Le rideau noir de la nuit semblait percé de trous de lumière ce soir, une belle jeune fille et un beau jeune homme l'observait avec intérêt à la fenêtre ouverte à l'étage d'une des maisons de Samothrace. C'était un jeune couple, tout juste fiancés, ils profitaient de la douce fraicheur de la nuit pour flirter ensembles avec sensualité, à peine habillés. Dans la rue pas un chat, pas un bruit, seulement la sinueuse brise et le reflet de la lune sur chaque pavé de la rue. Non loin de là, à coté d'un mur en face de la maison, derrière deux tonneaux éventrés par quelques malandrins, une longue vue quelque peu discrète, invisible même, du moins pour les deux personnes copulants qui se font espionner.. A l'éxtrémité de la longue vue, un oeil mal intentionné hormis son désir d'assouvir son envie personnelle, cet oeil noir comme les ténèbres qui l'entourent lui et sa capuche dans laquelle il se camoufle. Ce voyeur est fort méconnaissable, il sait se fondre dans le décor tel une ombre, mais aussi talentueux qu'il l'est. Il n'a pas remarqué, pas à un moment. Cet homme ne s'est pas aperçu qu'il est lui même observé depuis longtemps maintenant. Mais l'être qui l'observe ne cherche en aucun cas à assouvir une quelconque pulsion qu'il n'est plus capable de ressentir depuis fort longtemps. Il guette cet homme car il est le profil parfait du serviteur qu'il lui faudra pour débuter le début de son règne.
Soudain un bruit de verre brisé rompt le silence si tranquille de la nuit. Le couple en sursaute tellement cela est imprévisible, puis ferme la fenêtre brusquement. Sur la large allée roule la longue vue, qui s'arrête quelques centimètres plus loin. Le jeune homme sort de la maison une épée à la main, probablement est-ce une recrue de la cité, sa bien aimée le suppliant de rentrer afin de rester à ses cotés. Mais le brave soldat marche alors sur la longue vue, ses poings se serres et sa machoire se crispe, il jète un bref coup d'oeil sur le couple de tonneaux devant lui, puis les envois valdinguer en un coup de pied avant de se retrouver dans la ruelle sombre qui se trouve derrière ceux ci. Il garde le silence, tout comme sa lame à portée, marche avec ses bottines en cuir et un simple pantalon en guise de vêtements. Il s'arrête subitement lorsqu'il entend un homme murmurer avec effroi, il passe délicatement la tête dans le coin du mur et assiste à une effroyable scène.
Une bête démoniaque se tient là, debout sur ses deux jambes, sans aucun vêtement ni pièce d'armure. Avec l'une de ses mains suspend un homme encapuchonné contre le mur, le jeune homme fronçe les sourcils et tend l'oreille afin d'écouter la conversation.
"....Si tu me sers, non seulement je te laisserais la vie sauve, mais tu pourras t'adonner à tes fantasmes les plus fous grâce au pouvoir que je t'offrierais...."
-Je...je....Vous êtes mon maître, maître...
Le démon arracha la veste du voyeur, une vive lumière rougeâtre apparue alors. Elle eut pour effet d'éblouir le jeune soldat qui laissa échapper son arme qui alla s'écraser au sol en un claquement métallique. Un grognement lourd provenant de la lumière fut perçu par le jeune homme qui voulu ramasser son arme mais n'en eu hélas point le temps. L'énorme main hideuse le saisissa, tandis que le voyeur sorti de la ruelle en accourant droit vers la maison, les yeux injectés de sang. La jeune femme n'eut pas le temps de réagir que l'homme sautait déjà sur elle, elle ne pu voir que le torse mutilé et comme marqué au fer d'un grand symbole rougoyant. Pas un cri, pas un bruit de combat ni de débat.
Le lendemain, une patrouille de gardes découvrit avec stupeur les cadavres de deux hommes et une femme nus, mutilés, et où se révelait sur leurs corps ce même symbole rouge sang.
Soudain un bruit de verre brisé rompt le silence si tranquille de la nuit. Le couple en sursaute tellement cela est imprévisible, puis ferme la fenêtre brusquement. Sur la large allée roule la longue vue, qui s'arrête quelques centimètres plus loin. Le jeune homme sort de la maison une épée à la main, probablement est-ce une recrue de la cité, sa bien aimée le suppliant de rentrer afin de rester à ses cotés. Mais le brave soldat marche alors sur la longue vue, ses poings se serres et sa machoire se crispe, il jète un bref coup d'oeil sur le couple de tonneaux devant lui, puis les envois valdinguer en un coup de pied avant de se retrouver dans la ruelle sombre qui se trouve derrière ceux ci. Il garde le silence, tout comme sa lame à portée, marche avec ses bottines en cuir et un simple pantalon en guise de vêtements. Il s'arrête subitement lorsqu'il entend un homme murmurer avec effroi, il passe délicatement la tête dans le coin du mur et assiste à une effroyable scène.
Une bête démoniaque se tient là, debout sur ses deux jambes, sans aucun vêtement ni pièce d'armure. Avec l'une de ses mains suspend un homme encapuchonné contre le mur, le jeune homme fronçe les sourcils et tend l'oreille afin d'écouter la conversation.
"....Si tu me sers, non seulement je te laisserais la vie sauve, mais tu pourras t'adonner à tes fantasmes les plus fous grâce au pouvoir que je t'offrierais...."
-Je...je....Vous êtes mon maître, maître...
Le démon arracha la veste du voyeur, une vive lumière rougeâtre apparue alors. Elle eut pour effet d'éblouir le jeune soldat qui laissa échapper son arme qui alla s'écraser au sol en un claquement métallique. Un grognement lourd provenant de la lumière fut perçu par le jeune homme qui voulu ramasser son arme mais n'en eu hélas point le temps. L'énorme main hideuse le saisissa, tandis que le voyeur sorti de la ruelle en accourant droit vers la maison, les yeux injectés de sang. La jeune femme n'eut pas le temps de réagir que l'homme sautait déjà sur elle, elle ne pu voir que le torse mutilé et comme marqué au fer d'un grand symbole rougoyant. Pas un cri, pas un bruit de combat ni de débat.
Le lendemain, une patrouille de gardes découvrit avec stupeur les cadavres de deux hommes et une femme nus, mutilés, et où se révelait sur leurs corps ce même symbole rouge sang.