, qui avait surement du sang géant, car il était immense, se posa silencieusement près des chanteurs, suivit par d'autres créatures ailées. Ils écoutèrent, la joie dans le regard, le chant de l'Equilibre. Quand le Prophète se tut enfin, suivit par ses disciples, le grand ange s'approcha de lui. Il était vêtu d'une simple tunique, et ses compagnons, au nombre de quatre, ne portait que des pagnes. De longs couteaux y étaient accrochés. Quand il parla, on sentit immédiatement son charisme parmi la foule, malgré le fait qu'il parla en Célestial. Seuls quelques uns comprirent, dont le Prophète, qui avait appris les langues de tous ses sujets.

- Soyez le bienvenu, ô Chanteur de merveilles. Je ne connais ni votre visage, ni votre nom. Le mien est Jagdal Manacim, maître de ces lieux.

Aquilodon salua en esquissant un sourire, la main sur la poitrine, et répondit en Célestial.

- Je suis Aquilodon, le guide de la tribu de Ménéxène. On m'appelle le Prophète, car je suis celui qui apporte la parole de l'Equilibre aux mortels. Soyez le bienvenu en notre modeste campement, Jagdal Manacim.

Le visage de Manacim s'éclaira quand il entendit sa langue lui répondre. Aquilodon... il connaissait ce nom. N'était-ce pas celui qui tenait les rênes des terres de Zakinthe ? Probablement, si. Que venait-il faire avec tant d'hommes et de femmes sur les territoires ancestraux des célestiaux ?

- Qu'est-ce qui vous amène en nos terres maritimes, Aquilodon de Ménéxène ? Le reste des territoires de Zakinthe n'est-il pas assez spacieux pour un être tel que vous ?

Aquilodon fronça les sourcils. Etait-ce un sarcasme ou bien une incompréhension de sa part ? En tous cas, ce Manacim n'était pas tellement heureux que des étrangers s'avancent sur ses territoires. Mais ils étaient maintenant la propriété de Thassopole, que le Célestial le veuille ou non.

- En effet, maître Manacim. J'ai eu vent de votre existence, et je suis venu reprendre les terres de Zakinthe. Vous devez vous conformer aux lois palatinales si vous désirez rester.

Le géant jouait gros. Soit Jagdal gobait son histoire et rejoignait l'Equilibre, jurant du même coup obéissance à Aquilodon, soit il resisterait et serait éliminé. Les quatre autres célestiaux mourraient avant d'avoir pu réagir, et les Ménéxens auraient le temps de préparer leurs défenses.

- Est-ce une plaisanterie, Prophète ? Ces terres sont nôtres, et nous sommes indépendants de votre autorité depuis toujours. Cependant, je serai d'accord pour vous prêter ma fidélité si vous m'enseignez ce chant.

L'ignorance du Célestial aidait bien Aquilodon ! Non seulement il voulait bien le rejoindre, mais il voulait de lui même devenir un Servant de l'Equilibre. Qu'à cela ne tienne, Jagdal Manacim apprendrait le chant sacré, et laisserait à Thassopole ses terres. Il deviendrait un Ménexen et servirait le Prophète. Les Célestiaux pourraient être de précieux atouts dans les combats et dans la diplomatie.

- Soit, Jagdal Manacim ! Vous jurez de prêter serment à l'Equilibre si je vous apprends son chant sacré ? Vous me laisserez construire ici une grande cité ?

- Je dois consulter mes conseillers. Mon domaine se trouve non loin d'ici, à une centaine de battements d'ailes. Je vais leur demander conseil, puis je reviendrai vous voir à l'aube. Que la nuit vous soit douce.

Jagdal Manacim salua le Prophète et s'envola avec ses quatre compagnons qui n'avaient dit mot, sans attendre que le géant réponde. On organisa des tours de gardes et la nuit se déroula comme prévue.

[Le lendemain...]

Le jour se leva sur les Ménéxens émergeant d'un profond sommeil. L'heure n'étaient plus aux chants et aux rires. Ils devaient commencer le travail. Cependant, le Prophète semblait soucieux, et fixait sans cesse le ciel. Ce n'est que lorsque le soleil fut bien haut qu'on vit au loin s'avancer une dizaine de silhouette ailées et humanoïdes. Les Célestiaux revenaient, et plus nombreux. Les gardes Ménéxens se rassemblèrent autour d'Aquilodon, le protégeant d'une éventuelle attaque aérienne. Cinq Célestiaux se posèrent doucement, leur visage n'exprimant aucune émotion autre que le dédain, alors qu'ils n'étaient vêtus que de pagnes. Puis le seigneur Manacim atterit, l'air grave, encadré de cinq autres anges. Avant que quiconque ait pu faire un geste, il avait pointé une épée sur le Prophète, en signe de défi.

- Le Conseil de notre clan a décidé qu'un combat devait nous opposer. Le vainqueur aurait tous droits sur la tribu du vaincu. Cependant, ne vous attendez pas à la docilité de leur part si je perds. Maintenant, battez-vous, et que la mort emporte l'un de nous.

Ne disant rien de plus, Jagdal Manacim passa à l'attaque, obligeant Aquilodon, qui n'avait pas encore saisi la Claymore à rouler sur le côté. Un des guerriers Ménéxens s'interposa et mourut. Le Prophète prit l'arme dans son dos et se redressa, faisant face au Célestial menaçant. Tel un dieu de la guerre, Jagdal Manacim était le calme, la puissance, la beauté, la force et l'efficacité incarnés. Il masquait le soleil de ses ailes immaculées, et la lumière ainsi amplifiée éblouit le Palatin de Zakinthe.

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Aquilodon se reprit et para justa à temps le coup du Célestial qui fondait sur lui. Il pointa la Claymore vers son adversaire qui s'élevait de nouveau, et un trait de flammes jaillit, atteignant Manacim à la poitrine. L'onde de choc le précipita au sol, des flammeroles dansant autour de sa cuirasse légère qui, trouée, laissait paraître la peau calcinée de son torse. Alors que le Prophète s'avançait pour montrer sa victoire, les dix autres celestiaux dégainèrent et le plus musclé parla.

- Très bien, géant. Vous nous avez montré que vous n'avez pas d'honneur. Nous allons donc jouer à votre jeu. Préparez vous à sentir notre vengeance.

Aquilodon pointa sa main vers le ciel et cria des incantations. Un épais brouillard tomba soudain sur les lieux, aveuglant tous et toutes, sauf le Prophète, qui s'avança silencieusement vers Manacim alors que les jurons des célestiaux et des Ménéxens fusaient de toutes parts. Le géant hissa le Célestial sur ses épaules, et courut vers la colline, ployant sous le poids de l'être ailé. Jagdar vivait encore, et son coeur battait à tout rompre, tentant de conserver toutes les fonctions vitales. Le Prophète voulait le chef des êtres ailés en vie. Le brouillard se maintiendra pendant une bonne trentaine de minutes encore. L'ex-shaman avait le temps, et il se félicita de ne pas avoir renoncé à son art. Arrivé sur le monticule, il entendit le bruit des combats qui débutaient dans la brume, plus bas. Puis il vit un des Célestiaux jaillir du nuage pour observer les lanetours, à sa recherche. Bien sûr, le Prophète avait pris soin de se tenir encore sous la protection de son sortilège-clé. Il allongea Manacim sur le sol, ailes repliées, lui retira sa cuirasse, lui lança un petit sortilège de paralysie et appliqua ses paumes sur la brûlure critique. La peau se reconstitua un peu, et Aquilodon gifla le Célestial pour qu'il reprenne conscience. Celui-ci grimaça lorsqu'il revint à lui, et s'aperçut qu'il ne pouvait bouger. Sûr de son pouvoir, le Prophète parla.

- Ainsi je t'ai vaincu, Jagdar Manacim. Je ne te tuerai pas si tu me garanties que tes frères me prêteront serment d'allégeance, tout comme tu vas le faire maintenant. Je vous apprendrai le chant de l'Equilibre.

- Tu es fort, Aquilodon de Ménéxène, dit l'être avec respect. Libère moi et je te prouverai que je ne suis pas ingrat.

- Jure sur tous les dieux que tu ne trahiras pas.

- Je jure.

Aquilodon leva le sortilège de paralysie. Manacim s'envola aussitôt. Le Prophète le maudit et lui lança des menaces, dont le Célestial ne sembla pas se soucier. Il marcha jusqu'à la pente et regarda la bataille qui se déroulait en dessous. Deux Célestiaux gisaient, blessés, et trois orques se mouraient dans une mare de sang, tués par les lames des anges. Le Prophète vit Manacim rejoindre ses pairs, mais soudain, le combat cessa. Aquilodon ne comprit que lorsqu'il vit Jagdal parler à ses huit hommes indemnes. Il avait donc tenu parole. Le géant leva le brouillard, et laissa le soleil reprendre possession des alentours de la plage. Puis il dévala la colline et sentit la colère l'envahir quand seul Manacim s'agenouilla devant lui. Les ouvriers Ménéxens s'étaient réfugiés dans leurs tentes montées dans la matinée. Les huit Célestiaux toisèrent les géants, les ogres et les orques encore debouts. Le Prophète cracha au visage du musclé qui l'avait menacé. Ce dernier s'essuya calmement le visage, affichant un air méprisant. Manacim sembla ne pas se soucier de cet échange et prit le parole, parlant pour la première fois en impérial.

- Je jure sur tous les dieux de Sderoth, terre de Kalamaï, que je servirai Aquilodon de Ménéxène, Prophète de l'Equilibre, jusqu'à ce qu'il me délie ou que la mort me prenne.

Aquilodon fit signe à Jagdar qu'il était maintenant son vassal.

- Jagdar Manacim, ordonne à tes huit hommes rebelles de se rendre pour qu'ils soient jugés.

Les huit célestiaux s'avancèrent, retenant leur hilarité. Mal leur en prit. Aquilodon en décapita deux d'un coup, et les autres furent neutraliser rapidement par les géants et les ogres, puis poignardés. On acheva les deux blessés. Les larmes coulèrent des yeux de Manacim, mais il se tint droit, conscient qu'il devait maintenant obéir à son maître. Aquilodon se réjouit de voir que Jagdal avait un sens de l'honneur à toute épreuve.

- Maintenant, Jagdal Manacim, tu vas me conduire, mes hommes et moi, à ton clan. A eux, nous ne ferons aucun mal, excepté aux membres du conseil, pour ne rien te cacher.

- Bien, maître.

Il ne marchèrent qu'une dizaine de minutes, et l'affaire fut vite réglée. Les membres du conseil furent exécutés et les vingt autres Célestiaux, femmes et enfants compris, jurèrent fidélité au Prophète. Le soir même, alors que les ouvriers Ménéxens commençait la construction des tombes des célestiaux et des orques morts, Jagdal Manacim signa un traité comme quoi il abandonnait ses terres au Palatinat de Zakinthe, et qu'il devrait, à partir de ce jour, lui comme ses descendants, fidélité au chef de Ménéxène. Un groupe de cinq Célestiaux mâles s'enfuit cependant dans la nuit, mais Aquilodon n'en tint pas compte. Il commença à initier Jagdal aux principes de l'Equilibre, et en fit son deuxième disciple.

Dès le lendemain, on commença pour de bon la construction de l'enclave. L'ambassade de Zakinthe dans l'enclave fut achevée en une journée. Le deuxième jour, les renforts envoyés par Hufat arrivèrent avec la première livraison de pierre venue de la forêt frontalière entre Maon et Zakinthe. Ils repartirent le lendemain, mais les fondations commencèrent à s'établir un peu partout. Le second bâtiment fut un petit temple de Brak, créé durant la seconde semaine. De lourds piliers supportait un fronton assez monumental. Une arche sous laquelle une grande porte en bois de hêtre avait été installée marquait l'entrée du sanctuaire. L'intérieur était sobre, car c'était à Thassopole de financer la décoration. La statue monumentale du dieu de la force commença à être sculptée par des artisans venus d'Arthandre durant la première semaine, et qui espérait en faire le chef d'oeuvre de leur vie. Très vite, des maisons de pierre virent le jour, et des ouvriers vinrent en masse de Tanbukdra, le territoire de Targaf la Moitié, pour amener le nombre de travailleurs à environ sept-cents. A la fin du mois, un véritable village de pierre avait été érigé, ayant pour centre la colline où les fondations du château commençaient à être creusé, sous la direction de l'architecte-en-chef, qui avait recruté cinq nouveaux architectes et trois autres maîtres-maçons, des marchands nains qui avait travaillé dans la construction des grands temples. Il y avait même un humain, ancien bâtisseur de navire, qui excellait dans le calcul des forces et des résistances des matériaux qui servait de second architecte. Il venait de Thassopole, d'où il avait été chassé pour avoir caché un hors-la-loi. Son nom était Odral Faren, et il avait amené tout un équipage avec son navire, prêt à défendre le site de l'enclave.

En cette fin de mois, alors que sept cents ouvriers s'activaient sur un chantier à l'avancement rapide, Aquilodon était satisfait. Il savait qu'en rentrant à Arthandre, il commencerait des travaux de ce genre dans la ville de tentes. Et que la cité de l'enclave, qu'il avait nommé Dunamopole, la "ville de la force", serait sa rivale.

Durant la troisième semaine après le début de la construction, une missive du Palatin Xanis de Mésomnon arriva, convoquant Aquilodon à la Cité Blanche d'Orchomène, ainsi que ses confrères Palatins.

" Mes respectueux confrères,

Malgré les apparences de mes précédents actes de par cet empire, c'est animé d'une grande force et avec détermination que je veux oeuvrer pour la paix et la prospérité de notre Empire. Et si ce pli vous parvient, c'est parce que je pense que nous avons cet idéal en commun.
Toutefois, il n'est pas l'heure de se voiler la face et il est temps de reconnaître que Kalamaï court de multiples de risques -que ce soit de guerre d'indépendance, d'invasion ou toute autre chose- et je vous propose de trouver une solution à une bonne partie de ceux-ci conjointement et en parfaite harmonie.

Afin de discuter de nos possibilité et de marquer ou non votre accord aux propositions cités, je me permets de vous inviter au palais de la Cité Blanche en Orchomène, où vous et votre délégation serez obligeamment reçus.
Naturellement, je me doute que votre confiance en moi ne peut qu'être limitée après les coups d'éclats qui ont déjà retenti de mes actes, aussi je ne serais en rien offusqué et vous décidez de vous faire accompagner d'une troupe de garde et elle sera bien évidemment nourrie logée par les armées de la province.
En attente de votre réponse que j'espère positive et d'une date qui vous conviendrais, je vous salue respectueusement.

Xanis, Patriarche de Draziva et premier Palatin de Mésomnon l'Unie. "


Aquilodon répondit dès la réception. Ce Xanis faisait les propositions classiques, mais Aquilodon se devait de faire revenir Zakinthe sur le devant de la scène politique. Aussi décida-t-il de se rendre à Orchomène, afin d'en apprendre plus sur les autres Provinces et Palatins, particulièrement sur Héléna et Prévèze.

"Sire Xanis,

Je suis flatté de votre invitation, car vous ne semblez pas nous considérer comme des barbares sans éducation. Vous réjouissez nos coeurs.

Aussi, je me dois de vous répondre avec courtoisie.

Je vais bientôt rencontrer le Palatin de Thassopole, le seigneur Aedric Von Seviand, dans la nouvelle enclave de Thassopole, ici, dans les terres de Zakinthe. Peut-être n'aura-t-il pas reçu votre invitation. Je le préviendrait en votre nom, et peut-être viendrons-nous ensemble à votre conclave.
Cependant, sachez que mes compagnons de route sont étranges, et l'un des deux qui m'accompagneront probablement est un Basilic, dompté bien sûr, mais qui peut choquer bien des gens. Je ne peux me permettre de le laisser en Zakinthe, car il pourrait provoquer de lourds dégâts. Je me vois donc dans l'obligation, si je dois venir en personne, car je n'ai plus de délégué à envoyer, excepté Jagdal Manacim, le Célestial qui vient de rejoindre les terres de Zakinthe. Cependant, je ne lui fait pas encore confiance, aussi faudra-t-il s'habituer à la présence du reptile, Ukrimos.

Pour ce qui est d'une date, sachez que je ne pourrais débuter mon voyage vers Mésomnon que dans une demi-lune à partir du moment où vous recevrez cette missive.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser de ma conversation par trop familière et je vous souhaite une agréable continuation, jusqu'à notre probable rencontre.

Prophète Aquilodon de Ménéxène, Palatin de Zakinthe. "

Dernière édition par Aquilodon le Dim 1 Aoû 2010 - 20:41, édité 2 fois

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Le soleil éclairait déjà la mer de sa lumière lorsque Aedric ouvrit les yeux.Les rayons du soleil s'étaient déjà engouffraient dans sa cabine,et l'éclairaient d'une lumière éclatante et chaleureuse.L'inquisiteur se leva sur le champs se n'était pas dans ses habitudes de rester au lit surtout lors d'une journée de cette importance.Car en ce jour il allait faire la connaissance de son tout nouvel allié le Prophète Aquilodon.Le terme allié étant d'ailleurs un peu trop fort ,car pour Aedric ce barbare de Zakinthe n'était ni plus ni moins qu'un hérétique.Tout fois ses crimes n'étaient pas grave au point de laisser de coté les intérêts de la République.Regardant par la fenêtre il s'aperçu que la galère allait de bon train.Ce genre de navire que certains trouvait obsolète , était tout de fois plus adaptés aux voyages court et rapide car ces bâtiments n'étaient dépendants du vent.Quoiqu'il fallait des rameurs capables de les faire avancer. Parmi ces rameurs se trouvait la toute dernière vedette de l'Arène ,Galtar Poing d'Acier. Aedric l'avait spécialement mis au rang des rameurs car il souhaitait que l'ex-Ménéxéen soit tellement exténué par l'effort qu'il ne puisse rien orchestrer avec son ancien maitre.Et si malgré tout il trouvait la force un vieil ami à lui ,un célestial au visage bardé de cicatrices serait ravis de mettre fin à ses agissements.De toute façon ce gladiateur n'était qu'un épine dans le pied pour Aedric, il était seul ,sans allié sans terres et sans argent que pouvait il faire?Si il voulait faire quelque chose...

Terres en vu!
Hurla l'un des marins , faisant sortir l'inquisiteur de sa rêverie.

Celui-ci sortit de sa cabine et avança sur le pont,tout les marins s'activaient,tandis que les soldats qui n'avaient aucun rôle sur le navire revétissaient leurs armure blanche qui brillait au soleil ,d'une lueur éblouissante,petit à petit le navire se rapprochait de cotes,une longue bande sablonneuse,un parfait débarquadère ,en attendant la construction d'un port ,qui serait l'un des pôles commerciale de la région. L'inquisiteur voyait déjà une immense forteresse se dressait face à l'océan.Une immense fierté l'habitait ,fier de ces terres ,de ce qu'elles allaient devenir et de tout ce qu'elles représentaient.Un hommage pour tout ceux qui avait péris lors du raid de Nardogord.Pour tout ceux qui avait participé à cette victoire.

Peu de temps après les Nardogords débarquaient , Aedric vêtu de son habituel manteau rouge ,le marteau accroché dans le dos avançait.Suivis par le général Konk ,dans son immense armure blanche , un casque de la même matière sur la tête.Son tout nouveau lieutenant Galtar à ses cotés ,et son autre lieutenant tout aussi nouveau connus sous le nom de Vautour n'était pas loin derrière.Les suivait un cortège de soldats , les chasseurs de démons bien plus impressionnant qu'à l'habituel car leurs armures continuaient à reflétaient le soleil ,ce qui leurs donnaient une allure casi divine. Un spectacle qui aurait impréssioné n'importe lequel indigène mais Aedric le savait ,le prophéte n'en aurait cure.Arrivé à ce qui ressemblait à un campement.Le chef de la troupe ,hurla dans toute sa désinvolture:

Je cherche un géant du nom d'Aquilodon l'auriez vous vu ?

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Lorsqu'ils aperçurent au loin les galères, les pêcheurs qui alimentaient Dunamopole en nourriture s'excitèrent. L'un d'entre eux, un vieil homme, qui avait vu du pays, et qui s'était battu sous les ordres d'Enguerrand pendant la prise de l'Outre-Mer au roi Taleonor, s'était imposé comme le chef de la bande de marins. Il ordonna à l'un d'entre eux d'aller quérir le grand maître Aquilodon, tandis que le navire Thassopolien accostait sur l'emplacement destiné au port. Un grand prêtre rouge, guidant les autres, en sortit, suivit d'une division incroyablement disciplinée, dont les membres étaient vêtus d'une armure blanche, qui aveugla les pêcheurs quand un rayon de soleil passa sur l'escouade. Les hommes s'arrêtèrent en parfait ordre, et le prêtre rouge, que le vieillard reconnut comme Aedric Von Seviand, Palatin de Thassopole, s'avança et prit lui-même la parole, chose peu conforme au protocole, ce qui n'étonna pas le vieillard, le protocole n'existant quasiment pas en Zakinthe.

Je cherche un géant du nom d'Aquilodon l'auriez vous vu ?

Le vieillard dut retenir un éclat de rire. Il s'inclina pour dissimuler son hilarité, ce ne firent pas les autres pêcheurs. Lorsqu'il se redressa, il fit signe aux autres de se taire et répondit au seigneur Von Seviand.

- Je suppose que vous êtes sire Von Seviand, de Thassopole. Veuillez excuser mes hommes, ce sont des rustres qui ignorent tout des bonnes manières. Cependant, je dois vous avertir, qu'une telle question est comique, car tout le monde en Zakinthe connaît son Palatin. Cela ne suit-il pas une certaine logique ? Bien, passons. Je viens justement d'envoyer un de mes pêcheurs quérir le maître. Il devrait arriver d'une minute à l'autre, la ville se trouvant à moins d'une demi-lieue.

Comme pour illustrer les dires du vieil homme, une haute silhouette se dressa sur le haut de la dune de sable qui masquait la ville en construction derrière. Il s'appuya sur un long bâton, et ses cheveux noués en une longue tresse volait au gré du vent maritime. Une épée légèrement moins grande qu'Aedric pendait à son côté, n'effleurant même pas le sol. Il était vêtu d'une simple tunique et d'un pantalon, tous deux très propres. Une longue cape de fourrure volait dans son dos. Puis une deuxième et une troisième silhouette apparurent ensuite. La deuxième était un gigantesque célestial, qui égalait la taille du géant. Il était aussi vêtu très simplement, mais n'avait pas de tunique. Une marque noire marquait sa poitrine, et il portait une longue lame dégainée. La troisième silhouette inquiéta les Elus de Brak, malgré leur entraînement, quand ils reconnurent un Basilic d'une taille fortement supérieure à la moyenne. D'une hauteur atteignant facilement les deux mètres, ses écailles noires luisaient faiblement sous le soleil qui délivrait pourtant une lumière crue. Il feula comme un fauve et même les pêcheurs, pourtant habitués à sa présence, frissonèrent. Les trois nouveaux arrivants descendirent la dune calmement, et s'avancèrent vers les Nardogords. Galtar reconnut Aquilodon et Ukrimos, bien sûr, mais ne parvint pas à identifier le Célestial. Il n'eut pas le temps de continuer son analyse car le Prophète, après avoir renvoyé le vieux pêcheur et les autres à leurs occupations, s'adressa, après s'être légèrement incliné devant l'inquisiteur comme il était de rigueur, à Aedric.

- Je vous souhaite la bienvenue dans les terres de Zakinthe, seigneur Von Seviand. Comme vous devez probablement vous en douter, je suis Aquilodon de Ménéxène, le Prophète de l'Equilibre. Voici Jagdal Manacim, le maître des lieux, ou devrais-je dire, l'ancien maître.

Il désigna le célestial géant, qui mit sa main sur le coeur et dit en célestial :

- Bienvenue à vous, ô Grand Rouge dont les légendes des terres au-delà de la mer parlent.

Aquilodon sourit en l'entendant, puis reprit.

- Si toutefois vous comprenez sa langue, sachez que le nom de Grand Rouge ne provient absolument pas d'un manque de respect, mais d'un titre honorifique réservé aux dieux et aux héros. Il m'appelle moi-même Grand Chanteur, mais cela n'a pas d'importance. Bienvenue à vous également, général Konk. Vous me voyez ravi de vous revoir encore. Et n'est-ce pas Galtar que j'aperçois là ? Bienvenue dans ton ancienne patrie. A vous aussi, Célestial dont j'ignore le nom. Mais nous n'allons pas rester ici tout le jour durant, parmi les algues, le sable et les pêcheurs. Laissez-moi, sire Von Seviand, vous présenter le site de l'enclave, non loin derrière la dune.

Quand le Prophète lui adressa la parole Galtar serra les poings. La haine jaillit en lui lorsqu'il s'inclina, luttant contre sa fierté. Il vit Vautour esquisser un sourire moqueur, qui maintenant semblait sur son visage être un rictus de souffrance, puis s'incliner également devant le seigneur Aquilodon qui, ayant achevé son monologue et invité les Thassopoliens à le suivre, tourna les talons et s'avança vers la dune d'où il venait de descendre, le Célestial et le Basilic dans son sillage.

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Alors c’était lui Aquilodon, Aedric avait déjà vu des géants dans la grande Arène, mais jamais il n’en avait vu d’une telle carrure, en plus de cela il était entouré d’une sorte d’aura magique qui rendait le personnage encore plus impressionnant .La plupart des soldats Nardogords étaient d’ailleurs apeurés par le géant. Aedric lui avait les yeux fixé sur l’épée du géant la claymore de Brak juste sous ces yeux, et pourtant inaccessible .Le célestial qui accompagnait le géant ne l’intéressait pas, quoiqu’il eut fait une bonne recrue pour l’arène se dit-il. Et il n’avait pas de temps à perdre avec le menu fretin. Après un joli petit discours le géant se décida à montrer le site de l’enclave .Aedric courut pour arriver à son niveau, laissant derrière lui ses hommes.
Plus loin derrière Vautour marchait à coté de Galtar, sifflotant , il était étonné de la réaction du tout nouveau grand champion de l’Arène lors de ses retrouvailles avec son ancien suzerain,et bien curieux il se risqua à poser la question.


Et bien mon lieutenant tu ne sembles pas très heureux de revoir ton Prophéte ? C’est bien étrange. Tu boudes parce qu’à cause de lui tes petits compagnons sont mort dans l’arène ? C’est tellement mignon. Dit –il d’un ton moqueur.
Sachant qu’au moindre écart Galdar subirait les foudres de Von Séviand, Vautour s’amusait avec son ancien ennemi. La main sur sa hallebarde et les ailes battant légèrement. Le regard fixé sur Poing d’Acier.
Aedric était arrivé au niveau du palatin de Zakinthe ,il avait relevé sa capuche car la chaleur était étouffante, et ses cheveux blonds étaient balayés par la brise marine. Il ferma quelque instant les yeux laissant le vent rafraichir son visage perlé de sueur. Puis levant la tête il s’adressa au géant :


Dites moi géant, vous avez de suite reconnus votre ancien compagnon c’est plutôt impressionnant. Ce Galtar a vaincu tout mes gladiateurs, il était d’une force redoutable, des combattants comme cela on en voit rarement. Et pourtant quand nous l’avions pris en main il aurait eu du mal à faire face à un conscrit. Il est un peu à l’image de votre province je trouve. Un fort potentiel inexploité. Enfin là j’outrepasse mes fonctions. Sachez que le Sénat et moi-même sommes ravis que nos petites querelles n’aient pas finies par une invasion de Zakinthe.IL est bien dommage que la plupart de ennemis de la République n’ait pas votre sagesse.
Puis reposant les yeux sur l’épée du géant.
C’est donc ça la fameuse claymore de Brak ? C’est un honneur pour un serviteur de Brak telle que moi de pouvoir poser les yeux sur une telle légende. Je suis jaloux de ne pouvoir la manier. Et je suppose que quoi que je puisse vous proposer en échange vous ne me la donnerez pas.

C’est un bien bel endroit que vous avez choisis seigneur palatin, je n’aurais pas choisis mieux, puissions nous le transformer en plaque tournante du commerce de l’empire. Nous ne pouvons laisser Maon et Prévéze continuaient à dominer l’empire. Zakinthe et Thassopole doivent s’élever à leurs niveaux.Du moins si votre province n’en a pas le cran la mienne l’aura.

Cet endroit sera le symbole d’une nouvelle Thassopole. Une province ouverte sur l’Empire, retrouvant sa suprématie commerciale.Et protégée par de grandes forteresses.

Ah oui et puis, pour l’intervention contre ces misérables anarchistes terrés dans leurs déserts avez obtenus l’accord des prévéziens? Un régiment de 2000 gardes républicains n’attends plus que votre accords pour se mettre en marche. Ce sera une victoire rapide, ces antiautoritaires sont des spécialistes des guérillas ils ne survivront jamais à une bataille rangée.
Aedric avait laissé sortir toutes les idées qui lui trottait pas la tête ce qui n’était pas forcément très intelligent ,mais lorsque l’inquisiteur commençait à parler il avait souvent bien du mal à s’arrêter…

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L'inquisiteur rejoignit le géant sur le sommet de la dune, tout en parlant. Aquilodon sourit. Cet Aedric était un vrai bavard, mais il ne semblait pas traiter Aquilodon avec le respect qui lui était du. Lorsque le Palatin de Thassopole eut fini de parler, ils étaient arrivés en haut de la dune, et la nouvelle cité de Dunamopole s'étala sous leurs yeux. Aquilodon prit la parole tandis que Jagdal repartait vers le chantier, qu'Ukrimos s'allongeait dans les herbes hautes et que Von Seviand regardait avec intérêt le chantier.

- Voici le site de Dunamopole, sire Von Seviand. Je dois vous rappeller que l'appelation "géant", est quasiment insultante. Aimeriez-vous que je vous nomme "humain" ? Bref, le site s'est révélé parfait lorsque nous y sommes arrivés. Observez la colline, là-bas. Je vous assure que lorsque l'on est sur ce monticule, on peut voir des navires s'approcher à plus de cent lieues. Les ouvriers y sont en train de creuser les fondations de la forteresse. Vous pouvez voir là-bas, au centre de la ville, le petit temple de Brak que j'ai tenu à faire construire. A côté, il y a notre ambassade auprès du futur seigneur thassopolien qui gouvernera Dunamopole. Les habitations de pierre sont celles des ouvriers d'Arthandre, de Ménéxène et de Tanbukdra, que nous avons mobilisé. Lorsqu'ils déserteront le chantier, dans onze lunes, selon le traité, ces maisons seront vôtres. Nous avançons à une allure infernale, et la forteresse pourra être, à cette vitesse, achevée dans quatre mois.

Mais descendons, voulez-vous, je vais vous montrer tout cela de plus près.

Alors que les Elus de Brak gravissait la dune, les deux Palatins la dévalèrent, tandis qu'Aquilodon abreuvait Aedric de sujets de discussions divers.

- Vous avez montré votre stupéfaction car j'ai tout de suite reconnu Galtar. Ce n'est pas étonnant, en fait, seigneur Von Seviand. Galtar est un de mes cent premiers sujets. Ses parents étaient de ceux qui m'accompagnaient depuis qu'Hassar m'est apparu. Il a montré des dons pour le combat, et c'est pourquoi nous avons décidé de lui enseigner la magie. Cela peut vous sembler étrange, mais c'est en soi parfaitement logique. Cependant, je ne m'attends pas à ce que vous compreniez, car seuls les initiés de l'Equilibre suivent cette logique. Galtar était mon élève en matière de magie, en fait. Vous seriez étonné de ce qu'il connaît. Ainsi, vous avez dit qu'il était un de vos meilleurs guerriers ? Ca ne m'étonne guère, car il s'était vraiment montré très doué lorsque son premier maître lui avait appris notre danse de guerre.

Mais parlons de notre traité. Vous avez évoqué ma sagesse, mais je ne suis pas un sage, sire Von Seviand, loin de là. Je n'ai suivi que les voies de l'Equilibre lorsque j'ai signé le traité avec votre général. Le combat éternel ne s'encombre pas de chose comme la sagesse ou le courage. Il n'y a que la guerre et Hassar le Médiateur. Pour ce qui est de Prévèze, sire Targaf et Kintar le barde devrait déjà être revenu, mais leur dernier rapport m'a informé que la Comtesse Héléna rencontrait des problèmes, et qu'ils ne l'avaient pas encore rencontré. Il n'ont pour le moment négocié qu'avec un certain capitaine Valdès de Méthone, et la conseillère Alïna d'Ald'Rhune.

Quant à la Claymore de Brak, l'arme légendaire de Meggido l'Elu, non, je ne vous la céderai pas. Elle est la marque du maître de Zakinthe, et si un nouveau Palatin veut monter à la tête de la Province, il doit techniquement l'arracher aux doigts morts de son prédécesseur. Je n'ai pour ma part pas connu le seigneur Kaamos, mais je crois que lui-même n'a jamais touché la Claymore.

Je n'ai pas, comme vous l'avez dit, l'intention de laisser la domination commerciale et militaire de l'Empire à son Altesse Fardall et aux Palatins Héléna Ianoss et Babka Irvin. Je ne suis pas à la tête des tribus de Zakinthe pour rien, sire Von Seviand. Dans quelques années, Arthandre sera aussi puissante, civilisée et influente que la cité Impériale. Et toutes les terres de Zakinthe seront à son image.

Ils étaient arrivés en bas de la dune. Aquilodon se dirigea vers les maisons, suivit de l'inquisiteur, puis il parcourut les rues jusqu'au temple de Brak.

- Nous voici devant le temple de votre dieu, sire Von Seviand. Nuos avons achevé la statue il y a deux jours, mais vous entrerez plus tard. Allons plutôt dans l'ambassade, pour discuter.

Ils marchèrent encore quelques mètres pour arriver devant la porte de l'ambassade, où Aquilodon entra, et se dirigea vers un bureau, où il s'assit dans un trône de chêne. Il en désigna un autre à Aedric, et reprit, intarrissable.

- Je dois vous avertir que nous sommes invités à un conclave à Orchomène, en Mésomnon, par le Palatin Xanis. Je ne sais si vous avez reçu sa missive, étant donné que votre départ date de quelques jours, et que je n'ai reçu celle-ci qu'hier. Aussi pouvez-vous la lire.

Aquilodon tendit un parchemin à son confrère, parchemin sur lequel était inscrit le message de Xanis de Draziva.

Spoiler :


- Je pense que nous pourrions faire la route ensemble, si vous désirez vous rendre à ce conseil et si vous supportez la présence d'un Basilic à nos côtés. Je pense que ce que je viens de vous dire fait beaucoup à assimiler, aussi je patienterai si vous désirez murir vos réponses.

Le Prophète s'adossa confortablement au dossier de son siège et croisa les jambes, sûr de lui. Il dominait parfaitement la situtation, et ses troupes embusquées un peu partout dans et autour de la cité étaient prêtes à agir au moindre problème. Dehors, les bruits du chantier était rassurant, assurant Aquilodon que la ville ne subissait pas les assauts des Elus de Brak.

****************************

Galtar fit un sourire narquois à Vautour lorsque celui-ci tenta de l'énerver. Il lui rétorqua, crachant presque ses mots :

- Veux-tu que je te refasse encore une beauté, Vautour ? J'en serai ravi. Mais par compassion pour ton visage déjà laid, ce n'est pas lui que je frapperai, cette fois. Ce qui ne veux pas dire que ça fera moins mal. Je te conseille de rester à ma hauteur, rapace, sinon ta virilité pourrait courir le risque d'être broyée d'une poigne de fer, au sens propre.

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Assis confortablement sur son siège, Aedric écoutait le géant, quêtant le moindre de ses mouvements, car Aedric ne se le cachait pas, il avait un folle envie d’abattre le géant et de s’emparer de l’arme de Meggido, il était le nouvel élu de Brak .Instrument de sa volonté dans cet empire qui tombait en ruine. Le palatin Thassopolien s’était aperçu que le prophète ne manquait pas d’ambition loin de là. Et ça plaisait énormément à l’inquisiteur .Tant que cette ambition n’empiétait pas sur la sienne bien entendu. Se grattant la nuque il repris la parole avec toujours la même arrogance dans sa voix :

Aquilodon, vous pouvez bien m’appeler comme il vous plaira, la politesse, le protocole, le respect, toutes ces choses sont bonnes pour les faibles et les courtisans. Je suis l’incarnation de la volonté du Dieu de la force, de Brak le tout-puissant. Je ne m’encombrerais pas de politesse ou de pitié seule la force compte en ce monde.

Bref poursuivons géant, vos bâtisseurs ont fait un travail exceptionnel, je reconnais bien là la grandeur de la province de Meggido, juste un petit détail, je ne crains que Dunamopole ne corresponde en rien à ce que je désire faire de cette endroit, ainsi dés que vos hommes auront quitté les lieux cette sympathique bourgade changera de nom.

Je m’aperçois avec bonheur que vous ne manquez pas d’ambition Aquilodon, vous comptez concurrencer les autres provinces de l’empire, alors que votre province est à genoux, c’est amusant, si vous avez besoin d’aide je me ferai un plaisir de vous en apportez. Mais à ce que j’ai vu vous feriez mieux d’un peu mieux vous occuper de vos troupes, du moins si vous ne voulez pas être un boulet dans nos futurs manœuvres en commun. A moins qu’elles ne soient déjà améliorés depuis leurs passage à Nardogord mon ami. Quand à notre cher empereur je pense qu’il ne sera pas bien difficile de lui faire concurrence, la dynastie actuelle s’effondre peu à peu, plus personne ne fait attention à l’empereur de nos jours .Dans tout l’empire, des seigneurs se dressent contre l’empereur, j’ai rencontré il n’y a pas si longtemps de ça un certain Tanguy de Nothaume qui se disait à la tête d’une coalition contre Fardall si vous voulez mon avis nous allons rencontrer des changement dans les temps à venir. De grands changements…
Quand au concile chez ce Xanis… Je dois vous avouez que ce genre de pourparler avec une bande de politique ne m’intéresse absolument, si je suis la ce n’est pas par gout de la diplomatie mais pour voir à quoi vous ressembler Aquilodon , et pour le plaisir d’en savoir plus sur votre sujet. Mais Thassopole se fera un plaisir d’envoyer un représentant Konk en sera honoré si vous voulez mon avis. Je vous chargerais donc de transmettre mes salutations à notre cher collègue. Tandis que Konk se chargera de protéger nos intérêts...

Vous m’excuserez de cette absence mais j’ai une province à diriger, et depuis mon élection, je n’ai passé plus d’un mois dans ma province et j ai des réformes à menées, une armée à levée et une flotte à bâtir et des cathédrales à bâtir, je n’ai pas les temps de jouer au parfait politien…


Tout en parlant il regardait par la fenêtre, la mer s’étalait au loin,des navires voguaient au loin Aedric reconnut un navire de transport thassopolien, un navire de transport pour être exact. Il devait transporter la future garnison de la ville, il arborait un pavillon blanc pour éviter tout malentendu. Aedric soupirât, sa faisait longtemps qu’il ne s’était pas battu. As’elarith et lui-même avait soif de sang, mais l’inquisiteur le savait bien, avant de repartir au combat. Il fallait se montrer patient …

*******************************

Vautour ricana : Ce n’est pas parce que tu as eu de la chance la dernière fois qu’Orfange te protégera toujours , tu est toujours un misérable hybride ,alors que j’appartiens à la grande race des célestiales quand à tes soi-disant poings d’acier,sache que tu n’est pas le seul à pouvoir t’offrir les services de artisans de grandeur Von Seviand.
Tout en disant sa dernière phrase, il montra sa main droite, on avait rajouté sur chaque doigt, une extrémité en fer, tel une lame … Les serres du vautour.Konk écoutait la conversation sans en avoir l’air. La rivalité était un bon moyen de s’améliorer, mais si la discussion tournait mal ,il interviendrait en conséquence.

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Aedric se permettait d'insulter le géant ! Quelle audace ! Quelle outrecuidance ! Le Prophète l'aurait pour un peu attrapé et fracassé sur le sol, tel une vulgaire poupée de porcelaine.

- Je vous rappelle, Aedric, que vous n'êtes pas ici en pays conquis. Vous avez de la chance d'être ici en allié, car je serai tenté de vous faire ravaler vos insultes à notre encontre. Cependant, ce combat, bien qu'intéressant, n'aurait d'intérêt ni pour Thassopole, ni pour Zakinthe. Je ne tolererai pas que vous m'insultiez, moi et mes sujets, en vous vantant de vos mérites, vous, prétendus républicains.

Aquilodon s'était dressé de toute sa taille, et une lumière quasiment divine l'auréolait tout entier, le faisant paraître tel Hassar. La puissance indomptable du géant irradiait de son être, faisant inconsciemment reculer le Palatin de Thassopole. Puis il reprit son aspect normal, et redevint calme.

- Bien. Maintenant, nous pouvons discuter de l'ambassadeur de Zakinthe mentionné dans le traité. Donnez moi les noms des prisonniers encore en vie, et je choisirai parmi eux. Si tous sont morts, excepté Galtar, il sera mon ambassadeur. Vous serez contraint de l'accepter, si vous avez un minimum d'honneur.

*****************************

- Ta gueule, Vautour ! Je peux te tuer quand je le veux, que tu frimes avec tes serres ou non. Mais nous sommes du même contingent. Tu a une chance de cocu, même si ça m'étonnerai que tu sois marié, avec ta face de rat ! Et pour ce qui est de ta race, tu peux te la carrer où je pense, parce qu'elle n'a pour l'instant rien prouvé contre moi, l'hybride.

Galtar avait depuis trop longtemps retenu son langage plutôt cru, et il se tenait encore, par respect pour le général Konk. Il cracha tout de même au visage lacéré du Vautour.

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L'arrogance d'Aedric ,avait finalement perturbait les négociations provoquant la colère du géant.Il s'était dressé de tout son long et sa colère avait dégagé une immense quantité de mana,qui fit reculer Aedric ,mais ce n'était pas la peur qui habitait l'inquisiteur.C'était la surprise ,il avait pris ce géant pour un charlatan ,un beau parleur et un chef profitant de la stupidité de ses fidèles.C'était peut-être vrai mais en tout cas ce type était d'une puissance bien supérieur à la moyenne et Aedric devait bien se l'avouer il était impressionné.Du moins il n'en laissa rien paraitre arborant toujours le sourire narquois qu'il avait aux lèvres depuis le début de la discutions.Il avait de plus en plus envie de se mesurer au géant , de voir l'affrontement entre son marteau le fléau des impurs et l'arme légendaire de Meggido.Tout de fois ça lui été malheureusement impossible.Décidant de faire la même impression au géant il décida lui aussi de dégager une grande quantité d'énergie magique.Et Aedric vit tressaillir le géant. L'inquisiteur se leva et se rapprocha de la fenêtre.Puis il se retourna face à son interlocuteur:

Et bien c'est que les habitants de Zakinthe sont bien susceptibles.Encore un défaut que j'apprécie particulièrement c'est souvent très divertissant.Je tiens quand à moi à vous rappeler Aquilodon,que bien que je ne sois pas en territoire conquis ,je suis chez moi ici.Vous m'avez cédez ce territoire,donc malgré les apparences vous êtes mon hôte et pas l'inverse.Quand au fait que nous ne soyons que des prétendus républicains ,je tiens à vous rappeler que j'ai été élu au palatinat par les seigneurs du Sénat élus tout les septs ans par le peuple lui même.Contrairement à ce que peuvent penser les trois quarts des habitants de l'empire , une république dominé d'une main de fer reste un république.Mais je parle de concept qui vous sont totalement inconnus et nous perdons un temps précieux.
Quand à l'ambassadeur,je dois malheureusement vous rappeler de nouveau deux petites choses,mes prisonniers m'appartiennes vous rappelez vous que vous avez refusez la libération que je vous avez proposée.Il est donc hors de question que vous en disposiez à votre guise en leurs offrant de poste à tout va.Quand à Galtar c'est un soldat de MON armée ,en retrouvant sa liberté il m'a juré fidélité , il n'est plus sous vos ordre Aquilodon. Choisissez votre ambassadeur parmis vos sbires Aquilodon et ne vous approchez pas des miens.Quand à mon honneur je ne crains de l'avoir perdu il y a de ça bien des années pour sauver Nardogod,alors ne le cherchez point,ô Prophéte de l'Equilibre.


Comment cet étranger se permettait de disposer de ses hommes.Il ne manquait pas de toupet.Encore une chose qu'Aedric appréciait mais il devait se montrer implacable aujourd'hui,histoire de montrer qu'on ne pouvait lui marcher sur les pieds.Lui le grand Aedric Von Seviand....

********************************
La violence du discours avait finis par agacé le général.Se retournant vers les deux hommes il hurla:

Fermez la soldat ,je ne supporterais aucune vulgarité dans cette unité.Si vous voulez vous battre je suis à votre disposition messieurs.Des volontaires ?Pour que vous compreniez vous serez aux postes de rameurs ensemble tout le chemin du retour.Quand à toi Vautour garde tes remarques sur les supériorités raciales pour toi.Allez et maintenant on marche en silence, le premier qui ouvre le bec je m'occupe de lui

Konk n'était pas en colére ,il voulait juste faire bonne impression aux habitants de Zakinthe.Il représentait la République après tout il ne pouvait laisser ses hommes s'insulter sous l'étendard

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Von Seviand se moquait de lui ! Il n'avait même pas lu le traité, ou bien était-il complètement stupide ? Aquilodon, d'un geste nonchalant, dominant parfaitement sa colère, saisi une des copies du traité, posée sur une table, non loin de là.

- Je suis désolé Von Seviand, mais ces terres appartiennent à Zakinthe tant que toutes les clauses du traité ne sont pas respectées. Or, elles ne le sont pas, et je suis encore ici chez moi. Dois-je vous rappeler les conditions fixées par le traité que le général Konk a signé en votre nom ? Il faut croire que oui. Lisez donc ceci.

Le Prophète tendit le parchemin au Palatin de Thassopole. Il y était écrit, avec le sceau de Thassopole et celui de Zakinthe :

Accord Thassopole-Zakinthe





Par le texte suivant, les gouvernements des deux provinces jurent sur l'honneur et sur les Dieux de ne commettre aucun acte belliqueux l'un envers l'autre. Et ce tant que cet accord sera en vigueur.
Les deux palatinats s'engagent aussi à soutenir l'autre dans ses actions militaires, aussi bien offensive que défensive si et seulement si ces actions militaires ne menace aucun engagement pris avec une tierce puissance.

Cet accord n'entrera toutefois en vigueur qu'aux conditions suivantes :

- Le palatinat thassopolien doit abandonner toutes idées de représailles contre Ménéxène et Zakinthe.
- Le palatinat de Zakinthe cède à la République de Thassopole une enclave situé au bord de la mer à l'endroit le plus proche à vol d'oiseau de la cote Thassopolienne. Cette enclave ne pourra étendre son influence en dehors de son territoire initial, auquel cas elle sera réintégrée à Zakinthe par la force. Ce territoire est possésion du Sénat et de la République et non du palatin de Thassopole. Le chef de cet enclave se doit de jurer devant Brak ou le dieu qu'il vénère qu'il ne menacera Zakinthe d'aucune façon. La construction de l'enclave sera aidée par les ouvriers de Zakinthe pendant une année. Les autorités thassopoliennes n'auront aucun droit sur ces ouvriers, et ce traité sera considéré comme caduc si quelque mal leur est fait.
- Thassopole s'engage en échange à aider l'armée de Zakinthe à lutter contre les anarchistes du désert prévézien à condition d'avoir l'approbation des autorités prévéziennes au préalable.
- Le Palatin de Thassopole s'engage personnellement à faire légaliser la religion qu'est l'Equilibre, et ce dans un délai de six révolutions lunaires.

- Un prisonnier Ménéxen devra être libéré en Nardogord, et servir d'ambassadeur de Zakinthe à Thassopole. Les autres prisonniers resteront la propriété du dirigeant de Nardogord.

Général Maelir Konk, au nom de la République de Thassopole et de son Palatin Aedric Von Seviand.

Sire Aquilodon de Ménéxène, Palatin de la Fraternité de Zakinthe.


Lorsque Von Seviand eut fini sa lecture, Aquilodon reprit.

- Vous devez encore, comme vous pouvez le lire, libérer un de mes hommes que vous avez fait prisonnier. Et faire légaliser l'Equilibre dans moins de cinq mois. Pour ma part, j'ai déjà réquisitionné ces terres et commencé à construire cette ville avec mes ouvriers. Elle ne vous appartiendra totalement que lorsque vous aurez de votre côté honorer vos engagements, et je ne reviendrai pas là dessus.

Même si vous avez perdu votre honneur, vous avez une fierté, Von Seviand. Mais ne me prenez pas pour un imbécile. Je ne suis pas un barbare qui abuse de la crédulité des autres. Vous êtes un dictateur, même si vous avez été élu. Je ne ferai pas de commentaire, étant donné que ma montée au pouvoir est encore moins démocratique que la vôtre. Mais je ne me voile pas la face. Si vous voulez que nos négociations portent leurs fruits, abandonnez votre attitude arrogante avec moi, car vous n'êtes en aucun cas mon supérieur. Je ne suis pas votre serviteur, humain, et aucun de mes sujets ne l'est.

Alors que le géant remettait, bien qu'inutilement, Aedric à sa place, un corbeau s'engouffra dans le bureau, et alla se poser sur le poing du Prophète. La réponse du Palatin Xanis. Enfin. Aquilodon n'approuvait pas la lenteur de ses confrères, mais tant pis.

- Permettez que je lise ceci.

" Mes respectés confrères,

Fort de la présence de la majorité d'entre vous, je vous propose de nous réunir en la Tour Blanche d'Orchomène dans exactement deux lunes à compter de ce jour.
Ceci vous laissant comme à moi le temps de terminer les affaires en cours et de mettre en place tous les préparatifs nécessaires à cette rencontre.

Les plaines à l'Est de la cité son à même de fournir un terrain d'atterrissage pour une délégation désireuse de se déplacer par la voie des cieux, Mesomnon ne pouvant, à mon grand regret, fournir à l'heure actuelle de port d'attache.

Xanis, Patriarche de Draziva, premier Palatin de Mésomnon l'Unie.
"


Un message simple et clair. Ce Palatin ne s'embarrassait pas avec la courtoisie. Fort bien. Le Prophète tendit la lettre à Aedric.

- Ceci vous est aussi destiné. Etes-vous certain de ne pas vous rendre à cet important concile ? Je ne doute pas que le général Konk fera parfaitement l'affaire, cependant, étant donné la rapidité avec laquelle il m'a convaincu. C'est un excellent élément, Von Seviand.

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Aedric se mit à rire ,un rire franc ,beaucoup moins sinistre que ses ricanements habituels ,arrachant au palatin de Zakinthe un regard noir.

Je vois que vous ne tomberez pas dans mes pieges.Dit il en lançant nonchalement la copie du traité qu'il tenait en main.Et c'est bien dommage.Mais comme je l'avais déjà remarqué vous n'êtes pas comme votre prédécesseur.Vous parler d'arrogance ,oui je le suis c'est dans ma nature , je suis né et je mourrais comme tel n'y voyez aucun manque de respect.Tout de fois je tiens à vous rappeller que si vous avez encore la tête ent re vos deux épaules c'est que Konk a préféré la négociation ,je ne doute pas de vos valeurs en combat mais vous auriez sans doute eu du mal a vous débarrasser de sa division.Quand aux prisonniers encore vivants il s'agit pour la pluspart de gobelin je n'ai pas de liste précise juste leur chef Zar'Ar nam ,qui me sert de dresseur pour ma ménagerie tandis que ces fréres servent de nourriture.Quand à Galtar je vous le répete vous n'y toucherez pas...
Quand à ce concil comme vous l'avez remarqué je ne suis pas diplomate seigneur palatin, je préfére donc envoyé quelqun de plus compétent que moi.Je pense que nous nous sommes bien expliqué et que nous pouvons mettre fin à cette entretien.Quand à la légalisation de l'Equilibre sachez qu'il suffit que j'en donne l'ordre et se sera fait c'est l'avantage d'etre le bras droit de sa Sainteté le Grand prétre.

Maintenant qu'il savait à quoi ressembler cet Aquilodon Aedric pouvait repartir à Anaphe le coeur léger ,et il garderait un exelent souvenir de leur rencontre

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Aquilodon avait réussi à passer le test de cet individu qui ne lui plaisait guère. Aedric, lui, n'était pas parvenu à passer le sien, mais il semblait s'en moquer. Le Prophète n'allait pas le laisser usurper les droits de Zakinthe, et il reprit, virulent malgré le ton plus conciliant de l'inquisiteur.

- Vous n'avez pas à me tendre de pièges, sire Aedric. J'exige que vous contactiez le seigneur Thangorthorim de suite, et je renoncerai à Galtar. Quant à la division de vos "Elus" de Brak. Sachez que c'est plutôt parce j'ai MOI choisis la négociation qu'elle existe toujours. Je me demande encore si je n'ai pas fait une regrettable erreur. Si vous légalisez dans les jours qui suivent l'Equilibre, je me rendrai à la Corporation du Culte pour y entrer, je renoncerai à Galtar et aux autres prisonniers. Mais vous n'aurez cette cité que lorsque vous vous serez décidé à m'aider à reprendre la frontière, ou que j'aurai reçu un refus de la part du Palatinat prévezien.

Considéré vous comme averti, sire Aedric. Je ne suis ni un imbécile, ni un faible, ni un charlatan. Trahissez vos engagements et vous connaîtrez ma colère. Si vous n'avez rien à ajouter, vous pouvez disposer. J'aimerai recevoir Galtar, dusse-t-il être accompagné d'un autre de vos hommes. Vous pouvez vous reposer, vous et vos hommes, dans des maisons construites à cet effet, car j'imagine que vous n'allez pas repartir aujourd'hui. Vous n'avez pas fait ce long chemin pour quelques heures ici, à moins que vous ne soyez victime de quelque folie.

Bref, passez une bonne journée, et faites moi parvenir le nom de votre envoyé à Mésomnon dans les plus brefs délais, je vous prie.

Aquilodon se rassit et prit un parchemin vierge, puis commença à rédiger une réponse au Palatin Xanis, guettant tout de même une réponse de la part du seigneur Von Seviand.

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Garder votre colére pour ceux que vous pourriez vaincre seigneur Aquilodon.Vos pitoyables menaces ne m'effraie absolument pas , je suis à la tête de la province la plus riche de Kalamaï , et bientôt la plus puissante considérez vous honoré de ne pas être le premier souverain à perdre ses terres face aux gardes républicains.Vous m'avez l'air d'être un grand guerrier et un puissant mage, et pour cela je vous respecte et je souhaite que nous gardions de bonne relation , non pas pour vous ,mais pour la province de Brak que vous représentez.Les enfants de Brak se doivent de marcher côte à côte pour purifier ce monde de la fange qui l'englobe.L'hérésie qui vous sert de religion me parait tout de fois acceptable grand prophète.C'est pourquoi je vous remet ce-ciil fouilla dans son manteau rouge et lui tendis un parchemin qui portait le symbole de l'inquisition un crane croisé d'un I majuscule sur lequel était écris:

Spoiler :


Ce-ci devrait suffire mon sceau est dessus il suffit donc de vous présentez à la corporation du culte et de leur remettre de ce parchemin après votre inscription.Si tout cela ne suffis pas prevenais moi le plus rapidement possible j'enverrais une missive au Grand prêtre sur le champs.Quand à vous aider à reprendre la frontière je vous l'ai déjà dis les hommes sont mobilisé et prêts à combattre.Je vais donc vous laissé je pense que sa ne vous fera plus plaisir qu'autre chose Prophéte.A bientôt.Il se retourna levant la main en l'air en signe d'adieu.
Quelques minutes plus tard, Konk ,Galtar et Vautour se présentait devant le palatin de Zackinthe.Konk avait enlevé son casque tandis que Galtar et Vautour portait des tabards arborant une tête de sangliers ,le symbole de Nardogord et des Von Seviand.

Konk prit la parole en premier tout en s'inclinant poliment:
[b]Nous revoilà de nouveau face à face sire Aquilodon,c'est un grand honneur pour moi.Le seigneur Aedric a souhaité que mon lieutenant Vautour et moi même surveillent cet entretien.Pour des raisons que j'espère que vous comprendrez.On m'a fais part du fait que nous voyagerons ensemble vers Orchomène.J'en suis honoré.Je supposes que Sire Aedric vous en a fait voir de toute les couleurs et que vous devez être passablement énervé.Je m'excuse au nom de mon peuple pour son arrogance, vous savez depuis tout jeune il est comme cela et sa nous a valut de nombreux ennuie dans le passé et puis mine de rien il est encore jeune.Je suppose que vous voulez parlez à Galtar je ne vous embêterais pas plus longtemps que ça avec mes discours.[/b]Dit il d'un sourire poli.Il fit un signe à Vautour et les deux soldats se mirent au fond de la salle pour ne pas gêner les retrouvailles entre Galtar Poing d'Acier et son ancien maitre.Les deux soldats prêts à intervenir à la moindre suspections.

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Aquilodon fut agacé par les dernières vantardises de l'Inquisiteur, mais il prit le parchemin et le copia rapidement. Puis Aedric sortit, de sa demarche que le Prophète haïssait déjà, et ses trois officiers entrèrent. Galtar s'inclina, tout comme les deux autres, et ce fut Konk qui, le premier, brisa le silence.

Nous revoilà de nouveau face à face sire Aquilodon,c'est un grand honneur pour moi.Le seigneur Aedric a souhaité que mon lieutenant Vautour et moi même surveillent cet entretien.Pour des raisons que j'espère que vous comprendrez.On m'a fais part du fait que nous voyagerons ensemble vers Orchomène.J'en suis honoré.Je supposes que Sire Aedric vous en a fait voir de toute les couleurs et que vous devez être passablement énervé.Je m'excuse au nom de mon peuple pour son arrogance, vous savez depuis tout jeune il est comme cela et sa nous a valut de nombreux ennuie dans le passé et puis mine de rien il est encore jeune.Je suppose que vous voulez parlez à Galtar je ne vous embêterais pas plus longtemps que ça avec mes discours.

- C'est également un honneur pour moi, général, de faire la route avec vous. Je ne suis nullement énervé, quoique votre maître se comporte d'une bien futile façon. En effet, j'aimerais m'entretenir avec Galtar, et nous aurons tout le temps de parler en allant vers Orchomène. Approche, Galtar, et raconte-moi tout ce qui t'est arrivé depuis mon départ pour Prévèze.

Poing d'Acier s'approcha, fier, et plongea son regard dans les yeux du Prophète, de façon à ce que celui-ci puisse y lire la haine. Il prit la parole d'un ton neutre et monotone.

- Juste après votre départ, le lieutenant Grodor a requisitionné les esquifs pirates des tribus côtières, pour nous envoyer assaillir les terres de Nardogord, que l'on disait fort riches. Mais, lorsque nous avons débarqué, les forces Thassopoliennes nous attendais. Ce fut une véritable boucherie, sire Aquilodon, et je n'exagère pas. J'ai vu un à un tomber mes compagnons d'armes, dont certains étaient comme des frères pour moi. Puis j'ai été assomé et capturé, alors que Grodor et son régiment d'élite se repliaient sur les esquifs restants. On nous a emmené à l'Arène de Nardogord, où l'on a massacré tous les survivants, sauf quelques gobelins et moi. Puis on m'a entraîné pour les jeux suivants, et j'ai vaincu le champion en titre de Nardogord, le Sabre. Mon seigneur, Aedric Von Seviand, m'a nommé lieutenant de la division des Elus de Brak en récompense de mes exploits guerriers. Tout comme le Vautour, à qui j'ai infligé de voyantes blessures. Puis mon maître nous a désigné comme escorte pour une mission diplomatique en Zakinthe. Et me revoici.

Aquilodon regardait fixement son ancien apprenti, devenu si arrogant, si haineux, lui qui était si appliqué, même si peu doué. Le Prophète sentit la colère l'envahir, pour Von Seviand, pour Grodor, qui lui avait fait perdre Galtar, celui que l'on nommait maintenant Poing d'Acier.

- Très bien, Poing d'Acier, dit-il en crachant presque de mépris, tu as trouvé la gloire. Mais connais-tu au moins toujours la foi ?

- Je sers, Brak, notre maître à tous.

- C'est fort dommage, Galtar. Fort dommage... J'espère que tu sauras assumer les conséquences de ta trahison envers moi. Selon la loi impériale, tu es un traître, et j'ai droit de mort sur toi. Vis pour le moment, mais sache que je n'aurai nulle pitié pour toi à la moindre incartade de ta part, au moindre geste que tu feras contre Zakinthe ou Ménéxène. Pars, maintenant, libère ma vue de ta face qui transpire la traîtrise.

Galtar adressa un sourire narquois à son ancien maître. Puis il s'inclina avec toute l'hypocrisie dont il était capable, et esquissa le salut des fidèles de l'Equilibre, comme une insulte au géant, qui grogna de colère. Puis le semi-géant sortit, attendant Konk et le Vautour dehors.

- Veuillez m'excuser d'avoir ainsi parler à un de vos hommes, général, mais l'honneur est pour nous quelque chose de sacré, qu'on en ait ou pas. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais vous demander de sortir, car des affaires urgentes m'attendent.

Une fois qu'il furent sorti, Aquilodon reprit avec entrain la missive qu'il destinait au seigneur Xanis.

Sire Xanis,

Je viendrai en personne à votre conclave, accompagné du Basilic, qui vous fournira, je pense, un intéressant sujet d'étude. Je serai accompagné par une suite de cinq personnes maximum.

J'ai aussi le regret de vous annoncer que le Palatin Aedric Von Seviand de Thassopole ne sera pas présent en personne, car il prétexte des affaires plus importantes. Je l'ai cependant persuadé d'envoyer un émissaire, et il a suivi mon conseil, car cet émissaire n'est pas des moindres. Il se nomme Maelir Konk, et est le général des Elus de Brak, division d'élite du royaume de Nardogord.

Avec mes respectueuses salutations,

Aquilodon Hurta Nar'Kaïn, Palatin de Zakinthe



C'était la première fois depuis longtemps qu'Aquilodon écrivait son nom complet, mais les circonstances diplomatiques l'imposaient. Il se devait d'être franc avec Xanis. Il roula le parchemin et appliqua le sceau de Zakinthe, puis il appela un de ses corbeaux, et l'envoya à Orchomène. Il saisit ensuite un deuxième parchemin, et commença à écrire.

A l'intention de Sa Sainteté Thagorthorim :


Votre Sainteté,

Vous avez forcément entendu parler de moi. Je suis Aquilodon de Ménéxène, Prophète de l'Equilibre, déclaré hérétique par votre sainte Eglise. Cependant, aujourd'hui même, le seigneur Aedric Von Seviand de Nardogord m'a remis le message que voici, me permettant de pratiquer librement ma religion qui, en fait, ne quitte même pas le Panthéon que vous-même vénérez et servez. Vous trouverez ci-joint le dit édit.


Aquilodon prit une boîte de bois, où il glissa le message d'Aedric. Puis il reprit son écrit.

Il est convenu que je rejoigne l'Eglise Kalamaïenne, afin de faire connaître ma religion, et d'oeuvrer pour la piété dans l'Empire. J'accepte de me plier à vos ordres s'ils ne me font ni trahir les dieux, ni mes croyances, ni mon peuple. Par cette missive, sachez que je désire rejoindre votre sainte Corporation. Je ne puis actuellement pas venir vous voir en personne, mais j'espère que mes obligations palatinales me le permettront bientôt.


J'espère que vous avez lu cette missive avec plus de joie que de colère.

Que les dieux vous bénissent,

Sire Aquilodon de Ménéxène.


Le géant appliqua là aussi son sceau sur le parchemin, et le glissa également dans la boîte de bois, qu'il posa au centre d'un cercle qu'il traça dans la poussière. Il récita des incantations visant à garantir l'hermétisme de la boîte à tout autre que le Grand Prêtre. Puis il fit appeler Jagdal, qui arriva au bout de quelques minutes.

- Vole vers la cité impériale et trouve le Grand Prêtre. C'est un nain nommé Thagorthorim. Confie-lui ceci, ou confie-le à un subordonné qui lui donnera. La boîte est hermétique, et seul le Grand Prêtre pourra l'ouvrir, de toute façon. Maintenant, va ! Et ne me déçois pas.

- Bien, maître.

Manacim jaillit de l'ambassade et s'envola vers la cité impériale.

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Aedric avait visité l'intégralité du site de Dunapole.Il avait passé un temps incalculable , dans le temple de Brak de la cité.Il s'était laissé imprégné de toute la puissance de la terre qu'il l'entourait ,Aedric le sentait bien si Brak était une province c'était bel et bien Zakinthe.Son énergie se ressentait, a chaque courant d'air,à chaque vague.Brak était là autour d'eux les scrutant de ses yeux divins.Mais étrangement le dieu resta muet , Aedric ne l'avait pas entendu depuis un certain temps.Quand il était jeune il l'entendais souvent , il s'était toujours demandais si cette voix qui lui chuchotait dans la tête était bien le Dieu de la force, ou bien une quelconque créature doué de pouvoir psychique.Son coeur n'était pas prêt à l'époque.Mais sa foi avait grandis en même temps que lui veillisait.Il était en pleine méditation lorsqu'on lui apporta une missive qui venait de Thassopole.Ce fut un jeune messager qui paraissait apeuré à l'idée de déranger Aedric durant sa prière.

Une...une missive en provenance de Thassopole, mais étrangement elle porte le sceau impérial.

Aedric fut surpris se relevant immédiatement , il arracha la lettre des mains du messager, et le congédia.Il se rassit calmement.Et lut la missive.

Mon petit Aedric je t'envoi une lettre qui vient de la cité impériale.tu as encore fait des bêtises petit fripon.Quand tu auras finis pense à venir prendre le thé...
Aedric poussa un soupir , ce Siegfrreld ne changerait donc jamais hein,son manque total de respect de la hiérarchie lui sortait par les yeux,mais il restait un homme que l'inquisiteur respectait pour ses talents de tacticien et de meneur d'homme.Sans lui Aedric ne serait rien aujourd'hui...

S'emparant du deuxième parchemin qui était enroulé dans le premier il lut.

Spoiler :


Il fila alors vers le bureau d'Aquilodon en espérant qu'il serait là.Il entra bruyamment dans la pièce ce qui lui valut un regard noir su géant.Il lui envoya le parchemin .

Regardez ça mon ami,finalement nous ferons peut être voyage ensemble , ça risque d'être amusant...

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Aquilodon repoussa calmement le parchemin de son bureau. Il se leva, regarda Aedric dans les yeux et parla, un sourire aux lèvres.

- Je vous attendais. Je suis déjà au courant, Von Seviand. Ne vous alarmez pas. Je suis même prêt à partir. Que vos Elus de Brak se dépêchent, nous levons le camp. Je ne vais pas m'encombrer de délégation, pour ma part. Ukrimos, mon fidèle Basilic, suffira. Je pars immédiatement. Vous me rattraperez en route.

Sans attendre plus de réponse, Aquilodon sortit de l'ambassade, suivi du Basilic géant, qui renifla légèrement Aedric au passage, tout en avançant de sa démarche de fauve. Il arriva à l'air libre, près du maître-fort, qui s'éloignait déjà de Dunamopole, vers la capitale impériale, où étaient Jurkud et Jagdal. Enfin il reprenait la route. Ces deux derniers mois à surveiller la paperasse de Zakinthe l'avaient lassé, et il était grand temps de se dégourdir les jambes, et de délier sa langue devant les grands de Kalamaï. Au loin, il entendit le cliquetement des armures des Elus. Ils le rattraperaient sûrement bientôt.

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Le bruid sourd et angoissant des tambours de guerre firent frémir les lieux durant un long moment.
Il était encore en Thassopole lorsque trente des gobelins restés au pays arrivèrent,tenant un mot bourré de fautes d'orthographe,un pillage,simple et bestial,il n'y avait aucune nouvelle des civils,et déjà le Shaman invoquait les pires forces des montagnes qu'il puissent connaître : les dragons.
Il était finalement parvenu à en invoquer un,qui lui servait de monture,plus confortable qu'un troll.
Les golems de chairs précédaient la marche des trolls et des élémentaires,eux-mêmes précédés des fous de guerre,puis des orques,puis des hobgobelins,puis des gobelins,puis des brigands qui empoisonnaient déjà leur flèches et suivis par les ours affammés.
Zwiffy détenait enfin ses cinq mille hommes,tous prêts à combattre.
Il descendit brutalement de son dragon et se fit escorter par un fou de guerre richement décoré,probablement une sorte de général...

Vou mazakray gobos pou' anvoahiay mayzaje a moa.
Moa aycoutay,mé moa praissay.

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Etrange cortège que vit apparaître le vieux pêcheur. En fait, étrange armée. De répugnantes machines issues de la nécromancie marchaient aux côtés de véritables hordes de gobelins, de hobgobelins, de trolls, d'orques, et d'un minuscule shaman sur le dos d'un immense dragon. Le pêcheur, bien que terrifié, ne montra pas sa peur. Le shaman, dans un étrange baragouin, exigeait de rencontrer le chef, mais Aquilodon était déjà parti depuis quelques jours. Celui qui avait ordonné de "mazakray gobos" devait être Hufat, qui n'était pas loin d'Arthandre, actuellement. Le pêcheur informa donc son visiteur à l'air malfaisant, pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait pas servir de dîner à un dragon.

- Vous devez aller voir le Lieutenant Hufat, au camp de Ménéxène, près d'Arthandre, vers le nord. Le Prophète Aquilodon est parti depuis plusieurs jours pour une audience au Sénat Impérial, en tant que Palatin : il n'est probablement pas à l'initiative du massacre. Je vous le dis, allez trouver Hufat et laissez-nous pêcher, nous sommes innocents !

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Le gobelin tapota son dragon tandis que ses fous de guerres prenaient un malin plaisir à écarteler les pêcheurs un à un,sauf celui qui papotait plus que les autres.
Il ordonna à un orc de l'attrapper,faute de taille et de force,et qu'on le projète à terre.
Un fumet familier envahi les ponts de pêche en bois qui déjà s'écroulaient lamentablement dans l'eau froide et rougie par le sang des pêcheurs.

DOUKAYLAY LA RAYHUNION ?!
MOA VOULOARE VOARE AK...Aki...KIKIDOLON ?...

Un gobelin s'approcha et tandis une feuille de papier,avant de rammasser un petit papier cachant une sorte de friandise au chocolat en s'écriant de joie : Shokobon ! puis de détaler dans le reste des troupes,se la pétant clairement.
Il ne plaisait pas vraiment à l'orque de marcher et se déplacer mais il s'était fait attaquer et des gobelins innoffensifs furent tués.

BON ! DOUKILAY AKILODON ?!

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Quelques minutes passèrent puis un gobelin se détacha du groupe et traduisit une partie du message.
Le shaman souria,descendit et planta nonchalamment son bâton dans le ventre du pêcheur et lui retirer le coeur.
Lorsque le corps sans vie du vieux bonhomme toucha le sol,le dragon happa le petit morceau de viande et lui et son cavalier purent repartir,accompagnés par l'armée,qui savait bien qu'on y allait en pacifiste,mais qu'ils risquaient d'être attrappés et tués s'ils se séparaient trop...sauf les trolls,qui,eux,ne réfléchissaient pas.

Sayna Ympayriâl...

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Sans transition avec les précédents posts



L'Elfe avait répondu favorablement à l'invitation du Rouge. Visiter Thassopole, une contrée éloignée de la Capitale, lui donnait peut-être une autre vision de l'Empire. Et puis, c'était sur le chemin du retour, pour rentrer en Outre-Mer.

Aedric choisit de d'abord passer dans un lieu dont Irkos avait déjà entendu parler, Dunamopole. D'après ce qu'il avait compris, c'était maintenant un lieu de conflit entre deux provinces impériales, le Thassopole de l'Inquisiteur et la Zakinthe d'Aquilodon, le Pontife qu'il avait déjà eu l'occasion de croiser. L'Elfe se garda bien de prendre parti, il ne le devait pas. Il allait là-bas en tant que simple visiteur.

Malheureusement, et comme Mïlas lui avait répété maintes fois, il devait penser comme un Roi. Sa présence là-bas ne risquait-elle pas de faire jaser ? Être aux côtés d'Aedric ne signifierait-il pas aux yeux de l'Empire qu'il avait choisi un camp ? Il fallait éviter un incident diplomatique. Il fit part de ses réflexions au Rouge, qui chevauchait à ses côtés :

- J'aimerai que ma présence à vos côtés demeurent secrètes, Aedric. Je crains que de me voir à vos côtés ne passent pour une tentative de récupération de votre part, au vue du conflit qui semble s'annoncer entre vous et d'autres. Je ne met pas en doute votre sincérité, votre respect de la parole parait aussi importance que votre arrogance, mais je me dois de conserver de bonnes relations diplomatiques avec chaque Palatin de l'Empire.

Sur ce, arrivant à Dunamopole, il rabattit sa capuche, ne laissant rien transparaitre de son visage.

Dernière édition par Irkos le Sam 31 Déc 2011 - 17:37, édité 1 fois

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La vie se montre parfois particulièrement ironique. C'était le cas en ce moment d'Aedric. Le Rouge était accompagné par le roi d'Outre-Mer. Lui le seul sénateur impérial qui s'était opposé à l'indépendance de la lointaine Nation, s'était vu être pris d'un grand respect vis à vis du chef de ses ennemis. Il allait même jusqu'à voir en lui, le souverain qu'il aurait fallu pour que l'Empire renaisse.

Suivant les conseils d'Aquilodon, Aedric était rentré chez lui. Non pas pour obéir aux derniers ordres de l'Aveugle qui n'allait pas tarder à rejoindre Nucter. Mais bien pour éviter tout problème si Galtar venait à échouer. L'assasinat de l'Aveugle le répugnait. Tuer un pontife de la sorte était abjecte. Malheureusement l'Aveugle avait été trop têtu, il lui avait même proposer un duel. Non il avait fait tout ce qu'il pouvait pour son rival. Qu'il rôtisse en enfer pour avoir été aussi têtu si Brak ne lui pardonnait pas sa faiblesse. le Rouge quant à lui allait régner sur l'Empire et au delà. Il rétablirait la loi de Brak. Et d'où il serait l'Aveugle pourrait s'apercevoir de la grandeur de son erreur.

Dunamopole se dressait enfin face à eux. L'immense forteresse de pierre se dressait au milieu des dunes de sables. La mer non loin, raffraichissait l'air brûlant du désert de Zackinthe. Irkos s'adressa alors à lui.

J'aimerai que ma présence à vos côtés demeurent secrètes, Aedric. Je crains que de me voir à vos côtés ne passent pour une tentative de récupération de votre part, au vue du conflit qui semble s'annoncer entre vous et d'autres. Je ne met pas en doute votre sincérité, votre respect de la parole parait aussi importance que votre arrogance, mais je me dois de conserver de bonnes relations diplomatiques avec chaque Palatin de l'Empire.


C'est donc tout ce que vous inspire la grandeur de Dunamopole ? Unique enclave continentale de la Sainte Thassopole. Vous êtes bien politique pour un guerrier de votre trempe Irkos. Je n'ai aucune récupération à faire de votre présence à mes côtés. M'afficher avec mes ennemis pourrait être un aveux de faiblesse. Je m'en contrefout. Libre à vous de vous cacher. Vous ne serez qu'un simple moine d'Adrien, si ça vous chante.

Les deux compagnons s'approchèrent de la forteresse. La garnison du bastion était en ébulition. On s'attendait à une attaque des hommes d'Aquilodon à tout instant. Un plan très strict avait été établi. Avant même d'avoir put rejoindre la forteresse, des cavaliers de la garde républicaine étaient venus à leur rencontre.


Halte qui va là.

Aedric baissa son capuchon rouge, affichant son éternel sourire.

Aedric roi de Nardogord, souverain de l'île de ...

Mes excuses votre Sainteté. Nous ne vous avions pas reconnu et qui est la personne qui ...

Je me fais accompagné de qui il me chante soldat. Toutefois je vous félicite de votre prudence. Dunamopole est sous bonne garde.

Sans attendre de réponse Aedric éperonna sa monture. Irkos le suivit. Quelque instant plus tard, il se trouvait dans la salle qui était dévolu au palatin à Dunamopole. Sortant une bouteille d'hydromel et deux verres, il les posa sur le bureau. Irkos se tenait en face de lui.

Vous vous tenez là, où le pion d'Aquilodon a tenté de nous voler Dunamopole. Une place de choix. Je vous ferez peut être visiter l'endroit où il se trouve dorénavant. Vous verrez que c'est beaucoup moins agréable. Je supposse que je pourrais vous faire une petite leçon d'histoire. Il y a un an à peine, ceci n'était qu'une vaste dune de sable. Les hommes d'Aquilodon ont ici battit une forteresse, comme il était convenu dans un traité. Un traité de paix, entre Ménéxène la tribu d'Aquilodon et le royaume de Nardogord. Une flotte de soldat aux ordres d'Aquilodon avait débarqué sur nos plages. Mon peuple les a écrasés. Ne désirant pas de guerre entre fidèle de Brak, Thassopole a offert la paix en échange de ses terres. Maintenant Zackinthe tente de les reprendre par tout les moyens.

C'est donc un lieu de conflit plus qu'un lieu de tourisme. Une galère devrait appareiller quand j'en donnerais l'odre pour Thassopole. C'est à vous d'en décider la destination. Anaphe, Nardogord ou que sais-je ... Que voulez vous donc voir en Thassopole Irkos ?

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Aedric accepta de ne pas rendre public la présence d'Irkos à ses côtés, tout en réaffirmant fermement que la politique et son image lui apportaient peu.

- Vous êtes bien politique pour un guerrier de votre trempe Irkos, avait-il même ajouté.
- C'est grâce à ce sens politique que j'ai réussi à fédérer les armées de l'Empire et celle de ma Nation, sans cela nous aurions échoué à repousser les Pirates. Vous devriez essayer de faire preuve de diplomatie, vous n'en sortiriez que plus puissant et sage.

Sur ce conseil amical, ils pénétrèrent tout deux dans la fameuse cité, source de tant de troubles.

- Excusez ma fausse indifférence en ces lieux, croyez-bien que je trouve ce site plus beau que n'importe quel coin que j'ai pu visiter dans l'Empire. Il me rappelle l'Outre-Mer, le climat est plus adouci qu'au nord et la végétation différente. Bien que l'atmosphère reste sinistre, ici.

Le Rouge lui expliqua en un bref résumé historique, qui laissa Irkos dubitatif. L'Elfe le questionna :

- D'après ce que je comprends, cette terre se situe en Zakinthe, territoire qui n'est pas vôtre et que vous avez acquis lors d'un traité. Lequel stipule qu'en échange de la paix, vous posséderiez ce terrain. De mon point de vue, cela ressemble plutôt à du racket, vous arrêtez les affrontements en échange d'un bien. Je ne porte aucun jugement, j'attends juste que vous m'éclairiez sur ce point.
Et je trouve curieux qu'un homme réfléchi et respecté comme Aquilodon s'en prenne à vous de manière si frontal, comme vous semblez le raconter. Si tel était le cas, et si l'accord est officiel, il vous serait plus aisé de saisir le Tribunal Impérial, comme on l'appelle en Kalamai, non ?


Il avait parlé sans animosité, cherchant juste des réponses à ses interrogations.

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Assis tranquillement sur son siége, Aedric avait posé ses lourdes bottes sur le bureau. Il faisait habituellement cela pour provoquer ses interlocuteurs, là il prenait seulement ses aises. Il était chez lui après tout puis si "sa Majesté" ne veut pas être connue comme telle. Il n'allait pas faire attention à son statut. Il se servit un grand verre d'hydromel. En servant à Irkos sans vraiment savoir si les elfes des forêts outremerses buvaient de l'alcool. Puis il répondit aux interrogations de l'elfe de façon tout à fait calme.


Du racket hein ? Du vol, du brigandage, un affreux chantage voir même de l’extorsion. Bien sur oui ça peut vous paraître ainsi. Vous le roi libérateur de l'Outre-Mer, le guerrier de la liberté, venu de si loin pour se libérer du joug d'un empire tentant d'imposer sa culture et ses lois à votre pays. Mais vous et moi connaissons les horreurs de la guerre. Trois solutions se sont offertes à moi après l'assaut des hommes d'Aquilodon. Lancer Thassopole dans une guerre où elle aurait sans doute était victorieuse mais au combien sanglante pour les deux camps. M'écraser comme un lâche et perdre toute fierté. Ou bien tenter de négocier la paix de façon à ce que mes frères tombés pour la défense de leur royaume ne soit pas mort en vain. La seconde était impensable pour un fidèle de Brak. Des deux restantes j'ai choisis la moins coûteuse en vie. J'ai fait preuve d'une générosité énorme envers ce chien d'Aveugle. Je l'ai même intégré à la corporation du Culte.

Aquilodon est un être dévoré par une ambition qui le consume totalement. Il n'a eu cesse d’accroître son pouvoir. Il léché les bottes de toute l'aristocratie impériale. Il s'est servi de Thassopole et maintenant qu'elle ne lui sert plus à rien il va faire en sorte de lâcher tout l'Empire sur elle. Il a pour l'instant tout ce dont il a besoin à part une chose de l'or et Thassopole en regorge.

Quand au tribunal imperial Je m’en méfie comme de la peste. Je m’étais trompé en considérant les natifs comme les pires ennemis de l’Empire, désolé mais vous n’arrivez qu’en seconde position. Les plus dangereux sont cette oligarchie de dignitaires et de magistrats qui me donnent envie de vomir. Ces pseudo-défenseurs de la liberté. Prenez donc notre éminent ambassadeur sa grandeur Babka Irvin. Il vous a certes accordé votre indépendance. Cela ne l’a absolument pas dérangé d’annexer Ingoumen à la mort d’Enguerrand, tout comme ça ne le dérange absolument pas de voir Vénopole sous le joug de de Naxos. Leur amour de la liberté n’est qu’un amour du gain et l’or. Ils vous ont accordé votre liberté parce que c’est comme ça qu’ils pourront mieux vous piller. Une domination économique n’est pas plus agréable qu’une domination militaire. J’ai perdu ma place de pontife car je n’étais absolument pas en accord avec cette misérable oligarchie et ils ont placé cette ordure d’Aquilodon car il servirait mieux leur intérêt. Mon « mauvais comportement » n’est qu’un prétexte. Ils ont laissés un démon régné sur Naxopole pendant des années. L’Empire est fait pour les hypocrites et les lèches –bottes. C’est pour cela que mes ennemis Drogo Ulagan et Aquilodon réussissent toujours mieux que moi. Si je me présente face à ce tribunal, vous pourrez venir m’apporter des fleurs dans une magnifique prison impériale.
Cette Empire n’est plus qu’une vaste farce et je le changerais. Par la force s’il le faut, je vaincrais Irvin, Adola et l’Aveugle. Je restaurais l’autorité impériale. Nous n’avons pas de chef, il a moins de couilles qu’une pucelle elfique. Toute cette élite impériale me révulse au plus haut point … Mais dîtes moi donc que voulez-vous voir en premier sur notre bel archipel.


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Irkos but un peu de l'hydromel versé par Aedric, sans en redemander. Il n'aimait pas tout ce qui pouvait affecter ses capacités physiques et mentales. Cela ne l'empêcha pas d'écouter attentivement ce que lui racontait le Rouge.

- Je comprends maintenant votre point de vue sur la prise de Dunamopole. Bien que je trouve curieuse la réaction d'Aquilodon, qui m'a paru de premier abord calme et réfléchi. Mais l'Empire ne cessera de m'étonner, je le crains.

Il suivit ensuite le reste de son discours, avec étonnement. Il s'était trompé sur l'Inquisiteur.

- Je vous dois des excuses, Aedric. J'ai d'abord pensé que vous n'étiez qu'un guerrier vaniteux qui n'était pas capable de réfléchir sans écarter la possibilité d'un conflit. Mais vos repens face à l'indépendance de l'Outre-Mer et vos propos sur la société impériale me prouvent le contraire. Vous avez des idéaux et des valeurs, et vous exécrez les mêmes vices que moi. Je ne sais pas si ce que vous me racontez est juste, je ne suis pas resté ici assez longtemps, mais le peu que j'ai vu concorde parfois avec votre vision des choses. Nous ne sommes donc pas si différents, en effet.

Il finit son verre, puis finit par demander :

- J'ai entendu dire qu'Anaphe possédait un port grandiose. J'aimerai le constater de mes propres yeux. L'invasion des pirates a démontré de grandes faiblesses dans la manière de nous défendre face à des ennemis marins, je pense qu'il serait profitable que je prenne exemple sur votre flotte. Si bien sûr, il ne vous dérange pas de m'accorder ce privilège.

L’Inquisiteur n'émit aucune objection, et ils partirent donc en Thassopole, à bord d'une navette. Un souvenir remonta subitement à la surface de l'Elfe. Après leur combat, Aedric avait parlé de Dakeyras, un ami qu'Irkos n'avait pas revu depuis longtemps. Il s'enquit de quelques nouvelles :

- Dites-moi, vous ne vous rappelez peut-être pas, mais il me semble vous avoir entendu mentionner le nom de Dakeyras lors de notre dernier affrontement. J'étais trop sonné sur le moment pour relever, mais je viens de m'en souvenir. Le connaissez-vous ? Que devient-il ?

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Il s'était servi un deuxiéme verre qu'il but en écoutant la réponse de l'elfe. Cette dernière était bien moins négative qu'à l'habitué. Voilà que même le roi des Natifs se mettait à lui faire des compliments ça en devenait presque gênant.

Ne vous excusez donc pas. La vision que vous aviez de moi n'était pas forcément la vérité, mais je ne suis pas le genre d'homme à être tendre avec ceux que je considère comme mes ennemis. J'aime me battre et je ne m'en cache pas. La vue du sang m'inspire une sensation proche de la folie. Je suis un fidèle de Brak, la force brute, la souffrance, les combats et les conflits sont mon quotidien et il ne me déplaît pas. Mais c'est un mode de vie qu'on ne saurait imposé à tous. Et même au delà de cette violence exacerbée, j'ai mes propres valeurs. Et je me tiens à celle-ci plus que la plupart des marchands de paix s'y tiennent. Aquildon et les autres n'ont pas tout à fait tord lorsqu'ils me qualifient de brute sanguinaire. Mais les images de tyran et et d'imbécile qu'ils veulent me coller ne sont ni plus ni moins que de la propagande. Quand à la vanité, vous avez sans doute raison. Je suis par nature un être arrogant mais je vous avouerais que face à mes collègues sénateurs c'est plutôt par pur plaisir. Mes opinions n'ont aucune importances à leur yeux, je suis minoritaire. Alors autant faire en sorte qu'ils les entendent en les hurlant haut et fort. Ce qui a en plus le mérite de m'amuser.

Puis le roi, lui demanda la faveur de se rendre à Anaphe pour observer la flotte thassopolienne.

Anaphe hein ? Le charme et l'élégance du Sud. Le climat chaud, la chaleur du Soleil. Le raffinement de la nourriture et de l'architecture. Vous gardez Nardogord pour la fin, c'est un bon choix. Vous n'en serez que plus heureux de retrouver votre cher Outre-Mer. Enfin vous comprendrez ça en temps et en heures. Vous pourrez visiter le port bien entendu. Mais ne comptez pas sur moi pour tout vous montrez Irkos. Nous sommes ennemis je vous le rappelle.

Puis une galère appareilla. Laissant Dunamopole, ville qui serait à l'origine d'un conflit qui changerait l'Empire en bien ou en mal. Jetant en dernier regard à la forteresse qui disparaissait petit à petit au loin, il écoutait encore les questions d'Irkos. Ce dernier lui posa des questions sur Dakeyras.

Il est vrai que j'en ai parlé oui. Je ne savais qu'un homme de votre acabit pouvait s’intéresser à de simple paladin. Je l'ai en effet connu. Bien avant d'être palatin de Thassopole. Je n'était à l'époque qu'un jeune diacre envoyé par le Culte s'occuper de la logistique durant le siège de l'Abysse.

Le regard de l'elfe se fronça, ah oui il ne devait pas forcément être au courant de tout ce qui avait bien pu se passer dans l'Empire ...

L'Abysse était la forteresse de Mogoth. Un puissant infernal qui avait unit par la force Naxos et Vénopole en profitant de l'inaction des dirigeants de l'époque dont les illustres Irvin et Adola. Sous l'impulsion d'hommes comme l'ancien pontife Gorbad, ils changèrent d'avis, et finalement le démon se retrouvait terrer dans sa forteresse. Il était là lui aussi au nom de la corporation des combattants. Vous me connaissez assez pour savoir que je ne suis pas du genre à m'occuper de la logistique et nous avons combattu côte à côte pour repousser les sorties ennemies et trouver un passage menant à la forteresse. Malheureusement au cours de la bataille finale nous avons été séparés. J'ai été fait prisonnier par une organisation visant à renverser Fardall alliée à Mogoth. Je n'ai appris que bien plus tard qu'il était tombé au champs d'honneur en véritable palatin. Un Natif mort pour l'Empire, car c'était son pays. C'était cette image que je voulais pour l'Outre-Mer.

Mais bon il en a été autrement, et j'ai moi même du me plier à cela grâce ou à cause de votre détermination. La vie nous réserve parfois bien des surprises. Je propose que nous restions là pour ce soir. Nous atteindrons Anaphe dans quelques jours. En attendant je vous ai fait préparer une cabine dans le quartier des officiers. Ce ne sera pas le grand luxe mais vous devriez bien pouvoir dormir.


L'elfe et l'inquisteur rejoignirent leur cabine respective. Leur voyage ne faisait que commencer

Spoiler :


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