[Q1] Défense des côtes de Kalamaï

Les armées du Patriarche Adola étaient parties il y a déjà quelques jours de cela. Le Magistrat avait envoyé une missive très claire : Mobilisation de toutes les troupes professionnelles.
En moins d’une demi-journée l’armée s’était mise en marche pour le Sud de Kalamaï et plus exactement Maon. Sept cent cinquante fantassins accompagnés par cent cinquante cavaliers. A cela il fallait bien évidement ajouter les chariots qui les accompagnait, ils étaient au nombre de vingt-cinq. Ils amenaient des armes, de la nourriture, quelques tentes que les soldats ne pouvaient transporter sur eux ainsi qu’un chariot où était stocké du matériel pour la construction et les outils du forgeron.

Cela n’était pas l’ensemble de l’armée bien sûr mais tel avait été les consignes. L’elfe noir n’avait pas désiré dégarnir son royaume.
Une partie avait pris la route et l’autre était tenue en alerte. De plus le royaume des Plaines Perdues pouvait également compter sur les réservistes en cas de problème et si cela s’avérait nécessaire il y avait également la conscription. Mais là-dessus cela aurait été insolite car de mémoire d’humain cela n’avait jamais été nécessaire.

Le voyage s’était déroulé sans encombre, cela avait demandé quelques jours mais cela était normal compte tenu de la longueur du trajet. De plus on ne manœuvrait pas une armée comme un peloton.

Les troupes venaient d’arriver sur les lieux qui avaient été désigné comme lieu de rassemblement dans la Province de Maon. Ils étaient les premiers sur les lieux et quelques uns se demandaient s’ils allaient être rejoins par des renforts. Selon les informations qui filtraient c’est le Sénat et plusieurs sénateurs qui avaient décidé de déployer des troupes le long de la côte afin de protéger Kalamaï contre d’éventuelles attaques de pirates.
Un lieu leur avait été désigné. Il était en lisière de forêt et donnait sur la côte. La position se révélait stratégique car de un ils étaient protéger par la forêt et ainsi on ne pouvait les voir. De plus leur position donnait sur la côte et donc il était possible de voir au large. Cela était sans compter le fait que la position était légèrement surplombée ce qui donnait un avantage.

Ils s’installèrent donc dans le lieu qui devait être le quartier général de la défense des côtes de Kalamaï.

Par les ordres du Sénat de Kalamaï, des troupes avaient été mobilisé afin d'assurer la protection des territoires ayant un accès maritime d'importance. Les rumeurs s'étendaient comme une traînée de poudre, des échos indiquant que des pirates étaient à l'assaut de l'Outre-Mer et que nous étions les cibles suivantes. Déjà l'Argostole avait reçu quelques attaques mais sans plus. Les côtes de Maon, de belles falaises permettant de voir l'ennemi arriver mais aussi d'avoir un avantage considérable sur les attaquants. Seul le port de Phornose était égal au niveau de la mer, mais avec un secteur vers l'intérieur des terres, légèrement surélevé. Une immense clairière à quelques lieues permettant le déploiement de troupes militaires et l'établissement de campement provisoire.

C'est ainsi que des unités en provenance des Plaines Perdues arrivèrent au dit lieu en prévision d'une invasion que nous n'étions pas en mesure de prévoir dans le moment présent. Peu importe, Maon serait prêt à défendre l'empire tout comme lorsque les conquérants avait prit d'assaut Kalamaï. Cette milice avait apporté vivres, tentes, matériel, une organisation exemplaire. Les réserves de la province permettait de nourrir grand nombre de personnes pour les mois à venir mais il était toujours appréciable d'avoir un répit sur les dépenses en nourritures lorsque possible.

Sur place, la générale des troupes du Seigneur Irvin,, établissait les consignes afin que tout soit en oeuvre pour que la discipline soit de mise. Bien que la clairière servait de campement, il ne fallait pas que cela devienne un dépotoir à ciel ouvert. La préservation de l'environnement étant une priorité, la zone avait pris longtemps à se remettre des derniers combats. Bref, le respect étant maître d'oeuvre, tout devait se faire sans anicroche.

Les hommes étaient déjà arrivé depuis déjà quelques jours. Il avait eu la visite d’un officier de Maon avait de se mettre d’accord sur la conduite à tenir et des règles d’engagement.
Les soldats avaient l’habitude, ce n’était pas la première fois qu’ils établissaient un camp sur un territoire qui n’était pas le leur.

Les militaires avaient eu tout le temps pour établir leur campement de façon ordré comme ils l’avaient appris, des latrines avaient été creusé et même le forgeron avait monté sa forge de campagne afin d’effectuer des réparations pour les armes et armures.
Le camp avait même été renforcé en termes de défense : un fossé et une palissade entouraient le camp. Au quatre coin il y avait une tour qui servait de mirador afin de permettre une surveillance accru.
Mais les travaux qu’avaient entrepris les troupes de Plaines Perdues ne s’arrêtèrent pas là. La mission consistait à assurer la défense des côtes en cas d’invasion. Il avait donc décidé d’également d’en renforcer la protection. Ils avaient commencé par installer des miradors sur les dunes afin de voir au large. Sur ces mêmes dunes des tranchées avaient été creusées afin de pouvoir s’y réfugier en cas d’attaque. Ainsi les hommes pourraient s’y mettre et prendre les arcs et arbalète et tirer pour éliminer un maximum d’ennemi ensuite ils n’auraient plus qu’à les charger. Pour compléter cela des trous avaient été creusé et des pics planté à l’intérieur, le tout avait été recouvert de branchage et de sable. Le tout devait amener les ennemis qui avançaient sur la plage à s’embrocher sur ces pièges. Pour compléter un peu cette défense des troncs d’arbre avaient été dressé à un angle de quarante-cinq degré afin d’éviter aux bateaux de débarquer.
En cas d’attaque des feux d’alarmes devaient être allumé et le cor serait sonné pour déclencher le branle le bas de combat.

Mais pour l’instant c’était le calme plat. Les rondes des soldats, qui étaient espacé d’environ trente minutes, se déroulaient sans accrocs. La seule difficulté était durant les nuits noires comme l’encre où il était plus dur de voir au loin.
De plus personne n’était encore venu, du moins aucune troupe. On leur avait pourtant dit que cette consigne avait émané du Sénat. Ils étaient donc étonné qu’aucun seigneur n’avait envoyé de soldats.

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J’avais quitté la Capitale. Cela faisait déjà longtemps que je n’avais pas quitté la Ville Impérial, j’avais deux postes dans cette cité celui de Spadassin qui me prenait le plus clair de mon temps et celui de Magistrat.
Le Sénat, que j’avais présidé, avait décidé qu’il était important de protéger les côtes de Kalamaï. J’avais aussitôt donné l’ordre à une partie de mon armée de faire route vers le sud de la province de Maon. En sortant du Sénat j’avais régler quelques petits problèmes et assisté à l’opposition entre Dorgo et Aedric. Je ne savais pas vraiment quoi en penser de ces deux personnages. Je trouvais Aedric borné mais Dorgo pas très clair.

Dès que j’avais régler l’affaire je m’étais rendu au sein du repère de l’Ombre afin de changer de vêtements. Ceux que je portai pour la séance du Sénat n’étaient pas forcément indiqués pour faire des voyages. J’en profitai également pour prendre mes armes. Je confia les rênes de l’Ombre à Armori comme il en avait l’habitude durant mes absences.
Je me dirigeai aussitôt vers l’écurie qui était assez riche en montures. Je choisis un griffon afin de gagner du temps. Je voulais rejoindre mon armée mais prendre le cheval aurait demandé beaucoup plus de temps et l’avantage c’est que là je pouvais y aller en direct.
Je pris donc la direction des airs en chevauchant cette créature pratique mais que je trouvai inconfortable.

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Le jour commençai à se lever et après un jour et une nuit de vol j’arrivai enfin dans le Sud de Maon. On m’avait indiqué le secteur qui avait été assigné à mon armée. Je descendis en piquet j’avais hâte d’être sur le plancher des vaches. La descente se fit sans difficulté, je sauta du griffon. J’avais des crampes dans les jambes et dut attendre quelques secondes avant de marcher. Je n’étais pas à l’aise dans les airs, j’avais l’impression d’être vulnérable sur ce type de monture et qu’en cas de problème je n’avais aucune issu de secours.

Je regardai autours de moi et pu constater que le campement avait été installé comme il se doit. La protection semblait satisfaisante tout comme l’organisation.
Rapidement le commandant du camp arriva à mon encontre.

Comment allez-vous ? Avez-vous fait bon voyage votre Seigneurie ?

Ça va merci et vous ? enfin si ce n’est le fait que je déteste la voie des airs, mais bon c’était soit ça soit que je triplais mon temps de voyage.
Je vous félicite pour l’organisation, du moins ce que j’en ai vu.
Mais je n’ai pas vu d’autres campements des armées alliées. Avez-vous des nouvelles ?

Non mon Seigneur rien, personne n’est venu sauf un général de Maon. Nous sommes les seuls ici ce qui nous étonne.

QUOI !!!
Les sénateurs s’étaient mis d’accord déployer des armées le long des côtes.
Que des mous sans parole.
Bon il ne nous reste plus qu’à nous débrouiller nous même.

J’aimerai visiter le camp, le système de défense et voir comment les hommes vont. Ensuite j’irais à la rencontre d’un officiel de Maon.

La générale des troupes de Maon était toujours présente dans les environs du campement des troupes venues en renfort pour la défense des côtes. Elle fut mise au courant de l'arrivé du seigneur Adola par le biais de ses éclaireurs situé un peu partout dans la province.

Alors qu'elle s'approchait de l'arrivant, elle l'entendit discuter à un des supérieur du camp.

QUOI !!!
Les sénateurs s’étaient mis d’accord déployer des armées le long des côtes.
Que des mous sans parole.
Bon il ne nous reste plus qu’à nous débrouiller nous même.

J’aimerai visiter le camp, le système de défense et voir comment les hommes vont. Ensuite j’irais à la rencontre d’un officiel de Maon.

Elle souri à l'entente de ces propos, l'elfe s'approcha et se présenta.

Bonjour à vous Seigneur Adola, bienvenue en Maon. J'ai entendu vos derniers propos alors que je m'approchais, vous aurez donc nul besoin de venir à la rencontre d'un officiel de notre province car je viens à vous. Mes sentinelles m'ayant informé de votre arrivé avant même que vous n'ayez posé le pied. Je suis Nália, Générale des armées de Maon. Je me permets de vous corriger sur vos propos, sachez que mes hommes sont partout dans la province et que la surveillance côtière a été renforcé.

Une unité spéciale est partie pour Prévèze en provenance d'Helcar et nos renseignements stipule des renforts de la part de Draziva vers Prévèze également. Nos côtes ayant ici suffisamment de ressources avec nos troupes et les vôtres ici présente.

Concernant justement cette dite protection des côtes, je dois vous faire part que je trouve abusif toute ses tranchées, barricade et tour de guet que vos hommes ont mis en place. J'eus préféré que des demandes de permission soient faites avant de faire tout ce bardas, qui ne le cachons pas, n'est pas très "naturel". Je crois qu'il nous faudra fournir un cour à vos hommes sur l'utilisation d'un milieu sans en modifier l'état.

La Générale attendit la réaction du drow. Elle avait été directe mais le temps était une chose précieuse.

Alors que je n’avais pas encore entamé ma visite du camp une Générale de Maon intervient. Je n’étais pas coutumier des femmes militaires mais cela ne me surpris pas. J’en étais même plutôt content de voir que les femmes pouvaient réussir à percer même au plus haut niveau. Le seul problème que j’avais pu rencontrer c’est lors de combat la vue de femmes soldats mourantes et aillant les entrailles à l’air freinait les soldats hommes et les privaient d’une bonne partie de leur capacité. Mais bon peut être que cela avait évolué ou dépendait des armées. Toujours est-il que parmi mes armées il n’y avait aucune femme combattante à cause du constat que mon grand-père avait tiré du temps de l’Armée de l’Apocalypse.
Enfin ce n’était pas de ça qu’il s’agissait.

Enchanté Générale,
Bien ça va nous faire à chacun gagné du temps que de se rencontrer dès à présent. Comme vous l’avez dit je viens juste d’arriver en provenance directe de la Cité Impériale et suis donc pas ou peu au courant de ce qui se passe ici.

Je regardai autour de moi en faisant un tour complet sur moi-même afin de voir les différentes installations qui avaient été mises en place.

Effectivement, veuillez excuser mes soldats pour cet excès de zèle. Au moins cela ralentira les assaillants s’ils veulent débarquer dans le coin.
Pour ce qui est de la modification des lieux, je vous propose que lorsque tout ceci soit fini nous remettions autant que faire ce peu les lieux en état. Et la population pourra se servir du bois pour le chauffage durant les jours froids.

Mais heureusement que les hommes de Maon surveillent la province du même nom, dis-je sur un ton un peu plus détendu.

Pour ce qui est de renforts cela est rassurant mais par rapport à ce que j’ai pu entendre au Sénat cela est tout de même peu.

Maintenant passons à autre chose si vous le voulez bien. D’abord pouvons-nous vous aider en quelques manières que ce soit ? en terme de défenses pour Maon ou bien en apportant de l’aide au Seigneur Babka ?

Mais nous serons peut être plus à l’aise pour parler dans ce qui doit être ma tente qui est également celle de commandement.
Je ne sais pas si l'intendant Réoran est-il revenu? Si tel est le cas peut être pourrait-il nous rejoindre? nous nous sommes entretenu dans mon bureau juste après la séance du Sénat afin de mettre au point certain petit détail.

Je ne désirai en aucune manière la brusquer ni même la commander. Nous étions ici sur des terres qui n'étaient pas les notre ni en invasion. Mais nous étions bel et bien là pour filer un coup de main à Maon et protéger l'intégrité de Kalamaï.

La Générale avait écouté avec attention le seigneur Adola afin que ses interrogations n'en soit plus et que rapidement tout soit clair pour chacun.

Je ne suis pas au courant de ce qui a été décidé au Sénat et sur la quantité de milice qui a été promise par vos pairs. J'ose toutefois supposer que les renforts en question ne sont pas tous pour Maon puisque nous ne sommes pas la seule province à faire face à la mer sur une de ses frontières.

Vous avez choisi le territoire étant sous la protection du palatin Irvin pour offrir votre aide et nous vous en sommes reconnaissant. il va s'en dire qu'il est toujours préférable de voir un allié connu et reconnu, plutôt qu'un individu aux intentions malsaine comme renfort. Comme je vous l'ai indiqué, il aurait été inutile de voir ici débarqué encore plus de soldats, particulièrement dans le seul but d'attendre une chose dont on ne sait l'avenir. Nous pouvons aussi bien être sur le pied de guerre de manière inutile faute d'intérêt de la part des assaillants de la Nation.

Nália parla ensuite plus bas, rapprochant ses lèvres de l'oreille du drow, essuyant du revers de la main le semblant de poussière sur l'épaule d'Adola.

En ce qui concerne ce qui peut être fait, je serais franche, nos côtes sont plus que sûre et nos soldats sont aguerris. Je me permettrais cependant de demander votre aide à l'intérieur de nos terres. Messire Babka m'a mit dans le secret qu'en d'autre lieu, vous êtes son supérieur. De ce fait, vous pourriez nous rendre service en vérifiant ce qui se passe dans la zone Est de nos territoires car maintes rumeurs ont fait état de la renaissance de Natémia.

L'elfe se recula suite à ses mots puis continua la discussion.

Je vous suis vers votre tente messire, de là nous pourrons discuter calmement et confortablement. Je puis vous indiquer que l'Intendant Réoran est au bureau du palatinat depuis son retour afin de mettre à jour les divers papier mis en attente durant son absence pour le Sénat. Désirez-vous que je le fasse mandater ? Je ne vous cache pas qu'il est l'homme le plus en mesure d'indiquer ce qui est requis concernant le soutien aux ambassadeurs. Je n'ai pas encore pu le rencontrer et mes informations en sont que résultat de quelques missives de sa part m'indiquant de mettre tout le monde en service jusqu'à nouvel ordre. Ce qui en résulte soixante mille guerriers et guerrière couvrant tout le territoire frontalier vers les autres provinces et la côte.

Une corneille, oiseau voyageur habituellement utilisé par le Palatinat de Zakinthe, arriva à la volière du grand campement des rives de Maon. Le froissement des ailes dérangea le fauconnier, un elfe, qui leva la tête du morceau de parchemin qu'il était en train de lire. L'oiseau noir émit un cri strident, et tendit la patte, où était accrochée une petite missive. Le responsable de la volière roucoula un peu, voulant probablement imiter les rodeurs de légende, qui savaient parler avec les oiseaux, puis se sentit ridicule, cessa, s'approcha de la corneille et s'empara du message, qui était scellé du symbole de Zakinthe, la légendaire Claymore de Brak pourfendant le Colosse de pierre Kozanne, tout aussi mythique, si ce n'est plus. Ce petit morceau de parchemin était donc un message du Palatinat de Zakinthe. La Générale et le Seigneur Adola, récemment arrivé, seraient sans doute intéressés. Le fauconnier sortit de la volière, installée dans une clairière naturelle, et confia la missive à un garde, qui partit en courant vers la tente du Magistrat Impérial, dans le but de lui confier le message.

Spoiler:

La Générale venait de me répondre et même de dépoussiérer ma cape, mais je ne m’attachai as à ce geste même s’il pouvait être attentionné. L’heure était aux décisions et l’elfe me suivit sous la tente afin de pouvoir parler plus clairement.
Un soldat vint apporter un pichet de vin rouge et une carafe d’eau claire avec deux gobelets métalliques, le tout était en fer dans le lot habituel du matériel et l’intendance apporté lors de campagne. Il y avait également une coupe de fruits : poires, raisins, pêches, pommes,…

L’elfe semblait connaitre la fonction que j’occupais mais qui restait confidentiel, bien que de nombreux seigneurs la connaissait.

Pour commencer j’ai également entendu parler de cette rumeur et je peux vous dire que cela a également attiré mon attention. Cette question est traitée avec toute l’attention qui y est nécessaire. Pour l’instant et j’espère que cela ne vous vexera pas je ne peux pas vous en dire plus.

Effectivement je ne pouvais pas lui en dire plus car tout ce que j’apprenais par l’Ombre était sous le sceau du secret défense ce qui permettait que l’ennemi ne soit pas informé. De plus je n’avais pas encore d’information, j’avais envoyé un espion mais il lui fallait du temps pour obtenir des renseignements de qualités.
Après cela le Commandant de mon armée ici en place rentra sous la tente de commandement. Il me jeta un œil et un qui me semblait être un peu plus long sur la générale Nalia. Visiblement son charme ne lui était pas insensible, ce qui me fit sourire car autour de toutes ces armes et événements il y en a qui pensait encore à l’amour à moins que ce ne fut un instinct plus primaire.

Maintenant pour en revenir à votre reconnaissance cela est tout à fait normal. Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes à la tête de cette fonction, mais sachez que j’ai fait partie des Fidèles de Maon mais je n’ai pas pu poursuivre la route avec le Seigneur Babka au vu de mes fonctions Impériales qui nécessitent un minimum de neutralité. De plus peut être avez-vous connu le Seigneur Oengus ? Avant qu’il ne parte, et que le Seigneur Babka ne le remplace, il m’avait demandé de veiller sur ces terres ce qu’aujourd’hui je m’efforce de faire en vous apportant mon aide.
Mon commandant ici en place a effectivement remarqué que votre province a une défense qui semble efficace. Je suis également de votre avis en disant qu’il est important de défendre l’ensemble des provinces côtières tel que Prevèze, Mésolongion ou bien encore Argostole. C’est entre autre ce qui a été décidé lors de la session extraordinaire du Sénat.

Sur ces quelques paroles je me servie un verre d’eau, j’étais assoiffé et fatigué car je n’avais pas pris de pause durant longtemps, ces combats dans le Quartier Mal Famé, la séance au Sénat et ce voyage jusqu’à Maon. Je bus, cette eau était claire et fraiche ce qui me désaltéra. Je pris également une poire et la coupa en deux à l’aide d’un couteau qui était à ma ceinture. Le fruit était sucré ce qui le rendait encore meilleur à mon goût.

Je pense que vous avez eu raison de battre le rappel. En avez-vous fait autant concernant votre flotte ? Cela pourrait nous être utile si jamais nous devons repoussez une invasion et chasser d’éventuel assaillant.
Ou bien si la décision est prise d’aller au secours de l’Outre-Mer ou bien d’envoyer une mission d’extraction pour récupérer nos diplomates. Éventuellement….

Avant que je ne termine ma phrase un soldat demanda à rentrer ce qu’il fit aussitôt que je lui dis qu’il pouvait naturellement rentrer. Il me tendit une missive puis repartie aussitôt.
Je la parcourus rapidement avant de la tendre au Général. Il s’agissait des terres d’Aquilodon qui proposait le renfort de 5 bataillons supplémentaires.

Je pense que nous sommes donc d’accord pour répondre que pour l’instant il n’est pas nécessaire d’envoyer plus d’hommes en Maon. Mais que cela pourrait être plus judicieux des les déployer dans une autre province avec l’accord du Palatin en place tel qu’Edhesse par exemple.
Qu’en pensez vous ?

Adola expliquait les raisons de son choix que d'envoyer ses troupes en Maon, relatant certains fait passé afin de corroborer ses dires. Alors que Nália s'apprêtait à répondre à son hôte, une missive arriva, laquelle le drow pris connaissance avant de tendre le parchemin à la Générale.

Elle en lut le contenu puis répondit aussitôt en écrivant une missive qu'elle lisait à haute voix en même temps.

Spoiler:

Voilà, ainsi si vous êtes en accord avec cet écrit, il ne reste qu'à l'envoyer.

La Générale fit ensuite venir un coursier afin de convoquer Réoran dès que possible. Le messager prit place sur un griffon, lui permettant d'être à destination en quelques minutes et il faudrait tout aussi peu de temps pour revenir avec la personne demandé.

Pendant ce temps, les discussions continuèrent.

Je sais que des troupes ont été envoyé en Prévèze en vue d'une opération en Outre-Mer. Toutefois, cela demande préparation au coeur d'Ald'Rhune je suppose et il reste à voir dans combien de temps la milice sera en mesure de partir. J'ose espérer dans les plus brefs délai, mais seul les missives officiels entre les deux armées provinciales nous ferons savoir où nous en sommes.

Concernant le rappel de la flotte, nous avons peu de navire de guerre en mer, la majorité sont au port ou en exercice à proximité. En fait, sur le nombre de soldats énoncé plus tôt, quinze pour cent sont des marins. Toutefois, je dois avouer que nous n'avons pas la plus grande qualité en frais de navire de guerre, nous en possédons quelques-uns de plus haut niveau grâce à un partenariat. Nous nous déplaçons à vitesse respectable et nous comptons surtout sur l'efficacité de nos archers pour défendre le navire.

La Générale de Maon avait aussitôt renvoyé une missive à l’intendant de Zakinthe.

Je ne vois aucune objection dans ce que vous avez écrit.

Il était vrai que je n’en voyais aucune et avoir des soldats inactifs n’étaient pas l’idéal, un soldat qui s’ennuie pense. Et il pense à quoi ? à sa femme qu’il a laissé seule, ses enfants qui grandissent sans lui. Il pense à tout cela et devient nostalgique, ses idées sont embrouillées. Il devient donc innattentionnée ce qui peut le conduire à la faute. Et la faute dans se métier est la plupart du temps fatale.

Des troupes avaient visiblement été positionné prêt à prendre la mer via le royaume d’Ald’Rhune. C’était, selon les dires, un des royaumes qui avaient la flotte la plus importante.
Visiblement Maon avait peu de navires, en tout les cas le seigneur Babka n’en avait pas en quantité suffisante pour la guerre.

Malheureusement concernant la flotte je ne pourrai point vous apporter d’aide car moi-même ne dispose pas d’une flotte à proprement parlé. Mes terres n’étant pas côtière l’utilité de navire est donc limitée.
Par contre si vous le souhaiter je peux mettre des hommes à votre disposition en vu d’une mission en Outre-Mer et dans ce cas je sollicite également de pouvoir y aller. Non en tant que Magistrat ni même sous une autre fonction mais en mon nom propre et sans lien avec Kalamaï.
Si nous avons votre accord en l’espace d’une demi-heure je peux avoir un groupe prêt, sous deux heures un second et le reste entre une demi-journée et une journée en fonction de la quantité d’arme lourde qu’il faudra tel que les onagres, scorpions,…

Je pense également que si la décision est prise d’envoyer des militaires en Outre-Mer il faudrait mieux en avertir les indépendantistes afin qu’ils ne se méprennent pas sur nos intentions. Celles-ci sont nullement l’invasion pour reconquérir mais bel et bien la protection de nos diplomates.
De plus une telle mission pourrait nous amener à nouer de nouvelles relations et donc sortir de l’impasse dans lequel se trouve l‘Empire.
Enfin cela viendra ans un second temps, en priorité la protection.

Alors que la discussion allait bon train entre la Générale et Adola, l'Intendant de Maon arriva sur place suite à la requête reçu peu de temps avant. Il entra juste à temps dans la tente de commandement pour entendre le Magistrat abordé le sujet d'envoi de militaire en Outre-Mer pour soutenir nos ambassadeurs.

Bonjour à vous messire Adola et merci à vous Générale Nália de m'avoir informé de la présence de cet homme ici. Je viens justement de recevoir une missive écrite de la main du Seigneur Babka ! Il requiert notre aide pour délivrer Roc-le-Chastel de l'invasion pirates. Une arrivé par les côtes du sud serait judicieuse pour éviter le flotte ennemi et permettre un débarquement sur la terre ferme afin de se regrouper avec ce qu'il y aura de disponible dans la Nation. La missive à été écrite au moment de quitter le Chastel, reste à savoir si cette opération aura été un succès ou un fiasco, nous ne pourrons le savoir qu'une fois sur place.

N'ayez crainte pour la flotte ici présente, elle est bien suffisante pour ce qu'il y a à faire. Pour les armes de sièges je dois avouer que nous avons forte préférence à utiliser la puissance de l'arc pour contrer ou mener tout assaut, de près ou de loin. Personnellement je considère que nous allons là-bas pour sauver la ville et repousser l'envahisseur et non pas détruire la ville par l'utilisation d'artillerie lourde. Il vous sera inutile de mettre sur pied ce genre de bataillon. En fait, le contingent est déjà à Ald'Rhune ou sur le point d'y être et il n'y manquera que vous. Vos hommes ici présent seront remis au commandement de la générale et seront traités comme les nôtres.

Si tout cela vous convient et que vous n'avez pas de questions, je vous recommande de prendre un vol à dos de griffon, vous serez à temps à destination pour le départ des troupes. Je vous remets la missive que j'ai reçu de notre palatin en cas de besoin. Probablement que Prévèze en aura aussi reçu une mais soyons prévoyant.

Je vous souhaite bonne route et bonne chance, ramenez-nous nos ambassadeurs et aidez à la libérations de la Nation. J'espère que ce soutien militaire saura prouver notre bonne foi et que les relations tendues entre nos deux société soient rétablies.

Le parchemin avait été scellé de nouveau par les insignes de Maon et serait à remettre en cas de nécessité aux autorités d'Ald'Rhune.

Spoiler:

L’intendant de Maon venait d’’arrivé. Il s’agissait de Réoran que j’avais rencontré quelques jours plus tôt dans la Cité Impériale.
Une expédition de sauvetage avait été mise sur pied et devait partir rapidement d’Ald’Rhune et l’Intendant me proposait d’y prendre part, je pouvais qu’apprécier. Un peu d’action en exterieur après des semaines et des semaines en ville cela allait changer. De plus je n’avais jamais mis les pieds et Outre-Mer, j’allai donc découvrir cette île.

J’accepte avec plaisir votre invitation. Je ne vois pas non plus cette mission comme une invasion ou destruction, mais quelques armes lourdes pourraient s’avérer utile si on rencontre des bateaux ennemis
Enfin si vous pensez que les archers sont suffisants alors qu’il en soit ainsi.

Je me tourna vers le Commandant.

Donnez l’ordre à votre meilleur groupe de se préparer pour m’accompagner, quinze hommes suffiront.
En tenues de combat et avec les armes plus des provisions pour trois jours.

Puis me tournant vers l’Intendant.

Enfin en espérant que ça ne vous dérange pas qu’un petit groupe nous accompagne. Le reste sera ici afin de poursuivre leur mission et reste sous vos ordres avec le commandant.
Nous allons tout faire pour les ramener et également ramener la paix entre Kalamaï et l’Outre-Mer.
Si vous n’avez rien d’autre à rajouter je vais donc tout de suite prendre les airs.

Réoran fut content de voir que tout le monde était en accord, ainsi Adola fit préparer quelques hommes pour son voyage jusqu'à Prévèze, question de sécurité.

Des rations pour trois jours ? N'oubliez pas que vous êtes à dos de griffon mon ami ! Le soleil est à son zénith, je dirais qu'au matin vous serez sur place. Pour autant que vous fassiez confiance à votre monture. Un guide sera avec vous et ne dormira pas, les autres bêtes le suivront. Vous pourrez ainsi dormir à votre guise si la crainte n'est pas vôtre.

Vos montures vous attendent.

L'Intendant regarda partir le Magistrat et ses hommes puis se tourna vers la Générale.

Beau travail Nália ! Les défenses sont en places tel que demandé, vous êtes toujours aussi efficaces. Bien des hommes diraient qu'une femme à la tête d'une armée ne vaut rien mais pourtant cela n'a jamais été aussi efficace. Vous avez maintenant la charge des hommes des Plaines Perdues jusqu'au retour d'Adola.

Prions Folaniss pour qu'elle le mène sur la route de notre palatin.

Ayant terminé dans le campement, Réoran quitta vers le port afin d'y prendre quelques nouvelles et constatez la situation.

Alors que je m'apprêtai de sortir, Réoran parla. Visiblement il y avait un petit quiproquos.

Ces hommes ne sont pas là pour ma sécurité mais pour prendre part à la mission, ils font parti d'un groupe d'élite et je pense qu'ils peuvent avoir leur importance.
Les vivres doivent permettre d'éviter à puiser tout de suite dans les réserves d'Ald'Rhune et nous ne prenons que pour 3 jours afin de ne pas nous encombrer et il s'agit des impérissables qui pourront se garder pour l'Outre-Mer si besoin.

J'ouvris la porte en toile de la tente. se tenait devant moi 15 hommes au garde à vous avec armes et bagages et sur le coté des griffons prêt à prendre les air.
je me retourna vers la générale et l'Intendant

Si il n'y a rien d'autre à voir nous allons parti si vous n'y voyez pas d'inconvénient ainsi nous pourrons prendre la mer de bonne heure.