Xéénothée, ayant pris l'apparence du conducteur de la charette qu'il avait volé, parvint facilement à se frayer un chemin dans les rues de Methymna. Il arriva bientôt à l'Antre, où le contenu de la charette devait être déchargé. Les gardes le laissèrent passer, après avoir vérifier le contenu du véhicule, et lui indiquèrent un dépôt, de l'autre côté du castel. Arrivant au dépôt, deux autres gardes le laissèrent passer. A l'intérieur, il n'y avait personne. Un endroit idéal pour une autre transformation, mais d'abord, il fallait neutraliser les deux guetteurs. Enfin, un seul, et abuser l'autre de sorte qu'il pense que son camarade est toujours vivant. Xéénothée sortit donc à pied, et demanda de l'aide à un des deux orques. Le plus grand, qui avait aussi l'air d'être le plus stupide, s'avança, et entra à la suite de l'Etranger qui, toujours dans son apparence de charetier, lui désigna les objets à décharger. Quand l'orque fut de dos, Xéénothée matérialisa une dague, s'approcha silencieusement et égorgea le garde à une vitesse effrayante. Il le retint, afin qu'il tombe silencieusement. Puis il prit son apparence, et s'habilla avec ses vêtements, et son uniforme. Il ressortit du bâtiment et retourna à son poste pendant quelques minutes. Au bout d'un moment, trouvant un prétexte pour s'éloigner, il dit à l'autre orque.
- J'ai la vessie qui me tiraille. J'vais pisser derrière l'château. Pis j'vais aller d'mander qu'on nous relaie.
Sur ces mots, l'Etranger passa en dehors du champ de vision de l'autre et retira l'armure, puis commença à escalader la façade du château qu'on appelait l'Antre, se hissant grâce à la force de ses bras gobelinoïdes. Parvenant à une fenêtre, il regarda à l'intérieur. Il put apercevoir un salon, sans personne à l'intérieur. Il incanta donc et, faisant disparaître les vitres, se faufila à l'intérieur. Il reprit alors sa forme réelle, exceptée en ce qui concerne les ailes. Ces transformations successives l'avaient épuisé. Il s'assit donc à terre et médita, recouvrant ses forces à une vitesse phénoménale, attendant qu'un quelconque page passe par ici, pour pouvoir lui soutirer la localisation du bureau d'Adalemos.
Il devrait méditer plusieurs jours pour refaire une transformation complète, et plusieurs heures pour reprendre ses ailes. Il avait peut-être un peu trop poussé sur ses réserves magiques, sans compter qu'il allait en avoir besoin, si jamais l'orque à qui il avait dit qu'il allait uriner donnait l'alarme en découvrant le cadavre de son puant compagnon.
Une infiltration pour le moment tellement réussie que nul ne s'était aperçu de rien, à part les pauvres bougres qui étaient morts. Voilà qui réjouissait grandement l'Etranger.
- J'ai la vessie qui me tiraille. J'vais pisser derrière l'château. Pis j'vais aller d'mander qu'on nous relaie.
Sur ces mots, l'Etranger passa en dehors du champ de vision de l'autre et retira l'armure, puis commença à escalader la façade du château qu'on appelait l'Antre, se hissant grâce à la force de ses bras gobelinoïdes. Parvenant à une fenêtre, il regarda à l'intérieur. Il put apercevoir un salon, sans personne à l'intérieur. Il incanta donc et, faisant disparaître les vitres, se faufila à l'intérieur. Il reprit alors sa forme réelle, exceptée en ce qui concerne les ailes. Ces transformations successives l'avaient épuisé. Il s'assit donc à terre et médita, recouvrant ses forces à une vitesse phénoménale, attendant qu'un quelconque page passe par ici, pour pouvoir lui soutirer la localisation du bureau d'Adalemos.
Il devrait méditer plusieurs jours pour refaire une transformation complète, et plusieurs heures pour reprendre ses ailes. Il avait peut-être un peu trop poussé sur ses réserves magiques, sans compter qu'il allait en avoir besoin, si jamais l'orque à qui il avait dit qu'il allait uriner donnait l'alarme en découvrant le cadavre de son puant compagnon.
Une infiltration pour le moment tellement réussie que nul ne s'était aperçu de rien, à part les pauvres bougres qui étaient morts. Voilà qui réjouissait grandement l'Etranger.