- Une p’tite bibine ? C’est pas de refus, bordel de Brak ! J’ai besoin d’un bon petit-déjeuner… lança Grognar.
Pour répondre à sa question, Elune se tourna vers l’Ardonien avec un sourire :
- C’est juste que vous étiez seul contre une troupe… Je vous ai classé avec Grognar, dans le camp des gentils.
- Les gentils ? Ah, ben merde ! s’éberlua le géant en se laissant tomber assis par terre. Moi, en tout cas, je prendrai ma bière en terrasse… Parce que ça va bien comme ça la "gynastique" pour entrer dans votre terrier de lutins…
Il appuya son coude sur la ferraille de son heaume, posé à côté de lui, et frotta ses yeux en baillant, la bouche grande ouverte.
Elune s’approcha de lui, fort aise pour une fois d’avoir le visage à sa hauteur :
- Alors ? Est-ce que tu as des nouvelles de ma sœur ?
- Ta sœur ? Par les saintes testicules de Brak, j’allais oublier !
Soulevant légèrement le bandeau qui ceignait son crâne chauve, il se frotta le front avec le doigt, comme pour extirper de sa mémoire de poisson rouge quelques informations utiles que lui avait lâchées le Mage.
- Elle est à Orchomène… Je sais pas où c’est ! Avec le "tomate-courge"… Je sais pas qui c’est ! Et elle est en grand danger… Je sais pas pourquoi!
Le visage d’Elune s’assombrit. Vulin était dans l’auberge, qui l’attendait pour l’emmener dans ses pérégrinations. Et elle était décidée, elle ne voulait pas changer d’avis. Mais pouvait-elle laisser Lulyane en péril sans réagir ?
En même temps, elle réalisa que face à quelque danger que ce soit, elle ne pouvait être d’aucune utilité. La vie de Lulyane avait basculé, c’était à Grognar désormais de veiller sur elle et il en avait les talents nécessaires.
- Pardonne-moi de te laisser seul pour régler cette affaire. Ce que tu m’as demandé, c’était de te conduire à elle. Je me suis acquittée de ma mission ! A présent, j’ai une vie à vivre… Tu devras partir sans moi pour Orchomène. Mais tâche de te trouver quelques compagnons valeureux, tu pourrais en avoir besoin.
Le regard de Grognar se voila légèrement. Il éprouvait un pincement au cœur à devoir quitter la jeune femme. Il s’était habitué à sa présence. Des compagnons ? Pas son genre ! Il savait parfaitement se débrouiller seul, et il n’avait besoin de personne.
Sauf, peut-être, pour lui dire où se trouvait Orchomène !
Pour répondre à sa question, Elune se tourna vers l’Ardonien avec un sourire :
- C’est juste que vous étiez seul contre une troupe… Je vous ai classé avec Grognar, dans le camp des gentils.
- Les gentils ? Ah, ben merde ! s’éberlua le géant en se laissant tomber assis par terre. Moi, en tout cas, je prendrai ma bière en terrasse… Parce que ça va bien comme ça la "gynastique" pour entrer dans votre terrier de lutins…
Il appuya son coude sur la ferraille de son heaume, posé à côté de lui, et frotta ses yeux en baillant, la bouche grande ouverte.
Elune s’approcha de lui, fort aise pour une fois d’avoir le visage à sa hauteur :
- Alors ? Est-ce que tu as des nouvelles de ma sœur ?
- Ta sœur ? Par les saintes testicules de Brak, j’allais oublier !
Soulevant légèrement le bandeau qui ceignait son crâne chauve, il se frotta le front avec le doigt, comme pour extirper de sa mémoire de poisson rouge quelques informations utiles que lui avait lâchées le Mage.
- Elle est à Orchomène… Je sais pas où c’est ! Avec le "tomate-courge"… Je sais pas qui c’est ! Et elle est en grand danger… Je sais pas pourquoi!
Le visage d’Elune s’assombrit. Vulin était dans l’auberge, qui l’attendait pour l’emmener dans ses pérégrinations. Et elle était décidée, elle ne voulait pas changer d’avis. Mais pouvait-elle laisser Lulyane en péril sans réagir ?
En même temps, elle réalisa que face à quelque danger que ce soit, elle ne pouvait être d’aucune utilité. La vie de Lulyane avait basculé, c’était à Grognar désormais de veiller sur elle et il en avait les talents nécessaires.
- Pardonne-moi de te laisser seul pour régler cette affaire. Ce que tu m’as demandé, c’était de te conduire à elle. Je me suis acquittée de ma mission ! A présent, j’ai une vie à vivre… Tu devras partir sans moi pour Orchomène. Mais tâche de te trouver quelques compagnons valeureux, tu pourrais en avoir besoin.
Le regard de Grognar se voila légèrement. Il éprouvait un pincement au cœur à devoir quitter la jeune femme. Il s’était habitué à sa présence. Des compagnons ? Pas son genre ! Il savait parfaitement se débrouiller seul, et il n’avait besoin de personne.
Sauf, peut-être, pour lui dire où se trouvait Orchomène !
Dernière édition par Grognar le Mar 1 Juin 2010 - 17:28, édité 1 fois